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Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

Publié le jeudi 29 octobre 2009 à 02h26min

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Après avoir prié et déposé la gerbe de fleur sur la tombe des militaires tués le 27 octobre 1987, Boukari Kaboré, dit Le Lion, a accepté de répondre à nos questions. D’entrée, il a précisé que la tombe, ironie du sort ou caprice du destin, est située sur le site qui avait été retenu comme lieu d’implantation du Bataillon d’intervention aéroporté (BIA), lequel squattait le palais du Président Maurice Yaméogo.

Qu’est-ce qui s’est vraiment passé ce 27 octobre 1987 ?

• C’est des répétitions, mais je vais seulement dire à l’endroit de ceux-là que ça indispose que nous ne soyons contre personne. En toute sincérité, l’homme ne doit jamais se fatiguer de prier pour ceux qui l’ont devancé dans la mort. Avec le temps, les sentiments de rage, de colère et de haine peuvent s’estomper, mais jamais je ne vais oublier mes hommes qu’on a tués.

C’est ce devoir qui m’amène aujourd’hui. J’ai attendu tout ce temps et je suis venu aujourd’hui, car ce jour tombe un mardi et c’est un mardi que nous avons été attaqués. C’est par suite de cette attaque que mes enfants ont été tués. On avait simulé une rébellion de Koudougou. Mais, c’est moi, le chef, qu’on était venu chercher.

Avec le recul, pensez-vous que ce qui est arrivé pouvait être évité ?

• Bien sûr qu’on pouvait l’éviter. Il aurait fallu qu’on soit seulement sincère. Qu’est-ce qui nous a amenés là ? C’est un coup d’Etat. Initialement, on a prétexté que le président voulait faire un coup d’Etat. Je ne vois pas un président faire de coup d’Etat.

Il y a eu une mésentente d’accord, mais, c’est ça aussi, être démocrate, accepter la différence d’opinion. C’est le refus d’accepter la différence qui a amené l’assassinat de Thomas Sankara ainsi que les événements du 27 octobre, car nous étions contre ce coup, orchestré pour liquider Sankara.

Combien de vos militaires ont été tués au cours de cette attaque ?

• Tout d’abord, nous ne voulons pas qu’on falsifie l’histoire. Mais avec ce monument, mes craintes sont fondées, car il ne comporte aucun nom, de sorte qu’on ne sait pas qui est enterré ici. Pourtant, ce sont des citoyens burkinabè qui y sont. Il faut qu’on répare cette méprise et qu’on mette l’identité de ceux-là qui sont là afin que leurs parents y viennent prier et se recueillir comme il se doit.

Autrement dit, ils sont onze (11) dont quatre officiers, à savoir deux officiers titularisés et deux élèves-officiers. A Bobo, par la suite, on a tué sept de mes éléments, ce qui porte leur nombre à 18. Je ne compte pas les autres qu’on a abattus bien longtemps après le 27 octobre pour la simple raison qu’ils étaient des militaires du Lion.

Vous avez dit que c’est vous qu’ils étaient venus chercher. Est-ce que quelque part vous vous sentiez responsable parce qu’on dira que c’est votre résistance qui a conduit à cette attaque ?

• Non, pas du tout. Mon travail de commandant du BIA, qui était un corps d’élite, c’était d’assurer la sécurité du pays. Cette sécurité passe par la sécurité de celui qui commande la patrie pour qu’il soit en mesure d’assurer la sécurité et l’intégrité du territoire. Je laisse le peuple juger.

Je faisais mon travail, et c’est ce qui était peut-être gênant pour ceux qui venaient de prendre le pouvoir par un coup d’Etat. On a estimé en son temps que me laisser en vie était dangereux pour eux. Cela a été une mauvaise vision des choses, car il n’y a pas plus pacifiste que le Lion.

Vous êtes sankariste ?

• Très !

Propos recueillis par
Cyrille Zoma

L’Obervateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 29 octobre 2009 à 11:48, par adams En réponse à : Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

    Mr le journaliste,commencer à bien écrire le surnom de Boukary Kaboré car même s’il est LOIN,c’est un LION.

  • Le 29 octobre 2009 à 13:11, par la vraité En réponse à : Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

    contente de lirele lion.
    mais il fo dire que le journlaiste ne vo rien.
    qd on voit interview du lion on s’attend à mieux qd meme.

  • Le 29 octobre 2009 à 17:53 En réponse à : Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

    Le Lion, officier courageux, malheureusement trop courageux, audacieux. L’ audace n’est pas une qualite. C’est un defaut meme dans l’armee. Le Lion, officier brouillon. Un militaire qui se rebelle doit allr jusqu’au bout. Dans la logique militaire, si tu te rebelles, et qu’ on te gagne, on fait. Tu as defier le nouveau pouvoir de Ouaga, il fallait aller jusqu’au bout. Ne l’ayant pas fait, tu as pris la poudre d’escampette sans meme dire a tes hommse de se chercher. Tu es en partie responsable de leur mort atroce car beaucoup ont ete tortures par Gaspard Some (mort en 1991), Alain Bonkian(commandant du 3eme Regiment de Bobo, ex- GIFAP), Sibidou Gambo(attache militaire au Maroc) et Balma Sibiri.

  • Le 29 octobre 2009 à 17:54, par Rasta Populos En réponse à : Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

    merci, cher journaliste, de nous avoir récueilli, ces confidences de notre Cher Le Lion. je dis confidences car il est très discret alors qu’il sait beaucoup de la révolution, de la trahison. c’est sûr qu’il sera intéressant pour tout jeune de le rencontrer et de l’écouter parler et donner des conseils. comme cela est presqu’impossible, c’est à travers les interviews comme celle là qu’il nous entretient. Seulement, l’interview est assez brève, n’auriez vous pas pu le pousser à parler d’avantage sur ce qu’il sait de la révolution, de la trahison et de la vie politique actuelle ?

  • Le 29 octobre 2009 à 18:32 En réponse à : Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

    M. le journaliste, Avez-vous posé des questions plus pertinentes à M. Kaboré et il a réfusé de vous répondre ou quoi (à pareil cas, on le souligne aux lecteur) ou avez-vous eu peur de lui poser des questions qui pourraient amener le peuple burkinabè à mieux connaître ce qui s’était réellement passé le 15 octobre ( car en creusant les évenements du 27 octobre, on reviendrait sur le 15 octobre 1987). Ce que vous avez raconté est connu des burkinabè, mêmes ceux qui n’étaient pas encore nés au moment des évènements qui s’informent. Ce que le peuple burkinabè veut savoir, que s’est-il réellement produit le 15 et 27 octobre ? Je vous en prie, lorsque vous avez la chance de rencontrer les meilleurs témoins de cette époque, n’hésitez pas à nous en faire connître mieux parce que la mort de ces témoins, débouchera à une réinvention d’une partie de l’histoire du Burkina. Vous le savez mieux que moi, les manoeuvres qui ont dû commencer depuis un certain temps.

  • Le 29 octobre 2009 à 18:58, par johnny En réponse à : Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

    ya merci bcp le lion car nous a permis a koudougou nevitait bcp de bain de sang car vous avez eviter le pire,merci bcp pour votre pacifisme

  • Le 29 octobre 2009 à 19:51 En réponse à : Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

    C est tout ce que vous avez à demander à ce Lion pour eclairer le peuple sur les responsabilités ? Cet article manque de profondeur. Auto censure ?

  • Le 30 octobre 2009 à 05:30, par bogan En réponse à : Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

    Tom Sank a ete tue le 15
    le 16 Boukary devait prendre ses responsabiltes et descendre sur Ouaga.l,histoire nous a tjs enseigne que les non-violents connaissent a chaque une mort tres violente et sous les coups
    des adeptes de la cruaute a l,instar de Blaise compaore.tu aurais pu ainsi nous epargner de 20 ans de diktat cruel

  • Le 30 octobre 2009 à 10:52, par kaled En réponse à : Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

    c’est bien ce elan de mettre a lumiere les faits du 27 mais ne penser vous pas Mr le journaliste que le flou c’est bien l’evenement du 15 ? il serait plutot interessan que vous y pencher prochainement merci

  • Le 30 octobre 2009 à 19:48, par Mechtilde Guirma En réponse à : Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

    Blanchir Thomas Sankara et dire qu’il ne voulait pas faire de coup d’État, c’est tronqué l’histoire. Ce que les jeunes ne savent pas, c’est que la révolution au départ avait programmé la disparition de tous les anciens témoins de l’histoire du pays, d’où la haine contre les religions. Ceux qui tiraient les ficelles par derrière, je ne les connais pas. Mais comme toute révolution il fallait opérer par étape. Pour ce qui est du problème du Burkina, il a opté pour le quadriumvirat (contrairement à d’autres qui avaient choisi le triumvirat). Il fallait donc qu’au bout du compte, on arrive à celui là qui devait rester tout en utilisant au maximum la candeur des trois derniers. Ceci a toujours été les procédures révolutionnaire où que ce soit.
    Maintenant pour ce qui a été de Thomas Sankara, le soir du 15 lorsque nous sommes rentrés chez, après les pétards du conseil de l’entente eurent cessé, la radio repris ses émissions en commençant par une musique baoulé. Est-ce pour autant que la Côte a été mêlée, je ne saurais l’affirmer. Cependant au département ministériel où nous étions la belle sœur de Mme Sankara, Mme Sermé née Bangoura qui y était en stage, (d’aucun disaient qu’elle devait par la suite être nommée ambassadeur à Paris) lorsque les pétards ont commencé au Conseil de l’entente, elle était joyeuse rayonnante, et racontait déjà le contenu de la déclaration de Sankara lorsque la radio reprendra ses émissions. Avant que les bérets retournés ne vienne nous chasser de rentrer chez nous, les gens avaient déjà commencé à dégringoler les escaliers, le Secrétaire général de l’époque qui était, disait-on après, membre secret du CNR, nous somma de remonter. Ce fut à ce moment que je vis Mme Sermé qui me demanda toute enjouée ce se passait. J’ai expliqué que malgré ces canardements (si vous me permettez le mot), le SG nous somme de rester. Elle dit que c’est vrai, que elle en tout cas elle veut travailler.
    Il faut que le monde international comprenne, qu’il y avait une rivalité entre Sankara et Blaise Compaoré. Des influences que d’aucuns disent venant d’une part de l’axe Cuba-Albanie-Corée du Nord en faveur de Sankara, et l’autre venant Côte-d’Ivoire d’Houphouet-Gabon Oumar Bongo-Togo-Eyadéma-Adetovi en faveur de Blaise Compaoré. Celui-ci ayant choisi la voix douce pour exécuter le programme de la Révolution, à savoir la liquidation des religions et les coutumes quitte à les remplacer par les leurs propres : leur évêques, leur prêtres, leurs coutumiers, leur moro-naba (tout le monde a bien pu remarquer que cela était déjà fait) dans un premier temps, en attendant de les liquider totalement. Sinon comment comprendre qu’en cas de problème ils sont largement utilisés pour apaiser la population et cependant les des mariages religieux ne sont reconnus.
    Je ne suis guère Sankariste, pas plus que d’ailleurs, je le pense bien, le père feu Joseph Sankara, ni ses sœurs. Je pense que ce nous préoccupe, c’est de savoir d’où vient la trahison. Comment Blaise ayant fignolé son affaire vient maintenant à se débarrasser de l’autre comme un mal propre qu’il nous explique et qu’il dise où est la vrai tombe. En bon catholique nous pensons que Sankara peut bien avoir été sauvé par la miséricorde de Dieu dans ce complot contre l’Afrique en permettant sa mort. Bref, je veux dire au peuple burkinabè qu’il sont de nouveau pris en otage entre Thomas Sankara et Blaise. Et la méthode ici consiste à ce qu’ils s’unissent d’abord pour liquider leurs ennemis communs avant de se régler les comptes. Plusieurs indicateurs : le tapage médiatique sur Sankara, ensuite celui qui n’envisage l’alternance qu’en 2015, et enfin la refondation qui a récolté l’adhésion total de la population personne semble à présent occulté puisque personne n’en parle. Et pourtant avant toute organisation d’élection on devait savoir quel sort a-t-on réservé à la refondation. La confusion est totale en ce moment. Mais je compte sur la clairvoyance du chef de file de l’opposition qui fera les choses comme il faut et comme il se doit. Ne pas parler d’élection tant que nous n’aurons pas été fixés sur le devenir du manifeste de la refondation.

    • Le 1er novembre 2009 à 02:51 En réponse à : Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

      Mon intuition intome me dit que Sankara et Blaise se cherchaient et que c’est le premier a degainer qui a gagne. maintenant, pourqoi Blaise, apres avoir gagne a instaurer un regime qui rend le peuple plus malheureux qu’ avant ?

      • Le 1er novembre 2009 à 22:08, par KABORE Félix En réponse à : Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

        Il y’a longtemps que le comportement des burkinabè ne colle plus au nom de leur pays:Burkina Faso qui signifie "pays des hommes intègres".La dignité,l’honnèteté sont devenus des paroles creuses pour les beaucoup de Burkinabè.L’écrit de ce Guirma sur les événement d’octobre est malhonnete et indigne.Mais nous n’en voulons pas à l’auteur de l’écrit.Mais à l’équipe de rédaction de fasonet.A plusieurs reprises,nous avons été peu tendre avec le régime actuel dans certains de nos commentaires.Ces articles n’ont jamais été publiés.Mais voila un individu qui a écrit des contre vérités monstrueuses sur l’histoire du pays et qui a reçu la bénédiction des administrateur du site.
        Cela suscite en nous un sentiment de honte à l’idée d’ètre burkinabè.
        Mais nous disons ceci à l’égard de l’auteur de ces inepties:le mensonge a les jambes courtes.Personne n’acceptera jamais la thèse d’un Sankara qui voulait éliminer Blaise.Ces affirmations sont des spéculations qui ont pour but de transformer le bourreau en victime.

        • Le 2 novembre 2009 à 09:28 En réponse à : Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

          Et pourtant ils nous a été dit "rencontre Blaise et les jeunes à Pô lors de la commemoration des 20 ans" qu’il existe bel et bien des preuves sur le fait que le Président Thomas voulait liquider Blaise Le 15 octobre à 20h.

          Disons une chose que nous refusons d’admettre dans ce pays que se soit Sankara ou Blaise, un jour un allait liquider l’autre car c’est la regle de la prise de pouvoir par des jeunes idéalistes, ambitueux et sans expérience de gestion du pouvoir avec tous les corollaires des réseaux extérieurs agissantes pour la désunion entre les frères de lutte.

          Attendons les mémoires des témoins de cette période, mais disons vrai quand un journaliste à l’opportunité d’avoir un acteur comme le Lion, il doit faire l’effort d’être plus professionel dans le questionnaire.

    • Le 6 novembre 2013 à 09:30, par Norbert En réponse à : Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

      Tu doi faire partie de ceux qui tiraient les ficelles.sinon ce tout le monde sait,c’est thomas qui a ete assassine.

  • Le 2 novembre 2009 à 23:40, par Mechtilde Guirma En réponse à : Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

    J’avais repondu à ce fameux félix kaboré, mais la réponse n’a pas paru. Je lui retourne sa malhonneteté et son indignité. Je suis d’accord pourtant avec lui, le mensonge a des courtes jambes. C’est pourquoi j’ai échappé à la mort pour donner le témoignage. Ce n’est pas parce que le clan de blaise l’a clamé, mais je puis vous affirmer que les plans des deux côtés était d’éliminer les anciens et d’instaurer une nouvelle société, une nouvelle culture. Sankara dans sa fougue voulait la méthode directe. Pour lui tout ceux qui étaient contre cette violence revolutionnaire était traités de réactionnaires et les slogans : « Pas de compromis avec la réaction ». « On ne peut pas faire une omelette sans casser les oeufs », à tel point que feu Abbé Robert a fini par répondre : « Trop d’oeufs cassés et cependant on ne voit pas l’omelette ». Blaise a choisi la methode de la mort lente à travers la corrupttion, la famine, la marginalisattion, la confusion. Monsieur félix kaboré, crachez tout votre fiel sur moi, vous ne perturbérez pas. Et moi je vous conseille de faire attention parce qu’on vous lit sans rien dire. Et alors on commence aussi à comprendre qu’avec vous il n’y a pas de liberté d’expression pour peu qu’on touche à votre idole. Mieux, à présent je commence à croire que l’impunité n’est pas seulement du côté de Blaise, mais également de votre genre.

    • Le 17 septembre 2010 à 16:41, par Hess En réponse à : Boukari Kaboré, dit Le Loin du Boulkiemdé : ‘’C’est moi qu’ils étaient venus chercher’’

      « Ce fut à ce moment que je vis Mme Sermé qui me demanda toute enjouée ce se passait. J’ai expliqué que malgré ces canardements (si vous me permettez le mot), le SG nous somme de rester. Elle dit que c’est vrai, que elle en tout cas elle veut travailler. Il faut que le monde international comprenne, qu’il y avait une rivalité entre Sankara et Blaise Compaoré. »

      Monsieur Guirma vos conclusions sont trop hâtives, tendancieuses et c’est le moins que l’on puisse dire. S’appuyer sur le fait que Mme Sermé parle de la rivalité connue entre les deux pour conclure à l’existence de deux coups d’États est un écart malheureux de votre part. Ensuite il y a la confusion avec les histoires des réseaux et des réligions on ne sait pas si c’est de vous-mêmes ou c’est de Mme Sermé.

      Ainsi pour vous les affaires militaires sont discutées avec la famille. Mme Sermé est l’épouse d’un frère ou cousin de Mme Sankara qui aurait reçu les confidences pour qu’elles transitent jusqu’à vous. C’est une honte !

      C’est décevant ! Si vous n’en savez rien taisez-vous comme tout le monde mais de grâce ne contribuer pas à falcifier l’histoire qui est loin d’être batie sur des suppositions et des hypothèses de bas niveaux. Donner l’impression d’avoir des éléments crédibles pour tomber immédiatement dans les spculations ressemble bien à du mensonge ! Je crois pas que cela soit réligieux non plus !

      Attendons les mémoires de Blaise sans trop rêver.

      (J’espère qu’un jour vous reviendrez sur le forum pour me lire.)

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