LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Humeur : On récolte ce qu’on a semé

Publié le samedi 6 septembre 2014 à 18h04min

PARTAGER :                          
Humeur : On récolte ce qu’on a semé

Pour le sociologue, les relations que nous développons et entretenons ne sont pas le fruit du hasard. Qu’il me soit permis de le paraphraser, en arguant que tous les actes posés par l’homme, sont souvent tributaires du malheur ou du bonheur qu’il connaît. C’est presque de la lapalissade. La situation politique actuelle que connaît notre pays, et que d’aucun qualifient déjà de crise, est l’exact échafaudage des politiciens du Burkina Faso. On récolte bien donc ce qu’on a semé.

Pour une politique inculturée.

J’ai toujours dit, face à la situation grippée de notre politique nationale, qu’un devoir d’inculturation de la démocratie avait échappé à la vigilance de nos politiciens. Je sais que je ne suis pas le seul à le dire, et donc pas le seul non plus à ne pas être écouté et pris au sérieux.

Une chose est sûre, le président Blaise est en train lui, d’applaudir à ce que je propose depuis belle lurette. Seulement, il me semble qu’il le fait un peu trop tard. Autrement, quand il s’exprime face la presse et ce, sur le sol américain, que les États Unis, ce n’est pas l’Afrique, c’est la vérité vraie même. Jusqu’aux années d’indépendance, nous n’avions pas le choix, mais après, quand même ! Il faut faire la politique à la manière africaine.

Je suis sûr que vous qui me lisez êtes d’accord avec moi. Et vous vous demandez pourquoi nos responsables politiques, se laissent berner par des façons de faire où les Africains ne se reconnaissent même pas. Les conséquences de toutes les façons, sont inestimables. Regardez jusqu’où nous sommes parvenus. Comment peut-on imaginer qu’un citoyen puisse inscrire sur un carton "Blaise notre Ebola", et l’exhiber avec fierté dans les artères de la capitale, sous prétexte qu’il participe à une marche de protestation contre la tenue d’un référendum ?

Si nous avions fait l’option d’une politique menée à l’africaine, le CFOP allait commencer par exclure du rang des marcheurs tous ceux qui scanderaient et afficheraient un quelconque propos irrévérencieux envers celui qui jusqu’aux prochaines élections, reste et demeure le président de tous les Burkinabè de l’intérieur comme de l’extérieur. Si l’on peut parler ainsi de quelqu’un qui s’époumone jour et nuit pour le bien de tous les Burkinabè, quel sors lui sera réservé lorsqu’il ne sera plus aux commandes ?

Si donc vous voulez qu’il s’en aille, continuez à lui crier dessus comme un vulgaire quidam. Mais, je rappellerai sans cesse, que le respect du chef est une marque africaine. Le chef ça se respecte, car celui-ci respecte tous ses sujets quels qu’ils soient. On doit le respecter parce que c’est grâce à lui que l’on vit en paix les uns avec les autres. On doit le respecter parce qu’il tient son autorité de l’Etre suprême. Mais puisque nous avons refusé de faire travailler nos méninges en vue d’instaurer une façon africaine de faire la politique, ne soyons donc pas surpris du sort que nous traversons.

On appelle n’importe comment le chef par son nom, on le tutoie ; quand il parle à la télévision, on ferme celle-ci où on augmente le volume de la musique de la chaîne Hifi d’à côté, pour ne pas l’entendre. Il se fait coudre une tenue vestimentaire, le lendemain l’on fait venir par vol Air France le même modèle. Et après, nous voulons que les choses aillent bien. Tant que les choses ne changeront pas en faveur d’une politique pétrie de nos réalités africaines, nous naviguerons toujours en eau trouble, et les querelles intestines seront toujours de mise.

Pourquoi vouloir à tout prix faire comme l’occident ? Ce n’est pas pour rien qu’ils sont blancs et que nous sommes noirs ! Est-ce que ceux-là cherchent à faire comme nous ? Même la nature l’a compris mieux que nous Africains. Tenez. Les écorches et les feuilles du manguier en pays côtier, diffèrent de celles d’un pays de savane. Pour sa survie, l’arbre s’adapte à son environnement, à son biotope.
La faute est celle aussi des intellectuels

Si nos intellectuels avaient eu un peu le courage, ils nous auraient proposé donc autre chose que ce que les politiques nous ont imposé. Pour qu’on ne me demande pas "et toi que dis tu ?" ; je ne suis pas intellectuel, mais je déclare que le Burkina Faso devait être une fédération ou si vous préférez, une association de royaumes. J’en vois un qui ricane. Pourtant, regardez le Moogo Naba et son administration. Il n’y a rien dans l’organisation politique moderne qui n’ait été pris en compte par cette organisation aux racines africaines. C’est une super structure qui a son armée, son service de la communication, son ministère de la justice, son ministère de l’économie, même un secrétariat chargé de surveiller, mieux, d’encadrer les femmes du chef pour une bonne conduite...En somme, tout est pensé pour que les pauvres aient à manger et que les riches soient protégés comme tous les autres citoyens.

Bref, ce que je dis du Moogo se vérifie sûrement auprès des autres chefferies. Chez les Samo par exemple, bien qu’ils soient des êtres subalternes, l’organisation à ce niveau est encore meilleure. C’est auprès du chef en effet, que tout sujet qui serait dans l’indigence doit aller prendre sa pitance. Et le chef n’a pas la moindre idée de se dérober à cette responsabilité. Il sait qu’il a été élu pour être à l’écoute de ses sujets. Il s’acquitte de ce rôle avec dignité. Il est ministre, c’est-à-dire, choisi pour être au service de sa population. Ceux qui ne me croient pas peuvent aller vérifier chez n’importe quel chef de canton en pays San.

C’est pourquoi, pour respecter chaque royaume dans sa spécificité culturelle, le Burkina Faso devait être une fédération, ceci simplement pour éviter de former de petits pays juxtaposés les uns à côté des autres. Ainsi pour développer la fédération du Moogo, il y aurait des clauses dûment signées entre le Moogo Naba et le chef des Samos. Là par exemple, le service national pour le développement se résumera à l’envoi de tout Samo mâle âgé de plus de 18 ans pour les travaux champêtres du Moogo Naba. Dans le même sens, pour développer le Sanguié, il y aurait des clauses d’un autre acabit bien réfléchi, entre le chef du Boulgou et celui du Sanguié, et vous pouvez continuer la liste. Mais si par malheur, vous tenez à faire comme les blancs, c’est-à dire, en insistant qu’il faut un qui soit le premier de tous les chefs, alors son rôle sera tournant. En prenant bien sûr soin de verrouiller tous les articles ou à défaut, en créant un article 36 bis, mais jamais un article 37.

Ces actes qui nous suivent.

Au lieu de cela, nous avons renié nos valeurs ancestrales en matière de gouvernement des peuples, et nous nous sommes laissé embarquer dans une singerie qui nous met à présent la corde au coup. C’est pour cela que je dis qu’on ne récolte que ce qu’on a semé. Thomas Sankara a vu venir le danger, il a su que ça allait se retourner contre eux, et c’est pour cela qu’il s’en est allé vite et de mort légalement naturelle, vers le Père. C’est ce que Blaise, pardon, le chef n’a pas compris.

Je m’explique. C’est eux ensemble qui ont appris aux pionniers, les enfants de la révolution d’août 83 à dire " papas pourris à bas, mamans pourries à bas". C’est eux qui progressivement ont appris aux enfants qu’ils ont plus de droit que de devoir, et qu’ils peuvent traduire devant la police tout maître ou instituteur qui les corrige au bâton à l’école. C’est eux qui au fur et à mesure de la succession des années de leur régence, ont toléré et même appris aux enfants, qu’ils peuvent remettre en cause les décisions de leurs enseignants. Pourquoi sont-ils surpris de voir que les enfants de ces pionniers puissent traiter notre président d’Ebola et sans froid aux yeux ?

Donc pour que la chose politique aille mieux, je le répète, il faut que nos politiciens s’asseyent et qu’ils discutent en tenant compte de nos réalités africaines Burkinabé. Et puis dans tout ça là Blaise "toi tu es comment, quand on te parle tu ne veux pas écouter" ? Pardon.

Yssouf DABIKA
Instituteur à la retraite à Lakui.

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 6 septembre 2014 à 15:12, par Canchonlé Gnibwole dit Wrig En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    A qui profite le trouble et la zizanie dan ce pays ? Je pense que les opposants se sont au moins posé cette question. Même si l’opposition prenait le pouvoir, comment vont-ils rééduquer les populations pour éviter les injures publiques envers les dignitaires et les autorités légitimes de ce pays ? La politique doit être menée de façon responsable ; Retenez la leçon messieurs et dames de l’opposition. Le Président du façon n’est pas un vulgaire citoyen comme vous. Il a des charges et des responsabilités qu’il détient du Peuple jusqu’en 2015.

  • Le 6 septembre 2014 à 16:38 En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Ce n’est pas pour rien qu’ils sont blancs et nous noirs ! veuillez donc m’expliquer pourquoi cette différence de couleur. J’espère bien que ce n’est pas parce que nous devons faire la politique Africaine ? pourtant il y des pays Africains oû ça va ! chercher intellectuel reflechissez encore ce n’est pas arrivé.

  • Le 6 septembre 2014 à 17:22, par Le citoyen En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    C’est du bla bla bla mon cher. Si on ne doit pas faire comme l’occident, alors mettez fin a la démocratie et vivez sans les aides multiformes des occidentaux. La démocratie est une marque occidentale, je vous le rappelle. La langue dans laquelle vous vous êtes exprimés dans votre écrit est de l’occident monsieur. S’il vous plait, ne freiner pas l’élan d’un peuple a la recherche d’un changement de gouvernants et d’un style de gouvernement.

  • Le 6 septembre 2014 à 17:39, par Derrida Deux En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Merci, Dabika, l’ instituteur retraite qui cherche a etre meiux traite par le regime concussionnaire en place. Tu commences a mieux devoiler tes couleurs. Le Burkina est un pays de savane. Meme ceux qui se courbent, on voit au moins leur dos. Tu parles du sociologue. Lequel ? Il fuat etre precis dans ce genre de debat. Il ne suffit pas a n’ importe qui de sortir de son cabaret de Ki- ma- Pousse , de raconter ses ecrements et de les mettre sur le dos du "sociologue". Arretez cette sociologie cabaretique pour embrasser les vrais debats.
    Et puisque vous citez le "sociologue", ce qui veut dire que vous n’etes pas contre la demarche sociologique, comment definissez - vous l’ africain meme ? Les sociologues metent un poinmt d’ honneur a definir et a s’ entendre sur les termes. Si les termes sont bien definis, on peut avoir un debat qui sent moins les effluves alcoolises. N’ est-ce pas ? L’ africain est- il cet etre statique de vos imaginations ? L’ africian ne partage pas la macro- culture qui appartient a tous les hommes ? Y a- t- il une seule m aniere d’ etre africain ? L’ afriqcain, lui, boit- il acide ? Aime- t- il plus souffir que les autres ? N’ aime- t- il pas les regles et l’ ordre comme les autres ? Pourquoi l’ africain que tu es voyage a Bobo en voiture ou en moto au lieu de marcher ou de dire abracadabra pour s’ y retrouver en un clin d’ oeil ?
    Continue, mon cher Babika, le debat est si serre qu’ il n’ y aura pas de places pour ceux qui veuelne courir avec les chevres et chasser avec les loups. L’ afrique a ses specificites, l’ afrique a ses specificites, et ensuite on court emprunter l’a rgent des autres qui ont eu cet argent par le dur labeur, par le respect de leurs citoyens, par la democratie. Curieux, ces africaneries qui nus arrangent !

  • Le 6 septembre 2014 à 17:47, par LesGbeh En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Ou la lalalaa, mon Bobotchie a encore trop bu. Sinon Blaise n’est pas un chef. Il est le president elu des burkinabe. Il doit ete a leur service. Sinon le chef, c’st chez les mossi. Il s’ appelle Mogho- Naaba. Moi je ne vois pas en Blaise un chef. Demain il ; va partir et ce n’est pas Djamil loiu Dhamilla qui va le remplacer. Et comme il est la pour nous servir, s’ il ne fait pas il ne fait pas son devoir et nous les citouyens, si nous ne sommes pas contents de lui, nous allons le lui dire. Et nous allons choisir les mots que nous voulons. Blaise est pire que Ebola. Il veut nous amener la peste dans ce pays. Va lui dire maintenant et touche tes 30 pieces de la honte comme Judas.

  • Le 6 septembre 2014 à 17:53, par Vigilant- Kommi- CDR-Geographik En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    A kel jeu joue ce monsieur ? Soyons vigilants. Koro Yamyele, toi qui parle moore, dioula, peul et bwamu, peux- tu dire deux mots a ce vieux retraite qui croi nous embrouiller ?

  • Le 6 septembre 2014 à 18:20, par relwind En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    le vieux c’est trop fort !!!.il faut arrêter de ressasser le passé et faire face aux problèmes : le Rwanda a connu un génocide il n’y a pas trop longtemps mais sur le plan infrastructures et technologies le Burkina est loin derrière ce pays.blaise doit partir parce qu’on ne va pas passé le temps à modifier l’art 37 et il est loin d’être le meilleur dans ce pays : pays classé parmi les derniers depuis qu’il est président.

  • Le 6 septembre 2014 à 18:23, par Redresser l’Administration publique du Faso En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    A l’occasion de la rentrée gouvernementale effectuée le 4 septembre 2014, je voudrais attirer l’attention des autorités burkinabè en général et plus particulièrement celle du Président du Faso et du Premier Ministre, sur des faits récurrents qui tendent à hypothéquer la qualité de l’Administration publique burkinabè. Il s’agit des nominations abusives et de complaisance de directeurs de services, qui ne tiennent pas compte de la compétence et des profils appropriés à des fonctions spécifiques. Ainsi, des enseignants du primaire et du secondaire sont nommés inspecteurs ou conseillers techniques, préfets, gestionnaires des ressources humaines, dans des domaines qui ne relèvent pas de leurs compétences comme l’agriculture, l’administration territoriale, l’action sociale etc…Des postes de directeurs provinciaux des droits humains font doublons avec les prérogatives des procureurs du Faso. Une exagération dans les créations de postes de directeurs chargés des études et une kyrielle de directeurs de services qui auraient pu être sous la tutelle de directeurs ou secrétaires généraux des ministères et des sociétés d’Etat. Le hic dans cette confusion des postes et des rôles, c’est que les nominations ont tendance à se faire sur la base du népotisme, du régionalisme au détriment de la compétence. Dans la règle normale, un conseiller technique doit avoir au moins l’équivalent du niveau de qualification de son supérieur hiérarchique qu’il conseille dans un domaine où il a le profil indiqué. Le non-respect de ces normes impacte négativement de plus en plus sur la qualité du service public burkinabè. Parmi les conséquences néfastes qui en résultent, on peut citer de nombreuses erreurs de conception de projets et programmes administratifs, des études de dossiers mal élaborées, des fautes d’orthographes, du laxisme avec des pertes de documents et un mauvais suivi des activités. Des dossiers truffés d’erreurs, parachutent même parfois sur la table du conseil des ministres avec ensuite des rectificatifs. Cela ne fait pas honneur au peuple burkinabè réputé intègre et travailleur. C’est pourquoi, j’interpelle patriotiquement les autorités, à prendre des mesures correctives contre cette spirale du laxisme, qui est en train de gangrener lentement mais sûrement l’administration publique. La bonne gouvernance ne s’entend pas seulement pour la gestion budgétaire et politique mais aussi pour le management de qualité des ressources humaines.

  • Le 6 septembre 2014 à 18:26, par Jonassan En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Quand j’ai commencé à vous lire j’ai bien cru que le maxime selon lequel un texte bien cousu ne peut point provenir d’un fan du CDP. A la fin de ma lecture le maxime s’en trouve plutôt renforcé. Il faudrait peut-être adjoindre qu’un texte bien cousu ne peut venir du CDP MAIS ne peut forcément venir de l’opposition.
    Vous avez raison. Il aurait fallu ne pas parler de démocratie après le discours de la Baule et aujourd’hui on serait vraiment gouverné par l’homme vraiment fort au Burkina et il n’y aurait même pas eu de CFOP. Nous serions gouverné par le meilleur de ceux qui tirent plus vite que leur ombre, par le Fort des Forts burkinabé.
    Hélas cette écoute de la France a permis a Blaise d’etre toujours aujourd’hui président, sinon après la mort de Norbert Zongo Blaise ne serait pas resté homme fort jusqu’à nos jours. A la mutinerie de 2011 Blaise aurait rejoint son ami Sankara et je tais la retenue que tant de forces ne se sont point violemment exprimé à cause de la démocratie. Se tapez aujourd’hui la poitrine pour s’autoproclamer Homme Fort, même en démocratie çà laisse à désirer : A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ... et persister à s’en glorifier attire le péril.
    Vouloir une chose et son contraire ne relève pas de la raison. La démocratie a sauvé Blaise et le sauve. Qu’il souffre donc que la démocratie (gouvernement par le peuple) permette au gouverné de dire à son gouvernant qu’il est son EBOLA. S’il n’en veut pas, qu’il s’en aille maintenant à vouloir coûte que coûte régner comme nos empereurs, on dirait que ce n’est pas prévu qu’un quidam s’invite dans le palais de nos rois.

  • Le 6 septembre 2014 à 18:56, par Ouédraogo Farid En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Encore un retraité qui radote un peu. En Europe, il y a 500 ans, il y avait des chefferies à l’image de ce qyi se passe encore dans nos contrées. Le problème, c’est que les pauvres ont refusé de toujours rester pauvres, d’avoir la connaissance et la santé. Alors, au lieu d’attendre le bon vouloir du chef, ils ont fait la révolution (exemple celle de 1789 en France). Depuis, les républiques se sont installées un peu partout sur la base des droits de l’homme. ET ce Monsieur là voudrait qu’au Burkina (ou en Afrique) on reste encore au Moyen Age. Pour le bien de qui ? Les peuples ont besoin de démocratie, de culture, de bien-être de santé et d’un partage équitable des richesses. Alors, que fait notre gouvernement, que font nos élus, que font nos politiques ?????? Laissons le passé au passé et ouvrons les yeux vers l’avenir.

  • Le 6 septembre 2014 à 20:10, par Le vigilent En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    M. DABIKA, Il n’est pas tard. Demander donc a Blaise Compaoré de dissoudre la constitution, le gouvernement, l’assemblée nationale et les autres institutions de la république, qui sont toutes inspirées de celles des pays de blancs, et de remettre le pouvoir aux chefs traditionnels et autres autorités coutumières que l’on retrouve dans toutes les régions du Burkina. Pour ce faire, vous pourriez bien lui servir de conseiller spécial.
    Il faudra en vouloir aux Ouinzin Coulibaly, Guillaume Ouédraogo, Philippe Zinda Kabore, Maurice Yameogo, Nazi Bony, Joseph Ouédraogo, Gérard K. Ouédraogo et autres élites politiques des années 50-60 qui, selon vous, n’auraient pas été bien inspirés d’opter pour la république au lieu de prendre l’option que vous préconisez.
    A moins de vouloir imiter l’ex empereur Bokassa 1er de Centrafrique, nous devons nous conformer aux principes d’organisation des institutions dans un état républicain et cesser de tromper le peuple avec des déclarations malhonnêtes et des idées rétrogrades telles que " la démocratie a l’accidentelle ne convient pas a l’Afrique" comme si nous étions d’une autre planète.

  • Le 6 septembre 2014 à 20:48, par KI Eric zongui En réponse à : conseiller d’education

    RtMonsieur DABIKA la politique moderne et celle traditionnelle sont le plus souvent incompatibles. La sociologie nous enseigne dans la dynamique du changement social que les cultures les valeurs sinfluencents. Cette influence est indispensable au changement et a levolution que vous ne semblez pas apprehender.vous semblez egalemet oublier que la politique inculturee conduit a laccultuation.auquelle nous assistons en Afrique et au Burkina . Je nai pas connaissance dun royaume ou les lois autorisent des marches de protestation. Par contre en democratie cest un droit et une liberte reconnus. Ne vous indignez pas contre la metaphore Ebola .Cette figure represente le danger mortel de la politique en cours au Burkina. En democratie un president nest pas le chef comme dans un royaume ou dans un empire. Sil vous plait le respect se metite en democratie comme dans la tradition.

  • Le 6 septembre 2014 à 21:16 En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    merci A TOI

  • Le 7 septembre 2014 à 00:40, par Ouedraogo Jean Marie En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Monsieur l’enseignant en retraite, que Dieu vous donne une retraite paisible,
    qu’il donne la paix au Burkina que nous aimons.Dieu seul peut nous garantir la paix.je voulais juste vous poser une petite question"savez-vous combien de jeunes diplômés marchent sans emplois au Burkina ?à qui la faute ?"n’accusez pas notre TOMSANK, laissez-le se reposer,où étiez-vous pour ne pas redresser le pays à temps ?vous récoltez ce que vous avez semé.

  • Le 7 septembre 2014 à 00:56, par traoré karimou En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Mon vieux retraité, les jeunes ne t’ont pas raté ! mais toi tu as raté l’occasion de te taire.

  • Le 7 septembre 2014 à 01:04, par Mandiang Larmoyang En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Dabika, vpoius vous plaignez a la place du president ? Vous etes son directeur de la communication et de la presse presidentielle ? Laisse le pauvre monsieur qui a ete nomme la- bas il va faire son travail. Ya gombo dedans mais c’esty pas pour petit inistit qui a mal prepare sa retraite. Tuas mange la sauce de chenilles tu n’es pas rassasie, c’est pas en raclant le plat tu vas etre rassasie. Si t’as pas prepare ta retaite, c’est la deche qui va te djaa. Il y a des institueurs qui vivent dans la dignite aujourd’ hui. Pas dans la mendicite. Tu nous fatigues maintenant avec tes ecrits sans these et sans directionalite- la. Sors clairement de ton bois et dis ce que tu veux, mendiant larmoyant !!

  • Le 7 septembre 2014 à 02:38, par Jeunedame seret En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Négritude burkinabe. Monsieur le vieux instituteur apprend son français ! Comprenez-le. Aidez-le à effacer son complexe d’infériorité. Allez DABIKA ! Bonne exhibition ! Bonne guérison !

  • Le 7 septembre 2014 à 06:33, par Canchonlé Gnibwole dit Wrig En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Aux auteurs de longs textes soit disant bien je ne sais quoi, il faut savoir qu’on ne vient pas sur Lefaso.net pour s’ennuyer de long écrit surtout que ce ne sont que des points de vue très personnels qui n’engage que leurs auteurs. Demandez vous si on vous lit jusqu’à la fin.

  • Le 7 septembre 2014 à 11:08, par Lepro En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Papa Dabika, Jouissez paisiblement de votre retraite.
    Mais souffrez que l’ancien pionnier que je suis n’en soit pas devenu pour autant un impoli, auteur à tout-vents de crimes de un lèse-majestés. Oui, je me souviens de la réplique : « A bas ! », pour les instituteurs, les chefs, les CDR, les ….pourris et les pourries. Et il n’y en avait pas plus que maintenant… Un Chat = Chat. Vive la révolution. Rien à voir avec une prétendue bonne éducation dont vous semblez nostalgiques. Malheur à ceux qui bâillonnent le peuple.
    Les maîtres ou instituteurs bastonneurs et tueurs, oui étaient dénoncés. La remise en cause des décisions des enseignants ? Mon vécu est que ce comportement est né et a connu son summum au cours des années dites de Démocratie (=Années Compaoré).
    Papa, c’est une faute de traiter notre président d’Ebola. Mais c’est aussi un faute de falsifier l’Histoire et de faire l’éloge de la supériorité de certains groupes sur d’autres. Même sur le ton de la plaisanterie, je vous invite à préciser votre pensée. Il existe, encore parmi ces enfants de la révolution d’aout, des esprits alertes qui savent décoder les messages subliminaux qui pullulent dans votre écrit.
    Pouvoir au Peuple. La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons !
    Lepro(toujours vigilant !)

  • Le 7 septembre 2014 à 11:49, par Lucie Kaboré En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Dégueulasse. On a beau avoir cherché et parfois même trouvé des circonstances atténuantes à cet instit à la retraite, admettre qu’il a vecu une autre époque ou veut se rafaire une santé financière, tant les griots modernes sont bien rémunérés au Faso, il n’en demeure pas moins que se livrer ainsi en spectacle à la face de l’opinion publique provoque chez moi au mieux de la consternation au pire du dégoût. Heureusement que ce specimen est à la retraite, mes enfants sont sauvés ! Dans votre spécificité africaine, les chefs assassinaient-ils leurs opposants ? Ne respectaient-ils pas la parole donnée ? Vous dites bien que le Chef San donne de la pitance aux démunis. Savez vous combien de jeunes bardés de diplomes croupissent dans le chomage faute d’emploi ? Comparez le niveau des salaires et le cout de la vie pour ceux qui travaillent, pensez vous qu’ils vivent décemment ? Combien de burkinabé peuvent honorer une ordonnance de 1000F cfa ? Et pensez vous sérieusement que le besoin du Burkina Faso c’est de mettre en place un sénat et d’organiser à coup de milliards un référendum pour permettre à un clan médiocre de s’eterniser au pouvoir ? Vous meme Dabika, vous etes Ebola.

  • Le 7 septembre 2014 à 12:34, par Nissak En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Les mossés disent que : le Naba règne, mais c’est la coutume qui gouverne, parce que le Naba est soumis à la coutume, s’il va à l’encontre, on lui pointe une flèche empoisonée, donc ici c’est la constitution qui gouverne, pas de modification de ne je ne sais quel article

  • Le 7 septembre 2014 à 12:34, par Salif En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Mr Derrida deux, je ne vous connais pas, mais j’estime sans risque de me tromper que vous devez manquer d’éducation. Modérez votre propos en fonction des personnes à qui vous vous adressez ou que vous citez dans votre écrit. Vous pouvez donner votre point de vue sans être impoli.

  • Le 7 septembre 2014 à 13:31, par paul En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Un manguier quelqu’en soit l’endroit ou il se trouve est bien reconnaissable. Mon cher réintroduisez vous dans le monde réel. Enseignons ce qui est bon et juste. Vos exemples de valeurs n’inspirent sous aucun ciel. Quelqu’en soit la zone d’existence de chaque peuple, on a besoin de se sentir et de se savoir pris en compte dans tout système. Chaque être vivant est l’œuvre d’un seul maître suprême. Alors, le président Compaoré à fait ce qu’ il pouvait. Il doit accepter volontairement partir, si réelment il aime le burkina et les habitants du burkina. Nul n’est indispensable.

  • Le 7 septembre 2014 à 13:40, par Alexio En réponse à : Sankara

    L afrique berceau de l humanite. Donc la Source de la Democratie Europeene et universelle. La notion de l Etat est une evolution darwinisme de notre histoire commune. Donc la couleur de la peau n a rien avoir le developpement d un pays. Puisque l homme etant un animal intelligent par rapport autres animal. La France qui nous a soumis sa politique de gestions des institutions etatiques a tuer son feodalisme, avec la chute de ses ses grands Rois et Empereur pour opter la democratie qui veut dire la gerance de la cite par la majorite en tenant compte de la minorite.

    Avec les memes droits et devoirs tous citoyens devraient suivre cette feuille de route pour la paix sosiale,le progres et l evolution de la societe.Car le developpement d un pays est une course de longue haleine illimitee. De generations en generations se ferrons la passe pour cet enjeu noble.Pour le bien pour tous.Et non un klan,une famille,une majorite politique.Car le pays appartient a tout le monde qui vit dans la cite Burkina- Faso. Incluant les etrangers qui vivent et travaillent au Faso. Nous sommes leurs hotes. Cette hospitalite est Africaine que europeene et americaine. Puisque il ya les etrangers dans tous les pays.

    Vous parlez de respectez le President de la republique, en vous referant de cette pancarte caricaturale" Blaise Compaore notre ebola".Le President du Faso est au courant ou du moins connait tres bien le paragraphe 100 de la liberte d Expression qui n a pas de limite dans un Etat de droit,dont je donnerais ma tete a couper pour mon enemie pour rjouis de droit. L homme le plus fort du monde, le President Obama a ete caricature comme Hitler,a cause de l implementation de son OBAMACARE par le Tea-party.

    Le respect pour un politicien ne se reclame pas, mais se merite.
    Votre vision de ce monde est retrograde.
    Par vos dire l emancipation de la femme est un peche mortel
    Contre aussi l emacipation de lhomme qui croyait que la femme est une marchandise.

    Vous accusez le President et Thomas I. Sankara d etre la cause et l aboutissant de cette politique sous la Revolution. A bas les papas pourris. A bas les mamans pourries.

    Mon instituteur retraite. Regardez en face la famille de ses pourris. Un pere irresponsable qui apres son travail quotidien ne rentre pas dans sa famille mais dans un bar depenser l argent du budjett famillial pour le bien etre sosial de ses matresses. de surcroit polygamme.

    Une maman pourrie qui pousse sa petite fillette a la prostitution.
    Toutes ses tares ont evoluees aujourdhui au Burkina Faso.
    Du a un povoir vieillissant sans partage, l education democratique qui devrait etre instaurer
    depuis l ecole primaire est oublie par nos dirigeants en place.

    Pour clore le debatt votre idee federaliste est en panne au Nigeria.

  • Le 7 septembre 2014 à 18:26, par konan En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    de toute les facons le peuple burkinabé ira en référendum car seul le peuple décidera de son avenir politique.VIVE LE REFERENDUM

  • Le 7 septembre 2014 à 20:34 En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    votre referendum n’aura pas lieu sur cette terre burkinabè. Vous pouvez l’organiser mais à Ziniaré. La bas peut être qu’ils ont besoin de roi pas nous.

  • Le 7 septembre 2014 à 22:09, par HKB En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    lorsqu’un vieux reste longtemps dans le même que des enfants qu’il s’étonne d’être eclaboussé. Sinon il a ceux de sa génération alors...

  • Le 8 septembre 2014 à 11:35 En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    On récolte ce qu’on a semé : paroles de Jesus : de la mesure dont vous mesurez, on mesurera pour vous ; Qui combat par l’épée, périra par l’épée etc
    ce qui ne concerne pas seulement l’opposition ou le pouvoir, mais à tout individu. Observons les foyers, les familles, le résultat du passé se réflète. Le mendiant ne souffre pas pour rien.
    Chacun a sa part de responsabilité. ce que chacun est devenu n’est pas le fait du hasard.
    Vous direz et les enfants des riches ou des présidents, ils naissent deja riche. mais il y a le mérite de l’age, tel que le fondement a été posé pour eux. eux aussi doivent semer, pour un bon fondement pour les generations futures et pour leur vie. L’argent fini ; tout ce qui est acquis sans fondement, est amené à disparaitre. Regardez dans les royaumes. le roi est riche mais les enfants des enfants de ses enfants, leurs enfants peuvent vivre dans la pauvreté si les biens ne sont pas bien acquis. Et une autre vie après la mort, et la vie de tous les jours dira si on est destiné pour le paradis ou l’enfer

  • Le 8 septembre 2014 à 12:18, par Koumbem Tipousga En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Bonjour. J’ai lu le monsieur, mais j’ai compris comme lui-même il l’a dit qu’il n’est pas un intellectuel. Sinon, comment comprendre cette nostalgie traditionnelle qu’il veut faire copier la tradition dans une société moderne ? Pourquoi ce monsieur n’utilise pas un tam tam pour parler au lieu d’écrire et de faire poster pour que l’on lise en ligne ? Si on demandait à cet vieil instituteur de proposer l’organisation de la société traditionnellement, je suis sûr qu’il ne pourra rien proposer. Si des gens arrivent à dire que Blaise est l’Ebola, c’est le proverbe moaga qui dit que si tu te fais buisson, ce sont des chevreaux qui te broutent. On n’ira pas dire cela à Dramany John du Ghana, Konaré du Mali, Kerekou du Benin et bien d’autres. Pourquoi voulez-vous que l’on invente la roue si on a juste besoin de grands hommes et des hommes d’État pour que ça marche ? le problème de Blaise, c’est que contrairement à ce que vous, ils méprise son peuple. Son souci, c’est le pouvoir et vous vous tromper pour dire qu’il s’époumone pour notre bienêtre. Combien de Burkinabé sont morts sans qu’il ne s’en émeuve ? C’est cela un chef qui se soucie de son peuple ? Votre écrit transpire une nostalgie mal maitrisée qui ne saurait s’appliquer aux sociétés modernes. Il faut des gens qui veulent servir le peuple en se mettant à son écoute et non des gens qui sont là pour se servir en méprisant le peuple. Comportement de mouton, réaction du berger. Merci.

  • Le 8 septembre 2014 à 12:56, par Gorgui En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    - VIGILANT-KOMMI-CDR-GEOGRAPHIK, j’ai compris ton appel. Je vais parler au ’’vieux’’ pour qu’il se calme. ’’Vieux, kô wé sabari raaa...Kô bi bini bio bo. Kô yi lo ka zintchèhô tooguè gon ô pé vahoun soooo ? Wé sabari...fwanssi kiè’’. Bon voilà ! J’espère qu’il a bien compris.

    Traduction : ’’Vieux, il faut faire pardon. Ne dit plus rien encore. Ne vois-tu pas que les enfants t’insultent dans le journal ici ? Pardon.....laisse comme ça’’.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 8 septembre 2014 à 13:03, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    ’’Je m’explique. C’est eux ensemble qui ont appris aux pionniers, les enfants de la révolution d’août 83 à dire " papas pourris à bas, mamans pourries à bas". C’est eux qui progressivement ont appris aux enfants qu’ils ont plus de droit que de devoir, et qu’ils peuvent traduire devant la police tout maître ou instituteur qui les corrige au bâton à l’école. C’est eux qui au fur et à mesure de la succession des années de leur régence, ont toléré et même appris aux enfants, qu’ils peuvent remettre en cause les décisions de leurs enseignants. Pourquoi sont-ils surpris de voir que les enfants de ces pionniers puissent traiter notre président d’Ebola et sans froid aux yeux ?’’.

    - Chers amis forumistes, chacun a dit sa part. Maintenant moi Yamyélé je vais clore ce débat parce que j’ai comme l’impression que beaucoup de gens n’ont pas bien compris Mr DABIKA. En fait, avec ce paragraphe ci-dessus qui est l’avant dernier de son texte, il a insulté tous ceux qui se révèlent impolis envers lui, et ce depuis son article précédent. Il traite d’impolis tous ceux qui l’ont insulté vertement. Voilà le sens de son avant-dernier paragraphe. Cet enseignant en retraite à lakui est très intelligent.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 8 septembre 2014 à 14:19, par Lepro En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Koro Yamyélé,
    Vous faites de l’esprit. C’est brillant.
    OK que l’enseignant intelligent insulte tous ceux qui l’insultent.
    Mais vous, de clore ainsi ce débat, vous "bottez en touche" un peu trop facilement, plus facilement que d’habitude....
    Et ceux qui ne l’ont pas insulté mais qui ne partagent pas son écrit provocateur ?
    Et vous Yamyélé vous dites quoi ?

    Lepro(toujours vigilant)

  • Le 8 septembre 2014 à 14:27, par victoire finale En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Tout ce qu’on sait est que le président Compaore va se représenter en 2015 et qu’il sera élu président du Faso parce que le peuple a toujours besoin de lui,de son expérience et son savoir faire en matière de paix pour l’Afrique ;pour ce qui est du reste nous on fait rien avec ça !!

  • Le 8 septembre 2014 à 14:41, par 3ème œil En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Jeune Africain ne te laisse pas intimider par ces propos,demains est entre tes mains et tu doit tout faire pour garder la tête haute.A cette jeunesse Burkinabé,nous devons continuer a soutenir le président Compaore qui lui qui a compris et veut mettre cette jeunesse sur les rails.

  • Le 8 septembre 2014 à 20:03, par verite En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Si seules des institutions fortes pouvait faire de ce monde un monde unique et uniforme, alors les révolutionnaires devraient se retourner dans leurs tombes.

    La Haute Volta devenue "Pays des Hommes intègres" ,sous la révolution, a connu une grande évolution : économique, culturelle, ...

    Les Américains ont installé des institutions en Irak, Libye, ...
    Des "Hommes forts" chassés au pouvoir en Tunisie, Égypte.

    Alors, si c’est à refaire ?

  • Le 9 septembre 2014 à 10:59, par mamonyélé En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Je reproche deux choses à cet opinion. 1) la Signature car ce n’est pas "l’instituteur" retraité qui écrit mais M. DABIKA,
    2) il y a un mélange de genre inacceptable pour le sérieux que veut avoir l’opinion. en effet, il est nécessaire que l’on comprenne que ce n’est partout et par tous, qu’est compris la parenté à plaisanterie tant prisé au Burkina. Souvent cela rend le texte "horrible" car banalisant certains termes fort douloureux. Par exemple la banalisation de l’esclavage, dont les noirs sont ceux qui en ont le plus souffert n’est compréhensible. C’est vrai qu’un brin d’humour peut servir à décrisper l’humeur mais risque de remettre en cause tout le sérieux si il n’est pas contextualisé.
    Un soir que nous honorions l’invitations d’amis occidentaux, un amis Samo et moi le Moaga avons failli créer un scandale quand j’ai demandé à mon voisin de dire à mon esclave Samo de me passer un plat. Tout c’est arrêté, nos amis sont devenus tous rouges et mon s’est écarté vite de moi. J’était un esclavagiste et eux étaient coupables d’avoir déjeuné avec une telle espèce de personne. Nos explications ont certes re-détendu l’atmosphère, mais nous avons compris que ce n’est pas tous et par partout qu’il faut faire cette plaisanterie là.

  • Le 9 septembre 2014 à 14:33, par Derrida Deux En réponse à : Humeur : On récolte ce qu’on a semé

    Merci, Kôrô Yamyélé, d’ avoir ecoute mon appel sous le pseudonyme du pseudonyme de Vigilant-Kommi- CDR-Geographik. En tout cas, chacun recolte ce qu’ il a seme et ce qu’ il seme. Les vieux cons aussi.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme
Burkina Faso : La politique sans les mots de la politique