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Initiative Open Data : le gouvernement burkinabè veut ouvrir ses données non sensibles au public

Publié le dimanche 26 mai 2013 à 23h22min

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Initiative Open Data : le gouvernement burkinabè veut ouvrir ses données non sensibles au public

Permettre à la population d’accéder facilement aux données gouvernementales non sensibles. Telle est désormais l’ambition du Ministère du développement de l’Economie numérique et des postes qui a initié l’Initiative Open Data. Pour expliquer les objectifs et créer les conditions de succès de cette initiative, il a organisé les 23 et 24 mai 2013 à Ouagadougou, un atelier de formation qui a réuni les représentants d’autres départements ministériels et des institutions.

L’Initiative Open Data n’est pas encore connue au Burkina. Elle fera pour cela l’objet d’une expérimentation. Il s’agira pour le gouvernement burkinabè de rassembler ses données non sensibles sur une plateforme numérique accessible par tous depuis là où l’on se trouve. Financé par la Banque Mondiale, le Burkina sera pionnier de cette expérience en Afrique francophone. Mais des pays tels que le Ghana, le Kenya, l’Ouganda, sont déjà en plein dans cette initiative.

Faire comme le Ghana ou le Kenya

Le Ghana a débuté cette expérience en 2011. Estimant qu’il fallait une organisation pour porter l’initiative à la connaissance de la population, les promoteurs de l’Initiative Open Data ont commencé par la mise en place d’une Communauté Open Data. Ils ont par la suite créé la plateforme. Mais le Kenya a opté pour le chemin inverse. La Plateforme d’abord et la Communauté ensuite. Le Burkina aura à choisir entre la démarche qui sied au contexte national. S’inspirant de ces exemples, les participants ont proposé un plan d’action pour la réalisation de l’Initiative.

Des données gouvernementales bientôt disponibles sur la toile

Les participants ont proposé que soient mis à contribution tous les départements ministériels ainsi que les institutions. Comme informations, ils ont souhaité que soient reportées les données concernant les différents secteurs d’activités au Burkina. Allant de l’éducation aux technologies de l’information et de la communication en passant par la santé, le sport, les transports, le commerce, etc. les données permettront d’obtenir facilement les informations que l’on recherche sur le Burkina Faso.

Pour Mercy Tembon, représentante-résidente de la Banque mondiale, les avantages de l’Initiative sont nombreux. « L’information détenue par les pouvoirs publics devient disponible pour l’utilisation et la réutilisation par les citoyens et peut être transformée en application utiles ayant une valeur économique. Les pays ont toujours bénéficié de l’ouverture de données du gouvernement, grâce à ses entrepreneurs et innovateurs », a-t-elle indiqué.

Le Pr Jean Koulidiati, ministre du développement de l’Economie numérique et des postes, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier, a tenu à situer les objectifs de la rencontre. « L’Initiative des données gouvernementales ouvertes (Open Government Data) du Burkina Faso, objet de ce présent atelier, vise à encourager les services publics, à mettre à disposition de façon libre et gratuite, toute donnée publique numérique non nominative, ne relevant pas de la vie privée ni de la sécurité et ayant une dimension territoriale sous un format non propriétaire et exploitable par les machines. », a-t-il indiqué.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net

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