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Devoir de Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

Publié le lundi 7 avril 2014 à 11h16min

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Devoir de  Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et  de demain

7 avril 1994 - 7 avril 2014. Voilà 20 ans que débutait le génocide au Rwanda. En effet, le 7 avril 1994 marque le début officiel de l’expression de la bêtise humaine la plus abjecte au Rwanda. Plus de 800 000 personnes ont été hachées ou exécutées. Dans la majorité des cas, leur seul tort était d’être Tutsi ou d’avoir une proximité avec ces derniers.

Comment après Auschwitz, une telle horreur a pu se reproduire au crépuscule du 20 ème siècle ? Comment des voisins ont pu jouer le jeu de la haine ethnique pour massacrer des personnes qui, peu avant et dans une démarche de bon voisinage, compatissaient à l’unisson leurs peines et partageaient leurs joies ? Comment l’ONU, créée après l’échec du projet hitlérien, a pu encourager par l’inaction ou au nom de certains intérêts géostratégiques cette folie meurtrière ?

Dans cette chronique, nous allons :
i) faire une contextualisation de la période pré-génocidaire ;
ii) discuter du rôle actif de certaines puissances pendant le génocide ;
iii) partager des enseignements que nous avons tirés au regard des événements récents sur notre continent.

I. Rappel historique sur le rôle de disciple de Gobineau de la Belgique

Les termes Hutu et Tutsi ont existé au Rwanda avant l’arrivée du colon allemand et belge. Ces termes ne faisaient pas référence à une catégorisation ethnique ou raciale mais plutôt à une catégorisation socioprofessionnelle. Ils ont la résultante de la structuration des activités que menaient les habitants du Rwanda. Ainsi, Tutsi, Hutu et Twa étaient respectivement des éleveurs, agriculteurs et des potiers s‘exprimant dans la même langue (le kinyarwanda), pratiquant les mêmes cultes, célébrant les mêmes légendes de leur origines et acceptant l’endogamie entre eux.

Les colons allemands et belges après leur arrivée, pour appliquer la théorie de « diviser pour mieux régner » vont se transformer en de véritables disciples de Gobineau, l’auteur de ‘Essai sur l’inégalité des races humaines’’. Ainsi pour les colons, avec l’apport de leurs ‘’scientifiques’’ des sciences humaines, les Tutsi étaient beaux, grands de tailles et organisés. De ce fait ils (Tutsi) ne pouvaient pas être d’origine nègre.

Pour certains ethnologues colonialistes, les Tutsi étaient des hamito-sémites qui se sont exilés depuis la chute du tour de Babel ! En somme, ils les trouvaient plus évolués et méritant génétiquement et légitimement de commander les hutus. L’administration coloniale et les missionnaires catholiques vont favoriser, grâce aux écoles, l’émergence d’une intelligentsia Tutsi pour commander les hutus humiliés, cantonnés au bas de la nouvelle échelle sociale et considérés comme une communauté taillable et corvéable à souhait.

Mais de Port-au-Prince à Johannesburg, de la Louisiane esclavagiste à Berlin, l’Histoire nous enseigne que plus que l’oppression, l’humiliation est l’un des pires maux de l’humanité car elle blesse profondément l’âme d’un individu ou d’une collectivité et alimentent la haine la plus abjecte et le désir de vengeance collective la plus inhumaine. Une certaine journée du 7 avril 1994 au Rwanda confirme cette assertion.

II. La bêtise humaine au Rwanda : début et rôles de certaines puissances étrangères

Formés et hissés par les colons, imbibés de la littérature marxiste, les élites Tutsi vont porter certaines revendications. Ces dernières portent sur l’indépendance du Rwanda et la fin du monopole de l’église catholique sur l’école. Cette revendication laïque et anticolonialiste va susciter l’ire des colons belges qui cette fois-ci vont encourager l’émergence d’une contre élite au sein de la majorité Hutu. C’est avec cette dernière que la Belgique fera le processus de « décolonisation ».

Cette nouvelle orientation de la politique de racialisation mènera dès 1959 à des massacres, des représailles et divers formes de souffrance entraînant l’exil massif de nombreux Tutsi. Ces derniers devenus apatrides (selon l’esprit de la convention de New York du 28 septembre 1954) vont tenter de revenir avec des armes au sein du Front Patriotique Rwandais (FPR) sous la direction de Paul Kagamé. Lorsque le 6 Avril 1994, l’avion du Président Juvénal Habyarimana sera abattu, c’est le FPR qui sera tenu pour responsable. Cela va servir de formidable tremplin pour les extrémistes hutu regroupés au sein de l’Hutu Power pour déclencher leur solution finale : extermination des Tutsi sans distinction d’âge et de sexe. C’est le début de trois mois d’horreur absolu : hommes exécutés, enfants hachés, femmes violées, tuées et éventrés quand elles étaient enceintes etc.

Je ne fais pas une heuristique de l’horreur. Ce sont des faits connus. Cette tragédie s’est déroulée sous le silence, voir les complicités actives de l’ONU, de l’église catholique et certains puissances étrangères. En effet, le génocide se déroule devant la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR) présent au Rwanda depuis 1993. La Belgique retirera ses troupes en plein génocide.

Quant à la France, beaucoup de sources souvent françaises évoquent sa responsabilité dans le génocide. De l’opération française Insecticide, à la livraison d’armes en plein génocide en passant par l’opération Turquoise, la responsabilité de la France dans cette tragédie est grande. Du reste la commission indépendante d’enquête présidée par l’ancien Premier ministre de la Suède, Ingvar Carlsson a conclu dans son rapport que "La responsabilité du génocide au Rwanda incombe à plusieurs acteurs, en particulier le Secrétaire général, le Secrétariat, le Conseil de sécurité, la MINUAR et les États Membres de l’Organisation."

III. Les enseignements à tirer au regard des événements récents sur notre continent

Le génocide du Rwanda a eu lieu. Ce n’est pas une illusion. C’est un fait établi. Le nier n’est pas une opinion mais un délit négationniste. Ce qui est important pour notre mémoire collective, c’est qu’avons-nous retenu de cette tragédie humaine pour la construction de l’Afrique d’aujourd’hui et celle de demain. C’est triste mais nous n’avons rien retenu. Oui nous n’avons rien retenu de cette haine ‘’ethnique’’ ou clanique dans la construction de nos nations. Hier, nous avons vu comment, l’idéologie de la haine ethnique a fait des ravages en Côte d’ivoire. Dans ce pays, au-delà des causes exogènes, nous avons vu comment la politique de l’ivoirité caractérisant les citoyens en ‘’étrangers’’ du Nord et les ivoiriens de souche multiséculaire a eu des conséquences dommageables.

Aujourd’hui, dans une racialisation à rebours, certains élites du Nord de la Cote d’ivoire font usage du vocable de ‘’politique de rattrapage ethnique ‘’ pour justifier certaines nominations dans des fonctions. Sous nos yeux, en Centrafrique, l’idéologie de la haine appliquée par des machettes produit des horreurs entre diverses communautés. En guinée Conakry, certaines élites malinkés et peuls continuent de bâtir leur électorat et ambitions politiques à partir de référence ethnique sans se soucier des conséquences. Tout près de nous au Burkina Faso, on a vu ‘’la chasse au Peuls’’ à Gaoua (Poni), Gogo (Zoundwéogo), Passakongo, Zabré (Boulgou) etc avec des pertes en vie humaines et des dégâts matériels massifs. Dans certains cas au Burkina, à partir de l’incurie d’une seule personne, on a extrapolé de la violence à un groupe ethnique entier.

L’autre enseignement que nous n’avons pas retenu, ce sont les nouvelles expéditions militaires sur le continent. Beaucoup de personnes ont applaudi les expéditions au Mali, en Centrafrique et dans une certaine mesure en Libye au nom de la protection humanitaire. Pourtant au Rwanda, c’est devant des forces onusiennes, belges et françaises que le génocide s’est déroulé. Si aujourd’hui sous le couvert de l’humanitaire, ces puissances envoient des troupes sur le continent pour protéger leurs intérêts géostratégiques. Cela doit interpeller notre conscience historique et politique.

En définitive, 20 ans après, le génocide au Rwanda demeure comme l’expression contemporaine du mal absolu dans notre conscience collective africaine. Cette tragédie fait partie de nous et mérite d’être transmis dans une démarche de commémoration, pas seulement pour ceux qui y sont morts mais aussi surtout pour ceux qui vivent. Ce travail de mémoire doit nous permettre, chaque fois qu’il y a besoin, de tirer des enseignements pour l’abandon de nos micros nations ethniques mais aussi, pour appréhender dans une autre dimension notre vision de l’Occident quant à la gestion des conflits sur notre continent.

Ces conflits sont avant tout de notre responsabilité, il doit en être de même quant à leur gestion. Continuer le combat pour l’avènement d’une armée africaine dédiée à la prévention et au maintien de la paix ne doit pas être un simple vœu pieux, un rêve de militants mais une urgente nécessité. Une véritable armée opérationnelle et non une rente de situation pour quelques hauts gradés avides de perdiems de mission de paix .Cependant cela suppose aussi un préalable, l’existence de chefs d’état africains ayant une vision de l’Afrique, de son devenir mais surtout un sens très fort de l’Histoire afin de l’anticiper.

Takoun Vincent Guiebré

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Vos commentaires

  • Le 7 avril 2014 à 11:37, par End of regn En réponse à : Devoir de Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

    Tout dit pensez mille fois avant d accepter toute force occiddentale dans le continent

  • Le 7 avril 2014 à 12:00, par KING En réponse à : Devoir de Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

    Belle réflexion Monsieur. Cet écrit est un véritable diagnostique sur le mal africain ;suivi d’une prescription curative de ce mal. L’Afrique de demain se construira non pas sur nos jérémiades pleurnichement inféconds, ou rancunes stériles ;mais plutôt sur l’action ou vision collective consciente de tous les Africains pour une Afrique prospère. Laquelle vision doit être débarrassée de tous les stéréotypes ou préjugés paralysants entre africains. Encore chapeau, pour votre écrit.

  • Le 7 avril 2014 à 12:03, par faisons un effort de réflexion En réponse à : Devoir de Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

    yako a l Afrique ,d avoir mis au monde des enfants sans cerveau comme des rwandais ,jamais plus ça nous on réfléchit maintenant !!!!

  • Le 7 avril 2014 à 12:10, par Rico Faso En réponse à : Devoir de Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

    Bel article M. le journaliste. Vraiment que DIEU nous guide dans tous nos projets.

  • Le 7 avril 2014 à 12:12, par burkinabe En réponse à : Devoir de Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

    Parlant du genocide le debat sur le role de la France est d’actualité et je salut le courage du president rwandais qui a dit haut ce que tout le monde sait. Que la France ai pitié des victim et reconnaisse son erreur afin que l’âme des mort repose en paix

  • Le 7 avril 2014 à 12:33, par KING En réponse à : Devoir de Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

    Vous avez parfaitement cerné le mal par le rappel historique des faits, des responsabilités partagées dues à l’inaction de chacune ou de chacun et des leçon à tirer. Que cet écrit ne meuble pas l’intellect des africains uniquement mais qu’il fasse agir chaque africain pour une Afrique saine et prospère.

  • Le 7 avril 2014 à 12:38, par SENI. BAYIRE En réponse à : Devoir de Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

    Une très belle analyse à saluer,je vous tire mon chapeau.c’est un moment pour nous les Africains de réfléchir.Nous sommes responsables de nos malheurs.La simple question qu’il faut se poser est : pourquoi il n’ya pas de coup d’état,ni de génocide,ni problemes ethniques en Europe ou en Amérique ?Pourquoi ceux sont nous les Africains qui nous nous entretuons ?Est que la France à dit aux centrafricains de s’entretuer,est ce que la France à dit aux ivoiriens,aux guinéens,aux rwandais de s’entretuer ?Nous n’avons pas encore compris.l’Afrique fait la honte du monde entier actuellement.Aucun pays Africains n’est PROPRE,aucun politicien Africain n’est PROPRE.c’est nous qui donnons l’autorisation aux français,américains d’intervenir en Afrique.Nous devons nous montrer Responsables et Dignes et ces puissances auront peur de nous.Exemples : est ce que si en Centrafrique Bozize acceptait les accords AFRICAINS les centrafricains allaient mourir comme aujourd’hui ?est ce que si Gbagbo acceptait les accords AFRICAINS les ivoiriens allaient mourir et se retrouver à la CPI aujourd’hui ?

  • Le 7 avril 2014 à 13:38, par Anita Manour En réponse à : Devoir de Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

    Permettez-moi avant toute chose, de garder une minute de silence au nom de la population burkinabé en mémoire de ce que le journaliste Guiébré a appelé la bêtise humaine. en effet, le 4 avril était une cérémonie d’anniversaire en mémoire de ce ceux qui sont tombés du fait de la traitrise des colons occidentaux. je me rappelle qu’un de nos compatriotes a visité le musée de cette horreur au Rwanda.Et plusieurs mois durant, il avait peine à retrouver le sommeil car aucune âme sensible ne peut rester indifférent face à ’horreur de ce massacre odieux, inhumain qu’un être humain ne doit faire, même étant sous l’effet des excitants. cependant, ce massacre ignoble a bel et bien lieu" comme l’a dit le journaliste et aux sus de tous, sous le regard passif et complice d’une grande organisation de soi-disant de maintient de la paix ( quand ça l’arrange bien sûr) ainsi que de l’église catholique et de certaines puissances étrangères. Cette tragédie s’est déroulée sous le silence passif et complice,de l’ONU, de l’église catholique et certaines puissances étrangères. En effet, "le génocide se déroule devant la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR) présent au Rwanda depuis 1993. La Belgique retirera ses troupes en plein génocide".

    "Quant à la France, beaucoup de sources souvent françaises évoquent sa responsabilité dans le génocide. De l’opération française Insecticide, à la livraison d’armes en plein génocide en passant par l’opération Turquoise, la responsabilité de la France dans cette tragédie est grande. Du reste la commission indépendante d’enquête présidée par l’ancien Premier ministre de la Suède, Ingvar Carlsson a conclu dans son rapport que La responsabilité du génocide au Rwanda incombe à plusieurs acteurs, en particulier le Secrétaire général, le Secrétariat, le Conseil de sécurité, la MINUAR et les États Membres de l’Organisation." Ce qui prouve que les occidentaux pouvaient empêcher le génocide d’avoir lieu mais pour des questions d’intérêts ils n’ont rien fait ; comme s’il se disaient : un Noir c’est quoi ? Aujourd’hui, nous ne faisons rien ou presque pour prêter main forte aux pays africains qui ne sont pas encore sorti du massacre génocidaire. Aussi, les occidentaux parlent de lutte contre le terrorisme comme celui-ci consiste uniquement à s’entourer de bombe et la faire exploser. pour moi, le terrorisme va au delà de ce que l’occident veut nous faire croire et entendre à travers sa politique de propagande et de mensonge dans les médias.il n’y a pas plus grands terroristes que ces occidentaux ; mais étant donné que l’humanité gravite autour d’eux, nous autres pays pauvres n’ osons pas dire la vérité de peur des représailles. Dans ces conditions, que devons-nous faire à court et à long terme pour que plus jamais cela ne se reproduise dans le monde et particulièrement en terre noire ?
    En prenant le cas du Burkina, le journaliste a fait allusion aux conflits entre agriculteurs et éleveurs qui peuvent être source de conflits.Certes, cela est devenu un problème récurrent ; mais comme tu l’as dit dans ton écrit si haut, c’est entre autre à travers les mots - du genre les Tutsu sont supérieurs aux Hutu- que les puissances occidentales ont utilisé pour mieux régné. Et effectivement, la bêtise humaine a eu lieu. Donc faisons attention à ce que nous faisons sortir de notre bouche, au nom de la paix, au nom d’un avenir sans distinction de races ni d’ethnie au Burkina Faso ici. Aujourd’hui, au Faso, une ethnie, surtout pour peu qu’il se dit majoritaire, procède à classer certaines de la pire espèce humaine et enseigne à sa progéniture contre cette/ ses ethnies la haine. Et cette progéniture, sans un mobile quelconque commence à nourrir des sentiments de haine envers cette/ ses ethnies.Et pourtant presque tout l’entend et voit, mais ne fait rien. allons-nous attendre quand il sera tard pour dire enfin : arrêtons ces paroles de va -t-en guerre.
    Pour ma part, il serait préférable de faire des sensibilisations via les médias qui parlent des méfaits d’une guerre ethnique ou communautaire dans un pays et aussi les bienfaits de la vie intercommunautaire. ce qui serait bien pour tous car l’ Afrique a beaucoup souffert et il est temps de mettre sérieusement les pendules du développement en marche pour une marche vers la victoire finale à travers la cohésion sociale et qui auront pour conséquences:l’appropriation de nos richesses et le partage équitable du pain de tous à tous.

  • Le 7 avril 2014 à 14:29, par enfant du pays En réponse à : Devoir de Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

    Bel écrit Takoun...je reconnais le même Takoun des années campus à Nasso , toujours fidele a lui

    • Le 7 avril 2014 à 18:33, par BADEAU En réponse à : Devoir de Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

      merci pour ce grand message qui touche beaucoup nos coeurs,et qui nous fait tirer beaucoup de le leçon,ont reconnais tous que les occidentaux non jamais ete sur notre continent pour rien,mais je crois que les personnes qui demande plus de réveil des consciences sais nos militaires,surtout au burkina faso,je profite de votre grand message tres touchant as demander a nos militaire une reveil total des consciences,car ils porte leurs tenus pour nous proteger et si toujour ses eux qui doit nous massacre,nous turturer nous voler nous tuer,franchement dit qu’ils reveille,et qu’il reconnaisse qu’ils sont la pour nous aider,pas parceque nous somme mieux que eux,mais tout simplement parceque sais eux qui ont fait la promesse,SVP SVP SVP CHERRE MILITAIRE PENSE SELEMENT A LA RAISON DE VOTRE TENUS QUE VOUS PORTER ET L’AFRIQUE SURTOUT LE BURKINA FASO VAS RESTER EN PAIX,on as vu en cote en rwanda,burundi congo mali centre afrique somalieet bien autres en afrique

  • Le 7 avril 2014 à 19:55, par Laurence En réponse à : Devoir de Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

    La minute de silence en mémoire des victimes. Au delà de toute émotion, j’aimerais remercier l’auteur de l’article. Tant que nous ferons de l’irreponsabilité et de la bêtise nos moteurs de fonctionnement, nous ne sortirons jamais de l’eau. Vous rendez vous que nous sommes incapables de nous assumer au point de toujours accuser le reste du monde d’être à l’origine de nos malheurs. Mais comment faisons nous pour être les éternelles victimes ? Que faisons nous de nos cerveaux ? Le pire c’est ce que nous nous sommes installés dans de confort de l’irreponsabilité, de la victimisation et de la non-réflexion. Que le bout du tunnel est encore loin !

  • Le 8 avril 2014 à 11:05, par PAZOTNEDA En réponse à : Devoir de Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

    Chapeau à ce cher monsieur. Interessons nous nous au BF ; Depuis que DIABRE a crée l’UPC, tout les burkinabè ont été convaincus qu’il faut empecher un bissa d’acceder à la magistrature supreme parce qu’il est congénitalement mauvais. D’où vient cette théorie ? Elle prend sa source dans la conscience des mossis qui l’a distille à tout vent. Et actuellement cette parole est sur toutes les lèvres. Quid du roitelet de Tenkodogo qui entendait les faire massacrer parceque cette communauté a osé vouloir s’organiser. Et à celui ci de revendiquer la paternité du depart gouverneur DIALLO pour l’avoir empecher de commettre son forfait. Lui aussi parce qu’il est peul. Si vous entendez le terme Anaconda ou vipère sachez que l’on parle du bissa. Singe, l’on parle du peul. Nous ne sommes pas loin du Rwanda parce que l’animalisation est la dernière étape qui précede la coupure des grands arbres (génocide). On la retrouve masquée souvent sous la forme de la parenté à plaisanterie que l’on s’efforce de louer à tue tête.

  • Le 8 avril 2014 à 11:06, par le humble En réponse à : Devoir de Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

    Merci à l’auteur pour la sonnette d’alarme. Mais dommage qu’il n’ait pas laissé de contact, ou préciser son affiliation.

  • Le 18 avril 2014 à 16:36, par chevalier En réponse à : Devoir de Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

    bel article très enrichissant. je tire mon chapeau a son auteur

    • Le 21 avril 2014 à 22:43, par bebo En réponse à : Devoir de Mémoire : Génocide au Rwanda, 20 ans après, quels enseignements pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

      Merci et courage à l’auteur de ce bel article plein d’instruction.vous avez eu une très belle analyse de la situation que vie aujourd’hui les états africains en général et en particulier notre cher BURKINA. la jeunesse africaine doit être vigilante à la volonté de certains ténors à la manupiler à des fins d’intérêts égoïstes.
      Pour le cas précis du Burkina j’invite la jeunesse à supposer à tous homme politique qui voudrait utiliser les valeurs ethniques, regionalistes ,religieux pour monter son échelle ou descendre quelqu’un de son échelle.
      Faisons surtout attention à nos soit disant élite car ils sont souvent pire dans leur raisonnement.pouvez croire que dans ce pays il existe un docteur de surcroît un chef traditionnel qui animalise une ethnie en disant :<> pour ne pas donner le nom de l’ethnie.
      Même le crapaud devient agressif s’il est himulié.
      Jeunesse du Burkina aimons nous et laissons notre cher pays.

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