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Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

Publié le lundi 19 janvier 2015 à 10h35min

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Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

La chienlit est-elle en train de s’installer au Burkina ? Au regard de ce qui se passe jour après jour et semaine après semaine, il faut malheureusement le craindre. Les contestations et les protestations doublées d’un incivisme hasardeux et désolant ont pris des proportions démesurées et glissantes. Cette question des contestations tous azimuts est difficile à aborder parce qu’ici il y a la sincérité, et là, il y a la mauvaise foi

Telle contestation se justifie solidement et telle autre est une subtile machination. Si par exemple, s’opposer à la prise de fonction de Adama Sagnon en qualité de ministre de la culture et du tourisme se défend, si exiger la démission du ministre Moumouni Diéguimdé pour les faits à lui reprochés est fondé, si manifester contre la nomination du directeur général de la CAMEG peut se justifier, a contrario, les grognes à tous vents et sans arguments solides sont déplorables voire condamnables. Surtout que certaines manifestations semblent être instrumentalisées au bénéfice de personnes mécontentes de perdre des avantages ou mues par des désirs de vengeance.

Comment comprendre autrement ce groupe de gens qui ont manifesté dans l’Est contre le remplacement d’un directeur régional, élu par ailleurs membre du Conseil National de la Transition (CNT) ? La double raisons avancées par les manifestants -tenez-vous bien- étant que d’une part le nouveau directeur régional nommé en remplacement de celui devenu député de la transition est un cousin au ministre qui l’a nommé et d’autre part, il aurait commis antérieurement des malversations. L’enquête on le sait a démontré que ce sont là des accusations infondées s’apparentant à une diffamation gratuite. Visiblement les populations ont été induites en erreur. Comment comprendre également qu’on manifeste pour le maintien d’un haut-commissaire au prétexte qu’il est compétent. Etre compétent signifie-t-il être irremplaçable et éternel ? Est-ce qu’à la nomination de celui-ci les populations savaient à quel type de personnage elles auraient affaire ? Qui dit que le nouveau haut-commissaire ne sera pas meilleur ? Pourquoi notre mémoire est-elle si courte ? N’est-ce pas de pareils arguments sur un Blaise Compaoré irremplaçable qui ont suscité l’insurrection populaire l’ayant emporté ? Il n’y a personne qui soit irremplaçable ne serait-ce que parce que nous sommes tous de simples mortels. Il faut que les populations arrêtent de se faire instrumentaliser.

Il y a aussi ces protestations qui sont fondées mais qui ont pris des formes répréhensibles. C’est le cas des manifestations des populations de la commune de Namissiguima dans le Yatenga qui ont incendié le 14 janvier des installations et équipements de la société minière True Gold sur le site du projet Karma près de Ouahigouya. Dans le fond ces populations ont raison dans la mesure où elles avaient à plusieurs reprises lancé des avertissements et attiré l’attention des autorités sur les désagréments multiples qu’engendrerait l’exploitation minière dans cette localité. Pour autant fallait-il qu’elles s’expriment avec tant de violence pour se faire entendre ? En s’organisant les populations de Namissiguima ne pouvaient-elles pas empêcher le démarrage des travaux de la mine par exemple par des sit-in ininterrompus sur le site ?

Aider les autorités de la transition à redresser ce qui est tordu

L’on pourrait multiplier les exemples de manifestations dont les unes sont aussi suspectes qu’illicites et les autres aux formes déplorables. Apparemment des gens de mauvaise volonté à travers des officines malodorantes sont en train de saper les fondements de la transition. Apparemment de l’ivraie en grande proportion est en train de se mélanger voire de supplanter le bon grain de notre révolution.

Bien entendu, ce « salmigondis » social nous a été légué par le régime Compaoré qui a laissé la gabegie et la corruption gangréner la société burkinabè. C’est un régime qui laissait faire et pourrir la situation avant d’accourir en médecin après la mort. Le régime Compaoré a tant bradé l’autorité de l’Etat à travers l’injustice et la corruption que ce n’est pas du jour au lendemain que celle-ci renaîtra comme par enchantement. C’est à tous les acteurs à quelque niveau que ce soit d’œuvrer à la restauration de l’autorité de l’Etat et du civisme et non aux seuls leaders de la transition. Et les premiers de ces acteurs devraient être les responsables politiques qui ont tous curieusement disparus de la scène de la transition. Bien sûr ils sont omniprésents sur le terrain politique, mais on voit bien qu’ils évitent soigneusement de se mêler des affaires de la transition au point de n’avoir même plus ni le temps ni l’intelligence politique de condamner certains actes. Erreur grossière à mon avis. Car s’ils n’aident pas les autorités de la transition à redresser ce qui est tordu, c’est bien à eux que sera refilée bientôt la patate chaude.

Et puis, ce sont les anciens opposants du CFOP qui ont décrété la désobéissance civile. Ça leur a réussi. Blaise Compaoré est parti. Mais l’on peut craindre que cette désobéissance ne soit pas partie avec lui. C’est pourquoi les différents leaders politiques au lieu de passer le temps à se faire des crocs-en-jambe démontrant à qui mieux mieux fut partisan ou adversaire de Blaise Compaoré gagneraient à œuvrer aux côtés des autorités de la transition à remettre l’Etat burkinabè à l’endroit. L’heure n’est pas à l’identification des fuseaux horaires de chacun dans le chantier de déboulonnage de Blaise Compaoré, mais à la reconstruction morale de la société. Ce qui importe en ce moment, ce n’est pas de démontrer qui est le héros des hérauts et qui est le zéro des Zorro de la révolution d’octobre (car chacun a joué sa salutaire partition) mais de travailler à remettre sur les rails les valeurs d’intégrité de la patrie. A donc foncer pour les hommes politiques, tête basse vers l’élection présidentielle, sans se soucier des avatars de la transition, le réveil pourrait être douloureux pour celui d’entre eux qui parviendrait dans quelques mois à Kossyam. Car hériter du désordre de Blaise Compaoré et de la pagaille de la transition créerait simplement une situation ingérable si l’on a la chance de ne pas vivre un non-Etat.

Les organisations de la société civile pour leur part, ne devraient pas exercer leur veille uniquement sur les organes de la transition, mais aussi sur ceux que l’on pourrait appeler les fossoyeurs de la transition. Ils sont dans l’ombre c’est vrai mais ils sont bien présents ; eux qui ne veulent pas du succès de la transition.

Je m’exprime ainsi parce que je crains que de leur terre d’exil, Blaise Compaoré et les siens ne rient tôt ou tard sous cape de notre révolution. Alors à bon entendeur, salut.

Issaka Luc KOUROUMA

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Vos commentaires

  • Le 19 janvier 2015 à 10:51, par Tcheriba En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    Bien dit ! attention à ne pas laisser le désordre s’installer. halte aux destructions de biens et incendies qui n’arrangent personne. comme l’a dit Mr Kourouma, les leaders politiques sont préoccupés par la conquête de Kossyam et ne se soucient guère des manifestations de rue qui sont constamment organisées.

  • Le 19 janvier 2015 à 11:00, par Construction En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    Monsieur le journaliste,pour le cas du Directeur Régional de l’Est renseignez-vous. Les agents ne sont pas contents car le Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement et des Ressources Halieutiques a insulté le Chef du Corps des Eaux et Forêts. Quelque soit le différent nous estimons qu’on peut le régler autrement. Le SG est administrateur de formation,donc il serait bon qu’il préconise le management au lieu d’obéir à ses humeurs.

  • Le 19 janvier 2015 à 11:43, par kabdo En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    Bonne observation.Chers frères,nous devons savoir tous les problèmes ne peuvent pas se resoudre dans un très bref temps.Il faut qu’il y ai une analyse de chaque préocupation avant l’adoption de mesures adéquates.Voyer ;la venue aux commandes a un peu surpris les dirigents.Donc nous devons être patiants et vigillent pour ne pas rater notre objectif qui est la mise en place d’une démocratie véritable dans notre cher patrie en fin 2015.La violence engendre la violence.Chose qui n’a aucune imporance.

  • Le 19 janvier 2015 à 12:34, par matyp & K’Emp En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    @Luc Kourouma : il faut remarquer que beaucoup qui se plaignent maintenant sont ceux qui ont soutenu Blaise Compaoré contre vents et marées. A se demander si leurs intentions sont saines.

  • Le 19 janvier 2015 à 14:09, par Benao Cynthia En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    Wemaster, la repetition est pedagogique, surtout quand c’est l’avenir de la Nation qui est en jeu
    Merci Issaka Luc KOUROUMA, pour votre article qui sonne comme une alerte. Mieux vaut prévenir que guérir.

    Depuis que j’ai senti de sérieuses menaces peser sur la transition des la fin de l’insurrection, j’ai n’ai eu de cesse d’interpeller les burkinabé sincères et les vrais artisans du changement à faire attention :
    Zoodomail du 1er novembre 2014, dans un article intitulé Hommage aux martyrs de la révolution des 30 et 31 octobre 2014 : « … Nous ne devons pas donner raison à ceux qui, tant de l’intérieur que de l’extérieur, n’appréciait guère la gouvernance de M. Compaoré mais qui prônaient cependant son maintien par crainte des désordres et du chaos que pourrait engendrer son départ, … Notre devoir, aujourd’hui et pour la postérité, c’est de faire la différence… Ne permettons pas à des gens sans vergogne et sans scrupule de souiller par des pratiques condamnables le sang de nos martyrs et la pureté de l’aboutissement de notre lutte... Les organes de transition doivent être aussi suffisamment réalistes pour décliner leurs ambitions en tenant compte du temps qui leur est imparti. Notre défi commun jusqu’en novembre 2015, et de loin le plus important, est de réussir à PREPARER ET ORGANISER DES ELECTIONS JUSTES, LIBRES, TRANSPARENTES ET INCLUSIVES, afin que les organes de transition passent la main à des organes définitifs et durables »

    Lefaso.net du 04 novembre 2014 dans un article intitule Partis d’opposition affiliés au CFOP : le défi de la cohésion et de l’unité d’action : « … Les enjeux actuels dépassent les simples questions d’ego et d’intérêt individuels des uns et des autres… Dans la zone de haute turbulence que nous traversons, une vigilance extrême doit être de mise, pour déjouer les pièges et autres mauvais coups de ‘sous-marins’ et autres pêcheurs en eau trouble. J’ai un fort sentiment que les épisodes Sara Sérémé et Kouamé Lougué à la télévision nationale font partie de ces pièges dont l’objectif visé n’est autre que de semer la zizanie, la suspicion et la discorde au sein des politiques et des forces armés. Cette stratégie de semer et d’entretenir la confusion est la même qui est utilisée pour diviser les OSC à travers les reproches et autres accusations à l’encontre de certaines OSC. Autant des bandes de pilleurs organisés écumaient Ouagadougou et les autres villes du pays pendant que les forces vives conscientes étaient préoccupées par la question de la gestion de l’après Blaise Compaoré, autant il existe des groupes organisés pour profiter de la situation volatile pour créer davantage de confusion pour des motifs qu’eux seuls connaissent. Il revient alors à nos hommes et femmes politiques, nos responsables d’organisations de la société civile, nos personnes ressources, de prendre encore plus de la hauteur, de persévérer dans la grandeur d’âme dont ils ont fait preuve tout le temps qu’a duré le combat jusqu’à la victoire collective des 30 et 31 octobre

    Lefaso.net et bayiri.com du 27 novembre 2014 dans un article intitulé Pour un changement qualitatif, nous avons tous besoin d’une cure profonde des mentalités : « …Nous jurons tous vouloir le changement, un nouveau Burkina débarrassé de tous les fléaux du passé. Alors, ce changement commence par nous-mêmes, par le changement de nos mentalités. Comme l’ont dit avec insistance les plus hautes autorités de la transition, « la jeunesse et les femmes burkinabè ont les yeux ouverts, et plus rien ne sera comme avant, s’agissant du respect scrupuleux de l’ordonnancement juridico-politique de notre pays. […] Mais il s’agit aussi pour chacun de nous de nous remettre en cause pour une société burkinabè plus forte, bâtie sur des valeurs de vivre ensemble plus que jamais réaffirmées »
    Nous ne pensons pas que nous avons chassé M. Compaoré pour continuer dans l’incivisme, le laxisme, la médiocrité, l’anarchie et le non respect de l’autorité. Il nous faut nous débarrasser de nos tares, habitudes et pratiques détestables enracinées depuis plusieurs décennies, pour édifier ensemble le Burkina nouveau.

  • Le 19 janvier 2015 à 14:45, par nakoulma En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    bien dit Luc KOUROUMA à cet allure là un jour quelqu’un va arrivé chez lui ses propre enfants vont protester qu’ils veulent plus le voir.à chaque nomination ses contestations on est ou là ? à tout ceux qui encourage les protestataires si la transition échoue et bien celui qui va monter aura chaud je vous le dis.aidez la transition

  • Le 19 janvier 2015 à 14:53, par le lecteur En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    Dans mon Burkina profond, j’apprécie de telles production et analyse pour le vivre-ensemble.

  • Le 19 janvier 2015 à 16:34, par Madame En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    Très belle analyse M. KOUROUMA ! La morale a vraiment déguerpie du milieu des Burkinabè. Chacun se fait justice soi-même au détriment des autres. Rien qu’en circulation, l’intolérance est à son paroxysme : celui qui brûle le feu rouge insulte ceux qui sont en droit de passer au vert ; sur bassawarga les véhicules font trois files au détriment de ceux qui viennent en face d’eux tout cela au nez et à la barbe des agents de police, les manipulations des portables en circulant, tourner sans signaler, les motos à vive allure sur la voie des véhicules surtout les élèves. La liste est très longue. Et le comble de tout cela ceux qui sont en infraction ont leurs enfants avec eux et ces derniers suivent tout : les injures, les mauvais gestes en circulation... Tout le monde est interpellé : la police : faite votre travail ; les autorités politiques, vous avez chassé Blaise alors redressez la barre tordue et ressuscitez la morale ; la polulation : arrêtez de tout brûler

  • Le 19 janvier 2015 à 17:11, par SS 20 En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    J’ai plusieurs fois attiré l’attention des uns et des autres que il ne faudrait pas cuire le chevreau avec le lait de sa mère ! Ensemble nous avions contribué à faire partir Blaise du pouvoir, alors après cette communion de force il nous revient d ’être lucides pour ne pas prêter le flanc à ceux là encore il n’y a pas longtemps étaient agrippés aux mamelles de ce pouvoir. Combien sont ils ces déchus de privilèges qui attendent voir l’insuccès de cette transition pour donner raison à leur slogan épouvantail avant la chute du régime : Blaise est le seul à même de conduire le Faso dans la paix et la stabilité ,si c’est pas lui ,c’est le chaos !
    Il y ’a des agissements de certains de la société civile qui frisent la perfidie , hier ,lorsque la lutte du peuple semble aller à la victoire et qu’on attend de leur part un sursaut d’orgueil pour l’assaut final on ne les voit pas , aujourd’hui ils veulent occuper la scène avant - gardiste par des menaces et intimidations ,on vous connait comme dirait l’autre !

  • Le 19 janvier 2015 à 18:59, par ons’en En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    J’apprécie l’article de Mr Kourouma. Si la transition se fait dans le cadre de la constitution de juin 1991 et de la charte, il est logique que des actions d’État d’exception ne soient pas posées. Avez vous une idée précise du sentiment de spoliation subi par certaines populations ou il y a des mines d’or ???? Faites des enquêtes indépendantes dans les villages et vous saurez la réalité. Je pensais même que l’on allait faire un moratoire dans l’octroi des nouveaux permis ou les extensions des anciens, le temps de faire un audit des exploitations minières du pays. Ce n’est pas parce que c’est la transition que les Burkinabè doivent avaler toutes les couleuvres et hyberner ! Donc il faudra que ceux qui animent la transition soient conscients qu’il y a des attentes HENORMES, NOMBREUSES et URGENTES des populations en plus d’organiser les élections. S’ils ne s’occupent que des élections de septembre ou d’octobre 2015, je pense que ça serait faire la politique de l’autruche. Et ça, ça paie CASH et avec de la monnaie en sus !!!!

  • Le 20 janvier 2015 à 14:04, par lobi En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    Merci pour votre brillante analyse de cette situation..
    Songez à faire paraître vos écrits dans les journaux pour une plus large diffusion..
    Chacun de nous a une responsabilité morale dans cette quête de changement..
    Sauvons notre soulèvement...car nous rentrons à jamais dans l’histoire par la grande porte ...

  • Le 20 janvier 2015 à 15:24, par BOIN-ZEM OUINDE OUEDRAOGO En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    Ce journaliste n’est dans l’organe dirigeant du CDP si mes souvenir sont exacts ? si je me trompe, que Monsieur Issaka Luc Kourouma veuille m’en excuser. C’est la première fois que je vois un responsible du CDP qui a de la hauteur de vue. Bravo pour votre article. La transition ne fait pas de la chasse aux sorcières. Quand s’est bien dit, comme le dit l’adage populaire " la tête ne peut que s’incliner pour acquiesce". Merci pour ce rappel à l’ordre.

  • Le 20 janvier 2015 à 16:27, par SIDNAABA En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    Merci moi c’est la position de la CGTB et MBDHP que je ne comprends pas.Comme personne ne les satisfait pas mon souhait qu’ils se fassent élire à la présidentielle pour se satisfaire d’abord et ensuite résoudre nos problèmes.Je ne suis pas contre les revendications mais celles qui lavent le cerveau des gens et les rendent comme des bêtes sauvages évitons.hier seulement à couteau tiré contre le régime déchu ; aujourd’hui contre la transition qui a une vie éphémère.ON EST OU LA

  • Le 20 janvier 2015 à 19:03, par Agent des Eaux et forêts de l’Est En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    Intervenant 2 ou la construction : ce que vous avancez est très grave comme affirmation. A ma connaissance, vous avez été instrumentalisés par le DRERH/EST sortant et le Chef de corps lui-même. En témoigne les multiples rencontres que vous avez eu avec ces derniers (le renseignement suit cette affaire avec intérêt). L’insulte dont vous parlez, en est-vous sûr ? Puis que vous n’y étiez pas témoin. Le Gouverneur de l’Est, seul acteur neutre, pourrait départager les gens sur ce point. C’est l’intéressé lui-même qui vous rapporté ces propos pour vous monter davantage. Vivement que le gouverneur se prononce. Merci

  • Le 20 janvier 2015 à 19:06, par Le faucon En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    Intervenant 2, vous n’avez pas tous les éléments. Donc attention à de tels propos non fondés ou fondés sur la rumeur et le pur mensonge.

  • Le 21 janvier 2015 à 07:23 En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    Djiguemdé est sorti par la petite porte. Son affabilité et sa probité qui ont prévalu son choix au CNT est désormais mise en cause et salie par une sournoise moralité d’intérêt égoïste et discourtoise à l’endroit des autorités du MERH. Le rapport du Gouverneur de l’Est devrait éclairer les autorités au haut niveau

  • Le 21 janvier 2015 à 09:03, par Ombrax En réponse à : Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

    moi j’accuse l’analphabétisme dans toutes ses manifestations

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