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Mariages et unions précoces des enfants : L’IPBF lance un nouveau projet de prévention dans quatre régions du Burkina

Publié le mercredi 20 mars 2024 à 18h13min

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Mariages et unions précoces des enfants : L’IPBF lance un nouveau projet de prévention dans quatre régions du Burkina

Dans le cadre de ses activités de promotion et de sensibilisation des jeunes filles et jeunes femmes, l’Initiative pananetugri pour le bien-être de la femme (IPBF) a lancé un nouveau projet au profit de la jeune fille. C’était dans la matinée du mardi 12 mars 2024 dans la capitale de la région du Centre-est, Tenkodogo. La cérémonie a été présidée par le haut-commissaire de la province du Boulgou, Constantin Dabiré, en compagnie de la directrice exécutive de l’initiative, W Micheline Kaboré.

Contribuer à l’émergence de jeunes leaders capables d’apporter un changement significatif et positif auprès de leurs pairs, tout en améliorant leurs connaissances et leurs aptitudes sur la lutte contre le mariage d’enfants et les unions précoces. Ce sont, entre autres, les objectifs visés par ce nouveau projet de l’IPBF, dénommé « Améliorer la vie des filles et prévenir ou répondre au mariage des enfants et aux unions précoces », dont le lancement officiel est intervenu le 12 mars 2024 à Tenkodogo (région du Centre-est). Ainsi, ce nouveau projet initié en faveur de la jeune fille sera mis en œuvre pour une durée d’une année dans quatre régions, dont le Centre-est, dans la province du Boulgou.

Présidium

Le choix de ces régions est dû au fait qu’elles accueillent des nombres élevés de Personnes déplacées internes (PDI), mais également parce qu’elles font partie de celles touchées par la crise sécuritaire, selon les explications de la directrice exécutive de l’initiative Pananetugri, Micheline Kaboré. Tout en soulignant que le choix de ces régions a été aussi fait parce que les statistiques du mariage d’enfants ou d’unions précoces sont les plus élevées dans ces localités et également du fait que ces régions ont déjà accueilli d’autres projets de l’IPBF et c’est comme la suite de ce qui a été déjà fait sur place.

Micheline Kaboré, directrice exécutive de l’Initiative Pananetugri

En lançant officiellement ce nouveau projet, le haut-commissaire de la province du Boulgou, Constantin Dabiré, aux côtés des autres partenaires, notamment la représentante de l’IPBF à Tenkodogo, Victorine Oubda, a exprimé sa reconnaissance pour sa mise en œuvre qui permettra de sensibiliser les enfants par leurs pairs, mais aussi de leur montrer ce qu’il faut faire au cas où ils sont victimes.

Constantin Dabiré, haut-commissaire de la province du Boulgou

Quant à la chargée du projet, Carine Zongo, elle a expliqué qu’à travers ce projet, l’IPBF souhaite contribuer à l’abandon des mariages d’enfants et les unions précoces, à l’émergence de jeunes filles et femmes leaders capables d’apporter un changement significatif et positif auprès de leurs pairs en améliorant les connaissances et leurs aptitudes sur la lutte contre le mariage d’enfants et les unions précoces des jeunes filles.

Photo de famille

A terme, c’est d’avoir des régions sans mariages d’enfants et unions précoces, mais des jeunes filles instruites qui sont engagées pour le développement de leurs régions, voire de leur pays.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 mars à 08:43, par Rabo En réponse à : Mariages et unions précoces des enfants : L’IPBF lance un nouveau projet de prévention dans quatre régions du Burkina

    Merci pour cet article sur les mariages forcés des enfants.

    Juste pour informer sur l’universalité du phénomène, pour ceux qui croient que c’est propre aux" pays sous-développés, je vous propose un extrait pris sur le net (journal ELLE) concernant le même problème aux ETATS UNIS :

    "ELLE L’AMERIQUE DES MARIAGES FORCES

    Esther, mariée par son père à 17 ans à un quasi-inconnu de 23 ans. Julia unie à 15 ans à un garçon de sa communauté religieuse. April, forcée d’épouser un homme de 22 ans après avoir été abandonnée par ses parents. Pat, mariée de force à 14 ans par sa famille à un assistant social de 27 ans qui la violait... Sur le site de l’ONG Unchained at Last, les récits cauchemardesques qui défilent les uns après les autres ont pour décor le Nevada, l’Idaho, New York ou la Floride. « On pense souvent que le mariage des enfants concerne uniquement les pays en voie de développement. Détrompez- vous, c’est le secret le plus sale et le mieux gardé d’Amérique ! » Fraidy Reiss, fondatrice de cette organisation, sait de quoi elle parle."

    Très bonne lecture à tous

    Répondre à ce message

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