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Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

Publié le mercredi 5 mai 2010 à 05h11min

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Existe-t-il une sociologie de la démocratie ? Absolument. Elle procède de la sociologie politique entendue comme l’étude des comportements sociaux, des institutions, des lois dans la gestion des pouvoirs publics. Sans être une science exacte, elle n’est pas pour autant dépourvue de constantes.

Elles sont basées, ces constantes, sur l’observation de l’Histoire et des faits sociaux à partir desquels des penseurs ont toujours voulu déterminer ou prévoir, la meilleure manière de régenter les communautés humaines constituées en cités, en royaumes, en Etats ...

Au nombre de ces constantes qui ont fait le lit des théories politiques ou de description des pouvoirs séculiers, on citera la dynamique de mutation continuelle des sociétés, la division de plus en plus poussée du travail, le rôle central d’une force armée dans tout pouvoir régalien.

Sur la base de ces trois « théorèmes », des célébrités comme Platon, Machiavel, JJ Rousseau, Karl Marx, etc., ont proposé à leurs contemporains et à la postérité, les formes de l’Etat, de gouvernements qu’ils estimaient être les meilleures. Au demeurant, il est coutumier d’entendre que chaque peuple a les dirigeants qu’il mérite.

C’est une philosophie qui sous-entend que les formes d’organisation des Etats, les idéologies qui les orientent et le personnel politique qui les anime sont un produit de l’évolution sociale spacio- temporelle. Par exemple, la reine d’Angleterre, le roi de Belgique, du Maroc et d’où sais-je encore ne règnent pas au 21e siècle comme le firent leurs prédécesseurs, un ou deux siècles plus tôt. C’est simplement impossible.

Devenues constitutionnelles par la force des choses, ces monarchies pour continuer de prospérer doivent s’adapter à notre époque. Il en va de même pour les républiques. Le président américain d’aujourd’hui, la chancelière allemande, Angela Merkel, le président Sarkozy sont condamnés, l’un et l’autre à gouverner autrement leur pays qu’ils ne l’ont été au début du siècle précédent. C’est d’un.

De deux, la forme républicaine de l’Etat diffère de manière importante dans ces trois pays qui sont pourtant tous les trois, des démocraties avancées avec un niveau de développement sensiblement égal. Une réforme institutionnelle de l’Etat aux Etats-Unis qui viserait à reproduire le modèle allemand ne passerait pas de nos jours.

De même une réforme de la République Fédérale d’Allemagne pour reproduire le fédéralisme américain a beaucoup de chance d’être rejetée outre Rhénanie.

Ces quelques exemples que l’on peut multiplier en considérant les cas chinois, taïwanais, canadien, belge, etc., confirment bien qu’il y a une sociologie de la démocratie. C’est-à-dire que d’un pays à un autre, la forme d’organisation des institutions diffère même si le fond démocratique est préservé.

On déduit donc de ce constat, qu’il n’ y a pas de modèle démocratique universel. Il existe plutôt des valeurs de référence contemporaines qui se résument à la liberté d’opinion et d’association, au suffrage universel régulièrement organisé, à la séparation des pouvoirs.

Le mimétisme institutionnel notamment, la limitation des mandats à la charge présidentielle peut s’avérer préjudiciable à l’enracinement de la culture démocratique dans un pays, s’il ne procède pas d’un processus de maturation interne en conformité avec l’histoire politique et les données sociologiques du pays en question.

C’est pourquoi il faut se garder des conclusions hâtives tirées sur la base de comparaisons toutes aussi hâtives du genre le Mali limite le nombre de mandats à la présidentielle, c’est un bon exemple et le président Toumani Touré, un homme de parole.

A contrario, le Burkina veut réformer l’article 37 de sa constitution pour ne plus limiter les mandats présidentiels, c’est un mauvais exemple et le Président Blaise Compaoré n’a pas le sens de la parole donnée. Dans l’absolu, aucune de ces situations n’est bonne ou mauvaise en soi. Tout dépend de comment les donnes politiques qui en découlent sont gérées à courts et longs termes

Le Mali et le Burkina sont deux pays différents avec des réalités historiques, culturelles et sociologiques différentes, un personnel politique différent, comme Blaise Compaoré et Amadou Toumani Touré qui ont des parcours politiques différents.

Il se peut - simple hypothèse d’école pour nourrir l’analyse - que le président Amadou T. Touré ait voulu d’autres mandats pour continuer de diriger le Mali mais n’a pas les moyens politiques pour faire modifier la constitution qui l’en empêche.

Il se peut aussi que le président Compaoré ne veuille pas s’éterniser au pouvoir mais, il a pour servir sa politique, des appareils de partis, des réseaux d’amitiés, des relations internationales dont l’avis compte dans ses choix d’homme d’Etat.

En effet, l’engagement politique est plus complexe que les options lapidaires du genre : « je voulais, je ne veux plus ».

Au demeurant, Blaise Compaoré avait clairement laissé entendre en 1997, répondant à une question d’un confrère sur sa retraite politique, qu’il ne se souciait pas d’un pouvoir à vie, mais plutôt de la pérennité de l’édifice démocratique au Burkina après lui. Faut-il rappeler qu’il a pris d’énormes risques personnels depuis 1987 pour faire du Burkina ce qu’il est de nos jours.

Certains analystes d’ici et d’ailleurs ont tendance à l’oublier trop rapidement. Passion et partialité obligent. Mais avant de jeter à Blaise Compaoré l’anathème colonialiste indu de “roi nègre”, relisons les manuels de sociologie politique.

Appliquée au processus de formatage des jeunes républiques africaines, elle nous évitera les comparaisons et les conclusions hâtives.

L’HEBDO DU BURKINA

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Vos commentaires

  • Le 5 mai 2010 à 06:15, par SOME En réponse à : Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

    "Blaise a pris un risque pour que le Burkina soit ce qu’il est aujourd’hui" !a bon ! On prend un risques pour être avant dernier du monde au plan de développement économique et humain ? Mon Dieu ! Et même si le pays était émergent, ce n’est et ne sera jamais une raison valable démocratiquement pour s’éterniser au pouvoir ! Lula a sorti son pays de pays sous développé à pays émergent, mais cela n’a jamais été une raison pour que les brésiliens le laissent (ou lui même veuille) s’éterniser au pouvoir !

  • Le 5 mai 2010 à 08:36, par Paris Rawa En réponse à : Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

    « Le mimétisme institutionnel notamment, la limitation des mandats à la charge présidentielle peut s’avérer préjudiciable à l’enracinement de la culture démocratique dans un pays, s’il ne procède pas d’un processus de maturation interne en conformité avec l’histoire politique et les données sociologiques du pays en question »

    - Vous avez tellement de mépris vis-à-vis pour les aspirations profondes les populations que voue ne vous gêner même pas de considérer que le choix souverain du peuple Burkinabè de l’alternance inscrite dans la constitution est un simple mimétisme. Alors vous avez la condescendance de penser qu’il faut corriger cet égarement du peuple. Et si tous les peuples ont la même aspiration à l’alternance ? Allez-vous dénier au Burkinabè le droit de dire qu’ils ne veulent confier leur sort commun à la même personne pour plus d’une décennie ?

    - Qui vous donne ce droit de vouloir à tout prix décider contre ce que le peuple a inscrit dans sa constitution dès le départ ? N’est-ce pas un vilain mimétisme que de refuse l’alternance comme le font tant de voyous dictateurs qui ruinent leurs pays ?

  • Le 5 mai 2010 à 09:24, par lilboudo En réponse à : Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

    Vous les intellectuels, tous les arguments sont bons - quoi que orientés - pour justifier vos forfaitures ! Le peuple se fiche de votre sociologie de la démocratie, du moment où vous ne tenez pas compte de son intérêt supérieur, mais de vos... manuels de sociologie. Le Burkina n’est pas le Mali, non ! Il pourrait plutôt ressembler au Niger...

  • Le 5 mai 2010 à 09:26, par Le Burkinabe En réponse à : Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

    Dans tous les pays qui ont été cités (Angleterre, Maroc, Belgique, Canada etc..., ceux qui dirigent effectivement (premiers ministres, chanceliers ..) n’ont pas de mandats illimités. Si Blaise etait un Roi, il n’y aurait aucun probleme. Mais ce n’est pas le cas. Apres 23 ans au pouvoir, ne pensez vous pas que c’est suffisant et qu’il est possible de trouver au moins une personne parmi les 15 millions de Burkinabe pour faire au moins aussi bien que Blaise ? Le probleme des gens qui luttent pour changer l’article 37 de la constitution, luttent en realité pour preserver leurs propres positions de gens privilégiés au Burkina. Ce n’est pas la position de Blaise en tant que tel qui les preocupe. C’est que vais.je devenir si Blaise n’est plus President ? Et malheureusement, ils font croire a Blaise qu’il n’y a que lui qui peut sauver le Burkina. Quel idiot peut croire a ça ? Le Burkina n’a tout de meme pas commencer à exister avec Blaise. Et pour sûr le Burkina continuera a exister après Blaise. N’est ce pas que tous les indispensables sont au cimetiere ? Et la vie continue. Bien souvent de plus belle.

  • Le 5 mai 2010 à 10:28, par nawa’ndatma En réponse à : Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

    Dès les trois premières lignes j’ai compris que c’est l’Hebdo avec ses pseudo-journalistes veillant sur les désidératats du Prince.Notre démarche est inébranlable. Que les lecteurs et forumistes sachent que ce journal et "l’Opinion" sont une presse ourdie, financée et soutenue par les COMPAORE et leurs ouailles qui ne savent pas se dépasser pour donner une lecture réaliste de notre processus démocratique.

  • Le 5 mai 2010 à 11:30, par Palin En réponse à : Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

    Bonjour cher Mr !
    J’ai lu votre article avec grand intérêt et dans le fond vous n’êtes guère différent de vos prédécesseurs. Ceux qui défendent la révision de l’article 37 ont une caractéristique principale qui est l’hypocrisie. Il ont la faculté de fermer les yeux sur ce qui est évident.
    Vous parler de sociologie politique quelle est celle du Burkina ?
    la dernière fois que le peuple a voté la constitution(1991), le mandat présidentiel était limité. n’est ce pas la volonté du peuple ?
    Ensuite vous comparez 3 pays developpé. Le problème c’est qu’au Burkina après 23ans nous sommes sous developpés.
    Conclusion vous savez tout comme nous que la révision de l’article37 profite a une minorité.

  • Le 5 mai 2010 à 11:56 En réponse à : Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

    Mon Dieu, ce qu’on ne va pas entendre de ces courtisans : "le Mali et le Burkinasont deux pays différents avec des réalités historiques, culturelles et sociologiques différentes Quelle bassesse

  • Le 5 mai 2010 à 12:10 En réponse à : Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

    Je félicite l’auteur de cet article par sa brillante prestation académique mais seulement voilà : il se trouve que nos pays ont opté pour la démocratie à l’occidentale et non suivant les procédures de nos sociétés traditionnelles. A partir du moment ou nos pays ont copié avec platitude cette organisation de la société à l’image de leurs anciennes métropoles, à partir du moment ou nos pays ont opté délibérément de rejeter nos valeurs traditionnelles, nos racines sociologiques ne tiennent plus la route mon cher intellectuel dans votre thèse. C’est cela qui nous déroute. Dans nos sociétés traditionnelles il y avait aussi des constitutions si vous ne savez pas. Les sociétés moiga en connait. Le mécanisme était tel que par exemple c’est un collège de sages qui tranchait tout dans la communauté. Le voleur était jugé et sa punition était plus morale avec la restitution de l’objet volé que celle que nous connaissons de nos jours. Le délit d’adultère l’était aussi. les coupables quittaient le village pour d’autres lieux ou même se donnaient parfois la mort par pendaison afin d’éviter les humiliations dans le village. L’organisation sociopolitique était bien faite et chacun jouait honorablement son rôle. D’ailleurs c’est parce que c’était un modèle achevé de démocratie que le colon vous a fait comprendre que tout était mauvais et que c’est la leur qui était la meilleur. Pour me résumer « les Africains noirs ont perdu leur âme en acceptant la cuillère et la fourchette du colon en lieu et place de leurs mains. » Donc il faut accepter la limitation des mandants et non thèser sur des choses qui ne tiennent pas la route.

  • Le 5 mai 2010 à 13:11, par K. Issa En réponse à : Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

    Je vous prie monsieur de ne pas vouloir pour des satisfactions du ventre chercher à justifier ce qui ne peut l’être. Le Burkina Faso regorge de personalités talentueuses capables de mener à bien la conduite du peuple burkinabé dans sa quête inlassable du développement. Tous les exemples cités(France,Allemagne,USA),aucun homme ne vient dans ces états s’éterniser au pouvoir.Ce n’est pas pour autant qu’ils ne sont pas intelleigents.Dans toutes les monarchies démocratiques de ce monde le pouvoir exécutif est detenu par un premier ministre ou un chancelier élu au surfrage universel pour une période donnée.Alors chers messieurs évitez nous ce qui pourrait nous emmener à perdre ce que nous avons de plus cher au Burkina:la paix.Blaise Compaoré peut être presenté comme l’ancien Président du Burkina avec tous les honneurs dus à son rang. Mais pourquoi coûte que coûte vouloir mourir au pouvoir ?Il faut que cela s’arrête maintenant. Arrêtons d’encourager ces agissements pour le bien de nos peuples !

  • Le 5 mai 2010 à 14:30 En réponse à : Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

    SVP, IL FAUT EVITER DE LIRE L’HEBDO ET VOUS AUREZ VRAIMENT LA PAIX. UN JOURNALISTE AU COMPTE DU POUVOIR C’EST PAS UN JOURNALISTE. LE BURKINA A BESOIN D’UNE PRESSE INDEPENDANTE ; LA LIBERTE DE LA PRESSE C’EST PAS DU N4IMPORTE QUOI ;

  • Le 5 mai 2010 à 17:47 En réponse à : Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

    C’est vraiement dommage. En plus il ne connait meme pas l’histoire de son propre pays (Burkina Faso anciennement Haute Volta) quand il dit que ce sont 2 pays qui ont réalités historiques, culturelles et sociologiques différentes. La politique du ventre quand tu nous tient.

  • Le 5 mai 2010 à 20:14, par Raninni En réponse à : Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

    On peut longtemps theoriser sur la democratie,mais une chose est claire.Dans toute democratie,il doit y avoir de l’alternance.A trop vouloir sans cesse changer les regles du jeux,on finit par devenir hors-jeu.Un proverbe mossi dit,quand l’ane veut te terrasser,tu ne vois pas ses oreilles.Ouvrons l’oeil !

  • Le 5 mai 2010 à 21:02, par de toronto En réponse à : Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

    il faut etre borgne pour dire que la france et l’allemagne on un niveau de developpement sensiblement egal celui des etats unis. il faut connaitre ces pays pour en parler (j’ai fait 9 ans en france et presque autant aux usa). votre journal et plein de journaleux. il faut changer oubien j’imagine que vous avez pense a un une reconvertion le jour ou votre journal va faire faillite par manque de subvention compaoroise

  • Le 5 mai 2010 à 22:24, par mytibkèta En réponse à : Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

    Je n’ai pas très bien compris le bien fondé de cette analyse qui du reste ne nous apprend rien de nouveau au regard de la différence de parcours qu’il ya entre Blaise et Toumani.Si point commun il ya c’est que tous les deux sont venu au pouvoir par un coup d’état ou d’un double coup d’état pour Blaise assorti de mort d’hommes. Les deux pays ont des histoires pas tout a fait similaires ou presque. Si au mali il y a eu des empereurs qui ont tenu tête au colon jusqu’a sacrifier leur vie et qui ont scellée certaines valeurs comme la notion d’honneur de probibité que l’on continue à chanter, chez nous l’histoire est un peu plus terne. Oui il y a eu naba Koutou mais c’est autre chose puisqu’il ne voulait pas mourrir en voyant le blanc. Deux pays éduqués dans deux creusés différents on forcement des différence d’appréciatio du cours des choses même si nous savons bien que les leçon de politique sont les mêmes enseignées.Il ya eu la colonisation, il y a eu les indépendances, il ya eu des coups d’état pour le Burkina et un seul coup d’état pour le mali.Ce dont nous parlons aujourd’hui c’est l’enracinement de la démocratie dans un état Républicain choisi par les voltaiques devenu Burkinabe ." ce mot me gène au regard de la réalité qui caractérise bon nombre d’entre nous car pillage détournement impunité et j’en passe sont notre lot quotidien ; Et pourtant Yé nous avait prevenu ’’la morale agonise au Burkina. Dite lui qu’elle est morte et nous attendons ses funerailles. bref et pour poursuivre je dirai que nous n’avons pas dit que nous voulons d’une chefferie colorée à l’occidental non et c’est ce qu’a compris Toumani Touré.Mais au Burkina malmené par une chefferie traditionnelle aux ordres et qui pendant des centaines d’années a imprimé à bon nombre nous la soumission aveugle,il en est sorti des gens qui sont du serail que nous connaissons bien et qui veulent tordre le cou à la constitution sous prétexte que des tâches restent à faire. Donc au Burkina il n’y a que 2 ou 3 admettons 4 intelligences à même de faire du Burkina un pays émergeant. Sur quelle planète sont ces gens ? qui est venu au monde avec un lexique ’’ comment gerer le Burkina’’.Non historiquement parlant le mali est en avance et il le doit à son passé glorieux et ses hommes qui ont le sens de la parole donnée.Notre éducation traditionnelle donnant aux chefs tous les droit on veut l’appliquer au premier responsable de la République. Ma foi ca va ête corsé.

  • Le 5 mai 2010 à 23:47, par Samory En réponse à : Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

    Pourquoi vous vous fatiguez a les repondre meme ?
    l article 37 est la, s il sont garcons, ils n ont qu a y toucher, on les attends.

  • Le 8 mai 2010 à 03:29, par Le Ché En réponse à : Limitation ou non des mandats présidentiels : Du Mali au Burkina, comparaisons et conclusions hâtives

    Nous savons que c’est de la pure provocation.

    Si Blaise n’avait fait que 5 ou même 10 ans au pouvoir, on vous comprendrait quand bien même on ne serait pas d’accord avec vous. Mais 23ans !!!!!! et bientôt plus ! Cela fera combien de mandats de 5ans ? vous voulez quoi encore ?!

    Permettez à celui qui viendra le remplacer d’évaluer ce qu’il a pu faire et de s’engager à mieux faire. C’est ainsi que nous avancerons avec les autres nations. Le Mali et le Burkina, ce sont de micro nations de même que tous ces autres pays de l’Afrique. on pourrait constituer une grande nation comme ces géants (Nigéria, RSA). Ce sont les mêmes populations. Arrêtez de diviser pour manger.

    L’article est honteux tout simplement.

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