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Crise ivoirienne : Les fondements

Publié le jeudi 30 juin 2005 à 08h12min

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Depuis le 19 septembre 2002, la Côte d’Ivoire vit une crise sans précédent consécutive à la politique d’exclusion menée par les dirigeants du pays depuis la disparition de Félix Houphouët BOIGNY et dont le summum s’est observé sous le régime du FPI de Laurent Koudou GBAGBO.

C’est dire que l’éléphant d’Afrique est très mal en point mais les différentes thérapies proposées par les médiateurs ont jusque-là été inefficaces, les protagonistes de la crise ne s’entendant même pas sur leurs accords. Et dans le rôle des « mauvais garçons », le président GBAGBO, les caciques de son FPI et la horde des loubards enragés dénommée « Jeunes patriotes », aidés par un lobby extérieur qui cache mal son jeu.

L’on est tous mémoratifs que c’est dans des crépitements d’armes de guerre que les Ivoiriens se sont réveillés le matin du 20 septembre 2002 pour constater que leur pays est divisé en deux, le Nord occupé par des rebelles et le Sud par l’Armée régulière. Une prompte interposition de l’unité de l’armée française basée dans le pays depuis l’indépendance a permis de sauver le régime en place car à la façon dont la rébellion progressait, on ne pouvait donner cher de sa peau. Une intervention qui, si elle a dissuadé les protagonistes de se tirer dessus, a de fait délimité les zones d’influence d’un gouvernement légal et d’une rébellion qui s’est structurée pour lui tenir la dragée haute.

Après des tentatives infructueuses à Lomé (Togo), à Accra (Ghana) de chefs d’Etat africains (CEDEAO) d’aplanir les différends des frères ivoiriens, il a fallu se résoudre à se déporter à la banlieue parisienne de Marcoussis en Francs pour obliger les belligérants à s’accorder sur les points de discorde. L’ivoirité, concept bâtard, fille de la xénophobie y fut décriée et reniée par ses géniteurs et promoteurs, et les sillons pour ramener le pays à la paix et à la réunification furent tracés.

Le ver est dans le fruit : l’ivoirité

Les Ivoiriens ne s’y sont pas mépris. La situation du pays ne pouvait être autre quand on sait que ceux qui ont pris les armes contre les institutions républicaines l’on fait parce que leurs animateurs faisaient d’eux des Ivoiriens de seconde zone sinon des étrangers menaçant la « pureté » nationale. Qui ne bataillerait pas pour se faire reconnaître dans ses droits surtout quand il s’agit de celui de la nationalité ? C’est donc dire que les causes de la guerre fratricide sont internes à la Côte d’Ivoire et c’est jouer à l’autruche que de vouloir les voir venir d’ailleurs.

Voilà pourquoi d’ailleurs, jamais au cours des concertations des différents protagonistes, la responsabilité n’a été imputée à un pays tiers, on a un quelconque « vendeur » de guerre qui tirerait les ficelles. Ce qui montre que les thèses fantaisistes soutenues par ces « analystes » en « observateurs » en manque de sensation ne sont que des masturbations encéphaliques pour les besoins de causes inavouables mais connues.

Le problème est donc ivoirien, et il appartenait aux Ivoiriens de trouver les solutions avec l’appui de la communauté internationale et des pays de la sous-région. L’ivoirité est véritablement une hérésie et c’est fort heureux que cela ait été reconnu par tous. D’ailleurs le plus illustre des Ivoiriens victimes d’exclusion, l’ancien Premier ministre d’Houphouët BOIGNY, Allassane Dramane OUATTARA, ne commerce-t-il pas aujourd’hui avec celui qui est responsable de toutes ses misères, à savoir Henry Konan BEDIE ?

C’est là tout un symbole qui devrait amener le président GBAGBO à comprendre qu’il est inutile de se dresser en rempart contre l’évolution normale des choses. La Côte d’Ivoire retrouvera vaille que vaille son unité et les populations vivront en symbiose au grand dam des politiciens adeptes de l’exclusion. L’intégration africaine en marche ne s’en portera que mieux.

Manœuvre de diversion : le Burkina accusé

On le sait bien, s’il y a un pays qui a été victime de cette guerre à l’Ivoirienne, c’est bien le Burkina Faso. Avec plus de 3 millions de ressortissants en Eburnie, il est de loin le pays qui a payé le plus lourd tribut dans la crise à travers la spoliation de ses ressortissants. A cela s’ajoutent les assassinats, les violences et les expulsions dont ont été victimes nos compatriotes. Plus de 25000 d’entre eux ont regagné le bercail dans la douleur et le dénuement total. Ce qui est un flux non négligeable qui n’est pas sans conséquences dommageables sur le tissu socioéconomique du pays déjà pas au mieux.

Aussi faut-il saluer la perspicacité et l’efficacité des autorités qui ont su manager les choses afin de limiter les désagréments. De plus, les provocations délibérées de GBAGBO et ses hommes de main dans le but d’embarquer le Burkina dans un conflit qui déstabiliserait toute la sous-région ont reçu un traitement responsable si fait que l’homme est resté tout petit dans ses souliers. Les accusations fantaisistes n’ont piégé personne et des enquêtes onusiennes sur le terrain sont venues blanchir le Pays des Hommes intègre qui n’est ni de près ni de loin impliqué dans cette guerre fratricide.

Les autorités burkinabè se sont senti plutôt obligées de s’investir au plus haut niveau pour la recherche de la paix en Côte d’Ivoire en participant à toutes les rencontres auxquelles elles ont été invitées et surtout en proposant des solutions de sortie de crise. Mais comme GBAGBO veut détourner les attentions de la communauté internationale sur sa personne, il ne pouvait qu’arguer de la complicité extérieure ; voilà pourquoi le Burkina, pays voisin qui a une forte communauté en Côte d’Ivoire et dont les populations de l’Ouest sont apparentées à celles du Nord ivoirien sont indexées.

Avec la complicité de Burkinabè peu souscienx du devenir de nos compatriotes, Laurent GBAGBO montera un nième complot en vue de discréditer le pouvoir burkinabè. Il trouvera en Hermann YAMEOGO politicien en quête de présidence, un relais. La récente sortie de Me Hermann YAMEOGO sur RFI vient confirmer l’option prise par l’intéressé, celle de salir coûte que coûte les autorités burkinabè, dût-il pour cela jeter l’opprobre sur le pays. Visiblement l’homme est actionné par GBAGBO qui veut semer le trouble dans les esprits, et faire perdurer la crise pour empêcher les présidentielles d’octobre 2005 qui pourraient mettre fin à son régime.

Par Frédéric ILBOUDO



Les racines du mal

On ne le dira jamais assez. Me Hermann YAMEOGO se laisse aveugler par sa soif innextinguible du pouvoir au point de ne pas hésiter à vendre, au sens propre du terme, son pays le Burkina Faso à vit paix. L’occasion s’est encore offerte à lui sur les antennes de RFI de donner sa lecture sur la crise ivoirienne qui tirerait pour lui ses fondements au Burkina Faso. Si le ridicule tuait !

A écouter le chant du « tékré » parler de la crise ivoirienne, on comprend aisément pourquoi la trahison est pour lui une ligne de conduite politique. En effet, après avoir déclaré à la Télévision nationale que feu son père lui avait dit de ne jamais trahir Blaise COMPAORE, il a vite oublié cette dernière volonté de son géniteur qui l’avait même fait dire que son parti était la seconde épouse du président du Faso, pour devenir aujourd’hui un opposant radical parce que « chassé du gouvernement donc de la soupe ». Parlant de trahison, Halidou OUEDRAOGO du collectif, les responsables du G14 et autres regroupements dont Hermann YAMEOGO a fait partie en savent quelque chose, eux à qui il a souvent montré la nuque lorsque l’autre côté se présentent ses intérêts.

Mais là où on fini par se convaincre que l’homme ne changera jamais, c’est quand il évoque à chaque occasion la crise Ivoirienne. A l’écouter c’est comme si c’est le Burkina Faso qui est à l’origine de cette crise qui secoue la Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002. Il est tellement convaincu et aveuglé par cette certitude qu’il a du mal à accepter que l’Ivoirité qui est cause de la chienlit dans ce pays frère.

A supposer même que le Burkina soit responsable de cette crise, Me Hermann YAMEOGO doit-il prendre fait et cause pour Laurent GBAGBO pendant que ses compatriotes sont chassés et tués dans son pays et avec sa bénédiction ? Apatridie ? Nécrophagie ? Seul le chantre du Tékré sait réellement quelles dividendes il engrange dans son deal avec l’enfant de Mama. Mais tout le monde sait, les Ivoiriens qui sont avec GBAGBO y compris, que c’est l’Ivoirité avec sa politique d’exclusion, inventée par Henri Konan BEDIE et nourrit par Laurent GBAGBO qui est à la base de la crise que connaît la Côte d’Ivoire. Le Burkina est loin d’avoir quelque chose avec cette hérésie quand on sait qu’il est la première victime et sur le plan humain et sur le plan économique de ses retombées funestes.

D’ailleurs, le pays par la voix de ses hautes autorités a toujours appelé à la sagesse les dirigeants ivoiriens afin d’endiguer l’élan xénophobe qu’a pris la Côte d’Ivoire qui devait pourtant être un des poumons de l’intégration dans la sous-région Ouest-africain. Alors, que Hermann YAMEOGO pour des questions financières se transforme en chargé de mission de Laurent Koudou GBAGBO, c’est son droit. Qu’il voyage avec Simone l’épouse de ce dernier, c’est aussi son droit le plus absolu. Qu’il adore Laurent GBAGBO, c’est encore son droit. Cependant, si patriote il se veut, il devrait, au moins pour une fois, reconnaître que sous le régime GBAGBO ce sont des milliers de Burkinabè qui ont été spoliés, chassés ou tués en Côte d’Ivoire.

Car louer GBAGBO et le comparer aux héros africains que sont LUMUMBA et N’KRUMAH, n’est-ce pas insulter l’intelligence du peuple burkinabè et même celle de tous les peuples d’Afrique qui aspirent à vivre en communion, dans la paix ? c’est dire que pour Me Hermann YAMEOGO, les victimes de la barbarie en Côte d’Ivoire, notamment les Burkinabè, sont responsables de leurs propres misères ; GBAGBO n’y est pour rien ; ce « héros » n’est que la victime de machinations ourdies par ceux qui n’aiment pas l’Afrique ! Eh Dieu ! S’exclamerait l’autre. Qu’est-ce que politique tu ne nous feras pas faire ! Quand on pense que ce Hermann-là bataille ferme pour présider aux destinées des Burkinabè, il y a de quoi avoir froid dans le dos. Quel statut donnerait-il à son pays vis-à-vis de celui de son GBAGBO ? Nul doute qu’il serait heureux d’être roitelet, vassal de l’empereur des bords de la Lagune Ebrié.

On se demande souvent si Me Hermann YAMEOGO est toujours lucide. L’homme mesure-t-il vraiment la portée de ses actes et propos qui, quoiqu’on dise, le desservent plus qu’ils ne le servent ? Vouant une haine viscérale au régime en place au Burkina, il en vient à l’assimiler au pays tout entier qu’il brocarde à souhait et aliéné les intérêts aux siens même s’il lui faut le livrer à l’indexe de la communauté internationale pour des crimes dont il ne peut être auteur.
La récente sortie de l’homme sur la crise ivoirienne si elle ne surprend pas car s’inscrivant dans la logique qui est sienne, le de dénude encore plus, lui devenu bête de foire pour nombre de Burkinabè qui se rient de ses gesticulations tous azimuts pour se faire une carapace d’homme d’Etat digne de considération.

Hermann aura en tout cas bu le ridicule jusqu’à la lie ce 22 juin dernier sur RFI et le journaliste Christophe BOISBOUVIER sans le savoir a, à quelques mois de la présidentielle, permis aux Burkinabè de se faire une idée définitive de l’homme. Emmanuel BERL disait : « le langage peut se servir de nous quand nous pensons nous servir de lui », et Fenelon d’ajouter que, quiconque est capable de mentir, est indigne d’être compté au nombre des hommes et quinconque ne sait pas se taire est indigne de gouverner. C’est tout dire !

Par Frédéric ILBOUDO


Les Burkinabè comme un seul homme

La dernière sortie de Me Hermann YAMEOGO sur les ondes de RFI nous donne l’occasion de revenir sur la crise ivoirienne, singulièrement sur la mobilisation du peuple burkinabè derrière le président du Faso, pour dénoncer la dérive du régime GBAGBO et ses conséquences négatives sur nos compatriotes en Côte d’Ivoire.

On a encore en mémoire, la mobilisation monstre du peuple burkinabè pour accompagner le président du Faso qui se rendait en France pour assister à la rencontre des protagonistes de la Crise ivoirienne.

Il en était de même quand le président du Faso déclarait en substance que la place du président GBAGBO se trouve devant le Tribunal pénal international (TPI). En aucun moment la mobilisation du peuple burkinabè derrière le président du Faso n’a fléchi quand il s’agit de la crise ivoirienne. Le peuple burkinabè est resté comme un seul homme derrière son président, prouvant aux yeux de l’opinion internationale qu’il est en phase avec le président du Faso. Dans une crise où nos compatriotes paient un lourd tribut, que peut faire le président du Faso, si ce n’est dénoncer les dérives du régime GBAGBO tout en insistant sur la nécessité d’œuvrer pour la protection de nos ressortissants dans ce pays.

Depuis le 19 septembre 2002, date du début des hostilités en Côte d’Ivoire, la position du président du Faso a toujours été la même : La protection de nos compatriotes et la résolution des problèmes qui sont à la base de cette crise, notamment l’Ivoirité, le problème foncier etc...Sur ces questions, le président du Faso ne marchande pas ses convictions et le président GBAGBO le sait mieux que quiconque. C’est donc satisfait de cette position du président du Faso sur la Crise ivoirienne que le peuple, malgré les dérives de certains opposants, est toujours resté vigilant et mobilisé.

L’erreur est humaine...

L’erreur est humaine, persister dans l’erreur est diabolique. Quand un burkinabè, fût-il opposant, de part ses positions et déclarations arrive à avoir contre lui tout un peuple, et continue à persister dans l’erreur, il y a de quoi s’interroger et même s’inquiéter sur la nature même de l’homme et son combat politique. Depuis le début de la crise ivoirienne, Me Hermann YAMEOGO et Me SANKARA ( tous deux des avocats en plus) ont toujours eu des positions aux antipodes de celles du peuple et de son président.

On a encore en mémoire, les déclarations et autres interviews de ces deux hommes politiques sur la crise ivoirienne en janvier 2003 et qui avaient suscité l’indignation de tous les burkinabè de tous bords politiques. Leurs déclarations avaient même fait d’eux des « persona non grata » dans certains milieux.
Aujourd’hui, comme si cette erreur historique ne suffisait pas, Me Hermann YAMEOGO revient à la charge sur RFI pour raconter des inepties qui ont « blessé » plus d’un burkinabè.

C’est vrai que la recherche des « feuilles » peut conduire à la dérive même verbale, mais quand il s’agit de questions hautement importantes qui engagent son pays et l’intérêt de ses compatriotes à l’extérieur, il faut, à défaut de se taire, mesurer ses propos. C’est ce geste de pondération qui manque chez Me Hermann YAMEOGO, chose bien dommage pour lui et pour son avenir politique. Et dire que l’homme est candidat à la présidentielle de novembre prochain. Ne serait ce pas une honte pour le Pays des hommes intègres si un tel braconnier politique était porté à sa tête ?

S’il
c’est vrai qu’en comparant GBAGBO à LUMUMBA et N’KRUMAH, le sieur aura de « vrai sous » pour sa campagne électorale, le peuple lui l’a déjà classé en tout cas son sort pour la présidentielle ne souffre d’aucune ambiguïté et ses cris d’or fraie repris en écho par les mains politiques de ses différentes créations pour meubler son environnement politique n’y pourront rien. A cause de Me Hermann YAMEOGO, l’UNDD , parti de son géniteur qu’il a ressuscité, risque de payer cher le moment venu. On comprend aisément pourquoi, son frère Salvador est allé voir ailleurs pour ne pas continuer à cautionner cette chute inexorable aux enfers.

En tout état de cause, il est heureux de constater que seuls Hermann YAMEOGO et son carré de Fidèles, ont des positions saugrenues sur la crise ivoirienne. Le peuple burkinabè mobilisé derrière le président du Faso reste serein et leur réserve la sanction des égarés indécrottables pour ne pas dire des A....

Par Ben Alex Béogo


La mémoire courte

Quelle mouche a piqué Me Hermann YAMEOGO pour qu’il puisse se livrer à de telles dérives verbales ? C’est la question que l’on continue de se poser quand on lit ou écoute ce qu’il a dit sur RFI le 22 juin dernier. Est-ce pour de l’argent ou tout simplement la manifestation d’une seconde nature qui échappe à tout contrôle ? Nul ne saurait répondre mais cette sortie malheureuse du président de l’UNDD « sent le gombo du cacao » qu’il espère avoir pour sa campagne électorale.

Parlant de GBAGBO, Hermann YAMEOGO dit « ... J’estime que c’est un président légal, qui a été élu, victime d’un coup d’Etat, c’est un patriote. C’est quelqu’un qui a agi comme un Patrice LUMUMBA, comme N’KRUMAH. Il est représentatif de ces nouveaux présidents qu’on aurait aimé voir émerger en Afrique... »

Ensuite abordant la souffrance de nos compatriotes en Côte d’Ivoire, il déclare sans trop réfléchir : « Les Burkinabè qui sont en Côte d’Ivoire, qui ont eu à souffrir de cette situation savent très bien que s’il n’y avait pas eu le 19 septembre, s’il n’y aurait pas eu l’agression de la Côte d’Ivoire, il n’y aurait pas eu tous ces massacres. Voilà c’est cela... »

A lire et à relire ces deux extraits de la sortie malheureuse de Me Hermann YAMOEGO, on a d’abord l’envie de se pincer pour se convaincre qu’on existe, ensuite si on ne se maîtrise pas ou risque de piquer une crise de folie. Certains se sont demandés si Hermann YAMEOGO est un Burkinabè.

Oui, il est bel et bien un Burkinabè, de surcroît fils du premier président de notre pays. Ici s’arrête la vérité. Si pour Hermann YAMEOGO, GBAGBO est comparable à LUMUMBA et N’KRUMAH, c’est triste, dommage, voire indécent.
Cette comparaison inadmissible qui choque plus d’un, seul Hermann sait pourquoi il l’a fait. Et au lieu de s’arrêter là, il continue en disant que GBAGBO est représentatif de ces nouveaux présidents qu’on aimerait voir émerger en Afrique. Si le ridicule tuait.
Non ! L’Afrique n’a pas besoin de xénophobe. L’Afrique n’a pas besoin de président comme Laurent GBAGBO, en tout cas, pas les Burkinabè.

Ensuite dans ces envolées verbales Me YAMEOGO affirme que s’il n’y avait pas eu le 19 septembre, il n’y aurait pas eu les massacres des Burkinabè.
Trou de mémoire ? Félonie manifeste ? nécrophilie ? telles sont les questions que l’on se pose.

Hermann YAMEOGO a déjà oublié le massacre de nos compatriotes en 1999 à Tabou. Manifestement, RFI a fait perdre la raison au « chantre de la démocratie consensuelle » devenu depuis le « chargé de mission » du président GBAGBO.
A l’analyse Me Hermann YAMEOGO à quelques mois de la présidentielle, cherche coûte que coûte à créer un précédent capable d’ébranler la paix sociale. Il veut qu’on l’arrête pour qu’il puisse créer des troubles. Il n’aura pas un tel honneur. Convaincu que « son avenir politique est d’arrière lui », il se bat pour empêcher la république de tourner en rond. Heureusement que depuis bien longtemps, le peuple burkinabè sait qui est Hermann YAMEOGO, ce qu’il veut et ce qu’il est capable. Conséquence, ses cris de sirènes ne font plus recettes.

Bien au contraire, chaque jour qui passe, il est en train de sombrer lentement mais sûrement dans les méandres de la déchéance politique.
Le peuple burkinabè épris de paix et de justice n’en demande pas mieux. L’argent du cacao de Laurent GBAGBO ne pourra rien changer. Pauvre Hermann !

Par Ben Alex Béogo
L’Opinion

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Vos commentaires

  • Le 1er juillet 2005 à 20:50, par Un ivoirien En réponse à : > Crise ivoirienne : Les fondements

    C’est vrai qu’il y a encore des gens comme vous qui ont un faible pour les tueurs, les assassins à l’image du président putschiste actuel du Faso nommé Blaise Compaoré. Vous souhaitez sûrement que Soro Guillaume ou Alassane Ouattara après avoir tué des milliers d’ivoiriens de tout bord du Sud comme du Nord devienne le président de la belle Côte d’Ivoire. Hélas ! Votre voeux ne s’exaucera qu’en enfer. Pas chez nous. Votre maître le diable vous y attend avec vos articles plus virulents que le vénin de l’aspic.

    Si votre parole n’est pas plus belle que le silence, alors taisez-vous cher monsieur. Nous avons mal de personnes ignorantes comme vous qui étalent le peu de méconnaissance qu’ils ont sur l’histoire contemporaine par le biais des media.

    A travers ce que vous écrivez on a le choix entre 2 conclusions : soit vous êtes totalement ignorant et idiot, soit vous avez une haine viscérale des ivoiriens avec à leur tête leur président qu’ils soutiennent. Une haine probablement due à un lien avec la rébellion ivoirienne.

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