Le cas de tentative de vol le plus récent a eu lieu dans la nuit du vendredi 13 octobre dernier. Un individu se nommant, d’après lui, Traoré Amadou, 44 ans, rentre aux Urgences médicales vers 01h30 du matin et fait le tour des salles d’hospitalisation, faisant mine de dévisager les malades et accompagnants endormis. Interpellé, il montra « son malade » couché, dont il dit être l’accompagnant.

On réveilla « son malade » qui a juré ne l’avoir jamais vu de sa vie. Mieux, on réveilla d’autres malades qui, eux-aussi, ne connaissent pas ce sinistre individu qui tenait à avoir un malade. Mais qu’est-ce qu’il peut bien faire dans un tel service à une telle heure, sans raisons valables ? Enfin ! Il devrait avoir ses raisons à lui. En réalité, l’individu est un voleur récidiviste (connu de la Police et de la Gendarmerie) et qui avait déjà été pris aux Urgences viscérales le 21 septembre dernier pour vol de portable.

Un précédent cas de tentative de vol a eu lieu le 09 octobre dernier dans le service de Traumatologique par un individu de 25 ans, se faisant passer pour un étudiant en stage. Il s’habille en blouse, rentre dans le service vers 12 heures, se saisit du repas des internes (étudiants en fin de cycle) qu’il « descend », ouvre le réfrigérateur, se sert en eau fraîche et en donne à certains accompagnants. Un interne, à qui il dit être nouveau dans le service et qui ne se doutait de rien, lui confie un travail. L’étrange stagiaire n’arrive pas à l’exécuter, avant d’avouer qu’il ne s’y connaît pas.

Le doute s’installe sur lui et commence alors l’interrogatoire. Il dit même avoir déjà fait son stage en Pédiatrie, et qu’à présent il a été envoyé en Chirurgie. Ce qui s’avéra archi-faux, puisqu’il n’a ni lettre de stage, ni carte d’étudiant burkinabè. Fouillé par les forces de l’ordre, on trouva sur lui une carte d’étudiant guinéenne (6e année de médecine de la faculté de Guinée-Conakry), une carte d’identité nationale du Tchad, un badge de participation au congrès du Réseau des étudiants en médecine de l’Afrique de l’Ouest, tenu en début septembre dernier, et enfin une carte d’association. Mais le hic, c’est que « ses noms » diffèrent d’une carte à l’autre.

En attendant, les deux sérieux suspects sont en lieu sûr d’où ils méditent sur leur sort. A chacun d’être davantage vigilant et d’avoir le réflexe de dénoncer tout suspect afin que l’hôpital soit un environnement sécurisé propice à l’offre de soins de qualité.

Service Communication CHUYO

L’Observateur Paalga