Les associations professionnelles de médias du Burkina Faso s’indignent du procès partial contre le journal le Reporter.
Les premiers responsables de l’AJB, de la SEP et du SYNATIC ont suivi avec intérêt le procès intenté par l’ex-procureur du Faso près le tribunal de Léo (180km, au sud de Ouagadougou) Sidi Becaye SAWADOGO contre le directeur de publication du bimensuel Le Reporter, Boureima Ouédraogo, et le rédacteur en chef dudit journal, Ladji Y. Bama.
Les deux journalistes ont comparu devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou le 16 décembre 2013 pour « diffamation par voie de presse ». Le magistrat, Sidi Becaye Sawadogo se dit diffamé par des passages de l’article intitulé “Grand banditisme et impunité à Léo : le procureur, la gendarmerie, les bandits et le cultivateur” paru dans Le Reporter n ?125 du 1er au 15 septembre 2013.
Les avocats du journal Le Reporter à savoir le cabinet Mamadou SAVADOGO et Eurêka de Me Prosper FARAMA se sont déportés, pour dénoncer la partialité du Tribunal et l’iniquité du procès. En effet, la partie civile utilisait des pièces tirées de l’instruction du dossier de l’affaire à l’origine du procès contre le journal toujours pendante, selon l’ex-procureur, devant le tribunal de Léo. Ces pièces selon Sidi Becaye SAWADOGO, sont couvertes par le secret de l’instruction et ne peuvent par conséquent être communiquées à la partie adverse.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase c’est quand la présidente du tribunal a ordonné aux avocats de la Défense « d’être brefs », après que M Sidi Becaye SAWADOGO ait soumis un long questionnaire serré à un témoin cité par la Défense sur la base des pièces non communiquées à la défense.
Les premiers responsables des associations de médias , à savoir, l’Association des Journalistes du Burkina Faso (AJB), de la Société des éditeurs de la presse privée (SEP), du Syndicat autonome des travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC) qui ont assisté au procès, s’indignent contre le déroulement du procès qui s’apparente à une mise en scène juste pour protéger leur collègue en l’occurrence, l’ex-procureur Sidi Bécaye SAWADOGO.
Les associations ci-dessus citées renouvellent leur solidarité à la direction et à la rédaction du bimensuel le Reporter.
Elles appellent les acteurs de la Justice à faire de celle-ci une structure de bonne gouvernance et non un instrument de favoritisme et de vengeance.
En attendant le délibéré fixé le 30 décembre 2013, réaffirment leur confiance en une justice impartiale, équitable, exempte de tout favoritisme et de tout corporatisme.
Ont signé :
Jean Claude MEDA
Cherif SY
Justin COULIBALY
AJB SEP SYNATIC
Vos commentaires
1. Le 18 décembre 2013 à 07:45, par Joe En réponse à : Les associations professionnelles de médias du Burkina Faso s’indignent du procès partial contre le journal le Reporter.
Ouaih ouaih !!!!! Ne prenez pas vos titres de journalistes pour raconter des histoires. Il y a lieu que cette profession se professionnalise tellement et évite ces écueils.
Cher Shérif zlaissez vos avocats faire le travail. S ils sont innocents ça se verra. Toujours prêts à défendre l indéfendable ! Préconisez plutôt de bonnes formations pour vos chers journalistes.
2. Le 18 décembre 2013 à 08:38 En réponse à : Les associations professionnelles de médias du Burkina Faso s’indignent du procès partial contre le journal le Reporter.
Encore ces journalistes qui pensent être exempts de tout reproches. Ce n’est pas parce que vous avez le pouvoir de la plume que vous pouvez écrire n’importe quoi ! Dire à un avocat d’être bref n’est pas synonyme de lui couper la parole. Nous entendons cela chaque jour dans les salles d’audiences. Si les journalistes ne veulent pas comparaitre devant la barre qu’ils fassent preuve de professionnalisme. Un point c’est tout. Avec ca vous voulez la dépénalisation des délits de presse ! Webmaster......... ;
3. Le 18 décembre 2013 à 10:11, par rayangnewendé En réponse à : Les associations professionnelles de médias du Burkina Faso s’indignent du procès partial contre le journal le Reporter.
monsieur les journalistes ; et précisément le journal le reporter ; reconnaissez que beaucoup de vos écrits sont truffés de choses qui relèvent de votre imagination,car, de vos articles, on sens un partie pris, et de farouche volonté d’accomplir les contrats entre vous et certains responsables politiques, autour de règlement politique avec ces intéresses.
cette situation a fait de nombreux victimes des personnes faibles ; et vous trainerez cela dans votre conscience. " comment expliquer que vous écriviez sur quelqu’un que vous charger a répétition dans vos colonnes ; et vous ne chercher jamais a rencontrer la personne incriminée pour avoir sa versions des faits ?"
toutes ces personnes on subis une injustice par rapport a vous , mais sachez que vous payer !
4. Le 18 décembre 2013 à 10:26, par Le passifiste En réponse à : Les associations professionnelles de médias du Burkina Faso s’indignent du procès partial contre le journal le Reporter.
chers journalistes, je comprends bien que souteniez votre confrère mais reconnaissez que vous n’êtes pas les seuls détenteurs de la vérité. Ce que vous faites c’est du corporatisme . Le verdict n’est pas encore rendu et vous criez au scandale. Pour vendre vos journaux vous êtes prêts à nuire. Vos avocats font du spectacle. Dites leurs de faire leur travail
5. Le 18 décembre 2013 à 10:29, par Juste En réponse à : Les associations professionnelles de médias du Burkina Faso s’indignent du procès partial contre le journal le Reporter.
Chers journalistes, En quoi ce procès est partial ? il appartient au Président du tribunal d’organiser le procès, de jouer le rôle de police du procès. On dit que l’instruction est secrète devant le juge d’instruction alors que vous êtes apparemment devant le Tribunal correctionnel ; Quelle pièce a été communiquée à la partie civil et quel usage celle-ci en a faite ? Avez vous vérifié que cela n’est pas conforme à la procédure pénale prévue par les textes en vigueur ? Je ne connais pas le fond de ce dossier, mais rien qu’à lire le titre de ce journal, je suis convaincu que ces gens ont raconté du n’importe quoi sur ce monsieur. La solidarité est une valeur à la seule condition qu’on aille pas jusqu’à soutenir consciemment les fautifs. La liberté de presse n’autorise pas à porter atteinte à l’honneur des citoyens en racontant sur eux des histoires sans aucune preuve. Autrement, on viole la loi. Celui qui diffame doit être condamné, c’est claire.
6. Le 18 décembre 2013 à 18:59, par Maane Sugri En réponse à : Les associations professionnelles de médias du Burkina Faso s’indignent du procès partial contre le journal le Reporter.
Les journalistes là memes on ne les comprend pas. Quand ils écrivent et chargent les gens, c’est comme s’ils oublient que tout le monde se connait au Faso. Vous faites des choses on ne dit rien ; Quelqu’un fait les memes choses et souvent meme pas et vous vous excités. Attention que les écrits restent longtemps alors. Si vous avez raison tant mieux, sinon Dieu vous tout le monde. C’est quel titre ça : "Grand banditisme et impunité à Léo : le procureur, la gendarmerie, les bandits et le cultivateur”
7. Le 18 décembre 2013 à 19:43, par Le Sage X En réponse à : Les associations professionnelles de médias du Burkina Faso s’indignent du procès partial contre le journal le Reporter.
Sûrement de futurs magistrats pourris qui tombent à bras raccourcis sur les journalistes.fichez le camp ! Soignez votre grand malade et foutez la paix aux journalistes
Le 20 décembre 2013 à 20:52, par la glaive En réponse à : Les associations professionnelles de médias du Burkina Faso s’indignent du procès partial contre le journal le Reporter.
toi t’es plus pourri que les magistrats, la presse à une grande gueule alors que tout le monde sait qu’elle est plus corrompue que même la douane, foutez nous la paix bande de porc
8. Le 18 décembre 2013 à 19:45, par Le Sage X En réponse à : Les associations professionnelles de médias du Burkina Faso s’indignent du procès partial contre le journal le Reporter.
Sûrement de futurs magistrats pourris qui tombent à bras raccourcis sur les journalistes.fichez le camp ! Soignez votre grand malade et foutez la paix aux journalistes