Aujourd’hui tu évolues à Widzew Lodz, un club de première division polonaise. Comment a été fait le transfert de Gomik Leczna (D2) à ton nouveau club ?

Prejuce Nakoulma (P.N.) :En fait, cela n’est pas un tranfert. C’est plutôt un échange de joueurs entre les deux parties. Mon ancien club a recruté deux joueurs de mon club actuel contre moi. C’est comme un prêt pour une durée de trois ans avec une option définitive.

Quel a été l’acceuil dans ton nouveau club ?

P.N. : J’ai été très bien acceuilli, et l’avantage pour moi est que je connaissais certains joueurs de mon nouveau club. C’est un club qui a des perspectives et ça me permettra aussi de voir sur quel plan je peux évoluer. J’arrive à m’entendre avec mes nouveaux coéquipiers surtout que je maitrise la langue.

Tu as manqué à l’appel de l’équipe nationale en août dernier pour un match amical. Peut-on savoir les raisons ?

P.N. : J’ai des problèmes de jambe présentement. Mais il faut dire que ça commence, à aller. Mon club a préféré me retenir afin que je me rétablisse totalement.

Est-ce que tu as repris les entraînements avec ton club actuel ?

P.N. : Je n’ai pas encore repris les entraînements parce que je suis toujours entre les mains des médécins. Je pense que pour les entraînements avec mes coéquipiers, ça sera pour bientôt, dans un mois peut-être. Mais je suis des entraînements individuels spécifiques en plus des soins.

Dans le groupe du Burkina Faso pour les éliminatoires de la CAN 2012, il y a désormais trois équipes avec le forfait de la Mauritanie. Selon toi, est-ce que les Etalons peuvent s’en sortir ?

P.N. :(Rires). Je pense que ça sera un peu difficile. Mais avec une bonne équipe composée de jeunes joueurs ambitieux, on s’en sortira sans problème.

Quelles sont tes ambitions dans le football ?

P.N. : Ça fait quatre ans que je suis en Pologne et j’ai des ambitions d’aller très loin dans le football. J’ai eu des contacts avec des managers de l’extérieur. Je devais faire un déplacement pour subir des tests pour un éventuel transfert hors de la Pologne mais avec ma blessure, je n’ai pas pu le faire.

Il y a des Burkinabè qui entendent parler de toi et qui ont envie de te découvrir en équipe nationale. Est-ce que tu as quelque chose à leur dire ?

P.N. : Je leur dirai de patienter encore un peu.Quand je vais retrouver ma forme, je serai disposé à défendre les couleurs du pays. C’est mon souhait et mon rêve de porter le maillot de l’équipe nationale.

Entretien réalisé au téléphone Par Fernand KOUDA

Sidwaya