Les antipaludéens crèvent le plafond dans les pharmacies
Le paludisme constitue le premier motif de consultation, d’hospitalisation dans les formations sanitaires et la première cause de décès au Burkina, selon des sources médicales. En cette période hivernale, dans les pharmacies de Ouagadougou, les produits antipaludéens sont vendus comme de petits pains. C’est le constat qu’une équipe de Fasozine a fait, ce mardi 3 août 2010.
A la pharmacie Siloé, Henriette Zouri, cite, liste à l’appui, les produits les plus commercialisés actuellement : « Ce sont surtout les produits antipaludéens qui sont les plus demandés ». Outre le paludisme, les produits recommandés dans le traitement de la fièvre, les maux de tête et les remontants sont beaucoup consommés, ajoute-t-elle.
A la pharmacie de l’hôpital, la plupart des personnes rencontrées détenaient des ordonnances sur lesquelles étaient prescrits des produits antipaludéens.
A quelques exceptions près, toutes affirment être venues acheter les médicaments pour leurs enfants de moins de 5 ans, ou pour leur femme enceinte. « Ma femme et son enfant de 15 mois souffrent de paludisme. Après la consultation, je suis venu acheter les produits prescrits par le médecin. Je vois inscrit Quinine, Aspegic, Dynamogen, Vogalène », explique Malick Tiendrebéogo. Albert Ouédraogo, lui, avoue parcourir les pharmacies et les officines pour venir à bout du « palu » de sa femme enceinte de 6 mois. Dans d’autres pharmacies de la capitale, le schéma est le même : c’est la ruée vers les produits contre le « palu ».
Au Burkina, 45% des motifs de consultations dans les centres de santé sont liés au paludisme, a révélé un médecin. Sur l’ensemble du territoire national, plus de 4 539 984 cas de paludisme ont été enregistrés en 2009, avec malheureusement 7982 cas de décès.
Joël Zoundi
Fasozine
Vos commentaires
1. Le 4 août 2010 à 09:31, par Nobga En réponse à : Les antipaludéens crèvent le plafond dans les pharmacies
Eh oui, c’est çà la triste réalité M. Zoundi. Et comme nous ne pouvons pas porter des moustiquaires s’asseoir causer sous nos vérandas, travailler dans nos bureau ou suivre la télé ou un match au stade du 4 août, la solution serait plus ailleurs que dans la distribution des moustiquaires (très belle initiative mais très politisée).
Pourquoi l’état ne subventionnerait-t-il pas pour l’acquisition des produits anti-palustes (la poire pouvait être divisée en deux) ?
2. Le 4 août 2010 à 09:43 En réponse à : Les antipaludéens crèvent le plafond dans les pharmacies
Quel article ? creux et sans un réel intérêt pour moi lecteur. même les enfants du primaire savent que la saison pluvieuse est la période du paludisme alors monsieur de fasozine vous nous apprenez rien de nouveau. Et c’est quel médecin qui vous a données les chiffres que vous voulez pas citer. Nommez le c’est plus crédible.
3. Le 4 août 2010 à 13:53, par Le sage En réponse à : Les antipaludéens crèvent le plafond dans les pharmacies
S’il vous plait, permettez nous de dormir tranquille au lieu de nous emmerder avec des enquêtes bidons sans tête ni queue. Un peu de professionnalisme mes chers journalistes. Cet élément ne donne rien de nouveau.