Pourquoi le monde entier devrait-il souffrir sans cesse du "mode de vie des Américains" ?

Parce que les spéculateurs ont cru qu’ils pourraient s’enrichir sur la dette des Américains pauvres qui tentent d’accéder au logement. Voilà tout le système financier qui est ébranlé. Est-ce juste ? Tant d’âpreté au gain, tant d’aveuglement nous conduisent à la catastrophe. L’irresponsabilité des institutions financières privées va coûter cher aux banques centrales et aux contribuables !

Pourquoi la guerre en Irak, qui n’en finit pas, si ce n’est pour garantir les approvisionnements américains en pétrole pour que le "mode de vie des Américains" ne soit pas menacé ?

Pourquoi la Commission européenne a-t-elle menti et lie maintenant les aides à nos pays à la signature des APE dont les sociétés civiles - aujourd’hui mieux informées - ne veulent pas ? Quelle marge de manœuvre reste-t-il à nos dirigeants ? Quel pouvoir réel en ce domaine leur reste-t-il ? Aucun !

C’est bien là le signe d’un néocolonialisme intégral qui nous est totalement imposé. Il n’y a jamais eu de "partenariat"... Il n’y a que des "marchés" à ouvrir et à conquérir coûte que coûte (et surtout quoi qu’il en coûte aux plus faibles) !

Comment l’ignorance affichée d’un nouveau ministre du Commerce permettra-t-elle au Burkina de défendre ses intérêts dans les si nombreuses négociations en cours ? Il y a l’AGOA, mais aussi les APE, le TEC et tant d’autres enjeux si importants pour notre économie. Comment a-t-il pu accepter d’être ministre sans connaître ce dossier ? A moins que - comme dans l’actuel gouvernement français - les ministres ne soient que des marionnettes et qu’un seul décide de tout... ?

Et reviennent dans la presse tous les jours les éternels mêmes problèmes qu’il nous faut pourtant nous approprier :

La cour des comptes semble demander enfin des comptes : sortiront-ils de l’ombre ?

Les partis politiques continuent de tourner en rond ou de s’entredéchirer... Jusqu’à quand ? Les services de douanes semblent "laisser passer" trop de marchandises.

Et pendant ce temps les paysans travaillent dans leurs champs et souffrent d’un climat déréglé !

La vie continue ! Merci aux paysans !

Père Jacques LACOUR (jacqueslacourbf@yahoo.fr)

Le Pays