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Code électoral : Des députés de l’opposition exigent l’utilisation de timbre autocollant pour matérialiser le vote des électeurs

Publié le mercredi 13 mars 2013 à 23h03min

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Code électoral : Des députés de l’opposition exigent l’utilisation de timbre autocollant pour matérialiser le vote des électeurs

Les élections couplées Législatives-Municipales au Burkina Faso se sont déroulées le 2 décembre 2012. L’ancien ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Soungalo Ouattara, occupe le perchoir depuis le 28 décembre dernier. Forts de l’expérience de ces élections, émaillées de fraude, les députés du groupe Alternance, démocratie et justice (ADJ) ont, au cours de leurs premières journées parlementaires de l’année, exigé, le 12 mars dernier, l’utilisation de timbre autocollant pour matérialiser le vote des électeurs.

Tenue sous le thème : « élections couplées de 2012, quels enseignements tirer ? », les premières journées parlementaires du groupe ADJ, ont été l’occasion pour les élus nationaux de jeter un coup d’œil sur le déroulement des élections couplées du 2 décembre dernier.

Après avoir établi le constat que ces élections ont été émaillées de fraude, ils proposent comme solution l’utilisation du timbre pour matérialiser le vote des élections. Pour ce faire, ils ont exigé une « relecture du Code Electoral associant de façon inclusive l’opposition politique et la société civile de manière effective afin d’éviter les reformes intéressées et sectaires ».

Au cours de la campagne, les partis politiques ont utilisé divers moyens pour convaincre les électeurs. En plus des meetings géants et le porte-en-porte, les candidats ont utilisé des gadgets. Estimant que ce moyen défavorise les partis les plus démunis de l’arène politique, les députés de l’ADJ ont demandé « l’interdiction de l’utilisation des gadgets pendant toutes les campagnes électorales afin de réhabiliter le débat programmatique dans l’arène électorale et crédibiliser les élections ».

Précédemment dirigée par Me Bénéwendé Stanislas Sankara, l’institution, Chef de file de l’opposition, doit passer aux mains de Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). Mais aucune note officielle ne désigne officiellement le patron de l’UPC pour occuper ce poste. Pour cela, les élus ont demandé que soit désigné par le président de l’Assemblée nationale, dans un bref délai ; le chef de file de l’opposition politique burkinabè.

Actualité nationale oblige. Les députés ont condamné fermement l’assassinat de la jeune fille, Bernadette Tiendrébéogo, par son ex-copain, le caporal Alphonse Bahanla Lompo. Ils ont aussi mis en garde le parti au pouvoir-le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP)- contre toute tentative de modification de l’article 37 de la constitution. « Ces derniers jours, certains responsables du parti au pouvoir évoquent dans leur discours la modification de l’article 37 soit par referendum ou par l’Assemblée Nationale, nous ne saurons encore accepter aucune forme de tripatouillage de cet article, et dénonçons ces agitations et appelons le peuple burkinabè à la vigilance et la détermination pour s’opposer à une monarchisation du pouvoir », a indiqué, Ibrahima Koné, président du groupe parlementaire ADJ.

Jacques Théodore Balima

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