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CRIMES DE SANG A LA HACHE : Les forces de sécurité sur le pied de guerre

Publié le mercredi 26 août 2009 à 01h03min

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Depuis quelques mois, les populations de la ville de Ouagadougou sont dans la psychose, suite à des meurtres à la hache. C’est pour situer les uns et les autres sur les faits que des responsables du ministère de la Sécurité ont rencontré la presse le mardi 25 août 2009.

De décembre 2008 à août 2009, les services de sécurité ont enregistré 8 cas de meurtre à la hache. C’est le constat relevé par le commandant de la 3e région de gendarmerie, le lieutenant-colonel Tuandaba Coulibaly face à la presse le 25 août dernier. Ce sont, dit-il, "des meurtres qui mettent à rude épreuve nos services et par la même occasion ont créé une sorte de psychose au sein des populations du secteur 17 voire de l’ensemble de la ville du fait des rumeurs non fondées". En effet, les 8 cas de crimes ont eu lieu dans une même aire géographique, au secteur 17. Le tueur (ou les tueurs) en série utiliserait selon le directeur régional du Centre de la police nationale, Joseph Zabré, des objets contondants compte tenu du matériel récupéré sur les lieux du forfait notamment 5 haches sur les 8 cas. Au nombre des victimes, on enregistre 6 hommes dont 5 veilleurs de nuit et un chauffeur et une dame. Selon les informations, les victimes étaient endormies. Le chauffeur et la dame avaient laissé leur porte ouverte.

Face à ces crimes, les services de sécurité ont entrepris des actions pour mettre fin à cette série macabre. Ainsi, depuis le début du mois d’août, les rondes et patrouilles, qui ont déjà lieu dans la ville de Ouagadougou, ont été renforcées particulièrement au secteur 17, a indiqué le lieutenant-colonel Tuandaba Coulibaly. Il est vrai que le dernier crime a eu lieu dans la nuit du 5 au 6 août derniers, mais depuis lors, selon le directeur régional Joseph Zabré, le bourreau ne fait plus parler de lui et dit-il, "nous espérons qu’il n’y aura plus de victime jusqu’à son arrêt". Les services de sécurité ont privilégié le renseignement dans l’espoir que les citoyens dénonceraient le ou les criminels mais ils sont silencieux. Le lieutenant-colonel Tuandaba Coulibaly confie que "tant qu’on n’a pas le renseignement opérationnel, le problème ne peut être élucidé". C’est dans ce sens que les responsables des services de sécurité invitent la population à la collaboration, parce que les patrouilles et les rondes ne sont que très dissuasives. Les citoyens doivent se départir de la peur des représailles, ont-ils fait savoir, et dénoncer les criminels de tous genres en appelant de jour comme de nuit au 1010, le centre national d’éveil, au 80 00 11 45 le centre de surveillance et d’intervention de la gendarmerie ou au 17 police secours. Ce sont des numéros gratuits et anonymes. Ils ont relevé qu’il est aussi important que le citoyen participe à sa propre sécurité. Si les forces de sécurité ont souvent des difficultés, c’est parce que le citoyen ne s’y intéresse pas, ont-ils souligné.

Par Antoine BATTIONO et Adama COULIBALY (Stagiaire)

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 26 août 2009 à 13:18 En réponse à : CRIMES DE SANG A LA HACHE : Les forces de sécurité sur le pied de guerre

    Il faudrait que les populations du secteur connaissent ce meurtrier pour le dénoncer !! C’est aux forces de sécurité de mener des enquêtes et investigations pour trouver le ou les auteurs. C’est irresponsable de rester assis et de dire aux gens de venir dénoncer !!!

    • Le 26 août 2009 à 17:17, par Toz En réponse à : CRIMES DE SANG A LA HACHE : Les forces de sécurité sur le pied de guerre

      La police ne peut pas travailler sans indices. Et les indices, toute personne est apte à les fournir. Même dans les séries criminelles qui passent sur nos antennes c’est comme cela que ça se passe. Ne demandons pas l’impossible à la police. C’est à la population de donner des pistes, et la police les suivra jusqu’au bout. Si quelqu’un a un voisin qui a des habitudes suspectes, qu’il le signale aux numéros indiqués dans l’anonymat ; la police se chargera de savoir s’il est coupable ou pas. Ouaga est très grand, et les moyens humains, techniques, et scientifiques de notre police nationale ne sont pas à la hauteur de ceux que l’on voit dans ces séries télévisuelles qui nous fascinent tant.

  • Le 26 août 2009 à 13:19 En réponse à : CRIMES DE SANG A LA HACHE : Les forces de sécurité sur le pied de guerre

    Si vous ne savez pas mener des enquêtes regardez comment les policiers des séries télévisées font !! Bande de nullards !!!!

  • Le 26 août 2009 à 13:25 En réponse à : CRIMES DE SANG A LA HACHE : Les forces de sécurité sur le pied de guerre

    8 personnes dont 6 hommes et une dame ; le compte n’y est pas. Même si vous êtes stagiaire vérifiez ce que vous écrivez. Le manquant c’est surement un peulh(juste pour rire)
    Du courage !

    • Le 26 août 2009 à 23:13 En réponse à : CRIMES DE SANG A LA HACHE : Les forces de sécurité sur le pied de guerre

      "Le manquant c’est sûrement un peuhl" a écrit un internaute. Cet humour est d’un goût douteux surtout dans une affaire aussi grave qu’un crime. On ne doit pas rire de tout. Ce sont des réflexions de ce type qui conduisent à la banalisation de la vie de certains parcequ’ils sont peuhls précisément...Choisissez mieux vos plaisanteries.
      PS : je ne suis pas peuhl...

  • Le 26 août 2009 à 14:14, par PAZABRE En réponse à : CRIMES DE SANG A LA HACHE : Les forces de sécurité sur le pied de guerre

    Courage aux forces de sécurité dans la traque de ce maniaque. Mais dites-moi, cinq hâches,ne portent-elles pas suffisamment d`indices conducteurs au(x) assasin(s) ? Carton rouge à vos services d`identification et de police criminelle. Perseverez, cherchez et vous trouverez.Une chose est certaine, nous comptons sur vous pour notre sécurité de tous les jours.Bonne chance et que Dieu soit quotidiennement avec vous dans vos multiples et dangereuses missions.

    • Le 26 août 2009 à 20:29, par Rawenga En réponse à : CRIMES DE SANG A LA HACHE : Les forces de sécurité sur le pied de guerre

      j’ai le regret de faire le constat que les citoyens du Faso ne peuvent pas compter sur les forces de sécurité pour leur sécurité ; à chaque fois c’est le même refrain : " numéro vert existe il faut nous appeler". vous ne trouvez pas que c’est trop facile pour des gens qu’on qualifie à tort d’être doués en matière de renseignements ? Ou bien cela n’est valable que dans la sphère politique ? je crois que c’est cela.
      S’il est vrai que la sécurité du citoyen passe par l’engagement de celui- ci, il est à noter que devant ce qui se passe au secteur 17 de Ouaga,le professionnalisme de nos forces de sécurité est mis en doute à juste titre.
      Montrez nous votre savoir faire en la matière vous avez fait des études pour cela ; puis le peuple vous accompagnera.
      Vous m’en voudrez de ne pas reconnaitre le mérite de quelques rares professionnels en la matière.
      QUE DIEU NOUS ASSISTE SINON !!

  • Le 26 août 2009 à 21:28 En réponse à : CRIMES DE SANG A LA HACHE : Les forces de sécurité sur le pied de guerre

    vous parlez de non coopération de la population ! vous ne savez pas que la population a peur de vous quand vous vous permettez de frapper tout un 6 mettre à coup de ceinture pour une cause inexplicable ? vous ne savez pas que la population ignore votre rôle par vos quelque pratique incohérente avec votre rôle ?

  • Le 27 août 2009 à 12:34, par thom En réponse à : CRIMES DE SANG A LA HACHE : Les forces de sécurité sur le pied de guerre

    Courage à vous. Merci beaucoup pour ce que vous faites. Je pense que si le meurtrier avait tué l’enfant d’un ministre ou un de vos enfants, vous allez vite l’arrêter. Mais je ne vous accuse pas, seulement que votre ministère ne fait rien pour vous aider. Si non, je pense que la hache qu’il laisse au lieu du crime est un gros indice. Celon les information je pense que ’cette personne est âgée et normalement il doit avoir un CIB. la main qui a attrapé la hache laisse les emprunts digital je pense. ça doit plus être compliquer. mais comme notre force de l’ordre n’a jamais réussit dans une des ces mission d’enquête bon... si non combien d’assassinat et les coupables mangent et boivent avec vous. mais si vous n’avez pas d’appareil nécessaires je pense que ce n’est plus la peine de forcer les citoyens à se faire établir une carte d’identité.

  • Le 28 août 2009 à 16:42, par trebluf wise En réponse à : CRIMES DE SANG A LA HACHE : Les forces de sécurité sur le pied de guerre

    lisez le récent journal EVENEMENT du 25 aout 2009 et vous saurez que le 1010 ne sert absolument a rien. Je résume ; des citoyens qui était assailli par des voleurs ont appelé le 1010, les policiers leur ont dit de s’unir et chassez les voleurs car ils ne lourons pas venir ! c’est ça la réalité du 1010 !

  • Le 29 août 2009 à 13:24 En réponse à : CRIMES DE SANG A LA HACHE : Les forces de sécurité sur le pied de guerre

    Salut je pense que tout un chacun a des empruntes digital et je suppose que le ou les criminel en question ont certainements laissés leurs empruntes sur les armes du crimes votre enquete doit etre maintenant tres simple relevé les empruntes et retrouvé les criminels je pense que tous est informatisé de nos jours il suffit de relévé les sales empruntes et de demandé a l ordinateur de retrouvé les references ne compliquons pas les choses qui sont si simples sinon a quoi sert de prendre les empruntes a l etablissement des CIB merci et pensez y.

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