Ladite Convention, la cinquième du genre dénommée « Crédit d’Appui à la Réduction de la Pauvreté », porte sur un montant de 60 millions de dollars soit la contre valeur de 35 milliards FCFA environ dont 13,9 millions de dollars sous forme de don et 46,1 millions de dollars sous forme de prêt concessionnel.

Le produit de cet accord de financement qui sera versé sous forme d’appui budgétaire au trésor public, est destiné à appuyer les efforts du Gouvernement pour améliorer l’accès aux services éducatifs et sociaux, les opportunités de création d’emplois et de revenus pour les couches sociales défavorisées, de même que la gouvernance.

Au cours de la cérémonie, le Représentant de la Banque Mondiale s’est félicité de la qualité du dialogue avec les autorités Burkinabè, de même que des résultats atteints dans la lutte contre la pauvreté. Il a rappelé que depuis leur mise en œuvre en 2001, le Burkina Faso est le premier pays à avoir bénéficié de cinq crédits d’appui à la réduction de la pauvreté, ce qui constitue un motif de fierté, mais aussi de défis. Il a par conséquent invité le Gouvernement à poursuivre et approfondir les reformes pour accroître l’efficacité de l’administration, l’environnement des affaires, le processus de décentralisation, en un mot, la compétitivité globale de l’économie.

Dans sa réponse, l’Ambassadeur ZONGO a assuré ses interlocuteurs de la volonté du Gouvernement de continuer à prendre toutes les mesures nécessaires pour adapter le cadre et les mécanismes régissant son économie aux standards internationaux et de poursuivre avec détermination les objectifs qu’il s’est fixés dans sa stratégie de lutte contre la pauvreté.

Fait à Washington, DC, le 18 mai 2005
Jeanne COULIBALY,
L’Attaché de Presse