Pour cette rentrée solennelle, les toges académiques toutes couleurs confondues, revêtues par les doyens ont eu droit de cité à travers cortège, au rythme des cuivres de l’artiste Didier Huchet. Une série de discours ainsi qu’une table ronde qui a regroupé les anciens étudiants devenus présidents ou vice-présidents d’université et des animations par des groupes d’étudiants de l’université de Poitiers, ont été les temps forts de cette rentrée solennelle. Ainsi, dans son discours inaugural monsieur Jean-Pierre Gesson, président de l’université de Poitiers qui compte près de six siècles d’existence a planté le décor en rappelant que son université reste avant tout « ouverte sur l’avenir, ouverte sur le monde ». D’où l’association à cette rentrée solennelle de six anciens étudiants aujourd’hui présidents ou vice-présidents d’université à savoir, madame Christina Robalo-Cordeiro (université de Coimbra au Portugal), madame Sônia Hickel-Prosbst (université du Sud de Santa Catarina au Brésil), monsieur Abdillahi Omar Bouh (université de Djibouti), monsieur Koffi Ahadzi-Nonou (université de Lomé, Togo), monsieur Xiaoqing Gan (université de Jiujiang, Chine) et monsieur Jean Kouldiati (université de Ouagadougou, Burkina Faso).

Monsieur Jean-Pierre Gesson a par ailleurs souligné que pour cette année académique, l’université de Poitiers qui se situe au 17ème rang sur 80 des universités françaises en terme d’effectifs, compte 24.500 étudiants dont 40 brésiliens, 47 burkinabè, 592 chinois, 54 djiboutiens, 32 portugais et 71 togolais. De même, 3000 femmes et hommes constituent le personnel titulaire ou contractuel. L’université de Poitiers toujours selon son président mène une réflexion quant à sa réorganisation afin de lui permettre de remplir au mieux ses missions dans les meilleures conditions d’efficacité possible.

A cet effet, les enseignants et chercheurs seront mobilisés très prochainement dans la définition des principes de la formation et de la recherche, ce dans le cadre du futur contrat quadriennal 2012 – 2015. En matière de recherche, monsieur Gesson a annoncé la création dès janvier 2010 de l’institut PPRIMME qui rassemblera plus de 500 personnels et doctorants sur le site du Futuroscope. La formation est également un chantier très capital pour l’université de Poitiers : « l’offre de formation doit être repensée bien au-delà du sujet toujours préoccupant des masters de formation des Maîtres. Elle doit être construite pour que tous les étudiants qui s’engagent dans une filière y trouvent une formation disciplinaire attendue, qu’elle soit théorique ou professionnelle, mais également toutes les compétences nécessaires à leur entrée dans la vie future : culture générale, langues, informatique et aussi des notions de base pour comprendre les enjeux du développement durable ».

L’université de Poitiers toujours dans le cadre de ses activités académiques coordonne des masters européens d’excellence en sciences, en Lettres et Langues, en Sciences Humaines. Enfin, avec l’Afrique, elle est partenaire du programme européen EDULINK-AUDIS qui porte sur le « renforcement de la dimension internationale des universités africaines » ; ce programme consiste à améliorer les capacités de gestion et d’administration financières des EES africains en consolidant ou en créant une politique de relations internationales et dans certains cas, un service des Relations internationales.

La table ronde qui a regroupé les six anciens étudiants aujourd’hui présidents ou vice-présidents d’université était axée sur « la coopération universitaire internationale : bilan et perspectives ». Les présidents et vice-présidents d’université ont à cette occasion porté à la connaissance de l’assistance les activités, programmes et projets de leur université respective. Cet exercice a donné à voir des possibilités de collaboration entre ces universités qui gagneraient donc à travailler à leur formalisation.
Dans son allocution de clôture, madame Béatrice Cormier, Rectrice de l’académie de Poitiers, chancelière des universités, a mis l’accent sur le rôle de l’université, lieu de transmission du savoir et d’insertion sociale. Au cours de cette rentrée solennelle, un groupe d’étudiants burkinabè de l’université de Poitiers a émerveillé l’assistance aux sons des « djembé » et flutes. Comme quoi, ces étudiants burkinabè restent malgré tout attachés à leur culture qu’ils tiennent à promouvoir partout où ils se trouvent. 

Au terme de cette cérémonie, l’ambassadeur Beyon Luc Adolphe Tiao s’est entretenu avec les étudiants burkinabè. Il les a exhorté au travail et aussi à rester en contact avec le pays. L’ambassadeur Tiao s’est également entretenu avec monsieur Jacques Aumasson, directeur de la coopération internationale au conseil général de la Vienne et monsieur Louis Caudron, Consul Honoraire du Burkina Faso à Poitiers.

Service Presse : Ambassade Burkina / France