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Le pouls de la cité : La légalisation, c’est désormais sur place au commissariat central de Ouagadougou

Publié le vendredi 9 septembre 2011 à 03h31min

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Légaliser des papiers au commissariat central de la ville de Ouagadougou se fait désormais sur place. Plus besoin de faire des va-et-vient. De nombreux policiers ont été mobilisés par la hiérarchie pour la mise en œuvre efficiente de cette innovation majeure. Dans la cour dudit commissariat, à l’entrée Nord, sous un hangar, une douzaine d’agents sont organisés deux par deux autour de tables. Leur rôle, c’est de recevoir les documents à légaliser ainsi que leurs originaux des mains des usagers, de les vérifier et de leur apposer les tampons, avant de les faire parvenir aux signataires.

A ce niveau également, de nombreux officiers sont à la tâche, durant les heures ouvrables au Burkina Faso. Les résultats de cette nouvelle organisation de la chaîne des légalisations sont palpables, à la grande satisfaction de la population : en moins de 30 minutes (-cela reste fonction de l’affluence-) l’usager peut repartir avec ses papiers. Et à l’observation, le travail semble être fait avec enthousiasme. Jusqu’à une date récente, les documents à authentifier à ce commissariat étaient déposer le matin et retirer le soir. Si bien que ceux qui étaient dans un besoin pressant de papiers étaient contraints d’user de leur réseau relationnel ou tout simplement de mettre la main à la poche pour motiver la célérité dans la légalisation de leurs documents. Avec cette révolution au sein de ce commissariat, ces pratiques ne peuvent qu’être atténuées, voire disparaître.

Du moins, pour ce qui est des légalisations. Parce qu’en plus, il est clairement mentionné sur des affiches au sein du commissariat que la légalisation est gratuite. Ces initiatives sont tout en l’honneur de la police nationale. Elles peuvent contribuer à raffermir la confiance entre policiers et populations. Nous encourageons les autres commissariats sur toute l’étendue du territoire à emboîter le pas, si ce n’est déjà fait. Le même souci d’efficacité et de transparence devrait régner dans le processus de délivrance d’actes et de prestation de services des structures publiques dans leur ensemble.


Ces dangereux cascadeurs en herbe !

A Ouagadougou, certains parents, parce qu’ils ont les grands moyens, répondent favorablement à la quasi-totalité des caprices de leurs mômes. Ainsi, dans leur désir d’être à la mode et d’aller encore plus vite, certains enfants de gourous se voient offrir des motos de grosse cylindrée. Et après, à eux, les voies de la capitale. Sur les routes, ces enfants se font aisément remarqués de par la vitesse à laquelle ils roulent et le vrombissement assourdissant de leurs engins. Ils deviennent du même coup des dangers ambulants pour eux-mêmes, hélas pour les autres aussi. Les cas de dénonciation de ces candidats de rallye en pleine ville sont légion. Les grandes avenues demeurent les circuits privilégiés des apprentis-cascadeurs.

Cela est connu. Mais des actions efficaces tardent à voir le jour pour y mettre définitivement un terme. L’autorité communale est interpellée, au-delà, les ministres en charge de la Sécurité et des Transports. Si des textes réglementent la circulation routière, ceux-ci méritent d’être appliqués avec la rigueur appropriée quelle que soit la qualité des contrevenants. Il faut en finir avec les « c’est l’enfant de telle ou telle autorité, donc… »

Sidwaya

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