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Rencontre entre les ministres de la défense du Burkina et de la Côte d’Ivoire : Les réactions des internautes

Publié le vendredi 26 avril 2024 à 12h30min

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Rencontre entre les ministres de la défense du Burkina et de la Côte d’Ivoire : Les réactions des internautes

Le vendredi 19 avril 2024 à Niangoloko (province de la Comoé, région des Cascades), le ministre de la défense du Burkina Faso, le général Kassoum Coulibaly, et son homologue Tèné Biraîma Ouattara de la Côte d’Ivoire, se sont rencontrés. C’est une situation inédite, surtout quand on sait que les relations diplomatiques entre les deux pays n’étaient pas vraiment au beau fixe. Sur la page Facebook de Lefaso.net, cette rencontre a suscité des réactions. Certains internautes ont donné leur appréciation, tandis que d’autres ont formulé des recommandations pour une amélioration des relations entre les dirigeants des deux États. Nous vous proposons une synthèse des commentaires.

Ouedraogo Ousmane

« Qu’ils s’entendent pour le bien de nos populations inséparables. Nous sommes des frères et beaucoup liés. Vive les deux peuples ».

Benjamin Nadembega

« Ce que je peux dire c’est que la Côte d’Ivoire doit prendre pour exemple le Burkina Faso et le Mali. Nous avons observé les Maliens souffrir pendant des années, aujourd’hui nous vivons la même situation qu’eux ».

Ousmane Kkb

« Vous savez, pour lutter efficacement contre ces bandes armées il faut une collaboration franche avec les forces de défense et de sécurité des pays frontaliers. Pour ce qui est de la relation Burkina-Côte d’Ivoire, mon avis est que nos autorités se parlent. Politiquement, on peut ne pas être sur la même ligne, mais concernant le phénomène terroriste, nos armées doivent se parler au niveau des frontières ».

Abdoul Rahime Ouédraogo

« J’invite toutes les deux parties à se départir des guerres par procuration.
La Russie et la France sont en guerre idéologique, nous devons éviter de transporter cette tension politique pour le bonheur de nos peuples.
Si notre souveraineté est vraie, chaque pays peut bien choisir sa puissance collaborer avec en fonction des intérêts de son peuple, et revenir nous entendre ici pour le bonheur de nos peuples. Vive les deux pays ! Paix et stabilité pour les peuples ! »

Modeste Sankara

« La Côte d’Ivoire a toujours été un pays frère. Donc quel que soit le conflit qu’il y a entre nous, on doit discuter, se pardonner et avancer ensemble ».

Millogo Mohamed Dadis

« Le premier pays ami et frère du Burkina, c’est la Côte d’Ivoire, même chose pour la Côte d’Ivoire. Par moment, des dirigeants font des querelles par procuration mais l’histoire et les intérêts les ramènent toujours à l’ordre ».

Isidore Soma

« On ne doit pas forcer une relation de collaboration militaire. L’essentiel est de toujours faciliter les relations entre les citoyens ».

Seydou Traoré

« La seule option pour les autorités du Burkina Faso, c’est de rester toujours sur leur position (prudence & vigilance) face aux autorités d’Abidjan (C.I) ».

San Lookman Rachid Traoré

« Partant du point de vue, on remarque que les deux chefs d’État ivoirien et burkinabè ne partagent pas les mêmes visions et ils ne partagent pas non plus les mêmes réalités, donc ce serait difficile de travailler ensemble selon moi ».

Makido Sawadogo

« Respects mutuels. Privilégions la diplomatie. Ayons comme repère l’intérêt des deux peuples historiquement et géographiquement condamnés à vivre en symbiose. Tous les régimes passent mais les peuples demeurent ».

Bachir Ibn Bachour Sanfo

« Pour améliorer les relations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire après une période de tension, voici quelques propositions : dialogue ouvert et régulier, organiser des réunions régulières entre les représentants des deux pays pour discuter des problèmes et des préoccupations de manière constructive. Coopération sécuritaire : renforcer la coopération en matière de sécurité pour lutter contre les menaces transfrontalières telles que le terrorisme, le trafic de drogue et la criminalité organisée. Projets de développement conjoints : collaborer sur des projets de développement économique et social qui bénéficieront aux deux pays, en particulier dans les régions frontalières. Échanges culturels et éducationnels : promouvoir les échanges culturels, éducatifs et sportifs pour renforcer les liens entre les peuples des deux pays et favoriser une meilleure compréhension mutuelle. Diplomatie préventive : mettre en place des mécanismes de diplomatie préventive pour anticiper et résoudre les différends potentiels avant qu’ils ne s’aggravent. Ces mesures peuvent contribuer à rétablir la confiance et à promouvoir une coopération mutuellement bénéfique entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ».

Salia Diabate

« Pour améliorer les relations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire après une période de tension, voici quelques propositions :

1. Dialogue Renforcé : organiser des réunions régulières entre les ministres de la défense et d’autres représentants des deux pays pour discuter ouvertement des problèmes et des préoccupations.

2. Coopération en matière de sécurité : renforcer la coopération en matière de sécurité pour lutter contre les menaces transfrontalières telles que le terrorisme, le trafic de drogue et la criminalité organisée.

3. Mécanismes de résolution des conflits : établir des mécanismes efficaces de résolution des conflits pour traiter rapidement les différends potentiels et prévenir toute escalade.

4. Engagement avec l’Alliance des États du Sahel (AES) et la CEDEAO : collaborer étroitement avec l’Alliance des États du Sahel et la CEDEAO pour bénéficier du soutien régional dans la promotion de la paix et de la stabilité dans la région.

En adoptant une approche inclusive, axée sur le dialogue et la coopération, les deux États peuvent surmonter les défis et renforcer leurs relations ».

Ouattara Sanatou

« C’est une bonne initiative, le fait de commencer par la coopération sécuritaire vu que la Côte d’Ivoire également n’est pas en marge de ce qui se passe actuellement. Par ailleurs, il faudrait que les deux parties envisagent de reprendre les TAC pour redynamiser les relations mises en veilleuse depuis un bon moment ».

SB
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 26 avril à 15:17, par Sam aly. En réponse à : Rencontre entre les ministres de la défense du Burkina et de la Côte d’Ivoire : Les réactions des internautes

    Quand la geopolitic s’en mêle il devient difficile
    compliqué. les deux peuples peuvent s’entendre
    et même amelioré les relations en gardant sur son sol
    des terroristes qui viennent attaqués sur notre sol
    et retourné tranquilement, c’est un plan adoubé par
    la france et les autres que l’ont a chassé sur nos sol de l’aes.

    Répondre à ce message

  • Le 26 avril à 16:13, par sougri En réponse à : Rencontre entre les ministres de la défense du Burkina et de la Côte d’Ivoire : Les réactions des internautes

    Peut-on ajouter un commentaire aux commentaires ? Pourvu que la rencontre des deux ministres n’ait pas pour but de sauver les apparences ou de cacher des velléités de subversion. Ce qui est étonnant, c’est que le président ivoirien et celui de leur assemblée nationale sont d’origine burkinabè. Qu’ils essaient de le cacher, cela ne change rien à la réalité. Et au lieu de nourrir de bons sentiments vis-à-vis de leur patrie d’origine, c’est le contraire qui se présente. Je les invite à être reconnaissants vis-à-vis de leur origine et à l’aider à combattre le terrorisme et à être du côté des terroristes parce qu’ils se sont donné des maîtres qui les y incitent.

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  • Le 26 avril à 19:40, par Alpha2025 En réponse à : Rencontre entre les ministres de la défense du Burkina et de la Côte d’Ivoire : Les réactions des internautes

    À @sougri,je dirai que l’histoire d’Alassane Ouattara est bien connue : il est né en Côte d’Ivoire. Il a suivi son père quand la chefferie de Sindou (au Burkina) lui a été confiée. C’est ainsi qu’il a fait son secondaire au lycée Ouezzin Coulibaly et a obtenu une bourse pour ses études supérieures. En clair il est aussi bien ivoirien que burkinabè. S’il a fini par opter pour la nationalité ivoirienne, c’est que sous la révolution, Sankara à voulu le nommer ministre des finances contre son gré alors qu’il était vice-gouverneur de la BCEAO pour le compte du Burkina. La suite on l’a connaît. C’est une bonne chose que face à la fougue et à l’impetuosité de IB, il y ait la temperence et la patience de Ouattara. C’est à mon avis ce qui nous a permis d’éviter une escalade dans nos désaccords depuis. Et puis quand on considère le traitement fait par la Côte d’Ivoire à nos déplacés dans ce pays, on peut affirmer que Ouattara n’oublie pas ses origines burkinabè.

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