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Dialogue inter-ivoirien à Ouaga : L’ONUCI apporte son éclairage

Publié le mardi 20 février 2007 à 08h46min

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Djibril Bassolé, Blaise Compaoré et Youssouf Ouédraogo

Le facilitateur des négociations interivoiriennes, Blaise Compaoré, a tenu une réunion de consultation avec une délégation de l’opération des Nations unies pour la Côte d’Ivoire (ONUCI), le lundi 19 février 2007, dans la salle de conférences de Ouaga 2000.

Le chef de ladite délégation, Abou Moussa, qui dit avoir apporté des détails de la situation ivoirienne, s’est dit satisfait que les négociations avancent.

Depuis le 5 février dernier le président du Faso, Blaise Compaoré, est à pied d’œuvre pour réconcilier les frères ennemis ivoiriens. Hier, il a reçu en consultation une délégation de l’opération des Nations unies pour la Côte d’Ivoire (ONUCI). Celle-ci était composée du représentant spécial adjoint du secrétaire de l’ONUCI, Abou Moussa, du représentant de l’ONU en Côte d’Ivoire pour les élections, Gérard Studman, du général Fernand Amoussou, commandant des forces des Nations unies en Côte d’Ivoire et du général Hervé Charpentier, commandant adjoint des forces Licorne.

Selon le premier cité qui a conduit la délégation, cette rencontre de travail a pour objectif d’apporter des détails sur la situation en Côte d’Ivoire, notamment sur les questions d’identification et du DDR (Démobilisation - Désarmement - Reinsertion).

Les deux généraux n’ont pas manqué d’apporter leur éclairage sur la situation militaire. Cette réunion de consultation permettra au médiateur de prendre des décisions ou de continuer à mener les discussions. "On est très heureux que ça avance, il y a des progrès sur un certain nombre de chapitres, notamment l’identification, le DDR et la question militaire", a souligné Abou Moussa avant d’indiquer qu’il ne peut pas nous révéler les conclusions qui ne sont pas complètement bouclées.

Quant au médiateur Blaise Compaoré, il s’est refusé à toute déclaration malgré l’insistance des hommes de média. Dans le désarroi, un confrère ivoirien ne s’est pas empêché de dire : "Il n’est pas facile de faire du journalisme au Burkina".

Le ministre des Affaires étrangères, Issouf Ouédraogo, et son collègue de la Sécurité, Djibril Bassolet, qui étaient de la partie, n’ont fait qu’imiter leur patron. Pour toute réponse aux questions des journalistes, chacun s’est contenté d’esquisser un large sourire. Ce qui semble confirmer que les choses bougent positivement à Ouaga 2000.

Abdou Karim Sawadogo

L’Observateur

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