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ASSISES NATIONALES SUR LES REFORMES POLITIQUES : Des participants s’expriment

Publié le vendredi 9 décembre 2011 à 02h03min

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Des participants aux assises nationales se sont prononcés à l’issue de la cérémonie d’ouverture par rapport à leurs attentes quant à cette rencontre et notamment sur la question de l’article 37 dont beaucoup attendent de voir le dénouement.

Hermann Yaméogo, président de l’UNDD

"Dès le départ, nous étions partie prenante aux assises du CCRP. C’est un aboutissement après les troubles que nous avons connus, après la crise qui a marqué le système de notre régime. C’est l’aboutissement de demandes venant des citoyens. Le chef de l’Etat en a pris acte et décidé de réunir les Burkinabè pour qu’ils réfléchissent sur ces réformes. Il s’agit de réformes d’ensemble parce que j’entends dire par-ci et par-là que ces assises consistent à se pencher sur l’article 37.

Ce n’est pas cela le problème. Il y a beaucoup de questions qui sont posées à travers les réformes et nous allons les aborder toutes et au final, nous verrons quelles sont les modalités de mise en œuvre. C’est une chose qui est très importante. Concernant l’article 37, nous avons toujours été pour la limitation du mandat depuis la troisième république et sous la quatrième république, c’est nous qui avons été à l’origine du compromis et, aujourd’hui, on ne peut pas se dédire. Il faut qu’il y ait cette limitation du mandat présidentiel. Pour ce qui est des réformes, il s’agit de réformes au niveau de la justice. Il faut faire en sorte que la justice ait beaucoup plus de liberté de manœuvre, se pencher mieux sur la carrière des magistrats, sur le Conseil supérieur de la magistrature.

D’une manière générale, ce qu’il faut, à travers ces réformes, c’est que la confiance soit restaurée entre les gouvernants et les gouvernés parce que la crise que nous vivons est une crise d’autorité, c’est une crise vis-à-vis du pouvoir, de l’Etat. C’est cela qu’il faut restaurer et permettre à la démocratie de pouvoir bien s’implanter".


François de Sales Bado, membre de l’Eglise catholique

"Je peux dire que je n’ai pas pris part aux précédentes assises mais je fais partie de la délégation de l’Eglise catholique et nous avions des délégués qui ont participé à l’ensemble des travaux. Je suis présentement aux assises nationales et après avoir pris connaissance de l’ensemble des travaux, des conclusions au cours des précédentes rencontres, je pense que c’est avec un esprit de sérénité, de confiance et une volonté de participer à la construction du pays en travaillant pour des réformes qui vont aller dans ce sens. C’est donc un esprit positif. Dans ce genre de travaux, il ne faut pas se focaliser sur un seul aspect. C’est un ensemble de réformes et, comme vous le savez, il y a des propositions consensuelles, des propositions non consensuelles.

Pour l’article 37 qui en fait partie, c’est un tout. Il appartient aux participants de donner leur appréciation et s’il y a un consensus concernant ce qui a été dit, cela va être appliqué. C’est dans ce sens qu’il faut voir les choses tout simplement. Il n’y a pas de panique. Pour ma part, les propositions que je souhaite voir arrêtées, il y a la question de la réconciliation nationale qui est fondamentale dans tout ce que nous faisons. Quelles que soient les réformes que l’on va adopter, si elles ne sont pas basées sur la vérité, la justice, la sincérité des acteurs, nous sommes en train de construire sur du sable. Il faut qu’il n’y ait pas un esprit de manipulation quelque part parce que, si à travers ce que nous faisons, il y a un esprit de manipulation, tout ce que nous avons voulu construire va s’effondrer comme un château de cartes".


Naboho Kanidoua, 1er vice-président de l’Assemblée nationale

"Nous abordons ces assises avec le même esprit par lequel nous avons participé au Conseil consultatif sur les réformes politiques à savoir, un esprit d’ouverture, de respect mutuel, de respect des opinions des uns et des autres et surtout en orientant toute la réflexion pour un Burkina où le peuple est toujours en cohésion avec lui-même afin d’aborder les chantiers du développement. Si vous avez écouté les discours du ministre d’Etat chargé des réformes politiques et le discours du Premier ministre, c’est un processus qui a démarré par le Conseil consultatif sur les réformes politiques qui a produit un rapport qui a été largement publié. Ensuite, il y a eu les assises régionales qui ont abordé tous les points sur lesquels le CCRP avait eu à travailler et à produire un rapport à la fin de ses travaux.

C’est la synthèse de tout cela qui sera le document de base des assises. Ce que nous attendons, c’est que le consensus qui était sorti du CCRP puisse être conforté à la fin de ces assises, que les uns et les autres puissent donner leurs points de vue sur là où nous, participants à l’époque au CCRP, n’avons pas pu trouver un consensus. Nous ne sommes pas venus avec des arrière-pensées ; nous sommes venus pour que les gens puissent s’exprimer librement en leur âme et conscience et, pour qu’à la fin, nous puissions dire tous ensemble ce que nous pensons que nous pouvons faire comme réformes pour approfondir la démocratie pour que notre pays fonctionne mieux, pour que les chantiers du développement puissent être mieux gérés. C’est donc cet esprit qui nous anime ce matin".


Bouba Yaguibou, 1er secrétaire adjoint de l’ADF-RDA

"Au regard du grand nombre, nous avons quelques appréhensions mais nous espérons qu’au sortir de cette rencontre, les conclusions auxquelles le CCRP est parvenu ne seront pas vider de leur substance. Notre position par rapport à l’article 37 n’a pas varié d’un iota. Notre position est qu’il faut laisser l’article 37 en l’état et même qu’il faut le renforcer de sorte qu’à l’avenir, on ne puisse plus le modifier".


Guy Lingani, président de l’Association des Burkinabè de la région de Washington aux Etats-Unis

"Nous sommes arrivés ici précipitamment parce que nous avons été informés à la dernière minute mais nous avons pu prendre contact avec la base par rapport aux problèmes qui nous concernent tous. Nous sommes très contents d’être impliqués dans cette démarche au niveau des assises nationales même si initialement, nous n’avons pas été impliqués pour tout ce qui était fait puisqu’il y a un certain nombre de choses qui ont été mises en place. Nous espérons que ce que nous demandons en tant que diaspora sera entendu et pris en compte, qu’il ne s’agit pas tout simplement de faire de la présence. Comme nous ne sommes qu’au début, on verra bien ce qui va se passer mais déjà, l’esprit est louable : le fait de mettre en place ce procédé de concerter toutes les forces vives de la Nation. L’article 37 est, si vous voulez, au niveau de la diaspora, à l’image de ce qu’on a au niveau du pays même, c’est-à-dire que les avis sont partagés dans des proportions qui varient.

J’ai cru comprendre qu’il n’y a pas eu de consensus là-dessus et je ne sais pas dans quelle direction on va avancer. Les documents qui m’ont été remis donnaient trois directions. Il y a ceux qui étaient pour qu’on le laisse en l’état, il y a ceux qui, à l’opposé, souhaitent que ce soit dévérouillé et il y a le troisième point qui est le référendum. Concernant la position de la diaspora, je pense que je dois garder cela pour les travaux que nous allons avoir. C’est vrai que je porte un message de la diaspora, j’ai envoyé un courrier à toute la base et ils ont fait des recommandations que j’ai compilées et je vais garder la primeur pour les différents membres des travaux parce qu’il est vrai que lorsqu’on touche à l’article 37, c’est assez explosif.

Vous avez remarqué que même sur le Net, lorsqu’on met le chiffre 37, c’est assez explosif même si cela ne concerne pas l’article. Pour ce qui est de nos attentes, hormis la possibilité de voter pour la diaspora, on a aussi quelques aspects concernant les étudiants qui ne sont pas pris en charge à l’extérieur. Et même lorsqu’ils sont pris en charge, ils ne sont plus gérés lorsqu’ils terminent. On ne sait pas s’ils doivent rentrer ou s’ils doivent rester là-bas. Personne ne s’en occupe. Ils sont laissés à eux-mêmes. Par contre , ce que je voulais mentionner c’est que les réformes envisagées comportent un volet concernant la création d’un sénat au sein duquel la diaspora sera représentée. On ne saurait rêver d’une meilleure tribune pour faire entendre la voix des Burkinabè de l’étranger. Lorsque ce sénat sera créé et qu’on aura le droit à la parole à cette tribune, ce sera une meilleure chose parce qu’en général, on subit dans tous les cas.

Il y a aussi le renforcement des pouvoirs de contrôle de l’Assemblée nationale face au pouvoir exécutif, la modification des rapports entre le président de la république et le Premier ministre en faveur de ce dernier, qui apparaissent aujourd’hui comme des propositions consensuelles. En somme, ce sont ces points que je vais essayer de défendre avec mes amis, nous trois qui sommes arrivés des Etats-Unis".


Tayourou Toé, délégué consulaire, président des délégués consulaires du Burkina Faso en Côte d’Ivoire

"Effectivement, nous sommes venus prendre part à ces assises nationales qui nous concernent également et nous pensons que c’est une bonne chose surtout pour voir dans quelle mesure le pays doit se développer dans la justice et la paix. Concernant l’article 37, pour le moment, ce sont des choses qu’on murmure. Je n’ai pas encore de position là-dessus".


Abdou Ouédraogo, coordonnateur régional des organisations de la société civile du Centre-Ouest

"Les attentes de la Coordination régionale des organisations de la société civile du Centre-Ouest et de ma personne en tant que citoyen burkinabè sont que tout ce qui a fait l’objet de consensus doit nous permettre, d’une manière ou d’une autre, de poser les bases d’une consolidation de la démocratie et de la paix sociale durable dans notre pays. Pour revenir à votre question, la question de l’article 37 qui n’a pas fait l’objet de consensus, doit faire l’objet aussi de discussions. L’article 37, au cours de ces débats, ne devrait plus ressortir puisque cela a été l’objet de discussions chaudes tant au niveau national que régional. C’est pour dire qu’il faut éviter le pire au Burkina, ce qui est arrivé aux autres. Laissons l’article 37 comme il se présente et cherchons à faire des réformes qui sont capables de conduire au mieux la destinée du pays".

Propos recueillis par Dabadi ZOUMBARA et retranscrits par Christine SAWADOGO

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 9 décembre 2011 à 09:21, par Le Président En réponse à : ASSISES NATIONALES SUR LES REFORMES POLITIQUES : Des participants s’expriment

    Un adage latin disait ; " qui veut la paix prépare la guerre et dans le langage culinaire on a coutume de dire :" on ne fait pas d’omellettes sans casser des oeufs" . La démocratie et la paix auxqelles nous tenons comme la prunelle de nos yeux ne vont pas se conquérir en se faisant des yeux doux. Il faut une réflexion approfondie et si le prix à payer doit passer par le retrait purement et simplement du detenteuur da la magistrature suprême, Le Président Blaise Compaoré, il ne faudrait pas hésiter. Seule la transcendance des intérêts partisans peut permettre d’atteindre la démocratie qui du reste, ne peut être un acquis. De nos jours, nous constatons le dégré de dégradation de toutes les autorités étatiques, familiales, coutumières, nous ne sommes vraiment pas loin de la destinée des châteaux de cartes. De grâce, que les participants ne sombrent pas dans la médiocrité, mais qu’ils soient conscients de leur responsabilité face à l’histoire. Je ne doute pas de leur bonne foi, mais le pavé de l’ours est une très belle illustration quand on est pas à la hauteur de la tâche confiée. Cette mission de Titans devraient être accomplie par des titans, des personnes ressources ayant une vision et les compétences requises. Ce n’est plus le lieu de la politique interessée. Des assises, il y en a eu dans beaucoup de pays, ne cherchons pas à réécrire l’histoire, inspirons nous d’elle ! A bon entendeur, Salut !

    • Le 9 décembre 2011 à 12:38, par Ce qui va se passer En réponse à : ASSISES NATIONALES SUR LES REFORMES POLITIQUES : Des participants s’expriment

      Dans tout cela, je ne vois que de mauvaise volonté.
      L article 37 est claire et net.
      Vouloir en discuter fait penser que Blaise demeurre le seul á pouvoir diriger le Burkina.
      Ce n est pas le cas et ce ne sera jamais le cas.

      Qu il quitte le pouvoir apres ce mandat.
      Autrement c est mettre le feu au Burkina-Faso.
      Il n a pas d autres alternatives que de partir.
      On ne peut pas confusquer le destin d un peuple tout le temps.

      Les representants des Etats unis laissent croire que meme aux Etats Unis les avis sont partagés.
      Les burkinabés y vivant sont partagés sur le sujet selon lui.
      Du mensonge.
      Que Blaise s en aille et que le Burkina continue sans lui.
      Le pays a existé bien avant lui et existera sans lui.
      Qu il arrete de vouloir nous manipuler.

      • Le 9 décembre 2011 à 20:55, par kabré kassoum En réponse à : ASSISES NATIONALES SUR LES REFORMES POLITIQUES : Des participants s’expriment

        c’est vraiment déplorable de voir des chefs coutumiers s’impliquer de façon approfondi dans grands des débats politiques .si ces gens voulaient que les choses aillent un peu mieux ils seraient restés neutres dans ces genres de débats.c’est fort dommage car bon nombre des ces gourous ne crois qu’aux pratiques magiques et leurs propres intérêts et ne souci aucunément pas de leurs populations .ce sera une honte que blaise lui aussi termine sa course comme gbagbo ; KADAFFI ;et autres dont je ne saurais citer .de toutes les façons les hommes meurent mais la nation reste .

      • Le 10 décembre 2011 à 00:34, par la colombe En réponse à : ASSISES NATIONALES SUR LES REFORMES POLITIQUES : Des participants s’expriment

        oui nous pouvons changer , nous allons arreter la plaisanterie : cosa.lanostra@yahoo.fr

    • Le 10 décembre 2011 à 10:04, par Pierros En réponse à : ASSISES NATIONALES SUR LES REFORMES POLITIQUES : Des participants s’expriment

      Nobert ZONGO, paix à son âme, est mort pour ses critiques sur les septennats et l’article 37. J’ai l’impression que nous avons la mémoire très courte, hein. Sa mort a entrainé le pays dans une crise sociale sans précédente. Le collège des sages formé à l’époque pour conduire à la journée de pardon et ramener ainsi la paix ont demandé et obtenu la limitation des mandats et l’institutionnalisation des quinquennats. Maintenant que la paix semble retrouvée, on veut faire volteface. C’est qu’on a berné le collège de sages. Si les mandats n’étaient pas limités, est-ce que OBAMA et SARKOZY seraient des présidents aujourd’hui dans leur pays ?
      Pourquoi donc ce revirement politique ? L’Eglise a, elle aussi, demandé de ne pas toucher l’article 37. C’est pareille obstination à rester éternellement au pouvoir que kadafi y est mort atrocement et aucun de son entourage ne pourra oser s’approcher du pouvoir d’Etat. On oublie si vite car pas plus que l’année, les manifestants brûlaient, cassaient et pillaient. Ceux qui sont sensés nous protéger ont tiré, pillé, violé nos femmes, sœurs et mères. Nous ne voulons même pas qu’on modifie la constitution à fortiori l’article 37. Pourquoi parler de référendum. Si les assises n’ont pas suffi pour trouver la voie laisser le peuple tranquille. Utiliser l’argent alloué au référendum pour lutter contre la famine au lieu d’appeler la communauté internationale.
      Ce qui nous préoccupe nous les jeunes ce n’est nullement l’« éternisation » de quelqu’un au pouvoir mais plutôt la paix, la justice sociale, la répartition équitable des recettes de l’Etat, le travail pour tous, l’autosuffisance alimentaire. Nous ne voulons plus que du sang soit versé sur la terre du BURKINA quel qu’en soit la raison.

      • Le 12 décembre 2011 à 13:24 En réponse à : ASSISES NATIONALES SUR LES REFORMES POLITIQUES : Des participants s’expriment

        Eglise catholique n’est pas le creuset du peuple burkinabè qu’il reste à leur place c-à-d prendre soin de leur troupeaux (le catholique) le reste ça les dépasse et d’ailleur la frnce , les Etats Unis ne sont le Burkina. En mot le peuple Burkinabè est le seul souverain à ce prononcer . Pourquoi avoir peur de l’abitrage du peuple . Aux partis politiques de jouer leur role premier qui est la conscientisation des masses au lieu de se lamenter en disant que le peuple est à majorité analpabète. Un parti politique n’est pas seulement là pour faire des élection mais plutot fait l’éduation politique du peuple et j’ai l’impression que ceux de l’opposition sont des mouviettes car pour eux prendre le pouvoir c’est mettre l’actuel hors jeux . Moi j’aurai aimer l’alternane à la sénégalaise c-à-d un zeph battre Blaise

  • Le 9 décembre 2011 à 11:07 En réponse à : ASSISES NATIONALES SUR LES REFORMES POLITIQUES : Des participants s’expriment

    Je ne comprends jamais la naïveté de ces hommes politique comme les Me Hermann qui croient qu’il suffit de faire des ccrp en pondant des textes pour que par magie notre justice devient indépendante et libre dans ses décisions.C’est vraiment se leurrer dans cette danse de canards.Si en 24 ans de règne Blaiso voulait une justice libre il l’aurait fait car les textes existent déjà.C’est une question de volonté et donc malgré vos ccrp,vous ne verrez jamais un baron délinquant du pouvoir en place aller en prison et donc ils continueront a piller le pays en toute impunité

    • Le 9 décembre 2011 à 12:03 En réponse à : ASSISES NATIONALES SUR LES REFORMES POLITIQUES : Des participants s’expriment

      Moi je suis vraiment triste. Je ne comprends pas la naïveté de certaines personnes qui croient que les CCRP sont faits pour le bien du Faso. Ici le problème est claire. L’objet des CCRP est unique et unique : Modifier l’article 37 pour permettre "au seul intelligent du Burkina dit on de rester au pouvoir. Parce que sans lui dit on le Burkina va sombrer". Maintenant comment y parvenir. C’est simple. Organiser des CCRP et noyer la goutte d’eau dans la mer. On pourra ainsi croire qu’il s’agit de traiter de problèmes de tout genre pour permettre au Faso d’aller de l’avant. Ce qui est faux. Tout ce dont on discute a été déjà fait.
      Dites moi si les CCRP vont reformer l’armée. Permettre aux dossiers pendant en justice de ressortir....et autres de connaitre des dénouements.... Dites moi si ce sont des CCRP qui vont empêcher le drame que vient de connaître le policier pendant sa garde. Comment peut on comprendre que un où deux policiers montent la garde pour surveiller des bandits qui les dépasse en nombre.
      De grâce ayez pitiez du peuple.
      Vous serez tenus pour responsable si même une fourmi venait à être écrasé.....

  • Le 9 décembre 2011 à 12:11 En réponse à : ASSISES NATIONALES SUR LES REFORMES POLITIQUES : Des participants s’expriment

    Je suis d’accord avec tous ceux qui se sont abstenus de réagir à cet article car on a beaucoup parlé. C’est le moment de se taire et d’attendre. que Dieu nous sauve !

  • Le 9 décembre 2011 à 12:44, par BLEOU En réponse à : ASSISES NATIONALES SUR LES REFORMES POLITIQUES : Des participants s’expriment

    oui, voilà l’ADF qui se reveille pourvu que cel ne soit pas tard mes chères mouvanciers.
    si ce verou voit le jour, c’est mieux pour tous car qui veut pas être président ??

    • Le 9 décembre 2011 à 17:05, par marco710 En réponse à : ASSISES NATIONALES SUR LES REFORMES POLITIQUES : Des participants s’expriment

      Le CCRP est une trouvaille du pouvoir pour falsifier l’histoire du Burkina. L’article 37 qui fait bouger tant de monde n’a aucun problème ; comme formulé, il ne représente aucun danger ni pour la démocratie ni pour la paix au Faso.
      C’est vouloir coûte que coût lui trouver des insuffisances pour justifier sa modification qui constitue en soi le danger pour notre Pays. Ne provoquons pas le diable.

  • Le 10 décembre 2011 à 15:09, par comète de halley En réponse à : ASSISES NATIONALES SUR LES REFORMES POLITIQUES : Des participants s’expriment

    de grosses lunettes pour rien

  • Le 12 décembre 2011 à 13:22, par article 37 En réponse à : ASSISES NATIONALES SUR LES REFORMES POLITIQUES : Des participants s’expriment

    Le mouvement du front Populaire a institué ’’ Le complot comme système de gouvernement’’.

    Par la peur et l’intimidation, ce système vient de toucher le fond. Plutôt que de rendre service à la Nation, il s’est rendu service e se trouve désormais à la croisée des chemins. A la fin de on dernier quinquennat, le PF se réveille pour se rendre compte qu’après 25 années de pouvoir, d’investissement dans les armes et l’appareil sécuritaire, le pays compte parmi les plus pauvres du monde.

    Pour se donner bonne conscience, il fallait accélérer les choses en se redonnant soi même une jeunesse que la nature elle même interdit.

    Le PF après avoir rencontré la jeunesse crée un site internet à quelques jours de la fin de ce que la constitue a prévu. Tout cela parce qu’il pense qu’il doit encore être là comme si le pays n’aurait pas existé sans lui. C’est cela qui me mets hors de moi en tant qu’intellectuel et fils de ce pays. Des fois je me demande si je compte avec mes idée parmi les Burkinabès, tellement, il y a des gens qui se sont substitués pour parler à ma place.

    Quelque soit la bonne fois du PF, il ne peut plus nous montrer que l’alternance est une mauvaise chose puisque nous ne l’avons pas encore essayé. Pour preuve, le Mali, le Ghana, le Bénin, le Niger, la Côté d’ivoire l’ont fait et les pas n’ont pas chaviré.

    Les politiciens Burkinabès ne peuvent pas être plus intelligent que le reste du monde.

    Alors je dis à Blaise COMPAORE, que le Burkina va se faire sans lui. Nous ne cesserons pas d’exister après lui. Il y aura un après lui, maintenant à quel prix, à lui de décider.

    Partir comme le prévoit la constitution actuelle ou bien s’entêter pour bénéficier du sursaut de la jeunesse qui ne le pardonnera jamais les dévives à la TANJA.

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