A ceux qui sont censés représenter le peuple, le CGD a adressé cette supplique : "Que vous soyez de la majorité ou de l’opposition, faites donc le serment, jusqu’à la fin de votre mandat, de ne jamais voter tout projet ou proposition de loi visant à remettre en cause l’article 37 de notre Constitution, de soutenir toute initiative visant à rendre intangible cet article, et d’empêcher la manipulation de notre peuple par le recours abusif au référendum". Cet appel sera-t-il entendu ? Il ne manque en tout cas pas de courage et d’originalité.

COUP DE GUEULE : Circulation routière : ces usagers sans foi ni loi

En matière de circulation routière, les Ouagalais doivent certainement détenir le record de l’incivisme. Rien ne les arrête dans leur manie de violer le code de la route. Les panneaux de signalisation et les feux tricolores ont cessé, depuis belle lurette, d’avoir une quelconque signification pour ces pirates de la route. C’est comme s’ils n’existaient pas. Et que dire des forces de l’ordre, avec qui ils jouent à cache-cache. C’est peu de dire qu’à Ouagadougou, les gens n’ont plus peur des policiers. C’est pourquoi ils s’en donnent à coeur joie dans les pratiques dangereuses sur la voie publique. La situation est encore plus désespérante quand ce sont les feux tricolores situés aux abords des formations sanitaires, qui sont royalement ignorés. C’est le cas, entre autres, devant le Centre médical Saint-Camille. Les conducteurs d’engins à deux roues et même de véhicules, empruntant l’avenue Babangida, ne respectent pas ces feux, mettant en danger la vie des personnes sortant du Centre médical. Il y a urgence à endiguer ce nouveau type d’incivisme routier qui empoisonne la vie des usagers.

Le Pays