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Sécurité : pas de souci à se faire

Publié le vendredi 29 octobre 2004 à 07h32min

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Col Gilbert Diendéré
Commission Sécurité

Les 26 et 27 novembre 2004, notre pays abritera le Xe Sommet de la Francophonie, qui drainera beaucoup de personnalités à Ouagadougou. Pour assurer la sécurité de tout ce monde, le Groupe d’intervention antiterroriste (GIAT) a fait appel au Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) de France pour un stage de recyclage de six (6) semaines. La fin dudit stage a été marquée par deux exercices à la Base aérienne 511, le 27 octobre 2004.

Le Groupe d’intervention antiterroriste (GIAT) est une unité spéciale du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Il a été constitué en 1996 et formé par le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) de France, à la faveur du Sommet France-Afrique.

Le GIAT est constitué d’une cellule de commandement, de deux équipes d’intervention et de deux équipes de recherches, d’identification et de neutralisation d’explosifs (RINEX). La structure est équipée de moyens spécialisés lui permettant de remplir avec efficacité ses missions.

Celles-ci sont les suivantes :
- L’extraction, l’évacuation et la protection de personnalités ;
- la recherche et la neutralisation d’engins explosifs, de colis suspects et/ou piégés ;
- l’intervention en cas de prise d’otages ;
- la maîtrise de forcenés ;
- l’arrestation d’individus dangereux ;
- l’intervention en cas de mutinerie ;
- les transfèrements sensibles.

Le stage de recyclage, qui a duré six semaines, a été dirigé par trois hommes du GIGN (France), dont on nous a demandé de taire les noms.

Pour donner la preuve qu’ils ont bien assimilé les cours, les stagiaires, sous le commandement du sous-lieutenant Aziz Korogho, ont procédé à deux exercices.

Il y a d’abord eu la simulation d’intervention en cas de prise d’otages, lors de laquelle les hommes du GIAT ont libéré deux passagers des mains de terroristes.

Ensuite, c’était l’exercice d’extraction, évacuation et protection de personnalités.

Les officiels à la cérémonie, aux côtés de l’ambassadeur de France au Burkina, Son Excellence Francis Blondet, ont pu se rendre compte que si jamais le cas se produisait lors du Xe Sommet de la Francophonie, la situation serait vite maîtrisée.

Théoriquement, il n’y a donc pas de souci à se faire quant à la sécurité de nos hôtes et espérons que tout se passe bien.

Pierre Tapsoba
LObservateur Paalga

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