LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

MEBA : "A qui profite l’injustice ?"

Publié le mardi 16 août 2005 à 09h22min

PARTAGER :                          

Les Conseillers pédagogiques itinérants (CPI) et les Instituteurs principaux (IP) seraient-ils victimes d’injustice dans les concours professionnels du ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA) ? C’est en tout cas ce que pense l’auteur de l’écrit suivant, inspecteur du premier degré de son état.

Dans toutes les sociétés, au moins humaines, la justice est reconnue comme l’un des facteurs essentiels de la cohésion sociale et comme un adjuvant précieux pour le développement du sentiment patriotique ou nationaliste.

C’est certainement instruits de cette réalité que les tenants du pouvoir n’ont pas hésité à introduire dans la devise de notre pays, une composante "justice" qui se veut être le faisceau convergeant des efforts citoyens, en vue de sceller un climat social favorable à la promotion d’une citoyenneté agissante et d’asseoir ainsi les bases optimales d’un développement durable.

En effet, point n’est besoin de rappeler que le véritable développement, celui-là qui se traduit dans la réalité par des progrès visibles et tangibles, n’est possible sans l’unité des citoyens. En revanche, il semble important, et de manière explicite de souligner que cette unité n’est réalisable que par l’observance du principe de justice, justice entre les citoyens, justice entendue dans toute la rigueur de l’acception. Cette justice-là se pose comme la condition sine qua non de tout projet de développement qui se veut viable.

De mon point de vue, c’est là tout le sens qu’il convient de donner au noble message véhiculé par la Devise de notre pays "Unité - Progrès - Justice", et je crois sincèrement que le gouvernement actuel partage cet idéal et s’emploie certainement à le mettre en œuvre. Cependant, dans la prise de certains décisions, et eu égard à l’adoption de certains textes, fussent-ils exceptionnels, l’on est souvent surpris de constater que cet idéal semble échapper aux décideurs, en ce sens que l’injustice est trop souvent servie à certains citoyens, sans jamais que l’Etat, au nom de son rôle régalien, ne daigne outre mesure s’en émouvoir. Ainsi en est-il de la situation dont sont aujourd’hui victimes les Conseillers pédagogiques itinérants (CPI) et les Instituteurs principaux (IP), et c’est tout naturellement que je me pose cette question de savoir à qui profite l’injustice au MEBA.

Mille et un sacrifices pour réussir

Pour vous permettre de me comprendre davantage, je vais vous relater des faits, dans l’espoir qu’il sera possible à l’opinion publique d’en faire une exégèse au regard des réalités qui prévalent. Tenez ! Le 26 octobre 1998, le capitaine Blaise Compaoré, alors président du Front populaire, chef de l’Etat, signait la Zatu N°AN/VL008/FP/TRAV portant statut général de la Fonction publique. L’application de cette Zatu dans le cadre de l’Enseignement de base a donné lieu au Kiti N°AN/VIII/0281/FP/MF/MEBAM/TRAV portant statut particulier des personnels enseignants et d’encadrement pédagogique du premier degré, signé le 15 avril 1991 par le capitaine Blaise Compaoré.

Ce Kiti décrivait les différents corps qui composeraient dorénavant le cadre de l’Enseignement de base ainsi que les conditions d’accès à ces corps. Ainsi, conformément à l’esprit et à la lettre de ce texte, pour accéder au corps des IEPD, l’instituteur certifié, soucieux de sa promotion hiérarchique, était tenu de transiter successivement par le corps des instituteurs principaux (créé en cette circonstance) et par celui des Conseillers pédagogiques itinérants.

Aussi, et dans la mesure où ces corps intermédiaires se posaient comme des étapes obligatoires pour postuler au concours des inspecteurs, de nombreux enseignants, au prix de "mille et un" sacrifices, mus par l’espoir de réussir un jour, s’y sont engagés. Fort curieusement, en 1998, et contre toute attente, il fut élaboré ce qu’il me plaît d’appeler des scénarii, savamment orchestrés par le MEBA de connivence avec "des hommes d’affaires" se disant à la tête des affaires "syndicales" et dont les intentions inavouées et inimaginables me semblent peu connues du commun des citoyens.

En effet, ces protagonistes circonstanciels de la scène éducative durent convenir de l’ouverture du concours des IEPD aux professeurs de CEG, nonobstant les dispositions des statuts particuliers qui régissaient les différents ordres d’enseignement. Et comme pour masquer leur affairisme, voiler leur ruse et endormir les consciences encore en éveil, en fins stratèges, ils décidèrent d’opposer les différents corps du MEBA les uns aux autres, avec pour intention primordiale, de créer des conflits de corporation dont l’aboutissement ne pouvait être que la désunion.

Un protocole d’accord qui défie le bon sens

C’est le moins que l’on puisse comprendre en décryptant le passage suivant de leur fameux protocole d’accord : "Ouverture du concours, sans aucun quota :
- Aux professeurs de CEG ;
- aux IC ayant dix ans de CAP effectif en classe ;
- aux IP ayant sept ans de CSAP ;
- aux CPI ayant trois ans d’ancienneté dans leur corps".

De toute évidence, et pour peu analyste que l’on puisse être, ce protocole ne pouvait que semer la désolation et frapper certains corps de la plus flagrante des injustices. Ainsi, par exemple, et comme cela a été observé, un enseignant qui se serait montré par deux fois méritant, en réussissant successivement au concours des IP et à celui des CPI se verra outrageusement pénalisé quand viendra pour lui le moment de postuler au concours de recrutement des élèves inspecteurs.

En effet, il se verra interdit de compétir avant d’avoir totalisé trois (03) ans d’ancienneté dans le corps des CPI pendant que des IC, avec seulement dix (10) ans de CAP se retrouvent candidats potentiels à ce concours. Comment comprendre cette logique quand on sait que ce CPI peut avoir, au-delà de son CAF-CPI d’un (01) ou de deux (02) ans, un CAP de plus de dix (10) ans auquel il faut ajouter son CSAP pour avoir transité par le corps des IP ? Si l’on considère le CAP comme base objectif pour tous, quelles sont alors les raisons qui peuvent militer en faveur du refus de la candidature ? Faut-il véritablement croire que les citoyens de ce corps se retrouvent sanctionnés par les mérites dont ils ont su faire preuve en réussissant antérieurement les concours des IP et des CPI ?

Il en est de même pour les IP directeurs d’écoles. En effet, pendant que les adjoints justifiant de dix (10) ans de CAP sont autorisés à passer l’inspectorat, la porte de ce concours leur sera fermée, quand bien même ils auraient un CAP de plus de dix (10) ans, avec en sus, un CSAP de cinq ou six (06) ans. Ils se retrouvent obligés de passer le concours des CPI pour devenir, en cas d’admission et après leur formation, les adjoints de leurs ex-adjoints, non pas pour avoir démérité, mais par pure injustice, au nom d’un protocole dit d’accord qui, somme toute, défie le bon sens.

Et comme si cela ne lui paraissait pas suffisant pour provoquer la colère des honnêtes citoyens, le gouvernement, par le biais du ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, s’autorise à violer les dispositions qui pouvaient au moins atténuer les frustrations. Il s’agit précisément du point C du protocole en question qui stipule que : "Les enseignants du primaire, titulaires du CAP et d’un diplôme universitaire égal au moins à la Licence, pourront avoir accès aux postes d’enseignement du secondaire par voie du concours professionnel d’entrée à l’Ecole normale supérieur de Koudougou (ENSK).

Vive l’injustice qui m’arrange

A ce jour, ce concours est à sa deuxième édition sans que les instituteurs certifiés visés par ledit protocole ne soient concernés, et cela, sous le silence coupable du Bureau national du SNEA-B, préoccupé lui, à étudier les moyens qui lui permettront de destituer à la tête des sections et des régions, tous les responsables qui ne lui sont pas assujettis, pour les remplacer par des "militants" dociles qui ne connaissent ni la valeur d’une carte ni le prix d’un timbre et à qui le Bureau national, par psittacisme fait répéter : "Vive l’injustice qui m’arrange !".

Voilà en fait la vision du syndicalisme par l’actuel Bureau national qui, par ailleurs et de manière éhontée, déclare à la Télévision nationale du Burkina que "le syndicalisme et la politique sont deux caïmans d’une même mare". Sinon, comment comprendre que, nonobstant l’injustice révoltante dont sont victimes les CPI, le secrétaire général du SNEA-B pousse l’outrecuidance jusqu’à demander dans son rapport moral présenté devant le Conseil syndical le 04 avril 2005, l’ouverture du concours des CPI aux IC avec cinq (05) ans de CAP et la réduction de sept (07) à cinq (05) ans l’écart pour les IP pour postuler au concours des inspecteurs de l’enseignement du premier degré (IEPD), sans toutefois daigner demander la moindre faveur pour les CPI ? Monsieur le SG pense-til que les CPI, eux, n’ont pas de droits ? Croit-il qu’ils sont des parias ou des demi-citoyens, dignes de toutes les brimades qu’il lui plaît de voir exercer sur eux ?

Dans tous les cas, l’actuel Bureau national du SNEA-B, en raison de ses objectifs "d’affaires" et de sa politique de déconstruction de l’unité syndicale dans l’Enseignement de base, peut se faire bonne conscience de ses attitudes. Mais au fond, que pense le ministre de l’Enseignement de base de ce protocole ? N’a-t-il pas encore réalisé à quel point l’injustice a été entretenue entre les différents corps de l’Enseignement de base d’une part et entre les enseignants du primaire et du secondaire d’autre part ? Serait-ce par ce que monsieur le Ministre actuel ne se reconnaît pas auteur de la situation qu’il opte mais pour l’indifférence, ou alors, va-t-il nous faire croire qu’il souscrit entièrement à ce supplice de tantale que subissent les CPI ? Sinon, pourquoi ne lui est-il pas possible de réagir en faveur d’un compromis tendant à rétablir un minimum d’équité ?

D’innocents citoyens brimés

On se rappelle encore, un de ses prédécesseurs, en l’occurrence M. Banworo Seydou Sanou, sous qui le protocole a été signé, avait au moins reconnu un jour, devant les CPI réunis en journées de concertation à l’IPB en août 2000, que ce protocole était une "aberration de l’administration".

Force est d’admettre que n’eût été le remaniement gouvernemental qui a consacré son départ du MEBA, les choses ne seraient pas restées en l’état. L’actuel ministre peut-il au moins, à défaut de pouvoir résoudre le problème, s’abstenir de "remuer le couteau dans la plaie", lui qui n’hésite pas à déclarer qu’il s’agit avant tout d’un concours ? Voudrait-il surtout se garder de dire que les mesures actuelles relèvent d’une revendication des travailleurs, comme si cela lui ôtait tout sens de responsabilité ?

Sait-il seulement qu’il oblige l’opinion à croire qu’il n’a cure des intérêts des enseignants du primaire par ce que lui-même professeur de son état ? Peut-il, avec la grâce du Seigneur, veiller à ce que cette année, le concours professionnel organisé au secondaire pour recruter des stagiaires à former à l’ENSK soit ouvert aux instituteurs titulaires du CAP et d’un diplôme égal au moins à la licence et remplissant les conditions d’âge et d’ancienneté ?

M. le MEBA est prié de faire preuve de courage pour commanditer une relecture technique des conditions d’accès aux différents corps de l’encadrement pédagogique afin que prennent fin ces mesures des plus discriminatoires et des plus injustes qui soient. J’estime qu’au nom des responsabilités à lui conférées, il lui est tout à fait possible d’intervenir au lieu de toujours reconduire systématiquement ce qu’il considère comme un héritage.

Et la fonction publique dans tout ça ?

A un autre niveau de la hiérarchie, il me paraît important de connaître le point de vue de monsieur le ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat sur la question. Lui aussi, va-t-il nous dire qu’il s’agit de mesures adoptées par ses prédécesseurs et qu’il n’y peut rien ? Peut-il admettre que dans un cadre ministériel de la dimension du MEBA, les plus méritants se retrouvent être les plus lésés par l’Administration dans l’organisation des concours ? Le sort ainsi réservé aux IP et aux CPI est-il la preuve de l’institutionnalisation de la médiocrité et de la médiocratie dans l’Enseignement de base ?

Monsieur le ministre va-t-il pour une fois s’en tenir à ces réalités que j’expose et envisager des stratégies de remédiation, ou va-t-il encore commettre son directeur de communication à l’élaboration des stratagèmes à peine voilés et cousus d’intimidations et de menaces à mon endroit comme il l’a fait en réponse à mon écrit initulé : "Quand le gouvernement interprète mal les textes", paru dans les journaux de la place ("Le Pays" et l’Observateur paalga) du 29 juillet 2004 ?

En tout état de cause, je voudrais prier monsieur le ministre, au nom du Seigneur Tout-puissant, de procéder, de concert avec le MEBA, à la relecture de tous ces textes-là, qui n’ont que trop brimé des citoyens innocents. Je vous prie, au nom du Créateur, de faire une relecture des conditions d’accès aux différents corps de l’Encadrement pédagogique.

En outre, il me paraît nécessaire de lui proposer une formule qui permette :
de reclasser tous les IP frappés par la limite d’âge dans le corps des CPI et les autres de postuler directement à l’inspectorat, avec trois (03) ans de CSAP ;
de reclasser tous les IEPD qui auront totalisé quatre (04) ou cinq (05) ans de formation après le BI respectivement dans les catégories P3 et P2. Ce ne serait simplement que justice rendue à ceux-ci, car aucun citoyen ne saurait faire les frais de vicissitudes de l’Administration.

L’injustice est-elle dans le programme du CDP ?

D’autre part, faute de pouvoir lever le protocole d’accord Gouvernement/SNEA-B du 22 mai 1998 afin que les professeurs de CEG restent dans leur cadre, qu’il veille donc à ce qu’il soit appliqué dans toute sa rigueur, pour que les enseignants du primaire ne soient plus écartés lors du lancement du concours professionnel pour le recrutement des professeurs du secondaire. Comment le président du CDP appréhende-t-il la question ?

Monsieur le président, dont le parti gère actuellement le pouvoir d’Etat, a-t-il connaissance et conscience des injustices et brimades dont sont victimes les CPI et les IP depuis 1998 dans les concours professionnels ? Faut-il croire que l’injustice occupe une place de choix dans le programme politique du parti majoritaire ? Sinon, est-il permis d’admettre que le gouvernement agit en dehors et contre le programme politique du CDP ?

Monsieur le président est également prié, au nom de l’Eternel, d’interpeller tous ceux à qui son parti a confié une parcelle de pouvoir, afin qu’ils veillent à y faire régner la justice, comme le veulent la devise nationale et celle de son parti en leur troisième composante. Il me semble évident que monsieur le président de l’Assemblée nationale ne saurait rester indifférent à une telle situation, quand on sait que l’auguste Assemblée dont il assure et assume la présidence, est chargée de voter les lois qui doivent régir la vie des citoyens. Il ne peut donc se contenter de les faire voter sans se soucier de savoir comment elles sont appliquées, au risque de travestir la mission essentielle de cette institution représentative.

Monsieur le président de l’Assemblée nationale sait-il qu’un protocole d’accord a été signé par le SNEA-B et le gouvernement et qui sacre une véritable injustice en même temps qu’il favorise la médiocratie dans l’Enseignement de base ? Sait-il que ce protocole viole de manière flagrante et outrageante l’article n°62 en son 3e alinéa, de la loi n°013/98/AN du 28 avril 1998 portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents de la Fonction publique ? Sinon, il en est maintenant informé.

Aussi est-il prié, au nom d’Allah, d’interpeller le gouvernement sur la question pour qu’il cesse de contourner les textes de loi et arrête les brimades dirigées contre les CPI et IP pour "l’audace" qu’ils ont eu de se montrer méritants lors des concours professionnels. Sans doute, Son Excellence monsieur le Premier ministre aurait-il mis fin à cette injustice s’il en était informé.

Aussi serait-il intéressant qu’il en prenne bonne note. Au cas où il en serait déjà informé, pourquoi n’a-t-il pas réagi ? Pense-t-il qu’une telle pratique puisse favoriser le développement de la citoyenneté, consolider la paix et créer les conditions idoines pour un avenir radieux de notre chère patrie ?

Va-t-il s’empresser avec son gouvernement de réparer les torts causés aux honnêtes travailleurs ou vont-ils ensemble s’installer confortablement dans cette injustice comme pour dire que "le chien, aboie et la caravane passe" ? Il est également, au nom du Grand Seigneur, prié d’interpeller les signataires dudit protocole pourqu’ils en fassent l’exégèse, la lecture critique, technique et intellectualiste en vue de lui permettre de percevoir tous les dommages qui peuvent en découler.

Blaise ne doit pas être au courant de ça ?

Enfin, il me plaît de parier que Son Excellence monsieur Blaise Compaoré, président du Faso n’est pas au courant de cette situation. Sinon, lui qui promet l’avenir tranquille aux Burkinabè, aurait pris les mesures nécessaires pour mettre fin à cette injustice criarde et révoltante. Dans tous les cas, je me fais le devoir de tirer la sonnette d’alarme tout en espérant qu’au plus haut niveau de la hiérarchie politique, les torts ainsi infligés aux IP et aux CPI seront connus et réparés.

Je voudrais donc prier monsieur le Président du Faso, au nom de Dieu le Père Tout-puissant, de voir dans quelle mesure, en tant que premier magistrat de notre pays, quelque chose peut être fait pour éviter cette poudrière savamment préparée par des individus qui ne me semblent pas avoir le sens de la justice et de la responsabilité. Je prends à témoin l’opinion publique quant aux graves conséquences que pourrait engendrer cette situation qui n’a que trop duré et qu’il convient impérativement de juguler.

Monsieur le président, je me tiens entièrement à votre disposition au cas où vous voudriez mettre en place un comité de réparation des torts subis par ces honnêtes travailleurs de l’Enseignement de base suite aux aberrations de l’Administration et à la démission des syndicats. Je m’en voudrais énormément de terminer mon propos sans m’adresser à Monsieur Anselme Titiana Sanou, archevêque de Bobo, qui a toujours été un apôtre de la paix à l’image de Jésus-Christ.

Lui qui a présidé le Collège de Sages, qui a su ramener la paix dans notre pays, celui-là que les Burkinabè honnêtes et sincères reconnaissent comme étant un grand homme, peut-il prier pour nous et avec nous pour que Dieu intervienne, afin de mettre fin aux injustices dont sont victimes les CPI et les IP ? Prions ensemble : Bon Dieu, es-tu là au Faso ou as-tu quitté notre pays ? Puisses-tu parler aux cœurs de nos dirigeants pour leur faire savoir que toute injustice, quelle que soit la personne contre qui elle est dirigée, est un péché grave qui rend l’auteur indigne de s’asseoir un jour à ta droite ? Puisses-tu Bon Dieu, les confesser et leur donner de réparer les torts qu’ils ont causés aux autres ? Bon Dieu, je te prie au nom de ton Fils Jésus-Christ. Amen !

Tambaga, ce quinzième jour du mois de mai,

Par un citoyen libre

Lazare Tapsoba Inspecteur de l’Enseignement du premier degré Chef de la circonscription de Tambaga Militant SNEA-B section de la Tapoa

Observateur Paalga

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme
Burkina Faso : La politique sans les mots de la politique