Un destin à auquel a-t-il indiqué, il doit tout son parcours. Les mélomanes trouveront dans ce dernier disque, des morceaux comme « Karissa », « Bayiri », « Numu », « Sékou Sangaré », une personne chère à l’artiste et à qui il rend hommage... A travers cet album, le natif de Loumbila a dit chanter pour la paix dans les foyers, l’intégration africaine, la parenté à plaisenterie et pour le retour au bercail des expatriés. Dicko Fils rend également hommage aux forgerons qui, pour lui, ont beaucoup contribué au développement du Burkina.

Le concert-dédicace de « Sababu » a été effectif, grâce à l’Association Kawrane, une structure qui œuvre à la promotion de la culture burkinabè en général, et peulhe, en particulier. De son vrai nom, Moulaye Dicko, Dicko Fils a fait ses premiers pas dans la musique en 1997, du côté de la Lagune Ebrié. Mais c’est en 2004 qu’il a sorti son premier album « Tounga ». Avec son second album, « lada kôrô » qui est sorti en 2007, le fils du « grand » maître coranique va connaître un grand succès. En effet, à l’issue de cet « acte », Dicko Fils a fait des tournées à l’intérieur comme à l’extérieur-Burkina qui l’ont conduit au festival mondial en Hollande, ainsi qu’à celui des arts nègres au Sénégal.

Après son troisième opus, deux ans plus tard, Dicko Fils est fait chevalier de l’Ordre de mérite par le Ministère de la culture et du tourisme. Pour taire les rumeurs selon lesquelles l’artiste a des relations privilégiées avec la vedette malienne Oumou Sangaré, Dicko Fils a dit avoir seulement de l’admiration pour elle depuis son bas-âge et a dévoilé que son style musical demeure l’une de ses sources d’inspiration. A partir du 7 septembre prochain, l’artiste prévoit d’entamer une tournée dans les 13 régions du Burkina et une autre, au Sénégal et en Europe, avec son collaborateur et musicien sénégalais, Baba Maal.

Asdara SAWADOGO

Sidwaya