Depuis l’année dernière, je suis pris en charge par le CMLS MEBA. Mais la gestion qui est faite présente peu de transparence. Selon le service de l’Action sociale qui m’a fait connaître le comité, la prise en charge serait trimestrielle. Cependant, depuis que j’y suis je n’ai bénéficié l’année dernière que d’une prise en charge de deux trimestres.

Après, on nous fit savoir que le premier trimestre n’est pas pris en charge et que le quatrième aussi ne le sera pas, parce que nous sommes très nombreux. Si le nombre est une réalité, les prévisions servent à quoi ? Au niveau de nos salaires, n’y aura -t-il pas un jour ce problème ? Une gestion scientifique n’est-elle pas possible ?

Pourquoi ne pas prévoir le surplus pour l’année suivante dans un souci de transparence ? Par ailleurs, pourquoi ne pas diminuer le nombre de séminaires, qui ne profitent pas aux personnes infectées ?

Souvent les rendez-vous donnés aux PVVIH ne sont pas respectés. Cela nous fait marcher beaucoup et finalement toute la discrétion qui doit entourer la chose perd son sens. Ayez pitié de nous !

Vous pouvez arriver au lieu du rendez-vous et le monsieur vous fait marcher : ou il a un audit, ou il est en réunion , ou il a trop à faire parce que seul à assurer la tâche pour laquelle il est au MEBA et celle du CMLS. Cela est arrivé à un de mes amis l’année dernière, qui, finalement, n’a rien eu parce que fatigué de marcher. Même en fin de réunion, on répond rarement à nos coups de fil ou quand on se décide à le faire c’est pour dire qu’il n’y a rien ou qu’on est en réunion.

Mettez un peu d’eau dans votre vin, sinon il y a trop de soupirs autour de vous. Si vous ne savez pas faire des prévisions, demandez à des personnes plus avisées de le faire.

Cette année on dit qu’une seule personne affectée sera prise en charge au lieu de deux. Pourquoi ce changement ?

On nous fait savoir aussi que le PDDEB va prendre les premier et quatrième trimestres en charge. Si c’est vrai, qu’il ne se fasse pas prier, lui qui n’a même pas pu construire les écoles pour lesquelles il a été conçu. S’il n’a pas les moyens de sa politique, qu’il arrête de se mêler des affaires de VIH.

Pourquoi ne pas harmoniser les montants ? En ce mois de juin au MESSR, certains ont eu 100 000f ; 100 000f au premier comme au deuxième trimestre au CMLS/ Finances contre 75000 f à ceux du MEBA. Ne sommes-nous pas dans le même pays ? Les gens ont peur de parler pour ne pas se faire découvrir, mais entre nous on communique parce qu’on se sent plus en sécurité. Ayez peur de Dieu, cela peut aussi vous arriver.

Un malade du Sida

L’Observateur