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Ordre des pharmaciens : « Des médicaments interdits en Côte d’Ivoire peuvent être utilisés au Burkina »

Publié le vendredi 30 juillet 2010 à 01h08min

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Selon une liste « officielle » circulant à profusion sur la toile, des médicaments ont été interdits en Côte d’Ivoire. Pourtant, ces mêmes produits continuent d’être utilisés au Burkina. Pourquoi ? Chaque pays a sa nomenclature pharmaceutique, et les pharmaciens et grossistes du Burkina se doivent de respecter celle défendue par le département en charge de la Santé, leur ministère de tutelle. C’est la posture défendue par le docteur Brice Zoungrana, secrétaire général de l’Ordre des pharmaciens, à travers cet entretien qu’il a accordé à Fasozine.com, le mercredi 28 juillet 2010.

Fasozine.com : Quelques pharmacies de Ouagadougou refusent de vendre certains produits, arguant le fait que dans d’autres pays ils sont interdits.

Dr Brice Zoungrana : En tant que secrétaire général de l’Ordre des pharmaciens du Burkina, je trouve que c’est un argument fallacieux. Tous les médicaments autorisés par la nomenclature burkinabè doivent être mis à la disposition des populations. Ce n’est pas sensé de dire cela. En France, ce n’est pas facile de trouver un antipaludéen ni même un simple antibiotique. Il y a certaines de nos maladies comme le paludisme que les Français ne connaissent pas. C’est donc normal qu’ils en interdisent la commercialisation. Notre nomenclature est défendue par le ministère de la Santé. Les pharmaciens qui ne la respectent pas doivent être traduits en conseil de discipline.

Il y a actuellement une liste de médicaments interdits en Côte d’Ivoire. Qu’en est-il au Burkina ?

Vous faites bien de poser votre question ici. La mission principale de cette direction est de règlementer la mise en œuvre de la politique pharmaceutique nationale au Burkina. Concernant cette liste qui circule en Côte d’Ivoire, rien qu’hier, au cours d’une réunion avec les différents grossistes de la place, quelqu’un a évoqué justement la question. La direction générale l’a étudiée et une correspondance officielle est en train d’être envoyée à tous les grossistes pour les mettre au courant des médicaments qui viennent d’être épinglés comme ayant des conséquences graves sur la santé. Sinon, il est vrai qu’il y a une liste qui circule, mais ce n’est pas parce que la France ou la Côte d’Ivoire ont retiré des médicaments que nous aussi devons les retirer des rayons nos pharmacies. Nous avons une nomenclature ici au Burkina qui définit les médicaments qui sont autorisés à être utilisés pour soigner. Chaque pays a sa propre nomenclature. Celle du Burkina n’a rien à voir avec celle de la Côte d’Ivoire, ni même celle de la France.

Sur cette liste, figurent des médicaments tels que le Plasmotrin, l’Artequin, le Co-Arinate…, médicaments beaucoup utilisés ici au Burkina. N’y a-t-il pas de risque encouru par les consommateurs ?

En tant que pharmacien et secrétaire général de l’Ordre, ce que je peux dire, c’est qu’à priori, l’information a été déformée à un moment donné. Ces médicaments ne provoquent pas une insuffisance rénale. L’artémissinine, par exemple, ne pose aucun problème. Maintenant, il y a des combinaisons qui sont faites et c’est encore la nomenclature pharmaceutique de chaque pays permet d’utiliser telle ou telle combinaison de l’artémissinine. Il appartient à chaque pays d’établir sa politique de réglementation. Raison pour laquelle je dis que cette liste n’est pas véridique. S’il y avait des conséquences graves dues à l’utilisation des médicaments incriminés, l’OMS (Organisation mondiale de la santé, ndlr) aurait pris ses responsabilités pour les retirer du marché, comme elle l’a fait avec la chloroquine.

A l’époque, lorsqu’il a été prouvé que les mucolytiques devaient être retirés, nous l’avons fait. Si vraiment l’OMS avait découvert qu’il y avait des conséquences graves, l’insuffisance rénale par exemple, dues aux médicaments cités sur la liste en question, tous les pays allaient s’y conformer. Mais comme je l’ai mentionné, les différentes combinaisons d’artémissinine soignent le paludisme et il appartient à chaque pays de règlementer sa politique pharmaceutique. C’est pour cela qu’on peut avoir des médicaments ici que l’on ne retrouve pas en Côte d’Ivoire. L’OMS a interdit la monothérapie et maintenant, on utilise l’artémissinine combinée. Il y a même des schémas thérapeutiques définis que l’on doit suivre. Mais réitère qu’il appartient à chaque pays de règlementer sa politique à ce niveau.

Vous relevez qu’il y a des médicaments qui ne respectent pas le schéma thérapeutique prôné par l’OMS, mais vous affirmez aussi qu’ils n’engendrent pas de conséquences graves à l’organisme ?

Comme je dis, l’artémissinine ne pose pas de problème. Pourquoi vous parlez de conséquences ? Au Burkina, avec la non disponibilité de l’artémissinine, nous avons décidé d’acclimater la plante. Notre veille pharmaceutique respecte les normes de l’OMS. De plus, nous n’avons aucun intérêt à servir des médicaments qui causent des problèmes de santé.

Un paludéen peut-il donc se soigner sans crainte avec ces médicaments mis en cause sur la fameuse liste ?

Disons que jusqu’à preuve du contraire, les médicaments vendus dans nos pharmacies actuellement et qui respectent la nomenclature pharmaceutique du Burkina, peuvent être utilisés pour soigner le paludisme. Qui plus est, nous avons une structure chargée de surveiller les problèmes qui peuvent survenir à la suite d’une prise de médicament. Vous pouvez signaler n’importe quel effet que vous ressentez dès la prise d’un médicament. Les démembrements de cette structure de surveillance sont implantés un peu partout dans les différents centres de santé.

Il y a souvent des médicaments que l’on ne peut obtenir que sur commande à l’extérieur, soit parce que le stock est épuisé, soit parce qu’ils n’existent pas au Burkina. Qu’est ce qui explique ce phénomène ?

La plupart des médicaments vendus ici sont ceux de première nécessité. Il y a des maladies non transmissibles comme le diabète, l’hypertension artérielle, qui ne sont pas considérées comme des maladies quotidiennes, en comparaison avec le paludisme, la tuberculose et le Sida. Donc, dans les commandes de médicaments lancées par le ministère de la Santé, ils ne sont pas pris en compte. Mais de plus en plus, on parle beaucoup de diabète, d’hypertension et autres, dans notre pays ; donc le stock de médicaments existants s’épuise vite. L’autre problème c’est que le traitement du diabète, ou celui du cancer du sein, par exemple, reviennent cher. Les pharmacies ne gagnent pas grand-chose à les payer, car souvent ils peuvent faire 2 ou 3ans sans qu’on puisse les écouler, et finissent par se périmer.

Elza Sandrine Sawadogo (Stagiaire)

Fasozine

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Vos commentaires

  • Le 30 juillet 2010 à 02:59, par Bouba En réponse à : Ordre des pharmaciens : « Des médicaments interdits en Côte d’Ivoire peuvent être utilisés au Burkina »

    Vous avez une confiance béate à l’OMS ? Combien de temps a-t-elle mis pour la chloroquine ? Vous feriez mieux de considérez les résultats de ces études ou de faire vos propres études. Si vous en avez déjà fait, donnez-nous les résultats.

  • Le 30 juillet 2010 à 08:10, par sanou jean En réponse à : Ordre des pharmaciens : « Des médicaments interdits en Côte d’Ivoire peuvent être utilisés au Burkina »

    Je réagis à cette interview du secrétaire de l’ordre des pharmaciens pour dire de ne pas se foutre des burkinabè. Depuis quand dans ce pays on s’est intéressé à la vie des populations. Les pharmaciens, tout le monde sait que ce sont des commerçant au même titre que ceux de rod wooko. Qu’il arrête de nous distraire. Il ferait mieux, dès que la côte d’ivoire a produit cette liste soit de faire des tests pour vérifier l’information soit de se rapprocher de l’Etat ivoirien pour avoir de plus amples informations. Au lieu de cela, il vient rabâcher nos oreilles avec des histoires de nomenclature alors qu’eux même n’utilisent pas les médicaments qu’ils nous vende. Je lui rappelle que le président Chirac a dit l’an passé à Cotonou qu’un médicament sur 3 commercialisé en Afrique est de mauvaise qualité.

  • Le 30 juillet 2010 à 08:44, par PG En réponse à : Ordre des pharmaciens : « Des médicaments interdits en Côte d’Ivoire peuvent être utilisés au Burkina »

    Explications scabreuses...Si cette liste existe il faut en discuter avec la Côte d’Ivoire au lieu de s’arcbouter sur la législation nationale en bon fonctionnaire qu’on est.

  • Le 30 juillet 2010 à 08:57 En réponse à : Ordre des pharmaciens : « Des médicaments interdits en Côte d’Ivoire peuvent être utilisés au Burkina »

    faut bien verifier l’info avant de faire un tole.
    la fameuse liste de cote d ivoire semble ne pas etre verifiee puisque les structures competentes a ce niveau ont dementi en etre auteur. merci bien bonne journee

    • Le 30 juillet 2010 à 10:29 En réponse à : Ordre des pharmaciens : « Des médicaments interdits en Côte d’Ivoire peuvent être utilisés au Burkina »

      Il faudrait que nos compatriotes arrêtent de croire tout ce qui circule sur internet et que la plupart des internautes se permet de diffuser sans vérification

      cette fameuse liste de médicaments n’a jamais été confirmée par les structures officielles de Côte d’Ivoire et malgré cela, certains se permettent de traiter les responsables Burkinabé d’irresponsables. A mon avis c’est plutôt ceux qui diffusent ce genre d’info sans les vérifier qui sont des irresponsables et qui participent sans le savoir aux manœuvres mafieuses inavouées de ceux qui les ont rédigés.

      Un peu plus de jugeote ne ferait de mal à personne

  • Le 30 juillet 2010 à 10:43 En réponse à : Ordre des pharmaciens : « Des médicaments interdits en Côte d’Ivoire peuvent être utilisés au Burkina »

    Bonjour

    Merci Mr le SG pour votre éclairage. Vous savez de nombreux burkinabé sont se qu’ils sont, vous ne faites rien on vous accuse, vous voulez prendre de bonnes initiatives on vous enveux. Le Burkina est un pays indépendant qui s’alligne aux exigences de l’OMS en matière de santé. Notre politique pharmaceutique est effectivement obligé de tenir compte de nos réalités de santé. Personnellement je félicite le ministère de la santé pour ses efforts et aussi l’ordre des pharmaciens pour leur combat quotidien en faveur de la santé des burkinabé.
    Même si on aime pas le lièvre, reconnaissons quand même qu’il coure vite.

  • Le 30 juillet 2010 à 11:38, par Dr En réponse à : Ordre des pharmaciens : « Des médicaments interdits en Côte d’Ivoire peuvent être utilisés au Burkina »

    Salut,
    vous savez, c’est une vielle rumeur qui circule sur le net depuis longtemps ....je pense que c’est sans doute des jalous qui veulent discréditer ces médicaments cités pour faire tomber les entreprises qui les fabrique. tant la source de cette infos n’est pas clair ou fiable il ne faut pas en croire un mot.. c’est très simple... les infos scoop c’est bien mais avant de s’embaler il faut tjrs réflchir sur la fiabilité. comme le dit le dr zoungrana l’artemissinine qui est le nouveau ds ces associations therapeutiques a été bien étudié et présente une bonne inocuité... l’utilisation même ds nos contrées le prouvent...
    alors Burkinabè ouvre l’oeil, c’est pas toutes les infos qu’il faut croire... merci ....Dr

  • Le 30 juillet 2010 à 11:50, par luKas En réponse à : Ordre des pharmaciens : « Des médicaments interdits en Côte d’Ivoire peuvent être utilisés au Burkina »

    Si je comprend bien M le SG l’ordre n’a pas la capacité ni les moyen de faire des analyse par elle-même pour confirmer ou infirmer les rumeurs liées à l’utilisation des médicaments. C’est triste ! n’allez pas en France la Cote d’ivoire c’est la porte d’à coté et il y vit près de 3 millions de burkinabè s’ils ont des moyens sophistiqué demandez leur pourquoi il ont pris telle décision au lieu de vous braquer sur une fausse souveraineté. Et puis combien de fois l’OMS après avoir fait la sourde oreille ou même encouragé certains produit a décide de les retirer urbi et orbi des circuit. C’est vraiment un esprit de fonctionnaire d’une autre époque dont il faut se départir M Zoungrana.. Déjà que vos pharmacie ressemble a des épiceries où l’on achète n’importe quoi sans ordonnance avec des vendeur qui n’ont aucune formation en pharmacies vous en rajouté en parlant de SOUVERAINETE Burkinabè. mon Oeil !

  • Le 30 juillet 2010 à 13:14 En réponse à : Ordre des pharmaciens : « Des médicaments interdits en Côte d’Ivoire peuvent être utilisés au Burkina »

    C’est bien de parler de nomenclature mais nous sommes dans un pays où la corruption bat son plein alors question : Est ce qu’il n’y a pas de deals dans l’enregistrement des médicaments au Burkina ? Je crois que l’ASCE ou la cours des compte doit faire un tour dans la direction des médicaments dirigée par le Dr Zoungrana pour voir clair dans cette histoire d’élaboration de la liste des médicaments autorisés à être commercialisé au Faso.

    • Le 30 juillet 2010 à 14:19, par jny En réponse à : Ordre des pharmaciens : « Des médicaments interdits en Côte d’Ivoire peuvent être utilisés au Burkina »

      On ne poursuis pas assez les médecin en justice de même que les pharmaciens !! Yen a marre il parle de papier alors que nous on parle de vie humaine !! Il faut que des enquêtes soient menées afin de vérifier la qualité des produit qui sont mis en pharmacie. Si un produit est responsable de conséquences grave que toute le chaine qui a permis la distribution du produit soit mis en cause et les responsabilités statué

  • Le 30 juillet 2010 à 16:40, par LE BURKINABE En réponse à : Ordre des pharmaciens : « Des médicaments interdits en Côte d’Ivoire peuvent être utilisés au Burkina »

    Il faut que les uns, pour des raisons pecuniaires, et les autres pour des raisons politiques arrêtent de se foutre de la population. Comment un pays voisin peut interdire la commercialisation d’un certain nombre de produits sur son sol, même si l’information n’est pas confirmée, des prédateurs mafieux à la solde des politiciens mal intensionnés(dont l’OMS) se permettent de défendre sans une contre-enquete ? Pour mon propre exemple(je suis un paludeen)comment pouvez vous comprendre, un medecin très bien concideré dans ce pays, qui m’interdit toutes sortes de produits contre le palu sauf l’ARTENFAN ? Allez y comprendre !

  • Le 31 juillet 2010 à 11:04, par joss depuis heidelberg En réponse à : Ordre des pharmaciens : « Des médicaments interdits en Côte d’Ivoire peuvent être utilisés au Burkina »

    Bonjour chers forumistes,

    voici un article que j ai tire du site allafrica.net en lisant vous verez qu effectivement des consignes ont ete donnees pour retirer certains medicaments des pharmacies. de plus la plupart des recommandations viennent de l AFSA francaise ou de la Societe Novartis. De ce fait je crois que le burkina ferait bien d interdire la vente de ces medicaments.Je vous assure que si un medecin me prescrit ce medicament et que j arrive à me procurer ce medicament dans une pharmacie et si par hasard mourrait á cause de ce remede, je vous assure que j attaquerais tous ces gens en justice meme si pour cela mes cheveux deviendront gris.

    Abon entendeur salut

    Dans une note datée du 26 mai 2010 et récemment réactivée portant le N°23962/MSHP/CAB1, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a intimé l’ordre à "tous les prescripteurs (médecins, pharmaciens etc.) à arrêter immédiatement la prescription des produits pharmaceutiques suivants et à retirer immédiatement de la vente, tous les lots présents sur le marché desdits produits et d’en faire retour aux grossistes répartiteurs".

    Il s’agit des médicaments suivants : Exomuc Nourrisson 100 mg. Sachets ; Mucomyst Nourrissons 100mg/5ml, poudre pour suspension buvable ; Fluimucil Nourrisson 100mg, granulé pour solution buvable en sachet. Selon le ministère ivoirien de la Santé, c’est l’Agence française de la sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) qui a décidé de "contre-indiquer l’utilisation des médicaments mucolytiques et l’hélicidine chez l’enfant de moins de 2 ans en raison du risque d’encombrement respiratoire et d’aggravation de bronchiolites". L’AFSSAPS a donc procédé, "en accord avec les laboratoires concernés (qui fabriquent ces médicaments), au rappel de l’ensemble des lots des spécialités mucolytiques strictement indiquées chez le nourrisson".

    Par une autre note d’information en date du 1er mai 2010 et portant le N°20878, le ministère exige des praticiens le retrait du marché de tous les lots de Merthegin 0,25mg/ml, solution buvable. "Novartis Pharma S.A.S, en accord avec l’AFSSAPS, procède au rappel de tous les lots de sa spécialité Methergin 0,25 mg/ml, solution buvable. Cette mesure fait suite à la mise en évidence, lors d’étude de stabilité de routine, de résultats non conformes avec une diminution de la teneur en principe actif", mentionne la note du cabinet du ministre Aka Oulé.
    Liens Pertinents

    * Afrique de l’Ouest
    * Côte d’Ivoire
    * Santé et Médecine

    Le vaccin Rotarix, buvable, utilisé pour protéger les bébés contre les gastro-entérites, est frappé d’une suspension temporaire voulue par le ministère de la Santé publique. Dans sa note en date du 7 mai 2010 portant le N°20478, le ministère a soutenu que "les laboratoires GSK ont averti l’Agence européenne du médicament (EMEA) de la présence d’ADN porcin dans leur spécialité Rotarix".

    Par ailleurs, dans une note N°23977/MSHP/CAB1, le ministère de la Santé mentionne qu’un certain nombre de médicaments ne doivent plus être prescrits pour les enfants de moins de 2 ans (voir encadré).

  • Le 31 juillet 2010 à 17:18 En réponse à : Ordre des pharmaciens : « Des médicaments interdits en Côte d’Ivoire peuvent être utilisés au Burkina »

    Bonjour,
    Cette sortie du SG de l’ordre des pharmaciens n’a pas atteint son objectif. Un medicament nocif en cote d’ivoire peut bien l’etre au Burkina.
    Il faut donc recommender urgemment aux structures en charge de la gestion du medicaments des etudes pour eteigner la situation au lieu de chercher des explications qui ne font que perdre la population.

  • Le 1er août 2010 à 13:02, par Nouveau En réponse à : Ordre des pharmaciens : « Des médicaments interdits en Côte d’Ivoire peuvent être utilisés au Burkina »

    Docteur Z, le problème ne situe pas au niveau de la nomenclature adoptée ou pas par notre pays mais plutôt sur la possibilité d’utiliser ces produits mis en cause ou non. Même si vous êtes pharmacien et vivez des retombées financières de la vente des produits pharmaceutiques, il faut par moment mettre l’avidité financière de coté et laisser parler votre coté humaniste. c’est de la vie de toute une population qu’il s’agit. Alors rien ne vous coute de vérifier l’information et de rassurer le peuple burkinabé par une conférence de presse.
    Aussi, je pense que certaines forumistes doivent arrêter de se voiler la face même si ceux ci n’ont jamais connu des effets néfastes d’un produit sur leur proche. SACHEZ TOUT DE MÊME QUE LA VIE EST SACRÉE. Ressaisissez-vous donc pendant qu’il est temps !

  • Le 5 août 2010 à 08:30, par Dr Atteby En réponse à : Ordre des pharmaciens : « Des médicaments interdits en Côte d’Ivoire peuvent être utilisés au Burkina »

    Bonjour à tous, je suis un médecin ivoirien et je me permet de m’inviter à ce débat.
    J’aimerais tout d’abord dire que les médicaments interdits en Côte d’Ivoire ne concernent pas les ANTIPALUDIQUES !
    Comme Joss, l’a dit dans son intervention, il s’agit de fluidifiant bronchique pour enfant de moins de 2 ans et autres produits comme Méthergin pour femme. Parallèlement, une liste d’Antipaludiques circule sur le net et crée une psychose au sein de la population alors qu’elle n’émane PAS des Autorités Sanitaires !
    Le Dr Zougrana a bien raison de dire qu’en matière de médicaments (surtout contre le Palu) les pays sont autonomes dans leurs choix en fonction de leur épidémiologie propre. Pour exemple le germe qui donne le palu a des caractéristiques différentes selon qu’on se trouve à Abidjan ou à Ouaga (virulense variable). Il faut seulement suivre les nouvelles recommendations que sont les associations d’au moins 2 antipaludiques. Et la plupart des produits en ventes sont aux normes (je ne vais pas entrer dans la polémiques des produits de contrefacons qui est un autres débat).Nous avons constaté que les effets signalés peuvent être bien imputables à la maladie elle même, à l’automédication ou association avec des plantes etc...

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