Ainsi, à l’occasion de sa première rentrée politique 2011 - 2012, la direction du parti projette l’organisation d’un grand meeting à Ouagadougou le 8 octobre 2011 à la maison du peuple pour mieux expliquer à la population le programme de société qu’elle lui propose. Cette rencontre avec les militants et sympathisants du parti se veut un grand rassemblement en vue de consolider les performances déjà acquises sur le terrain. Sont, en effet, attendus à ce grand rendez-vous tous les représentants des structures de base installées au niveau de la province du Kadiogo. Ce sera l’occasion pour les responsables du parti de galvaniser davantage ces structures pour le combat à mener et de convaincre finalement les sceptiques et les indécis de la capacité du parti du lion à assouvir le désir de l’alternance tant attendue par le peuple burkinabè.

La quête de l’onction populaire

Consciente et soucieuse de l’aspiration au changement, combien légitime, du peuple burkinabè, l’UPC s’est, dès sa création, mise à la tâche pour répondre pleinement à leur attente. Dans cette optique, le parti s’est fait le pari d’étendre sa toile sur l’ensemble du territoire national d’ici les échéances électorales de 2012. Ce défi semble déjà relevé car, sur les 45 provinces que compte le pays, le lion rugit déjà dans 35 provinces stratégiques en raison de leur situation sociale et géographique. A Ouagadougou, ville la plus peuplée du pays, le parti est déjà structuré dans 23 secteurs sur les 30 qui la composent. L’adhésion massive des citoyens burkinabè de la diaspora au son de cloche de l’alternance a conduit le bureau politique national à mettre en place des comités de base ou des représentants dans des villes de certains pays d’Afrique, d’Europe et des Etats-Unis.

L’assurance de sa stratégie d’approche

Toujours dans l’optique de faire adhérer le plus grand nombre de Burkinabè à sa cause, la direction du parti n’a pas perdu de vue l’importance des relations publiques, de la communication et de la prise de position par rapport à des questions d’intérêt national. On remarquera que dès sa création, le parti qui se veut très respectueux de nos valeurs ancestrales s’est fait le devoir de se présenter le 20 décembre 2010 à Sa Majesté le Mogho Naaba à travers une visite de courtoisie présidée par son premier responsable, monsieur Zéphirin Diabré. Cette attention particulière à la tradition a également été vivace à l’intérieur du pays au cours des cérémonies d’installation des responsables du parti. En vue de se rendre plus visible dans le monde entier, le parti s’est accommodé aux technologies du siècle en lançant le 7 décembre 2010 son site Internet qui permet aux internautes non seulement d’obtenir des informations sur la vie du parti mais aussi de pouvoir y adhérer à distance.

L’animation de la vie politique nationale

En plus des activités d’implantation sur l’ensemble du territoire pour réponse dignement à son titre de parti politique, l’UPC n’a cessé de contribuer à l’animation de la vie politique nationale. Elle a déjà à son actif la tenue d’une grande conférence-débat sur le cinquantenaire des indépendances africaines et une conférence sur « femme et politique » ainsi que plusieurs conférences de presse. Le parti s’est fortement intéressé à l’actualité nationale et internationale. Il a rendu public sa position sur la tenue de la présidentielle de novembre 2010 dans notre pays et sur la crise post-électorale en Côte d’Ivoire de la même année. Il s’est, en outre, prononcé sur la crise nationale issue des évènements de Koudougou, l’amendement de l’article 37 de la Constitution, la diplomatie de notre pays et bien d’autres sujets. Créé le 1er mars 2010, le parti du lion se veut un organe politique prônant l’alternance démocratique.

Une alternance qui ne rime pas avec la revanche, la résurrection d’un ordre passé et regretté, la vengeance ni la chasse aux sorcières. Mais une alternance basée sur une vision trilogique à savoir améliorer ce qui est déjà fait, corriger ce qui est mal fait et réaliser ce qui n’est pas encore fait. Au regard de l’engouement que le parti suscite déja au sein des populations lors des sorties sur le terrain, il va sans dire que son combat pour l’alternance ne sera pas vain si tant est qu’il revient réellement au peuple d’en décider.

Une correspondance particulière

Le Pays