Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou
Légaliser des papiers au commissariat central de la ville de Ouagadougou se fait désormais sur place. Plus besoin de faire des va-et-vient. De nombreux policiers ont été mobilisés par la hiérarchie pour la mise en œuvre efficiente de cette innovation majeure. Dans la cour dudit commissariat, à l’entrée Nord, sous un hangar, une douzaine d’agents sont organisés deux par deux autour de tables. Leur rôle, c’est de recevoir les documents à légaliser ainsi que leurs originaux des mains des usagers, de les vérifier et de leur apposer les tampons, avant de les faire parvenir aux signataires.
A ce niveau également, de nombreux officiers sont à la tâche, durant les heures ouvrables au Burkina Faso. Les résultats de cette nouvelle organisation de la chaîne des légalisations sont palpables, à la grande satisfaction de la population : en moins de 30 minutes (-cela reste fonction de l’affluence-) l’usager peut repartir avec ses papiers. Et à l’observation, le travail semble être fait avec enthousiasme. Jusqu’à une date récente, les documents à authentifier à ce commissariat étaient déposer le matin et retirer le soir. Si bien que ceux qui étaient dans un besoin pressant de papiers étaient contraints d’user de leur réseau relationnel ou tout simplement de mettre la main à la poche pour motiver la célérité dans la légalisation de leurs documents. Avec cette révolution au sein de ce commissariat, ces pratiques ne peuvent qu’être atténuées, voire disparaître.
Du moins, pour ce qui est des légalisations. Parce qu’en plus, il est clairement mentionné sur des affiches au sein du commissariat que la légalisation est gratuite. Ces initiatives sont tout en l’honneur de la police nationale. Elles peuvent contribuer à raffermir la confiance entre policiers et populations. Nous encourageons les autres commissariats sur toute l’étendue du territoire à emboîter le pas, si ce n’est déjà fait. Le même souci d’efficacité et de transparence devrait régner dans le processus de délivrance d’actes et de prestation de services des structures publiques dans leur ensemble.
Ces dangereux cascadeurs en herbe !
A Ouagadougou, certains parents, parce qu’ils ont les grands moyens, répondent favorablement à la quasi-totalité des caprices de leurs mômes. Ainsi, dans leur désir d’être à la mode et d’aller encore plus vite, certains enfants de gourous se voient offrir des motos de grosse cylindrée. Et après, à eux, les voies de la capitale. Sur les routes, ces enfants se font aisément remarqués de par la vitesse à laquelle ils roulent et le vrombissement assourdissant de leurs engins. Ils deviennent du même coup des dangers ambulants pour eux-mêmes, hélas pour les autres aussi. Les cas de dénonciation de ces candidats de rallye en pleine ville sont légion. Les grandes avenues demeurent les circuits privilégiés des apprentis-cascadeurs.
Cela est connu. Mais des actions efficaces tardent à voir le jour pour y mettre définitivement un terme. L’autorité communale est interpellée, au-delà, les ministres en charge de la Sécurité et des Transports. Si des textes réglementent la circulation routière, ceux-ci méritent d’être appliqués avec la rigueur appropriée quelle que soit la qualité des contrevenants. Il faut en finir avec les « c’est l’enfant de telle ou telle autorité, donc… »
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 9 septembre 2011 à 09:44, par Dr Thalmas En réponse à : Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou
Félicitations aux autorités de la police nationale pour avoir décidé de faire les légalisations sur place ! C’est un gain énorme en terme de temps pour le Burkina Faso qui accuse beaucoup de retard à tous les niveaux.
Ce qui reste à faire, c’est de mettre un peu d’ordre dans les rangs au niveau des légalisations parce qu’on se marche sur les pieds à la limite ; les policiers stagiaires peuvent être mis à contribution à cet effet.
J’émets le souhait à présent que les autorités municipales emboîtent le pas à la Police Nationale pour également faire les légalisations sur place et discipliner, je pèse mon mot, les tanties qui sont commises à ces tâches depuis la vente du timbre jusqu’à la légalisation à proprement parler. De toutes les façons, le gouvernement a la main lourde maintenant !!
2. Le 9 septembre 2011 à 11:10, par Togsid naaba En réponse à : Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou
Bonne initiative...
Cependant, M. le journaliste, dire que la légalisation reste gratuite ne fait pas l’avis de tous...et les frais de timbres ?
Le 9 septembre 2011 à 12:32, par WENDESO En réponse à : Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou
QUE DIEU NOUS AIDE POUR QUE UNE AUTRE ADMINTRATION AMBOITE LE PAS AHHH QUAND LES CHOSES BOUGENT POSITIVEMENT POUR LE BF
3. Le 9 septembre 2011 à 11:34, par Romieu En réponse à : Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou
La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat}} central de Ouagadougou : félicitation au Commissariat Central de Ouaga et au DG de la police national pour cette initiative.
Il est indéniable que de telles initiatives sont à saluer et doivent s’inscrire dans les actions de tous les services publics ou dans les entreprises privées qui reçoivent le public.
De notre humble avis chaque administration ou entreprise doivent en permanence s’interroger sur sa contribution à l’amélioration de ses prestations de services. Le développement de notre pays passe par là.
Mesdames et Messieurs les agents des Mairies et préfectures pour les actes d’état civil ; les différents Tribunaux pour les certificats de nationalité, casiers judiciaires et autres actes ; la Sonabel pour les branchements électriques et la pause des compteurs ; ....
que pouvez-vous faire en terme d’innovations en faveur des populations à l’image du bon travail du Commissariat central de Ouaga ?
Merci et merci.
C. Romieu
4. Le 9 septembre 2011 à 11:56, par Ludo En réponse à : Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou
Chapeau à la police pour cette initiative. Vivement qu’au niveau du palai de justine le paiements en plus des timbres fiscaux cessent aussi.
5. Le 9 septembre 2011 à 13:17, par fan En réponse à : Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou
Félicitation au commissariat central, mais je n’en vais tiré l’attention du DG des Transports.Pourquoi fatigué les usagers pour faire viser leurs engins avec leur super agent qui ce prend pour le bon Dieu qui ne reste pas sur place.Trouver un agent qui est la pour ca ?
6. Le 9 septembre 2011 à 14:08, par Sydney En réponse à : Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou
Quand c’est bon il faut le reconnaitre, chapeau, c’est propre. Bravo au responsable de la police c’est ça on dit travail. A cause de légalisation on perd une journée. Vraiment merci pour cette rupture avec les vielles habitudes.
7. Le 9 septembre 2011 à 14:28, par bouba En réponse à : Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou
Bravo à la police nationale et particulièrment au commissariat central ! Voilà au moins des gens qui méritent des primes d’encouragement si ce n’est déjà acquis !
8. Le 9 septembre 2011 à 16:28, par anonym En réponse à : Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou
Cela se fait dans ts les pays qui se respectent...A encourager tout de même.
9. Le 9 septembre 2011 à 16:33, par Wendlaboumb En réponse à : Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou
Eh oui ! Un autre Burkina est possible. La Police montre la voie par une initiative modeste mais géante en impacts sur la cote de l’institution et le bien être du citoyen. Bravo et bravo à la police. Bravo à ces dirrigeants qui ont osé mieux.
Courage à ceux qui pensent que chez eux on ne peut pas faire mieux. On peut toujours faire quelque chose pour être meilleur à soi-même. Et ainsi l’autre Burkina viendra.
God bless BKF
10. Le 9 septembre 2011 à 16:40, par Jamanatigui En réponse à : Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou
Félicitation à la police pour cette quête permanente de la qualité des services, les usagers sauront apprécier.Et comme certains l’ont déja dis que les tribunaux, les mairies, les préfectures et autres emboîtent le pas. Une semaine pour la réproduction d’un acte de naissance s’avère tout de même trop et l’insuffisance du personnel ne doit pas être une raison à cela.
Merci à tous ceux qui se sont inscrit dans cette logique de l’amélioration. Seuls les imbéciles ne font pas de progrès
11. Le 9 septembre 2011 à 16:58, par zapparo de guerre En réponse à : Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou
voici la police dont le burkina a besoin. vive la police nationale pour cette idée. merçi pour le travail que vous faites.
12. Le 9 septembre 2011 à 19:34, par Wendemi En réponse à : Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou
Félicitations ! Mais comme on dit c’est bon mais c’est pas arrivé !!!
1 - Les excès de vitesse on peut sanctionner ou pas ??? Je n’ai jamais vu interpeler un usager de la route pour excès de vitesse (les gros camions et les motos font la loi sur la voie)
2 - Les heures de circulation des gros camions sont réglementées ou pas ??? Que font tous ces gros camions aux heures de pointe sur les voies et personne pour les interpeler ??? Pendant qu’un long bouchon de véhicules se trouvent à l’arrière et impossible de doubler !! C’est quoi ça ??
3 - Tous ces gros camions qui circulent à gauche de la voie c’est quoi ??? C’est un nouveau code de la route ou quoi ???
Toutes ces infractions c’est de l’argent qui nous file entre les doigts et pire causent des pertes en vie humaine au quotidien !!!
Du courage la police et aider nous à vivre !!!
13. Le 9 septembre 2011 à 20:12, par windimi En réponse à : Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou
bravo a la police national et a son responsable.
quand a vous de la police municipale arreter de vous caché dans les fleures en face du mur de la bceao j ai honte quand je vous vois faire ça.
CHANGER UN JOUR MANI SOUGRI
14. Le 12 septembre 2011 à 02:14 En réponse à : Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou
Avons nous assez de policiers pour notre securite nous permettant de les divertir avec des missions qui incombent aux notaires, maires, et autres administrateurs ? Rorganisons notre police sur des bases plus professionnelles