Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Dr Bachir Ismaël Ouédraogo fait de l’éducation via les Technologies de l’information et de la communication (TIC) son cheval de bataille. Avec l’appui d’une ONG américaine, il a mené la semaine dernière une opération de distribution de documentation numérique à des établissements scolaires de Ouaga et des environs. Le coordonnateur de l’Organisation pour la Promotion de l’Education Nationale (OPEN) nous fait dans l’entretien qu’il nous a accordé le bilan de l’opération et se prononce sur des enjeux des TIC pour le Burkina Faso.
Lefaso.net : Vous venez d’achever une opération d’installation de logiciel pour recherche dans un certain nombre d’établissements scolaires de Ouagadougou. Pouvez-vous, nous en dire un peu plus ?
Dr Bachir Ismaël Ouédraogo : En effet, comme vous le savez, très peu d’établissements ont des bibliothèques au Burkina et le travail de recherche est quasi-inexistant pour les élèves qui ne peuvent que compter sur les cours dispensés par leurs professeurs. Ce qui n’est pas suffisant car, comme le soulignent les enseignants eux-mêmes, il appartient à l’apprenant d’approfondir le cours par des travaux de recherches personnels. C’est fort de ce constat que nous avons décidé d’apporter notre contribution aux efforts de nos enseignants, en mettant à la disposition des élèves et étudiants une documentation numérique riche et variée. Ce qui a donné naissance à OPEN EDUCATION Burkina en décembre 2011. Pour revenir à votre question à proprement dite, c’est vrai, nous sortons d’une opération d’installation de logiciel dans un certain nombre d’établissements de Ouagadougou et localités environnantes. Cette action a été possible grâce à une ONG américaine basée en Californie appelée « eSyllabus for Africa ». C’est cette dernière qui a mis en place le logiciel. Sa représentation Afrique se trouve au Ghana. Elle œuvre dans les pays anglophones et a décidé de s’ouvrir désormais aux pays francophones. Et c’est dans cet élan qu’elle a repéré OPEN EDUCATION qui poursuit également les mêmes objectifs (même si elle est encore jeune). « eSyllabus for Africa » a donc décidé de faire de notre organisation son répondant, en quelque sorte, en Afrique francophone. C’est dans cette perspective que l’ONG nous a envoyé son représentant Afrique, Mr Henry Howard pour une visite de travail marquée essentiellement par l’installation dudit logiciel, « Wikipedia offline » et une banque de cours sur support vidéo pour les établissements secondaires de la place. Pendant 3 jours donc, nous avons couvert 4 établissements à Ouagadougou, un établissement à Saaba et un autre à Koubri. Ces établissements ont bénéficié gratuitement des versions « wikipedia offline », en français et en anglais, d’une capacité de 17 Giga ainsi que de vidéos qui expliquent, dans les moindres détails, les cours dans différentes matières. Cela au bénéfice des enseignants qui pourront améliorer considérablement le rendu de leur cours et des élèves qui vont s’adonner à plus de recherches et ainsi améliorer leur rendement. Cela va développer l’esprit de recherche, d’innovation et d’entreprenariat chez les élèves et dès le bas-âge.
Lefaso.net : Quelle est la particularité de ce logiciel ?
Dr Bachir Ismaël Ouédraogo : Avec le logiciel « Wikipedia offline », vous n’avez plus besoin d’avoir une connexion Internet pour faire vos recherches. Une fois installée sur votre ordinateur, vous n’avez désormais qu’à lancer votre recherche sur tout ce que vous voulez, en tout temps et en tout lieu. Pourvu que vous ayez un ordinateur.
Lefaso.net : Qu’est-ce qui motive votre geste à l’endroit des établissements scolaires ?
Dr Bachir Ismaël Ouédraogo : L’éducation est un puissant instrument pour réduire la pauvreté et les inégalités, améliorer la santé, le bien-être social et poser les bases d’un développement humain durable. Dans un monde de plus en plus complexe et dépendant de la connaissance, l’éducation doit être la première des priorités. C’est pourquoi nous avons estimé que nous pouvons apporter notre contribution aux nombreux efforts déjà déployés par les autorités et leurs partenaires ainsi que par les personnes anonymes à travers les multiples initiatives. Beaucoup reste encore à faire pour atteindre les objectifs souhaités par chaque Burkinabè et pour l’atteindre, il faut que chacun y mette du sien, au prorata de ses possibilités. « L’éducation, comme source de richesse » est notre leitmotiv. Notre action est donc l’incarnation d’une convergence de vision entre « eSyllabus for Africa » et « OPEN EDUCATION ».
Lefaso.net : Quels sont les objectifs recherchés à travers la distribution des documents numériques ?
Dr Bachir Ismaël Ouédraogo : A travers ce geste, l’objectif est de permettre à tous les élèves d’avoir accès à une éducation de qualité et en quantité. Et ce, au vue de l’insuffisance des ressources financières des pays africains en général, le Burkina Faso en particulier. « OPENEducation Burkina » et « eSyllabus for Africa » sont des organisations qui ont fait du développement de l’être humain, leur vocation. Car, convaincues qu’aucun développement durable n’est possible que si nous investissons dans le capital humain. Sur notre site Web DE OPEN EDUCATION, www.openeducationbf.com, les élèves et étudiants ont une plateforme virtuelle qui leur permet d’avoir accès aux cours, devoirs, examens, exposés, ainsi qu’à une documentation de qualité dans toutes les matières. A travers « Open Library », les documents mis en ligne sont accessibles gratuitement pour téléchargement. Donc, ce geste rentre en droite ligne dans notre combat pour la gratuité de l’éducation pour tous.
Lefaso.net : Sur quels critères avez-vous opéré le choix des établissements bénéficiaires ?
Dr Bachir Ismaël Ouédraogo : Les établissements bénéficiaires sont juste des établissements dans lesquels nous avions des contacts au préalable ; ce qui a facilité cette action. Ces établissements sont le groupe scolaire Saint Viateur, le lycée Marien N’Goabi, le Bambata, La Paix, le lycée Mixte de Gounghin, le groupe scolaire Gabriel Tamborin (Saaba) et le collège Saint Antoine (Koubri). En plus, le responsable de « eSyllabus for Africa » qui est venu spécialement au Burkina pour cette action n’avait que quelques jours à passer dans notre pays. Il fallait donc être pragmatique en misant sur les établissements dans lesquels nous avions des contacts déjà avancés afin de pouvoir profiter de ce séjour de notre partenaire. Aussi, faut-il souligner que certains établissements ont accompagné la naissance de OPEN EDUCATION. Leur premier responsable ont été de vrais conseils dans la création de l’organisation. C’est donc à la fois par pragmatisme mais également par devoir de reconnaissance envers certains d’entre eux.
Lefaso.net : S’agit-il là d’une opération ponctuelle ou faut-t-il s’attendre à ce que cela se reproduire au profit d’autres établissements intéressés ?
Dr Bachir Ismaël Ouédraogo : Cette opération de distribution de la documentation numérique s’inscrit dans la longue durée. L’objectif est d’atteindre tous les établissements notamment ceux des provinces qui ont le plus besoin de la documentation. Les établissements qui ont reçu le logiciel sont en quelque sorte des établissements pilotes. Des actions seront menées très bientôt dans ce sens pour permettre à ceux-là qui sont dans les provinces de bénéficier de la même documentation de qualité. Tout établissement qui possède un ordinateur où une salle d’informatique et qui désire avoir « wikipedia offline », la documentation virtuelle notamment les vidéos des cours, les devoirs, les livres, les anciens examens dans toutes les matières peut nous contacter sur info@openeducationbf.com et nous ferons notre possible pour qu’il accède à la documentation. Pour les autres usagers, toute la documentation est accessible et téléchargeable gratuitement sur notre site www.openeducationbf.com, dans la rubrique « Open Library ». Cependant, pour permettre aux localités reculées qui n’ont pas accès à la connexion Internet de ne pas rester en marge de cet élan, il est prévu la mise en place d’un logiciel sur support DVD ou clé USB et qui regroupe toute la documentation présente en ligne.
Lefaso.net : Avez-vous, en plus de l’ONG californienne, d’autres partenaires qui vous accompagnent ?
Dr Bachir Ismaël Ouédraogo : Pour l’action présente, il faut dire que nous n’avons pas eu d’autres partenaires pour nous accompagner. Le travail s’est fait sur la base du volontariat des membres de Open Education et de nos maigres moyens de bord.
Lefaso.net : Quel bilan faites-vous déjà de l’opération ?
Dr Bachir Ismaël Ouédraogo : Le bilan est largement satisfaisant au vu de l’engouement des élèves, des enseignants mais aussi des premiers responsables des établissements que nous avons visités. Nous avons noué des partenariats avec un certain nombre de lycées pour la mise en place également de projet pilote de bibliothèque numérique et aussi de formation du personnel enseignant sur l’utilisation optimale de l’outil informatique. Nous pouvons citer dans ce sens le Lycée Saint Viateur, le Lycée Saint Antoine à Koubri et le lycée Marien N’Gouabi.
Lefaso.net : Pour vous, quelle est l’importance des TIC pour un pays comme le Burkina Faso ?
Dr Bachir Ismaël Ouédraogo : Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances. En outre, pour nos pays les TIC sont un moyen efficace pour économiser nos « maigres » ressources. Une étude menée par David Wiley (USA) a montré que pour un livre de 250 pages, le coût pour le copier à la main est de 1000$. Ce coût passe à 7$ avec une photocopieuse, mais si cela est fait par ordinateur, le coût est de 0.00084$. Ce même livre, si on veut l’envoyer par la poste, coûtera à l’intérieur des USA autour de 5.2$ et si on l’envoie par e-mail 0.00072$. La conclusion est qu’avec les TIC, copier et distribuer sont pratiquement gratuits !!! Pour ce même livre qui n’est pas produit au Burkina et qui doit être payé à l’extérieur et envoyé dans ce pays, le coût sera exorbitant. La résultante est l’impossibilité pour nos établissements scolaires de mettre en place des bibliothèques en leur sein. Alors, les pays comme le nôtre doivent mettre les TIC au centre de l’éducation car cela nous revient nettement moins cher et permettra à l’Etat d’économiser l’argent du contribuable. Les TIC contribuent également à augmenter l’accessibilité de tous à une éducation de qualité et à plus de productivité de la part des élèves/étudiants ainsi que de leurs éducateurs. La technologie est omniprésente dans la vie des adultes et surtout des jeunes (élèves et étudiants). L’informatique révolutionne tous les domaines grâce à la qualité et la rapidité que procure son utilisation. Le futur se dessine davantage technologique.
Lefaso.net : Votre geste intervient en période de la Semaine nationale de l’Internet. Est-ce une coïncidence ou un choix délibéré d’apporter votre pierre au succès de la manifestation ?
Dr Bachir Ismaël Ouédraogo : C’est vraiment une pure coïncidence. C’est le programme du responsable Afrique de « eSyllabus for Africa » qui a guidé notre action car, il faut le souligner, c’est « eSyllabus for Africa » qui nous a offert le « Wikipedia offline » et la documentation vidéo. C’est aussi l’opportunité pour nous de remercier cette ONG, qui œuvre déjà au Ghana, en Ethiopie et au Kenya, pour tout ce qu’elle fait pour la promotion de l’éducation en Afrique et d’avoir choisi OPEN Education pour être son répondant dans les pays francophones.
Lefaso.net : Que pensez-vous de l’initiative même de la SNI ?
Dr Bachir Ismaël Ouédraogo : La SNI est une bonne initiative. Car, comme on aime à le dire, les analphabètes du 21e siècle sont ceux qui ne maîtrisent pas l’outil informatique. De nos jours, les TIC sont devenus indispensables dans beaucoup de secteurs (banque, éducation, technologie, divertissement etc…). Une bonne compréhension de l’informatique est de plus en plus nécessaire dans le monde d’aujourd’hui. Notre compétitivité nationale dépend de notre capacité à éduquer nos enfants dans ce domaine également. Aussi, notre civilisation connaît des changements sans précédent dans de nombreux domaines, principalement en raison de l’évolution rapide des technologies de l’information. La capacité à coder et à comprendre la puissance de l’informatique est essentielle à la réussite dans le monde hyper-connecté d’aujourd’hui. OPEN Education a fait de son credo, les multiples opportunités qu’offrent les TIC dans l’éducation et soutient qu’il est très urgent d’investir dans le domaine de la technologie et de l’éducation. Cela permettra de rehausser le niveau de l’éducation et de rendre nos élèves très compétitifs sur le marché mondial de l’emploi. D’ailleurs, le thème cette édition « TIC et emploi des jeunes » résume bien dans l’esprit notre démarche.
Entretien réalisé par Grégoire B. BAZIE
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 6 novembre 2013 à 10:02, par yam En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Wow belle initiative je viens d parcourir votre site et il est tres fourni. Courage dans cette noble tache.
2. Le 6 novembre 2013 à 10:19, par Eric En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Beau travail Dr Bachir Ismael Ouedraogo. Vraiment on sent que vous avez quelque chose dans la tête en démontrant clairement les intérêt que nous avons a investir dans les TIC. Bon vent a OPEN Education on est avec vous. Comment faire pour être membre ?
3. Le 6 novembre 2013 à 10:49 En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
mon frère tu représentes. Que le seigneur te permette d’aller plus loin ! see you
4. Le 6 novembre 2013 à 10:52, par nongasida En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Je suis vraiment content de cette initiative et je demande aux autorités de notre pays de les accompagner sérieusement., J’ai beaucoup d’admiration au Dr Bachir, c’est un jeune qui a de l’avenir. Courage mon frère et bonne chance à vos projets. Je demande à nos frères et sœurs élèves de se l’approprier.
5. Le 6 novembre 2013 à 11:28, par Toury En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
bravo au Dr Bachir , ce sont des actes concrets pour le développement du Burkina Faso.
6. Le 6 novembre 2013 à 13:42, par Princesse En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Le développement se veut une vision micro et pas macro. En voilà une preuve...
7. Le 6 novembre 2013 à 13:44, par trillionaire En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
n’oubliez pas nos etablissements publics non plus
8. Le 6 novembre 2013 à 13:46, par Princesse En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Le développement se veut une vision micro et pas macro... En voici une belle preuve...
Dr BAchir... Bon vent à toi...
9. Le 6 novembre 2013 à 14:27, par 007 En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Salut bachir. Moi suis tres content du partenariat reussi avec L’ONG USA
pour ce travail de OPEN. Courage a vous tous
10. Le 6 novembre 2013 à 14:34, par 007 En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Salut bachir. Moi suis tres content du partenariat reussi avec L’ONG USA
pour ce travail de OPEN. Courage a vous tous
11. Le 6 novembre 2013 à 18:31, par john En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
félicitation mon cher
12. Le 7 novembre 2013 à 07:48, par bdahien En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Les TICs sont la chance de développement de pays, comme notre Burkina, qui n’ont pas assez de budget pour l’éducation.
Entant que professionnel de l’informatique de développement, je travaille avec des individus et des associations qui œuvrent dans le même sens. Courage à tous, c’est le Burkina qui gagne.
Le 7 novembre 2013 à 10:08, par Rolex En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Salut Dr Bachir.
Il faut réellement reconnaitre que ton initiative est louable. Les cours qui sont enseignés dans nos écoles ne sont pas souvent complets. Cela permettra aux élèves de compléter effectivement leur connaissance ; Cela demande également un engagement des établissements qui devront se munir de salles informatiques accessibles aux élèves. Sinon ils ne pourront pas utiliser ce joyau.
Bon vent
13. Le 7 novembre 2013 à 09:11 En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Et pourtant, intelligents qu’on est au BF, on copie la France sur les taxations et on considère le monde numérique comme un luxe avec des abonnements internet parmis les plus chers au monde...
14. Le 7 novembre 2013 à 09:52, par Nadine En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Suis très très heureuse de voir de jeunes burkinabè faire de tel exploit. ça ne m’étonne pas du tout car un tour sur votre site m’a donné une idée sur la qualité de l’équipe autour de ce projet. Les 3 premiers responsables de la coordination que je connais bien, le coordonnateur, l’ IT (Jean Louis) et le SG (oumar dit ombrelajoie que j’ai connu depuis le Lycée Nelson Mandela à Ouaga, très dynamique, audacieux et tjrs gai ) sont une conjugaison d’intelligence et d’efficacité. Je suis fière de vous.
Nadine, Djeddah
15. Le 7 novembre 2013 à 09:53, par Nadine En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Suis très très heureuse de voir de jeunes burkinabè faire de tel exploit. ça ne m’étonne pas du tout car un tour sur votre site m’a donné une idée sur la qualité de l’équipe autour de ce projet. Les 3 premiers responsables de la coordination que je connais bien, le coordonnateur, l’ IT (Jean Louis) et le SG (oumar dit ombrelajoie que j’ai connu depuis le Lycée Nelson Mandela à Ouaga, très dynamique, audacieux et tjrs gai ) sont une conjugaison d’intelligence et d’efficacité. Je suis fière de vous.
Nadine, Djeddah
16. Le 7 novembre 2013 à 10:22, par manou En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
bravo mon frère
17. Le 7 novembre 2013 à 10:27 En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Bonne initiative qui s’arrête aux grands centres urbains. Malheureusement, le paysan de brousse avec son école sans électricité n’y aura pas droit.
Par contre, affirmer que les TIC sont une chance pour l’égalité des chances est une vue de l’esprit dans notre contexte burkinabè, qui, au contraire, accroit les inégalités entre les urbains/ruraux, riches/pauvres, lettrés/illettrés.
18. Le 7 novembre 2013 à 13:38, par Kabore En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Merci, Dr. BAchir ; tu menes une lutte concrete pour ton pays. Courage et Dieu te gardes.
19. Le 8 novembre 2013 à 09:19, par WISE En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Dr je vous souhaite pleine réussite dans tes projets, nous avons besoin de cette jeunesse entreprends, vivement que le Gouvernement vous soutienne honnêtement !!!
Le 8 novembre 2013 à 20:14, par Tenga En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Hi Mon frere Bachir
merci pour cette initiative tres louable.
Mais tu as oublie le college de salle , ton ancien etablissement :-).
cheers !!!
20. Le 28 juin 2015 à 23:55, par Estelle Koudougou En réponse à : Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo : « Les TIC ne doivent pas être considérées comme un luxe car elles représentent un puissant potentiel pour l’égalité des chances »
Waouh....de belles initiatives à encourager ! je souhaite bon vent à ce projet qui va contribuer à accroitre la qualité des apprentissages dans nos établissements. Au delà des élèves, les enseignants pourraient également y trouver leur compte.
Moi je suis particulièrement intéressée par l’adaptation des ressources numériques pour les enfants avec des besoins éducatifs spécifiques.
Plein succès au projet !