Ils empruntent leur voiture ou leur moto pour se donner bonne apparence. Arrivés chez leurs victimes, ils disent aux filles de maison qu’ils ont été envoyés par le patron ou la patronne pour chercher telle ou telle autre chose. Ces messieurs inspirent tellement la confiance que toute méfiance est vite dissipée.

Le tour est joué et ils peuvent en toute quiétude, commettre leur forfait. Ce n’est qu’au retour des patrons que l’on découvre l’anarque. Il faut savoir que cette race de voleurs porte ses dévolus sur les appareils électroniques, ménagers et autres bouteilles de gaz. Un matériel qui se vent très facilement et ne laisse pas de trace, car il est entreposé dans les maisons. Les honnêtes citoyens doivent donc redoubler de vigilance et faire attention à ces voleurs d’une autre rac.

La route tue

La répétition est pédagogique, et on ne le répétera donc jamais assez : la route tue. Mais les Ouagalais semblent oublier cette évidence. Il faut voir les élèves, les fonctionnaires et ceux du secteur informel aux heures de pointe, en l’occurrence le matin. Tout le monde semble presser, personne ne fait attention à l’autre et tout le monde néglige la limitation de vitesse en agglomération.

Dans cette course contre la montre pour arriver à l’heure à son service, certains motocyclistes dans leur allure folle s’accrochent et un accident est vite arrivé. D’autres encore abandonnent la piste cyclable pour circuler sur la voie automobile. Ils empêchent ainsi les automobilistes de circuler, créant ainsi un grand désordre. A ceux-là, il faut ajouter ceux qui piétinent les feux tricolores sous peine qu’ils peuvent traverser ou tourner à droite.

Toutes ces actions sont une preuve de l’incivisme des ouagalais, qui mettent en péril la vie des honnêtes citoyens. La direction de la sécurité routière a du pain sur la planche. Félicitations pour ce qui est déjà fait en matière de communication et de sensibilisation pour une meilleure sécurité des usagers de la route. La contribution des unités mobiles de la police municipale aux heures de pointe pourra réduire un tant soit peu les accidents de la circulation que causent les usagers inciviques.

Ces canaux, des nids de moustiques

Après les inondations du 1er septembre survenues au Burkina Faso notamment dans la capitale Ouagadougou, de nombreux dégâts ont été constatés çà et là. Les autorités ont mis en place un plan de reconstruction des infrastructures. Le nettoyage de la ville a été également initié. Si d’énormes efforts sont faits, beaucoup reste à faire.

En effet, tous les riverains du canal traversant l’Université de Ouagadougou et d’autres quartiers comme Zogona, les 1200 logements... ont dû constater que ce canal est devenu un véritable nid de moustiques favorisé par la stagnation de ces eaux. Et pour cause, lors des inondations, les dalles se sont écroulées et n’ont pas été dégagées pour laisser écouler les eaux usées. Conséquence : les eaux stagnantes, les odeurs puantes et nauséabondes sont un paradis pour moustiques causant le paludisme.

Quand on sait que la ville de Ouagadougou a un bon rang parmi les villes les plus propres et a même reçu des prix dans le domaine de la propreté, quand on sait que la propreté est une politique chère de la ville de Ouagadougou, on est en droit de se demander si la municipalité ne devrait pas être beaucoup plus regardante dans ce domaine qui n’est pas seulement les rues, les grandes avenues... mais la propreté des canaux qui conduisent les eaux usées.A

Sidwaya