« S’agissant du bilan et du compte de gestion 2023 de l’ANSAL-BF, nous espérons qu’ils seront approuvés après examens et amendements par l’assemblée générale pour nous permettre de présenter le rapport d’activités 2023 au chef de l’Etat comme le recommande la loi portant création, organisation et fonctionnement de l’académie », a indiqué le président de l’ANSAL-BF Dr Paco Sérémé.

Dr Sérémé a invité les académiciens à un examen approfondi du projet qui leur est soumis. Afin que chacun puisse apporter sa contribution pour l’amélioration du projet.
Il a souligné qu’un regard rétrospectif sera jeté sur le fonctionnement de leur institution au cours de cette journée.

En termes de bilan, le président de l’ANSAL-BF a fait savoir que l’institution s’est dotée d’un plan stratégique qui comporte trois axes. Et des activités sont menées pour alimenter ces trois axes. « Nous avons une satisfaction par rapport à l’axe premier qui vise le renforcement institutionnel et l’amélioration de la gouvernance. Parce qu’on a beaucoup d’activités. Nous avons des conférences publiques, la préparation d’émissions télévisées en faisant des capsules, la tenue régulière de nos instances de gouvernance et nous donnons des avis au gouvernement. Il reste deux autres axes pour lesquels, compte tenu du manque de financement, on a du mal à pouvoir mener toutes les activités qu’on aurait souhaité », a expliqué Le président de l’institution.

Le président de L’ANSAL-BF, Dr Paco Sérémé

Au regard du manque de financement, Paco Sérémé pense que les académiciens doivent développer des initiatives pour mobiliser des ressources. « Nous avons de grandes ambitions pour notre pays. Nous sommes en train de faire une étude sur les défis et les enjeux liés à la culture du coton. Nous avons fait une grande étude dans le passé sur les conséquences de l’exploitation aurifère que nous sommes en train d’actualiser. Tout cela c’est pour apporter nos conseils au gouvernement », a-t-il signalé.

Pour terminer, Dr Paco Sérémé a encouragé les académiciens à intensifier leurs efforts dans l’élaboration de projets au sein de leurs collèges. « Cette démarche nous permettra de tirer parti des multiples opportunités de financements à travers notre partenariat déjà existant avec des académies sœurs ou avec d’autres institutions telle que l’Alliance des organisations nationales et internationales scientifiques (ANSO), à laquelle nous avons adhéré en novembre 2023 », a laissé entendre le président de l’ANSAL-BF.

Rama Diallo
LeFaso.net