8-mars 2011 : Célébration de la Journée de la femme à Washington
Les Burkinabè vivant dans la région de Washington aux Etats-Unis ont commémoré le samedi 12 mars à Silver Spring la journée internationale de la femme. Après l’exécution du Ditanyè comme cela est maintenant de tradition, la secrétaire chargée de la mobilisation féminine de l’ABURWA, l’association au sein de laquelle ils sont regroupés, Wassa Roxane Yéyé a rappelé que cette commémoration coïncidait avec les cent ans de la journée internationale de la femme dans le monde, et que c’était l’occasion de réaffirmer
Le thème de la journée étant « Donner la vie sans être en péril », Wassa R. Yéyé a fait observer une minute de silence en mémoire de <toutes ces femmes qui ont perdu la vie en donnant la vie, et de la défunte artiste Djata, précédemment ambassadrice pour la maternité sans risque de l’ONG White Ribbon Alliance, l‘Alliance du ruban blanc.
L’Association des Burkinabè de la région de Washington a lancé une collecte de fonds durant tout le mois de mars pour venir en aide à une maternité burkinabè. Nanoro a été choisie par tirage au sort comme localité bénéficiaire. En collaboration avec l’African Women Cancer Awareness Association et du Smith Farm Center, présidée par Ifi Ami Nwabukuow, elle offre gratuitement par ailleurs la possibilité de faire des tests de dépistage du cancer cervical, du sein et de la prostate.
Certificats, attestations et décorations
La responsable de la mobilisation féminine de l’ABURWA a tenu à saluer le rôle joué par la marraine de cette journée de la femme, Araba Kadidiatou Yonli, épouse de l’ambassadeur des Etats-Unis à Washington. L’intéressée a reçu des mains de Mme Cécile Kiendrebéogo, un certificat de reconnaissance de la communauté burkinabè. Comme le fera remarquer le président de l’ABURWA, Guy Lingani, c’est elle qui a initié et financé l’organisation de la première journée de la femme à Washington.
La célébration du 12 mars a donné lieu à la projection d’un film, produit par l’Alliance du ruban blanc pour la maternité sans risque, une ONG américaine oeuvrant aux côtés des femmes au Burkina. La représentante de cette ONG, Bridget McHenry a ensuite pris la parole pour animer une causerie sur ce sujet d’actualité.
De passage à Washington, la directrice exécutive de la Fondation Rama, Rasmata Kabré, a saisi l’occasion pour faire un plaidoyer sur la lutte contre la fistule. Elle sera récompensée au cours de la soirée par une attestation de reconnaissance de l’ABURWA, remise par l’ambassadrice Araba Kadidiatou Yonli. La même distinction sera remise par le président de l’ABURWA à l’épouse de l’ambassadeur du Mali à Washington. Trois membres du bureau de l’ABURA, Inoussa Kaboré secrétaire général, Wassa Roxane Yéyé, secrétaire à la mobilisation féminine et Hortense Héma, chargées des activités socioculturelles, recevront à leur tour des certificats de satisfaction pour leur dévouement à la tâche.
L’ambassadeur Ernest Paramanga Yonli, qui était au pays le 11 décembre, a saisi l’occasion de la journée de la femme pour remettre en différé, au nom du président du Faso, des décorations de chevaliers de l’ordre du mérite à Mme Adissa Dabonné Barry, chef d’entreprise à Washington, et Boureima Balima, deuxième conseiller de l’ambassade du Burkina aux Etats-Unis, ancien député.
La commémoration de la journée de la femme a vu la présence l’épouse de l’ambassadeur du Togo aux Etats-Unis Jeanne d’Arc Kadanga et d’une délégation des femmes de New York, conduite par Mme Claire Zoungrana. Les femmes burkinabè vivant dans cette métropole américaine auront leur journée le 26 mars.
Aissatou Diallo présente Michelle Obama
L’événement a été précédée par la visite de deux élèves du Burkina à Washington : Aissatou Diallo Amadou du village de Kachari à 12 km de Dori, âgée de 12 ans, et Fatimata Yanta, âgé de 13 ans, originaire du village de Kouroumani dans le département de Kouka.
Accompagnées par Mme Madeleine Sorgho/Ouangrawa, du Comité d’Orientation et de suivi du MCA, de Valérie Kaboré et de Charles Gomina de la télévision nationale, ces deux jeunes burkinabè ont été scolarisées grâce au projet
Aissatou Diallo Amadou a eu l’occasion de prendre la parole, et de présenter la première dame américaine, Michelle Obama, au cours d’une cérémonie.
Bref, Aissatou Diallo Amadou nous a confié qu’elle ambitionne de devenir docteur quand elle aura fini d’étudier. Quant à Fatimata Yanta, qui a pris la parole au sénat, elle veut devenir enseignante ou docteur. Rien de moins. Ce n’est pas pour rien qu’elle est première de sa classe. C’est un bon début. Ils sont apparemment nombreux ceux et celles qui se sont mis à croire vraiment au
S.K.
Washington DC
Vos commentaires
1. Le 14 mars 2011 à 14:21, par Kôrô Yamyélé En réponse à : 8-mars 2011 : Célébration de la Journée de la femme à Washington
OUI ! Continuez de fêter !
Le Faso brûle et on vous verra.
C’est grâce au CDP que vous êtes là-bas.
D’ailleurs comment êtes-vous rentés à l’ODP/MT, puis au CDP ? Expliquez clairement et on verra que vous n’y avez pas plus de droit que le Kôrô Yamyélé !
Par Kôrô Yamyélé
Le 14 mars 2011 à 14:59 En réponse à : 8-mars 2011 : Célébration de la Journée de la femme à Washington
tu n’as rien compris du tout.
c’est en voulant rester à ne rien faire que le burkina va régresser.
tu dis que le pays brule. C’est donc le moment de mettre les bouchés double dans le travail car il faudra reconstruire ensemble tous ce que certains inconscients ont brulé.
nous qui sommes à l’extérieur du pays on est découragé de voir ce qui se passe actuellement las bas."on a rien et certains brulent le peu qu’on a".
que tu soit du CDP ou d’un autre parti, on s’en fou. tous ce que nous voulons pour notre pays c’est la paix.
j’ai l’impression en vous lisant que vous cherchez a atiser la haine (c’est vraiment pitoyable si vous etes un burkinabé), ou peut etre vous etes aigris je ne sais pas.
entouka que Dieu bénisse le Burkina faso, qu’il nous donne la paix,la sécurité.quant aux atiseurs de haines que Dieu nous en débarasse.
Vive le Burkina Faso.
Le 22 mars 2011 à 02:10 En réponse à : 8-mars 2011 : Célébration de la Journée de la femme à Washington
YA TROP D’AIGRIS, QUEL EST LE LIEN ENTRE L’ARTICLE ET 1 PARTI POLITIQUE ICI. PRQD PARLER 2 QD TELLE PERSONNE Y EST RENTREE, QD OU CMT ?? JUSTE LIRE L’ARTICLE ET FAIRE DES SUGGESTIONS OU PROPOSITIONS. HA C’EST VRMT PAS FACILE, AFRICAINS GHGEONS 1JR.
Le 23 mars 2011 à 22:44 En réponse à : 8-mars 2011 : Célébration de la Journée de la femme à Washington
bien dit frere. pourquoi vous voyez les choses de cette facons la ? on parle pas de politique. soyez positif un jour et arreter la jalousie et l"aigreur car c’est une maladie qui vous tue a petit feu. appreciez une fois dans votre vie. vous qui parler mal si vous etiez a la place de ces gens peut etre que vous n’allez pas faire mieux !!!!!!!!
2. Le 14 mars 2011 à 20:03, par moi mm. En réponse à : 8-mars 2011 : Célébration de la Journée de la femme à Washington
yamyele,on dirai ke vs etes aigri. ki vous a dit kon mange gras o usa ? nous aussi on est preoccupe par la situation au faso, car malgre tout c est notre pays natal,et on prie pour ke la situation s ameliore.
3. Le 14 mars 2011 à 20:15 En réponse à : 8-mars 2011 : Célébration de la Journée de la femme à Washington
mon cher si le pays es bien prkoi tes a lexterieur arretez cet esprit la ces pas interessant !!!!
4. Le 14 mars 2011 à 20:22, par B.Sow En réponse à : 8-mars 2011 : Célébration de la Journée de la femme à Washington
Tres bien pour avoir commemore la journee internationale de la femme a DC. Mais il reste beaucoup a faire a l’embassade du Burkina a DC. Ils manquent vraiment des gens competents labas, je suis desole de vous le dire. Je vis ici et j’ai eu a collaborer avec l’ambassade pour qlq papiers mais c’est la merde. Non seulement la receptioniste n’est pas du tout acceuillante au telephone et elle ne tarde pas a te dire" rappeler a l’apres midi elle ou il sera la". Je suis desole mais il faut qu’on y mette de l’ordre labas.
Aussi en tant que representation diplomatique Burkinabe, je penses que les USA sont pas limites seulement a DC. Et meme si il est difficile de voyager partout ou moins supportes les activites culutelles organisees par des compatriotes de bonne volonte.J’ai eu cette experience, on etait meme pas a mesure d’avoir des brochures sur le Burkina. Desole mais je penses qu’il faut qu’on y mettent un peu de serieux !Ils sont gentils mais la competence reste a desirer. Soit on est la pour representer ou on plis les bagages et utiliser ses financements pour autre choses. Et puis vraiment pour travailler dans un pays anglophone il faut une certaine competence dans la langue et surtout dans ce domaine diplomatique.
5. Le 14 mars 2011 à 22:25 En réponse à : 8-mars 2011 : Célébration de la Journée de la femme à Washington
Non, mon frere ; les gens ne brillent pas : ce sont les photos qui brillent et les appareils utilises qui font briller les gens. Nous on est ici et on connait. C’est vrai que le climat est beau maintenant, ce qui est aussi favorable a certains maquillages ; mais les gens restent les meme gens. Donc, il ne faut pas vous laisser flater avec brillement la. Meme vous vous on pourrait vous faire briller. L’essentiel, c’est la l’information que l’on communique, pas les photos. Il faut que justement que le Burkina apprenne a depasser l’etape des photos. Focalisons nous sur le message et on sera devant. Sinon, c’est vrai que l’article a trop de messages et de photos qu’il est difficile de savoir ce que l’on veut que l’on retienne. Meme avec ca, c’est mieux de ne pas retenir que les gens aux USA brillent.
6. Le 15 mars 2011 à 00:16 En réponse à : 8-mars 2011 : Célébration de la Journée de la femme à Washington
lE VRAIT PROBLEME NON SEULEMENT LE VIEUX MOSSI NE VEUT PAS QUITTE LE POUVOIRE ET IL PENSE QUE LE POUVOIRE EST UN BIEN PERSONNELLE OU ET UN DROIT ET ENSUITE ALLER COMPRENDRE QUE APRES ETRE PREMIER MINISTRE TU ACCEPTE ETRE AMBASADEUR AUX USA.TOUS LE POUVOIRE DIRIGER PAR LE PETIT FRERE OU PAR LA BELLE FAMILLEDU VIEUX MOSSI ET TOUS CEUX QU’IL A NOME COMME AUTORITE A UNE CONNAISSANCE AVEC LES 2 PARTIES.A DC C’EST SIMPLEMENT BALIMA QUI ES UN DISPLOMAT QUI COMMUNIQUE AVEC LES JEUNES INTELECTUELLE.LES BURKINABES ONT PEUR MAIS ON A UN PROBLEMES DANS LA MAIN.IL Y A UN DESORDE DANS UN PAYS QU’ON DIT INTEGRE.ALLEZ COMPRENRE LE DECES D’UN ELEVE QUI VA S’EDUCER ET SE FAIT ABUSER POUR LA POLICE JUSQU’A TROUVER LA MORT ?MAIS JE SUIS D’ACORD POUR UNE PREMIERE FOIS AVEC LE VIEUX MOSSI CAR CE N’EST PAS UNE RAISON DE TOUS CASSE CAR LA DEMOCATIE EST UNE VOIE DE LIBERTE ET D’EXPRESSION.
7. Le 15 mars 2011 à 09:24, par Kangourou En réponse à : 8-mars 2011 : Célébration de la Journée de la femme à Washington
Bravo à nos compatriotes hors du BURKINA qui pensent à faire rayonner notre cher FASO qui n’appartient à personne sinon à nous tous.Personne n’a le droit d’en disposer comme il veut, qu’il soit du pouvoir, donc agissant à visage découvert, ou de l’opposition , tapis dans l’ombre à attiser le feu.
Par le KANGOUROU