Même si les deux signataires des documents ne sont plus de ce monde, leurs successeurs ont « œuvré et oeuvrent toujours transmettre à le flambeau à la jeune génération ». C’est ainsi que Simon Compaoré de Ouagadougou et Benas Elfethérios de Loudun ont tenu à « magnifier cette amitié » qui a porté les fruits escomptés. « Voici 45 ans que fut semée la graine du jumelage entre nos deux villes, 45 ans après, les fruits n’ont pas déçu les espoirs de nos devanciers », a indiqué Simon Compaoré.

Il est à mettre au compte de ce jumelage, la construction du stade Réné Monory à Ouagadougou, le Centre d’accueil pour entreprise, le parrainage des élèves, la construction d’un espace de lecture, des centres multimédias, l’électrification de la maternité de Polesgo, l’alphabétisation des femmes, l’assainissement, la lutte contre le paludisme par le programme LAMI et des avenues dédiées à Ouagadougou et à Loudun dans les deux villes.

Au-delà du cadre formel du jumelage, s’est formé un type de coopération entre des familles de Ouagadougou et celles de Loudun.
Pour sa part, le maire de Loudun, « célébrer un anniversaire, c’est l’occasion de ressasser le passé et tracer les principaux axes de la coopération pour le futur ». Selon lui, 160 enfants burkinabè sont actuellement parrainés par des couples vivant à Loudun. Pour le futur, le bourgmestre promet de travailler à renforcer la coopération entre les deux villes. « Je vais m’atteler, dans le cadre de la coopération, à ce que des Burkinabè viennent à Loudun et à ce que des habitants de Loudun viennent au Burkina Faso », a promis Benas Elfethérios.

En fin de mandat, alors qu’il a décidé de ne plus briguer un mandat à la tête de la commune de Ouagadougou lors des élections à venir, Simon Compaoré a prononcé son dernier discours officiel sur le jumelage en tant que maire de la capitale.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net