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NONGR-MASSOM ET BOGODOGO : Du bitume pour améliorer le quotidien des populations

Publié le mardi 23 mars 2010 à 00h33min

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Le maire de la Commune de Ouagadougou, Simon Compaoré, a procédé ce jeudi 11 mars 2010, au lancement des travaux de bitumage de deux routes dans les arrondissements de Nongr-Massom et de Bogodogo en présence des populations bénéficiaires.

La ville de Ouagadougou est en plein chantier en ce début mars 2010. Et pour cause, quatre des cinq arrondissements sont en plein chantier de bitumage.

Ce jeudi 11 mars 2010, le maire de Ouagadougou Simon Compaoré, accompagné d’une forte délégation, a donné le top de départ des travaux. Dans l’arrondissement de Nongr-Massom, c’est un tronçon de 510 mètres qui sera recouvert de bitume. Le coût total d’exécution s’élève à 174 661 064 F CFA, avec un délai d’exécution de trois mois. L’entreprise adjudicatrice de l’ouvrage est Susy Constructions. A Bogodogo, c’est une voie longue de 1 504 mètres qui sera goudronnée au grand bonheur des 400 mille âmes de l’arrondissement. L’entreprise Africaine des travaux publics (ATP) qui a eu le marché a promis un délai d’exécution de quatre mois. Le coût de l’ouvrage est de 898 200 188 F CFA.

Il est prévu des travaux de drainage et d’assainissement des caniveaux en béton armé. Le type de revêtement pour l’ensemble de ces bitumages est le bicouche. Tous ces projets ont été possibles grâce au soutien financier du Fonds permanent de développement des collectivités. A tous les niveaux, c’est le même cri du coeur des autorités à l’endroit des populations : faciliter le travail des entreprises. Les bénéficiaires eux, ont réaffirmé leur disponibilité à faciliter le travail des entrepreneurs, qui ont pris l’engagement devant l’autorité municipale et les bénéficiaires d’être dans les délais.

Pour ceux qui pensent que ces réalisations ont une odeur de visée préélectorale, le maire Simon Compaoré se veut formel et réaliste : "L’objectif est d’avoir une bonne route pour circuler, même si c’est le diable qui en est le bailleur de fonds, vous l’avez empruntée. Ce qui est important, c’est de rentrer dans un secteur et de voir qu’il y a des routes qu’on peut emprunter sans difficultés". Des sorties de supervision et de contrôle technique seront entreprises durant les travaux pour que les termes du contrat soient respectés par les différentes parties. D’autres chantiers, dont les dossiers sont en cours de dépouillement, seront bientôt lancés.


Les différents acteurs se prononcent

Simon Compaoré, maire de Ouagadougou : "Toutes ces voies vont certainement contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens et à leur mobilité constante autour de la ville. Une population qui ne peut pas bouger correctement ne peut pas produire ; parce que pour aller produire il faut bouger et parfois les gens sont handicapés par rapport à l’état des voies ; c’est pourquoi le conseil municipal a mis un accent particulier sur l’aménagement de la voirie et l’assainissement en augmentant le nombre de caniveaux pour faciliter la collecte des eaux pluviales et la prévention des inondations".

Mahamadi Sawadogo dit "Kadhafi", PDG de Africaine des travaux publics (ATP) : "Le délai contractuel était de sept mois mais nous pensons que nous pouvons livrer l’ouvrage en quatre mois. Nous nous basons sur la mobilisation du matériel, et du personnel d’encadrement."

Moumouni Ouédraogo, enseignant : " Le bitumage de cette voie est une excellente chose parce que quand on vit dans une ville et on voit que la ville se construit au niveau de la voirie surtout, c’est une chose très intéressante. Surtout aux heures de pointe, il y a la poussière, les accidents et quand il pleut on n’arrive pas à circuler. Le bitumage de cette voie va nous désenclaver dans une certaine mesure. Ici, les gens ne peuvent pas circuler, les voies sont très défectueuses. La poussière amène les gens à faire des ralentisseurs, des ronds- points, ce qui veut dire que le besoin est pressant et ils s’organisent pour se protéger de ces situations. Et cela crée des désordres et des accidents. Donc, le bitumage permet de régler tous ces problèmes."

Aminata Sana, gérante de télécentre : "C’est bien parce qu’il y avait trop de poussière et on ne pouvait pas respirer aisément et exercer notre commerce surtout pour nous qui sommes aux abords de la voie. Maintenant, la poussière va diminuer. ça sera joli et bien, et on sera tranquille."

Par Koyir Désiré SOME

Le Pays

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