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En forme : Marie Blanche Bado, Directrice générale sortante du Fonds de développement de l’électrification (FDE)

Publié le vendredi 3 août 2012 à 00h17min

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Bien que remplacée à ce poste lors du Conseil des ministres du mercredi 18 juillet dernier, cette grande dame mérite toute l’admiration due à une race particulière de grands commis de l’Etat en voie de disparition. Conseillère des affaires économiques, elle s’est donnée avec professionnalisme et abnégation en tant que Directrice nationale de la propriété intellectuelle (DNPI), Directrice générale du développement industriel (DGDI), Secrétaire générale (SG) du ministère du Commerce, présidente du Conseil d’administration de la Sofitex, Inspecteur d’Etat, Directrice générale du FDE, pour ne citer que ces responsabilités-là.

Que ce soit aux ministères du Commerce et de l’Energie ou dans les milieux des fermiers, des coopératives d’électricité (Coopel) et des bénéficiaires du Programme national d’électrification rurale, anciens collègues, collaborateurs et partenaires sont unanimes : Marie Blanche Bado mérite bien des lauriers pour le travail abattu. Une reconnaissance qui conforte toutes ces dames qui se battent sans fanfare ni tambour, pour valoriser la femme burkinabè sur tous les plans. La dernière Assemblée générale des sociétés d’Etat dans le volet des Etablissements publics de l’Etat (EPE) n’a pas manqué de lui rendre un vibrant hommage par des ovations doublement suscitées par le Chef du gouvernement et le ministre de l’Energie.


En panne : Ismaël Saba et Pascal Airault, artiste-musicien et journaliste

Ils ont fini par reconnaître tous les deux qu’ils n’ont pas été assez prudents dans le ficelage du fameux article de presse qui présentait le premier comme « le fils » de feu Capitaine Thomas Sankara. La polémique suscitée par cette affaire mal montée n’aura été que du pipeau. C’est bien dommage pour ces deux personnages et pour leurs grades respectifs. Ils devraient savoir qu’on ne manipule pas avec autant de légèreté une information d’une aussi grande sensibilité. On comprend, d’une part, qu’Ismaël voulait se rendre célèbre à petit prix en se faisant passer pour le « fils... spirituel » de l’ancien président burkinabè, et de l’autre, que notre confrère Airault croyait tenir un « scoop ». Mais de là à sauter pieds joints sans mesurer les conséquences de l’info, il y a eu certainement un pas de franchi. C’est dommage, mais au moins l’honneur du Capitaine Tom Sank est sauf.

Journal du Jeudi

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