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Séminaire de formation : Des journalistes et communicateurs outillés en matière de protection sociale

Publié le vendredi 17 juillet 2015 à 00h51min

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Séminaire de formation : Des journalistes et communicateurs outillés en matière de protection sociale

Après 72 heures, le séminaire de diffusion de la Politique nationale de protection sociale (PNPS) auprès des journalistes de langue française s’est achevé ce jeudi 16 juillet 2015, à Kombissiri. Quelques séminaristes donnent leurs appréciations !

Karime Ganemtoré, secrétaire permanent du Conseil national pour la protection sociale

Je suis très satisfait car d’abord la rencontre a été très conviviale, aussi nous avons pu échanger sur la PNPS. Notre attente est de pouvoir mettre en place le réseau des journalistes et communicateurs de protection sociale qui facilitera la communication auprès de la population en ce qui concerne les aspects liés aux filets sociaux, et à l’assurance sociale. Les journalistes constituent le 4e pouvoir, c’est pourquoi nous avons décidé de les associer à cette dynamique. Adoptées en 2012, les PNPS a à son actif des activités de coordination, la mise en place de cellule régionale pour la protection sociale, l’élaboration de la méthodologie consensuelle du SIDA et des personnes vulnérables, maintenant nous sommes à la phase de définir le profil du ménage vulnérable, ensuite nous passerons aux réponses et enfin voir si la méthodologie peut être appliquée sur le terrain à travers trois communes que sont une commune urbaine, rurale et un arrondissement. Nous sommes en phase d’installation, de construction de dispositif et j’espère que dans les jours à venir nous pourrons commencer à faire le ciblage sur le terrain. A l’issu de cette formation, il est prévu une autre avec les directeurs de la communication de la presse ministérielle, ensuite celle des journalistes de langue nationale, et la poursuite de la définition du profil type et des réponses.

Abdel Aziz Nabaloum, journaliste aux éditions Sidwaya

Durant ces trois jours, nous avons beaucoup appris sur la PNPS qui vise un mieux-être des personnes vulnérables avec une multitude de programmes. Il a été mis en place par le gouvernement et sous l’autorité du premier ministère qui va améliorer un temps soit peu les conditions de vie de ses personnes. La proposition de la création d’un réseau de journalistes en matière de protection sociale est une très belle initiative mais comme on l’a toujours si-bien dit, il ne suffit pas seulement de les créer mais de mettre les moyens qu’il faut à la disposition des personnes devant animer ces réseaux. De plus, les réseaux de journalistes existent dans presque tous les domaines mais combien sont-ils qui fonctionnent normalement et qui arrivent à organiser une à deux activités par ans ? Ma requête au Conseil c’est de vraiment financer parce que quand il y a les moyens, les résultats aussi sont une évidence.

Franck Aristide Gefa Gbaguedi, journaliste à Ouaga FM

C’est un sentiment de satisfaction et de joie dans la mesure où nous avons appris beaucoup notamment certains termes comme filets sociaux, et assurance sociale. C’est des choses auxquelles nous sommes habitués mais que nous ne connaissions pas. Dorénavant, nous saurions comment orienter nos différentes productions à la radio, pour permettre aussi à toutes ses populations qui sont dans le besoin de la protection sociale et qui ne savent pas forcement vers qui se tourner. Nous l’avons dit aux membres du secrétariat permanent, la création de ce réseau de journaliste était plus qu’ impérieux et ce que nous leur demandons y compris le premier ministère, c’est de mettre à la disposition des journalistes des moyens financiers, humains et matériels pour qu’il ne soit pas un réseau mord avant même sa naissance. Outre les moyens financiers, il y a les problèmes de rétention de l’information parce que les structures sont politisées et on veut faire de même avec ses réseaux. Du coup on nous empêche de faire notre travail de journaliste qui est de dénoncer, d’être la porte voix des sans voix, les yeux et les oreilles de ceux qui ne voient pas et de ceux qui n’entendent pas.

Aline Ariane Bamouni, journaliste à « Aujourd’hui au Faso »

Le séminaire était le bien venu parce que la PNPS est un nouveau concept que beaucoup ne connaissent pas alors qu’elle est destinée à la population. Bon nombre de la population ne sait pas qu’en allant dans les centres de santé il y a des services de soins qui sont gratuit. Avec ce bagage que nous avons acquis, nous pourrions aisément à notre tour diffuser la bonne information aux populations où qu’elles se trouvent.

Aïssata Laure G. Sidibé (Stagiaire)
Lefaso.net

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