Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Lassané Bandaogo est un ancien fonctionnaire de la Banque internationale du Burkina (BIB) admis à la retraite. C’est à cœur ouvert que le septuagénaire (73 ans) aborde, dans l’interview qu’il nous a accordée le 29 octobre dernier à son domicile de Ouagadougou, l’avenir du pays et son évolution en 50 ans années d’indépendance.
Lefaso.net : A quel moment avez-vous appris que notre pays devait accéder à l’indépendance ?
Lassané Bandaogo : Nous étions encore jeunes à l’époque. En 1958, nous avions appris de bouche à oreille que la France voulait accorder l’indépendance à huit de ses colonies d’Afrique occidentale. Ainsi, à l’exception de la Guinée, tous les autres Etats avaient voté non au référendum de la même année. Et il a fallu attendre le 5 aout 1960 pour que notre pays accède à la souveraineté. Ce jour là, nous étions très contents de voir le pays libéré. Jeunes, nous avions dansé, bu, et circulé dans les rues jusqu’au petit matin.
Je me rappelle, à cette époque encore, la bière coûtait quarante cinq francs et elle nous venait de la société ivoirienne BRACODI. Il n’y avait pas encore de brasserie en ex- Haute Volta.
Quel souvenir gardez-vous de ces instants chargés d’histoire ?
Avec l’accession aux indépendances, j’ai été frappé par le rapatriement des fonctionnaires français ? Les commandants blancs ont été remplacés par des voltaïques. C’est ainsi que j’ai été engagé quelques années plus tard, en 1962 par la CFCI et je percevais 19 883 Francs CFA comme salaire mensuel. Et lorsque, j’ai perçu ma première paie, je n’y ai pas touché. Mon oncle l’a emportée au village pour la partager à mes parents afin que je reçoive leur bénédiction.
Vous avez vu le Burkina d’aujourd’hui naître. Quel bilan faites- vous de l’évolution du pays après cinquante années d’indépendances ?
Le pays a connu un progrès notable en 50 ans. Quand nous accédions à l’indépendance, là où nous sommes assis actuellement, c’était la brousse. La ville de Ouagadougou se limitait à l’ex- Présidence du Faso et il n’y avait que quatre grands quartiers, Laarlé , Dapoya , Koulouba et Goughin.
Le bilan est donc positif. Imaginez, Ouagadougou n’était pas goudronnée et les routes reliant les chefs- lieux de région ne l’étaient pas aussi. Les indépendances nous ont été profitables puisqu’elles nous permis de construire nos pays. Au regard de tout cela, je suis vraiment fier et content des burkinabè qui se sont rapidement mis au travail.
Un mot sur le domaine dans lequel vous avez servi, la banque .Y’a-t-il eu progrès ?
Bien évidemment. A l’époque, le pays ne comptait que trois banques, la Banque de l’Afrique occidentale (BAO), la BNP /Paris Bas et la Banque nationale de développement (BND). Regardez maintenant, le nombre de banque qu’il y’a. J’ai été embauché le 7 Février 1964 à la BAO, connue plus tard et successivement sous la dénomination de Banque Internationale de l’Afrique de l’Ouest (BIAO) ; Banque internationale et Banque internationale du Burkina (BIB). Quand j’entrais dans cette banque, il y avait moins de noirs que de blancs. Sur un personnel d’environ 75 personnes, les noirs ne dépassaient pas 30 personnes. D’ailleurs, j’ajoute que la banque n’avait pas ses propres locaux. Elle les avait loués.
Les premières installations appartenaient à Bernard Ilboudo. La société a dû par la suite se relocaliser et poser ses installations dans un site, face au grand marché de Rood Woko, parce que le bâtiment de M. Ilboudo était devenu exigu. Le nouveau site aurait été acquis par l’entremise de Fadoul qui lui même l’aurait obtenu d’Ousmane Sibiri. C’est finalement, cinq ans, après mon départ à la retraite, autour des années 1997 que la BIB a construit son siège actuel, un bâtiment, beaucoup plus moderne doté d’équipements que nous, nous ne disposions pas.
Comment envisagez vous l’avenir, à partir du bilan que vous jugez, on ne peut plus positif ?
Il y’a de l’espoir et je reste optimiste que demain sera mieux qu’aujourd’hui. Le maître mot, c’est d’encourager et de sensibiliser la jeunesse et l’amener à se mettre au travail, car c’est elle qui va prendre les rênes du pays.
Adama Bayala, stagiaire
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 10 décembre 2010 à 11:16, par M,baraogo En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Merci !monsieur le banquier:Il faut tout raconter et ton papa bandaogo Laurent,qu’on attend jamais cite ?Pourquoi ?Grand !il fut :
Dis moi ou se trouve Ton frere Amado Bandaogo,qui etait un grand promoteur de spectacles:concert mory kante avec le grand koanda Mahamadi,depute ?Patron du club Aida.j’ai appris aussi,qu’il a eu un enfant avec coumba Saba SIDIBE:la grande vedette malienne.Et c’est pour cette raison,qu’elle a chante pour lui:Amado BANDAOGO !Gnongotè !!!!!!!!!!!!!!Merci de ton reportage,vieux pere !
Le 10 décembre 2010 à 20:19 En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Hey hey Arrete le massacre...quel enfant avec Koumba Diabate ?
Elle a chante pour lui et sa famille parce qu’il a fait du bien pour elle et sa famille. Pas parce qu’il a eu un enfant avec elle. Vous faites comme ca pour commences des discordes dans la famille des gens. Laisse la mienne tranquille.
Merci Yaaba pour tes baux souvenirs.
S’mir
Le 11 décembre 2010 à 06:43, par jean alidou En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Comme ce monsieur est bien,tu te fais deja son parent !Pardon,je te connais pour etre de la famille de celui est concerne.
Le 11 décembre 2010 à 08:54, par philippe En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Nous parlons de coumba sidibe et toi,tu parles de kouamba diabate:Es-tu de cette famille bandaogo ?Comment ?Et tu n’es au courant de rien:C’est le yaaba de tout le monde et non toi seul.D’ailleurs mm yaaba,c’est du moore et non bissa.En bon bissa,c’est ton ziida !!!!!!ou bien,petit bissa,que tu te fais !
Le 11 décembre 2010 à 09:03, par Rouamba En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Si tu es de cette famille,tu es enfant de qui ?Saba ?ou de apauline de la famille traore de saint leon ?La vieille m’a enseigne pendant 4 ans a mon primaire.Ta grande mere enseignait bien.Tu sais amado,est mon pere aussi mais je ne dis rien parce qu’il ne me connait pas.
bonne fete de l’independance !
2. Le 10 décembre 2010 à 11:29, par rasmane,le grand En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Vous parlez au hasard:Bandaogo amado n’a jamais un enfant avec la vedette malienne qui est morte a new york en 2009.Il lui a fait beaucoup de biens et c’est en bonne malienne,elle a chante toute sa famille:sa femme saaba mariam,ses enfants Mahamadi,Aida les autres n’etaint encore de ce monde.samir qui etait au Pmk,kader qui a frequente gabriel T avec moi et la petite Madina qui est actuellement en terminale a la jeunesse !Parlez de ce que vous connaissez !Personne ne pourra dire le contraire de ce que je viens de dire:A bon bon connaisseur !salut !
Le 11 décembre 2010 à 06:53, par philippe En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Le grand !je dis le contraire:Kader qui frequente le lycee technique avec moi est actuellement en italie et sa soeur madina aussi.Elle etait meme ici pendant les vacances.Monsieur le grand,vous ne pouvez pas prouver le contraire.Abon connaisseur !rectifie !
Le 11 décembre 2010 à 09:09, par ouedraogo tahere En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Cette madina est en italie avec son pere et ses freres et sa grande soeur est aux USA.Sa maman est a ouaga ici.Elle travaille deja et elle se mariera bientot dans ma famille:Inch allah !!!!!!!!!!!!!!!
3. Le 10 décembre 2010 à 11:46, par rasmane,le grand En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Nous voulons apprendre de ce monsieur,qui ne presente pas son age.Monsieur,le journaliste,votre reportage est bref et c’est sur que ce banquier n’a pas pu tout dire sur ces annees 60 en HAUTE VOLTA.Continuez avec ui pour mieux nous eclairer.Bonne fete a tous et surtout a ceux qui sont nes en 1960 !!!!!!!!!!!!!!!!!
4. Le 10 décembre 2010 à 11:58, par issa dit magie noire En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Ces vieux ont plein a nous apprendre.merci pour ton recit mais je profite te demander d’apres mon esclave amade Bandaogo,qui est ton fils.Il etait le patron du club video aida et il a fait venir Alpha Blondy,francois lougah,na hawa doumbia et autres et nos sorciers l’ont fait disparaitre de la circulation:Merci de me donner ses coordonnees sur mon courriel,s’il vit toujours.
Bonne fete a vous,tonton national
Le 11 décembre 2010 à 06:38, par sare En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Je viens au secours de ce monsieur pour retrouver bandaogo amado.je ne le connais pas personnellement mais je sais qu’il est en italie parce qu’il a aide mes oncles qui sont labas a avoir leurs papiers de sejour.Ce type est un grand pour sa disponibilite a autrui selon mes oncles et au village,les vieux disent que son pere qui etait chef de village faisait plus.Pour le retrouver,merci de contacter notre ambassade en italie,qui a surement ses coordonnees ou demande a son frere el hadj chef de zigla koulpelle.je suis fier de lui parce que je viens de son cote.il a aussi une tante a la pharmacie de la paix ici
Le 11 décembre 2010 à 09:27, par aminata En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
J’ai connu ce monsieur a kamsoaghin dans mon quartier.il est bon vraiment et nous les enfants,il nous a gate en cadeaux dans le quartier.Chaque fois,il s’arretait avec sa grosse moto pour saluer mon pere,il mettait sa main de sa poche.Aujourd’hui que moi je travaille,je me demande comment il faisait,vu que je n’arrive pas a faire comme lui.Sa femme saluait tout le monde et on parlait bien d’elle chaque fois,qu’elle passait.
5. Le 10 décembre 2010 à 12:07, par modibo t En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Merci pour vos beaux souvenirs mais dites moi ou est votre fils amadou bandaogo,qui etait toujours le premier de notre classe a l’ecole primaire d’application de ouahigouya avec promotionnaires les grands du moment au faso:salif diallo,badini boureima.......il etait sincerement tres intelligent ce type.je suis a new york et je fais partie de ses nombreux amis.good bye
Le 11 décembre 2010 à 02:31, par Mamadi Bandaogo En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Je suis le fils a Hamado Bandaogo et je vis aux USA aussi dans l’etat de Oregon, mon pere va tres bien. Voici mon e-mail:mbandaogo@yahoo.com.Feel free de me contacter
Le 11 décembre 2010 à 08:48, par philippe En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Toujours premier de la classe et il finit par etre promteur de spectacles et les autres sont des ministres.Peut etre il ne s’agit pas de la mm personne.vous con fondez rapidement les gens et les donnees deviennent fausses.Je n’ai jamais entendu parler de ce bandaogo,alors que je suis du milieu(artiste-musicien de mon etat).Ce club aida la meme est ou a ouaga ici ?Tu es quoi a new york ?
Le 12 décembre 2010 à 07:51 En réponse à : 1er de classe sans carte ODP / MT ou CDP
Mon type,
tu reflechis comme un enfant. Regardes autour de toi et tu comprendras que les 1er de classe qui ont refuse en son temps de prendre la carte de ODP/MT ont ete punis, mis au garage, bannis, terrorises...
Tu cites Salif et Badini comme exemples de ministres et tu oublies comment ils sont devenus ministres. En Afrique, ce ne sont pas les plus intelligents et les plus integres qui deviennent directeurs ou ministres, regarde le scandale des villas de la CNSS a Ouaga 2000 et les ministres impliques.
6. Le 10 décembre 2010 à 17:23, par modibo t En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Nous apprenons beaucoup ces derniers et il faut que les journalistes continuent sur ctte lancee.bonne fete !!!!!!!!!!!!!!!!!
7. Le 10 décembre 2010 à 17:27, par modibo toure En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Monsieur bandaogo:vous avez oublie de citer la periode BIV de cette banque.Banque internationle des volta ou bien ?
8. Le 10 décembre 2010 à 19:33, par bajeanne En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Merci de cet article du tonton de mon esclave et ami amado,dont parle rasmane :
amado est vraiment gnongote,pas pour coumba saba mais pour beaucoup de ses nombreux amis.il vit actuellement en belgique avec sa famille.Les gens l’ont mal payes mais le seigneur s’est occupe de lui en bon pere.
Les gens ont voulu le mettre a l’infini mais le seigneur a decide autrement pour lui.Je lui souhaite bon vent !
Le 11 décembre 2010 à 09:17, par delphine En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Vraiment,faisons des benedictions a ce type:c’est un gars sans facon et qui ne merite pas ce que les gens l’ont fait.
Je roule toujours sur une yamaha qu’il m’achete depuis son temps.Je ne rentre pas dans les details.c’est lui aussi,qui a construit le premietr vrai maison a etage a la patte d’oie ici a ouagadougou.La suzuki noire de sa femme a fait son temps ici des.Laissons comme ca,mes souvenirs sont intacts.
9. Le 11 décembre 2010 à 02:24, par Mamadi Bandaogo En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Merci beaucoup pour toutes ces informations riches Le Baron, l’entretien aurait du etre plus long car nous les jeunes aimeraient bien savoir comment etait le pays des hommes integres avant l’independance.Bien de choses a toute la famille Bandaogo, que le seigneur nous eloigne de tout malheur et continue de veiller sur nous.Pour ceux qui demandent d’apres Hamado Bandaogo le Boss il vit toujours et respire la bonne forme. L’HOMME FORT
10. Le 12 décembre 2010 à 04:51 En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Arretez de salir l’image de Hamado Bandaogo. C’est un homme tres genereux pour ceux qui l’ont connu, le genre qui est pres a offrir son dernier plat a l’etranger pour aller dormir le ventre creux. Il a fait du bien a plein de gens mais comme nous les Africains on interprete pour ternir l’image de l’homme. Si s’etait un homme qui l’avait chante ca n’allait pas pose probleme. Quand vous parliez sachez qu’il a des enfants et vos dire peuvent offenser ces derniers. Merci
Le 29 décembre 2013 à 23:30 En réponse à : Lassané Bandaogo, banquier à la retraite : « Je suis fier du Bilan des Burkinabè en 50 années d’indépendance ».
Tonton Babou ! Tous mes voeux de bonne santé et longue vie à toi et à toute ta famille. Un neuveu !