Sites des sinistrés : Dur dur de faire bouillir la marmite…
L’alerte avait été donnée le lundi dernier par le président du comité de gestion du site d’accueil provisoire de l’Institut national de la jeunesse, de l’éducation physique et sportive (INJEPS), Edgar Compaoré : il n’y a plus d’argent pour faire bouillir la marmite sur certains site d’hébergement des sinistrés. Et comme la situation n’a pas évolué, ces derniers ne font plus de cuisine collective depuis lundi dernier. Chacun se débrouille comme il peut pour se nourrir.
Depuis que le gouvernement a décidé que les sinistrés devaient quitter leurs sites d’accueil provisoire le 30 novembre au plus tard, les cuisines de certains sites ont cessé de fonctionner. La rupture de l’argent de la popote, selon les responsables des sites, est à l’origine de cette situation.
Sur le site de l’INJEPS, les infortunés du 1er septembre sont assis en groupes ou seuls devant leurs tentes en cette matinée du mercredi 2 décembre 2009. Leur sort alimente les causeries.
Bibata Sawadogo, l’une d’entre eux, explique que l’intendance n’est plus assurée depuis deux ou trois jours sur la plupart des sites. Seule la cuisine des habitants du quartier Paspanga, réinstallés à l’INJEPS, continue de servir quelques plats, grâce aux efforts fournis par les responsables du site, qui donnent souvent des sommes largement en deçà de ce qu’elles reçoivent d’habitude. Une information que confirme Sékou Tragema, membre du comité de gestion du site. « J’ai remarqué que depuis lundi, il n’y a plus de cuisine mais j’ignore les raisons », a-t-il dit. A la cuisine, les marmites sont effectivement vides.
A l’hippodrome de Hamdalaye où sont aussi logés des sinistrés, ce sont les enseignants, avec l’aide d’une ONG, qui luttent pour assurer la cantine des élèves sinistrés.
Sur les sites ce sont présentement les locataires qui n’ont pas encore reçu l’aide au relogement du gouvernement et les propriétaires de parcelles qui attendent les attributions de nouveaux terrains qui sont logés. Selon les responsables du site de l’INJEPS, 30 tentes ont été démolies et à l’hippodrome 179 personnes seraient déjà parties après avoir reçu l’aide du gouvernement.
Ceux qui sont toujours sur les sites n’implorent plus que la clémence du gouvernement pour leur donner à manger.
Fasozine
Vos commentaires
1. Le 3 décembre 2009 à 16:29, par Kôrô Yamyélé du Burkina En réponse à : Sites des sinistrés : Dur dur de faire bouillir la marmite…
La femme du milieu là n’est pas une sinistrée car elle est en bonne forme. C’est certainement une animatrice de l’action sociale.
D’ailleurs, il faut démanteler tous ces sites et les laisser partir chez eux.
Au burkina ici qui est sinistré et qui ne l’est pas ?? Ceux qui ne sont pas sinistrés sont à Ouaga 2000.
Même les gens de la zone du bois sont devenus maintenant des sinistrés. Eux aussi, dans les années 1975 à 80, ils n’étaient pas du tout sinistrés. Ils s’étaient occupés d’eux-mêmes en oubliant aussi le peuple et voilà de nos jours. Demain aussi ceux de Ouaga 2000 seront des sinistrés à leur tour et ainsi va la vie.
Par Kôrô Yamyélé
Le 3 décembre 2009 à 17:50, par trebluf wise En réponse à : Sites des sinistrés : Dur dur de faire bouillir la marmite…
koro, pardon si tu n’as rien a dire il faut laisser ton clavier tranquille. On continue a donner de l’argent pour les sinistrés, cette somme va servir a quoi ?
Chaque semaine on fait le point de l’argent recolté. Cette somme d’argent sert a quoi mtn ?
Quand on a pas été capable de prévoir certaine situation l’état doit assumer, c’est comme ça dans le système appelé démocratie. Les zones inondables on été attribué par qui ? L’état !
2. Le 3 décembre 2009 à 18:26, par VP En réponse à : Sites des sinistrés : Dur dur de faire bouillir la marmite…
Bonjour YAMYELE.Moi,je pense qu’il faut que les autorités prennent des mesures d’expulsion à l’instant meme.Voyez déjà comment ils commencent à mijoter des réclamations.En regardant les femmes sur la photo du journal,on sens bien qu’elles ont été bien entretenues sur les sites.Evidemment,elles veulent qu’on continue à les nourrir cadeau.Si jamais tu deviens par erreur le gendre de ces sinistrés,tes cheuveux ne pousseront plus.Ils sont toutes et tous des gens sans vergogne.Que Merde !
3. Le 3 décembre 2009 à 18:27, par Aziz Boulkiemdé En réponse à : Sites des sinistrés : Dur dur de faire bouillir la marmite…
EHHHHH le Kôrô !!!!
Donc quand on est une femme sinistrée on ne peut pas être en foum. La grande partie des femmes grossistent quand elles sont en galère....
4. Le 3 décembre 2009 à 20:30 En réponse à : Sites des sinistrés : Dur dur de faire bouillir la marmite…
je pense que koro yam es un vrai bagavon qui n’a rien a faire comme travail.cherche du travail au lieu de critiquer les gens t les jours c’est mieux pour toi.take care and bay