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MOHAMADI SANA (Italie) : "Nous voulons un ministère plein pour les Burkinabè de l’étranger"

Publié le mardi 9 novembre 2010 à 01h35min

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Après avoir déposé son baluchon en 2000 au sud de l’Italie, il a accepté exercer toute sorte de boulot pour survivre. De Naples à Parme, il vivra dans la clandestinité seulement pendant deux ans avant de voir sa situation se régulariser à l’image d’autres immigrés. Actif et entreprenant, il se verra confier la vice-présidence de l’union des associations burkinabè d’Italie pour également être le conseiller du président de ladite Union. Il est porté à la tête d’une association nommée « Sahel Solidarité » qui promeut, comme son nom l’indique, la solidarité et qui est un lien entre l’Italie et l’Afrique. Lui, c’est Mohamadi Sana, un ressortissant burkinabè vivant à Parme, dans le nord de l’Italie.

Soutenu par son épouse et réconforté par ses deux enfants Abdul Razack et Anifa, il parcourt des kilomètres pour sceller des liens, rester ouvert aux visiteurs burkinabè et africains en Italie. Bref, il est souvent la clé de certains labyrinthes. Nous avons profité de notre séjour en Italie en octobre dernier pour échanger avec lui, lui qui appelle de tous ses vœux la création d’un ministère plein qui s’occupera des Burkinabè de l’étranger.

"Le Pays" : Qu’est-ce qui a amené Sana en Italie ?

Sana Mohamadi : Je suis un aventurier comme tant d’autres. Je suis venu pour découvrir l’extérieur et j’espère apporter quelque chose à la construction de notre cher pays. Il est vrai que nous sommes à près de 8000 km du Burkina, mais nous sommes toujours très attachés à notre pays.

Avez-vous souffert aux premières heures de votre aventure ?

Venir en Italie est un voyage vers l’incertitude. Ce fut difficile. En arrivant, tu ne sais où loger et n’as aucune adresse précise. Mais avec la communauté burkinabè résidant en Italie, on s’est donné des coups de mains. J’ai vécu dans la clandestinité. Ce n’était pas également facile. Une autre difficulté était de se conformer aux règles du pays. Dans ce sens, il fallait alors commencer à parler la langue, l’italien, surtout qu’on ne parle pas le français ici. Il fallait donc repartir à l’école, à l’école de la langue du pays. Ce fut le principal problème. Aujourd’hui, tous ces problèmes sont résolus.

Peut-on dire que la clandestinité dans laquelle vous avez vécu a forgé quelque chose en vous dans votre vie ?

Cette situation a été une leçon pour moi. On a exécuté des travaux que nous ne faisions pas au Burkina Faso ; après l’école, chacun espère travailler dans un bureau, mais ici, nous exerçons tous les métiers. Il n’y a pas de honte à le faire. J’ai été par exemple aide-maçon, j’ai lavé des véhicules pour gagner ma vie, tout en étudiant la langue italienne. Dès que j’ai obtenu le bagage nécessaire, cela a coïncidé avec la régularisation de masse de la situation des immigrés en 2002. J’ai eu la chance d’en faire partie et depuis lors, je ne me plains pas. A partir de cette date, mon objectif de tous les jours est d’imprimer la culture burkinabè dans notre pays d’accueil.

C’est alors que vous vous investissez, entre autres, dans la vie associative…

En effet, je milite beaucoup dans les associations. Aujourd’hui, je suis le porte-parole de la communauté burkinabè en Italie, je suis également le conseiller du président de ladite communauté. Aussi, suis-je le président de Sahel Solidarité qui est un trait d’union entre l’Afrique et l’Italie. Dans cette association, il y a beaucoup d’adhérents africains. C’est donc un plaisir et un bonheur pour nous que le président de cette structure soit de nationalité burkinabè. Ce n’est pas pour autant que notre terrain d’action est seulement le Burkina Faso. Nous nous évertuons à mener des activités partout pour faire connaître les problèmes de la jeunesse africaine. Nous travaillons avec d’autres associations.

C’est le cas avec l’"Œil des jeunes" qui est basé au Burkina Faso. Nous sommes en train de voir comment travailler avec le SIAO et le FESPACO. Nous voulons être un relais pour vendre ces grandes manifestations du Burkina dans notre pays d’accueil. Lors de la dernière édition du « Printemps de l’Afrique » qui est la semaine culturelle de Sahel Solidarité, c’était avec grand bonheur que nous avons reçu le cinéaste burkinabè Idrissa Ouédraogo pour des projections de films burkinabè ; c’était une première. Avant cela, nous organisions des défilés de mode qui ont permis de mettre en exergue le Faso dan Fani, sans compter d’autres activités qui ont permis de valoriser des plats burkinabè ; à Sahel Solidarité, nous voulons ressortir, par étape, l’identité culturelle africaine. Nous sommes pour le moment à l’étape du Burkina Faso.

A combien de personnes estimez-vous le nombre de Burkinabè en Italie ?

Je ne peux pas vous donner avec précision le nombre de nos compatriotes qui vivent ici. Avec la clandestinité dont on a parlé, il est difficile d’avoir un chiffre exact. Le nombre sur lequel nous nous accordons, l’ambassade et les associations, est autour de 35 000 Burkinabè éparpillés dans plus de 13 000 communes que compte l’Italie.

L’esprit de solidarité est-il vécu ici entre Burkinabè d’Italie ?

Nous essayons de communiquer entre nous. Nos autorités sont également en train d’agir en vue de permettre le renforcement de cette vertu qui nous est si chère. Mais comme la charité bien ordonnée commence par soi-même, nous avons créé une coordination, de concert avec l’ambassade du Burkina en Italie. C’est ainsi qu’est née l’Union des associations burkinabè d’Italie. C’est avec beaucoup de bonheur et de joie que nous partageons certains moments, à savoir les baptêmes et les activités culturelles. Nous nous soutenons également dans les moments difficiles. Il nous arrive de perdre un compatriote et nous travaillons collégialement pour que le corps puisse retourner au Burkina Faso.

Cela demande beaucoup de moyens et c’est cette solidarité qui nous permet souvent de satisfaire à de tels besoins. A cela, il faut ajouter des actions de développement menées au sein des associations burkinabè en Italie qui permettent de venir en aide à des populations restées au pays. Ces actions touchent, entre autres domaines, l’éducation et la Santé. A l’occasion des inondations du 1er septembre 2009, nous avons essayé, par l’intermédiaire de notre président, Bélem, de mener une activité de solidarité au nom des Burkinabè d’Italie.

Les Burkinabè d’Italie songent-ils à investir au Burkina ?

Chaque Burkinabè que vous verrez ici n’a qu’un seul rêve : c’est de retourner au pays. Le chemin menant vers ce retour est très difficile. En matière d’entrepreneuriat, beaucoup ont des idées, mais, en arrivant au pays, les choses ne vont pas aussi facilement qu’on le désire. Les lenteurs administratives nous pénalisent et engendrent souvent des découragements ; ce n’est pas pour autant que nous baissons les bras. Certains sont arrivés à mettre sur pied beaucoup de choses. On a besoin d’être encouragé. Pour cela déjà, on salue les actions que le gouvernement burkinabè a menées jusqu’ici en faveur de la diaspora, en envoyant des banques, des structures privées en charge des logements pour nous rencontrer ici. Cela a permis à bon nombre de personnes de faire des investissements au profit de nos jeunes frères et sœurs restés au pays.

D’aucuns pensent que les Burkinabè d’Italie riment avec Bissas et culture de tomates. Est-ce exact ?

Au Burkina, on compte 67 ethnies. Je m’appelle Sana, je ne suis donc pas Bissa. Mais l’ethnie majoritaire ici, ce sont les Bissas. Rassurez-vous, tous les Burkinabè ne cultivent pas de la tomate en Italie. (Rires.) Beaucoup pensent effectivement que quand un Burkinabè arrive en Italie, c’est pour cultiver de la tomate. Ce n’est pas vrai. L’Italie fait partie des 7 pays les plus industrialisés au monde. Une filière, à elle seule, ne saurait donc constituer la richesse de ce pays. Les récoltes de la tomate durent seulement 45 jours, pour ne pas dire un mois ; et cela se passe seulement dans une seule région de l’Italie, à savoir l’extrême-sud qu’on appelle Fodja. Vous-même avez passé un bout de temps ici au nord et vous n’avez vu aucun champ de tomates ici puisque le climat ne s’y prête pas.

Etes-vous au parfum de tout ce qui se passe au Burkina Faso ?

A travers le net, on s’informe régulièrement. Il faut reconnaître que nous faisons beaucoup de sacrifice pour aller aux nouvelles par rapport aux autres communautés comme celles du Mali et du Sénégal qui suivent leur chaîne de télévision en direct. Pourquoi pas les ressortissants du Burkina ? Quand on voit qu’on ne peut pas recevoir les images de la TNB en Italie, on est triste. C’est une situation qui ne nous met pas au soleil devant la diaspora des autres pays. Il faut que les autorités sachent que toute la communauté burkinabè d’Italie attend de zapper sur sa télévision nationale comme les ressortissants des autres pays. On n’arrive pas à comprendre cette situation.

Comment appréciez-vous le niveau de la démocratisation au Burkina Faso ?

On remercie à l’occasion la chaîne AFRICABLE qui nous permet de suivre quelques actualités du Burkina. Nous saluons avec beaucoup de joie l’évolution démocratique dans notre pays. Nous saluons les actions du président du Faso qui nous honorent. Quand on observe la stabilité et la paix qui règnent dans notre pays, nous sommes fiers. Sans paix, toute entreprise est vouée à l’échec ; on ne peut rien envisager dans le désordre. Nous échangeons souvent avec des amis d’autres nationalités qui avouent qu’ils ne veulent pas aller investir chez eux dans une ambiance de tension, de guerre. Le Burkina est donc envié. De l’extérieur, ce que nous voyons nous réjouit. C’est vraiment une fierté d’être Burkinabè.

Le 21 novembre prochain, le Burkina va élire son nouveau président. Regrettez-vous, vous de la diaspora, de ne pas pouvoir choisir votre Président ?

On a espéré que cette fois-ci, on allait pouvoir voter. J’avais même été élu vice-président de la CENI en Italie en prélude à cette élection. Je voudrais demander aux autorités burkinabè de ne pas nous laisser en reste. Il faut qu’elles continuent de travailler pour permettre aux Burkinabè de l’extérieur de participer aux votes. Nous voulons aussi avoir ce droit de voter. Pour cette élection, je souhaite, quel que soit le vainqueur, que le nouvel élu puisse conserver les acquis, à savoir la paix et la stabilité et travailler à corriger les insuffisances en tenant compte de tous les Burkinabè sans exclusive.

Suivez-vous l’actualité sportive au Faso ?

J’aime le sport. Déjà, au début des années 90, j’avais initié la « Coupe vacances » qui a animé en son temps les secteurs de Ouagadougou. Elle était vraiment une fierté pour Ouagadougou. Je profite remercier tous ceux qui m’ont aidé à mettre cette coupe sur pied au niveau de l’arrondissement de Bogodogo et du secteur 29. J’ai en souvenir Béatrice Damiba, Mouhoussine Nacro, les maires de Bogodogo qui se sont succédé, Gisèle Guigma, et j’en passe. Merci à tous. C’est vous dire que je ne peux que suivre l’actualité sportive. Il y a de cela deux ans que nous avons été mandatés par le ministre des Sports, Jean-Pierre Palm, pour aider à détecter des joueurs de toutes les disciplines qui évoluent en Italie.

On essaie de faire ce travail et on espère bénéficier davantage du soutien du ministère pour mieux faire ce travail. On a parcouru 900 à 1 000 km pour aller voir des joueurs à nos propres frais. Nous souhaitons que quand il s’agit d’envoyer un billet d’avion pour un joueur qui doit venir pour un essai dans une sélection au Burkina, que cela ne traîne pas. On a des joueurs de football ici qui peuvent servir dans la catégorie des cadets. Je salue le travail que le département des Sports abat, avec à sa tête le ministre Palm. Je profite souhaiter une bonne chance aux Etalons seniors qui viennent de battre la Gambie dans les éliminatoires de la CAN 2012. Qu’ils aillent de l’avant. Quand ils jouent, on met le téléphone à contribution pour avoir une idée de l’évolution du match puisque aucune image de la TNB ne peut être captée. Encore une fois, dommage pour cette situation.

Qu’avez-vous à dire à vos compatriotes restés au Burkina Faso ?

Je veux dire à mes frères et sœurs restés au pays que ce n’est pas forcément en allant à l’extérieur qu’on peut forcément avoir des réponses aux ambitions que chacun se fixe. Que chacun persévère dans le travail. Avant le chemin de l’immigration, chacun doit avoir toutes les informations, noter tous les risques qu’il y a autour d’une décision de ce genre. Depuis quelques années, la crise frappe les pays occidentaux. Tous ceux qui veulent des informations peuvent contacter l’association « Sahel Solidarité » que je dirige et qui a un regard dans ce sens.

On peut donc toujours compter sur la diaspora italienne pour contribuer au développement du Burkina ?

Certaines banques nous ont dit qu’elles ont eu 3 milliards de F CFA de transfert de l’Italie vers leur institution au cours de l’exercice 2007. Si vous multipliez cette somme par le nombre de banques qui travaillent avec nous, sans oublier les apports au niveau de Western Union, vous comprendrez ce qu’on fait pour aider au développement de notre pays. Notre apport au niveau de note économie est non négligeable. Il nous faut une ambassade d’Italie au Burkina. Tous nos documents que nous avons à faire passent par une mafia organisée par l’ambassade d’Italie en Côte d’Ivoire. Du policier au vigile, on assiste à la misère. Souvent, pour une légalisation on peut débourser jusqu’à 500 000 F CFA. Ce n’est pas juste. C’est pourquoi je réitère le vœu de la diaspora burkinabè de voir créé un ministère plein pour les Burkinabè de l’étranger comme au Mali et au Sénégal.

Après l’élection du 21 novembre… ?

Tout à fait ! Après l’élection. On attend (rires).

Propos recueillis à Parme par Alexandre Le Grand ROUAMBA

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 9 novembre 2010 à 02:44 En réponse à : Regularisation clandestins aux USA

    La regularisation en Italie a eu lieu en 2002. Obama va nous regulariser en 2011. J’invite les aventuriers qui veulent venir clandestinement aux USA a arriver avant 2011 pour beneficier de la regularisation massive des 11 millions d’illegaux dont je fais partie. Que de souffrances depuis notre arrivee ici mais toute souffrance a une fin comme Sana en Italie. Nous aurons tous nos papiers aux USA en 2011.

  • Le 9 novembre 2010 à 09:56, par BLESSING En réponse à : MOHAMADI SANA (Italie) : "Nous voulons un ministère plein pour les Burkinabè de l’étranger"

    Bonjour à Tous. je partage en partie votre désir d’avoir un ministère pour les Burkinabè de l’étranger. Seulement je vous saurai gré de chasser de votre esprit cette pensée parce que dans notre pays on a déjà beaucoup de ministères pour s’encombrer davantage. J’aurais pu partager complètement votre préoccupation si vous demandiez de réduire les ministères en les regroupant sous forme de pôles pour une meilleure optimisation des moyens et des compétences. BON SEJOUR EN ITALIE ET QUE DIEU VOUS GARDE

  • Le 9 novembre 2010 à 13:40, par Verges En réponse à : MOHAMADI SANA (Italie) : "Nous voulons un ministère plein pour les Burkinabè de l’étranger"

    Je suis moi aussi Burkinabe vivant a l’etranger et je suis desole que mon compatriote pense qu’il ya la democartie au Burkina. Quelle democratie quand on reste au puvoir pendant plus de 20 ans ?
    H. Savadogo

  • Le 9 novembre 2010 à 18:25 En réponse à : MOHAMADI SANA (Italie) : "Nous voulons un ministère plein pour les Burkinabè de l’étranger"

    c’est bien mr sana mais je pense qu’il faut aussi, ce que l’UNDD ne cesse de demander : des élus de la diaspora à l’hémicycle.

    • Le 3 janvier 2011 à 03:58 En réponse à : MOHAMADI SANA (Italie) : "Nous voulons un ministère plein pour les Burkinabè de l’étranger"

      Arretez- moi ca. Moi meme je suis de la Diaspora mais je ne comprends pas la logique d’ elire les diaspos a l’ hemicylce a apart les glin- glins dont s’ empiffrent nos deputes. On a chois d’etre a l’ exterieur avec l’ espoir d’ un mieux etre. Ensuite on veut toujours beneficier des avantges de ceux qui sont restes au pays. Je trouve cela derangeant. Ca ne s’ inscrit pas dans le sens du developpment mais dans le sens du mangement. Arretez aussi cette histoire de Ministere des Burkinabe a l’ etranger. ca veut dire quoi ? Le ministere des affaires etrangeres, lui il faity quoi. Vous n’etees pas a l’ etranger ? Y a deja un ministere pour ca.

  • Le 9 novembre 2010 à 22:27, par alcapone En réponse à : MOHAMADI SANA (Italie) : "Nous voulons un ministère plein pour les Burkinabè de l’étranger"

    La solidarité c’est un mot qui n’existe plus en italie ,car des individus rusés ont transformé certaines réunions des association à des rencontres politiques ou des fins personnels.Dans certaines villes on se retrouve avec deux associations (voir plus),deux exemples : parma et vicenza .Ce qui fait l’echec de la solidarité, hors mis les association de villages ( comme resortisans de niagho) au sein des quelles la solidarité est réellement mis en oeuvre qui contribuent au developpement de la nation.Si ils ont l’idée de la solidarité pourquoi sémer la zizanie à travers toute l’italie en passant par l’ambassade juste pour un fauteuil de president d’association.Il est inutile aujourd’hui de parler de solidarité.
    Burkinabé resident en italie.

  • Le 12 novembre 2010 à 19:28, par vincent de paul En réponse à : MOHAMADI SANA (Italie) : "Nous voulons un ministère plein pour les Burkinabè de l’étranger"

    BONSOIR Mr SANA JE SUIS ENTIEREMENT ET PARFAITEMENT D’ACCORD
    AVEC VOTRE IDEE SEULEMENT QUE CELA NE SERAI PAS AUSSI FACILE
    DANS LA MESURE QUE NOTRE PAYS N’EST PAS PRET A ENTENDRE CETTE IDEE DANS LE BON SENS.NE SE RESTE QUE D’AVOIR UN AMBASSADE D’ITALIE A OUAGADOUGOU POUR NS FACILITER DS CERTAINES TACHES EST NUL POURTANT IL SUFFIT SEULEMENT UNE BONNE VOLONTE DES AUTORITES EN PLACE, ET C’EST GAGNE’MAIS HELAS NOUS AVONS FAIS A PEU PRES LE MEME PARCOURS CELA EST UN CRI DE COEUR QUE LE BON DIEU FAIT EN SORTE QU’ILS NS ENTENDENT,

  • Le 13 novembre 2010 à 23:03 En réponse à : MOHAMADI SANA (Italie) : "Nous voulons un ministère plein pour les Burkinabè de l’étranger"

    n’oubliez pas que depuis juillet 2009 vous ne militez plus dans aucune association des resortissants burkinabé en Italie. reveillez vous et trouvez d’autres manieres pour vous faire voir.

    • Le 18 novembre 2010 à 11:32 En réponse à : MOHAMADI SANA (Italie) : "Nous voulons un ministère plein pour les Burkinabè de l’étranger"

      Mon cher ami, ne pensez-vous pas que vous etes aussi loin de la realité, car dans ce monde etranger que nous vivons tous,on doit se donner la main si nous voulons aller de l’avant et non continuer à cultiver la racune( la haine) comme vous la faite. Pour moi , il n’est pas tard de reparer ses erreures passées du moment que nous sommes encore sur le terrain. Rappel (n’oublions pas d’où nous venons et qui sommes nous, car quiconque oublira d’où il vient et qui il est aura tout perdu)Reflexissons-y et recontactons nous afin de voir dans quelle mesure nous pouvons trouver une solution a nos problèmes ethnics qui ne servent serieusement à rien.

  • Le 28 novembre 2010 à 03:51 En réponse à : MOHAMADI SANA (Italie) : "Nous voulons un ministère plein pour les Burkinabè de l’étranger"

    Mohamed Sana, tu es habille en burkinabe, bien vrai, mais c’est trop folklorique. Faut t’ habiller burkinabe mais de facon moins lourde. ou bien ? La culturwe, c’est une chose, le folklore une autre. L’ Une est naturelle, l’ autre est empatee.

  • Le 18 février 2014 à 18:25, par Bandaogo Nassourou En réponse à : MOHAMADI SANA (Italie) : "Nous voulons un ministère plein pour les Burkinabè de l’étranger"

    Je suis très fier de votre reaction en creant un regroupement d’union des burkinabe en italie. Moi j’etais un ancien etudiant burkinabè vivant actuellement en italie, très precisement a Parma. J’aimerais avoir votre contacte si possible. Merci

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