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Coopération Taïwan-Burkina : Un Centre de formation professionnelle industrielle pour Sya

Publié le mardi 8 octobre 2013 à 23h13min

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Coopération Taïwan-Burkina : Un Centre de formation professionnelle industrielle pour Sya

Présent à Bobo dans le cadre de la 13e rencontre Gouvernement/Secteur privé, le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a patronné la cérémonie de lancement des travaux du Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso (CFPI). Fruit de la coopération Taïwan-Burkina, ce joyau devrait être le socle de la renaissance et/ou du maintien des industries de la ville.

Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao et l’Ambassadeur Sheng Cheng-Hong de la Chine Taïwan ont assisté à la cérémonie de lancement des travaux de construction du Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso (CFPI). Situé dans la zone industrielle de la ville, l’édifice coutera hors études et hors équipements, la somme de deux milliards soixante-dix millions (2 070 000 000) de francs CFA. Financé par la Chine Taïwan dans le cadre du Programme de renforcement de la formation professionnelle (PRFP), le CFPI de Bobo-Dioulasso est attendu pour être un maillon important de la relance des industries locales. Ce qui explique le choix de la date du 07 octobre 2013, jour de démarrage de la 13e rencontre Gouvernement/Secteur privé pour le lancement officiel des travaux.

A Bobo, Luc à travers Dr Emile Basga Dialla, ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, a réaffirmé la bonne santé de l’axe Ouaga -Taipei. Vu sa stature internationale, son influence économique…, la place de Taïwan dans le concert des nations ne devrait plus souffrir de débat selon le Premier ministre : « Taïwan à sa place et toute sa place dans les organismes internationaux et le Burkina Faso continuera à peser de tout son poids pour que cela devienne une réalité et une effectivité. ».
Sheng Cheng-Hong, l’ambassadeur de la Chine Taïwan a révélé quelques spécificités du CFPI. Deuxième du genre après le Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z), le CFPI est destiné à être la première interface spécifiquement dédiée au monde industriel du Burkina. Des missions du CFPI, l’ambassadeur souligne la pénétration du milieu professionnelle par des offres de services techniques et de formation des travailleurs. Concrètement, la tâche du CFPI sera de former des personnes à même de répondre aux exigences des industries du Burkina. En mettant sur le marché des hommes et des femmes capables de produire des pièces de rechange des installations industrielles, de faire la maintenance, de travailler en étroite collaboration avec des industriels et des opérateurs économiques pour le rayonnement des industries.

Le CFPI, un centre de référence

Construit pour répondre aux besoins des entreprises de la zone industrielle de Bobo-Dioulasso et de toutes les industries du Faso, le CFPI vise à donner à notre Pays une main d’œuvre compétente et suffisamment qualifiée. En formant des bacheliers, des titulaires de diplômes universitaires et des professionnels en mécanique de précision «  Conception et fabrication de pièces de systèmes mécaniques ; mécanique avancée » et en Génie électrique « Froid et la climatisation ; énergie solaire ; électricité industrielle ; électricité bâtiment ; mécatronique et l’informatique et l’audiovisuel ». A terme, l’établissement aura une capacité d’accueil de 240 à 300 apprenants avec possibilité d’augmentation du nombre des apprenants. Construit sur 10 hectares dans la zone industrielle de Bobo-Dioulasso, le CFPI comprendra entre autres une salle multimédia, des salles de cours climatisés ou non, un laboratoire, des ateliers et des équipements. Si les travaux se déroulent comme prévue, l’établissement sera fin prêt dans environ un an.

Le CFPI, un produit du PRFP

Financé à hauteur de 30 milliards par la Chine Taïwan, le Programme de renforcement de la formation professionnelle (PRFP) est à l’origine de réalisations majeures dans notre pays. Sa phase A «  Construction ou réhabilitation de structures de formation  » a vu la réfection, l’extension et l’équipement de l’atelier de l’Université de Koudougou (2,25 milliards de FCFA en 2009), la construction et l’équipement du centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (6,5 milliards de F CFA en 2010)… La phase B du programme « Amélioration de l’environnement de la formation professionnelle » a permis la révision de 12 et l’élaboration de 3 référentiels de formation en 2O1O ; l’élaboration de 18 programmes de formation en BTS en 2010 ; la formation d’une cinquantaine de gestionnaires du dispositif de la formation professionnelle à Taïwan ; l’appui à la certification et à l’élaboration de documents.

Ousséni BANCE

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