Le Burkina participe aux plaidoiries orales du contentieux juridique frontalier qui l’oppose au Niger
Du 04 au 19 octobre prochains se tiendront à la Cour Internationale de Justice de la Haye (Pays-Bas) les plaidoiries orales du contentieux juridique Burkina-Niger. Le Burkina Faso y sera représenté par une équipe de la Commission nationale chargée du suivi de ce dossier. Cette équipe sera conduite par le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, agent devant la Cour Internationale de Justice.
Elle est composée de :
madame Salamata Sawadogo/Tapsoba de la Justice, garde des Sceaux ;
son Excellence Frédéric Assomption Korsaga, l’ambassadeur du Burkina Faso auprès du royaume de Belgique deuxième co-agent ;
maître Benoît Sawadogo, avocat à la Cour ;
madame Josephine Kouara Apiou/Kaboré, directrice générale de l’administration territoriale ;
monsieur Claude Obin Tapsoba, directeur général de l’Institut géographique du Burkina ;
monsieur Simplice Honoré Guibila ; directeur général des Affaires juridiques et consulaires au ministère des Affaires étrangères et de la coopération régionale ;
monsieur Benoît Kambou, professeur à l’Université de Ouagadougou agent adjoint ;
monsieur Pierre Claver Hien, historien chercheur au Centre national de recherche scientifique et technologique, agent adjoint ;
monsieur Dramane Ernest Diarra, administrateur civil, personne ressource ;
monsieur Halidou Nagabila, ingénieur topographe, personne ressource ;
monsieur André Bassolé, expert en géomantique, personne ressource ;
Monsieur Daniel Bicaba ministre conseiller à l’ambassade du Burkina à Bruxelles.
Le ministre de la Communication porte parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré participera également à ces assises. Il sera accompagné de journalistes des médias publics.
Le Burkina Faso sera défendu à l’audience par une équipe de Conseil international conduite par le professeur Alain Pellet assisté de deux autres de ses collègues.
Service d’information du gouvernement
Vos commentaires
1. Le 7 octobre 2012 à 23:32 En réponse à : Le Burkina participe aux plaidoiries orales du contentieux juridique frontalier qui l’oppose au Niger
il y a du pétrole dans cette zone ?
2. Le 8 octobre 2012 à 10:57, par ibrahimo En réponse à : Le Burkina participe aux plaidoiries orales du contentieux juridique frontalier qui l’oppose au Niger
Bon vent à cette délégation et que la moisson son bonne
3. Le 8 octobre 2012 à 12:03 En réponse à : Le Burkina participe aux plaidoiries orales du contentieux juridique frontalier qui l’oppose au Niger
Chers dirigeants "le professeur Alain Pellet et ses collègues " sont-ils sensés connaitre mieux les réalités de ce conflit frontalier que nos vaillants avocats nationaux ?
De grâce, arrêtez de brader nos maigres ressources et soyez conscients au moins un jour.
Le 8 octobre 2012 à 15:40 En réponse à : Le Burkina participe aux plaidoiries orales du contentieux juridique frontalier qui l’oppose au Niger
Combien de nos vaillants avocats nationaux ont eu à traiter de conflits de ce genre, mon cher patriote
4. Le 17 octobre 2012 à 15:50, par warban En réponse à : Le Burkina participe aux plaidoiries orales du contentieux juridique frontalier qui l’oppose au Niger
Mon cher, n’oublie pas que cette frontière a été tracé par le colon Français et c’est mieux d’avoir un expert international dans notre équipe. On gagnera parce qu’on a la loi avec nous et un petit rappel : La colonie de Haute volta a été crée par un décret du 1er mars 1919, supprimé en 1932 et rétablit en 1947 après la 2ème guerre mondiale par la loi N°47-1707 du 4 septembre 1947 du président Vincent Auriol et dans ses limites de 1932 .Mais l’article 2 de cette loi de rétablissement disait :des modifications pourront être apportées aux limites territoriales après consultation des assemblées territoriales intéressées. Fada consulté, a opté rester en HV mais le cercle de Say qui faisait partie de la HV a décidé d’être rattaché au NIGER surement pour bénéficier de la proximité du fleuve Niger. Say a donc été rattaché à la colonie du NIGER mais Malheureusement le colon Français n’a pas cru nécessaire de prendre une autre loi de régularisation si Fait que nous sommes en droit de nous appuyer sur la loi N°47-1707 du 4 septembre 1947 fixant les limites du pays aux limites de 1932 pour demander de considérer le cercle de SAY et ses accessoires comme faisant partie du Faso comme ça on aura un accès direct au fleuve NIGER.C’est du sérieux et on a la loi avec nous.