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Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

Publié le lundi 22 octobre 2012 à 23h35min

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Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

Suite aux sanctions prises par le conseil de discipline de l’Université de Koudougou (UK) à l’encontre de 16 étudiants coupables d’actes de violence sur le campus et aux nombreuses réactions qui s’en sont suivies, estimant les sanctions trop sévères, le Gouvernement a entrepris des démarches en vue de l’apaisement du climat qui prévaut sur le campus et dans la Région du Centre Ouest. Des nombreuses rencontres de médiations qui se déroulent depuis la publication du verdict, il se dégage une tendance générale au compromis dans le souci de préserver la paix sociale. A l’étape actuelle des négociations, on est fondé à croire que tout rentrera dans l’ordre dans les tous prochains jours.

Sur un total de 16 étudiants sanctionnés, 2 ont été reconnus coupables d’attitudes de nature à compromettre l’action pédagogique pour avoir participé de façon modérée à l’entrave des activités pédagogiques. Ils écopent ainsi d’une annulation des résultats de la première session de l’année 2011- 2012.

Huit (8) autres étudiants sont reconnus coupables d’attitudes de nature à compromettre l’action pédagogique pour avoir participé activement au boycott des activités pédagogiques et des évaluations par contraintes physique et agressions verbales visant à empêcher le déroulement des activités académiques. Ces 8 étudiants écopent d’une annulation des sessions de 2011 - 2012 et de l’interdiction pendant 5 ans au plus de prendre des inscriptions et de subir des examens dans tous les établissements de l’Université de Koudougou.

Quant aux 6 autres étudiants, ils sont reconnus coupables de sévices moraux et physiques exercés contre un tiers, agression et violence sur enseignant et étudiants, attitudes de nature à compromettre l’action pédagogique et participation active au boycott des activités pédagogiques et des évaluations. Les sanctions prises à leur encontre sont les suivantes :

- Annulation des sessions de l’année 2011 – 2012 ;

- Exclusion définitive de tous les établissements d’enseignement supérieur publics et privés du Burkina Faso.

Comme on peut le constater, trois cas de figure se présentent, selon la nature des actes d’indiscipline posés : attitudes de nature à compromettre l’action pédagogique pour avoir participé de façon modérée à l’entrave des activités pédagogique ; attitudes de nature à compromettre l’action pédagogique pour avoir participé activement au boycott des activités pédagogiques et des évaluations par contraintes physique et agressions verbales visant à empêcher le déroulement des activités académiques ; et enfin, sévices moraux et physiques exercés contre un tiers, agression et violence sur enseignant et étudiants, attitudes de nature à compromettre l’action pédagogique et participation actives au boycott des activités pédagogiques et des évaluations. Seul le dernier cas de figure se rapporte, en plus du boycott des activités académiques, à des actes de violence sur un enseignant et des étudiants. Contrairement à certaines allégations, aucun étudiant n’a été sanctionné simplement pour fait de grève. Le droit de grève est reconnu et s’exerce individuellement et/ou collectivement en toute liberté mais ne saurait se faire sous contrainte physique ou morale de ceux qui ont choisi librement de ne pas l’observer. Les étudiants définitivement exclus de tous les établissements d’enseignement supérieur publics et privés du Burkina Faso ont séquestré et malmené un professeur en l’amenant de force du deuxième étage au rez-de-chaussée. Au même moment, des responsables d’étudiants qui sont venus pour réclamer la poursuite des cours se faisaient tabasser violemment par une meute d’éléments de l’ANEB. L’une des victimes s’est évanouie sous la violence des coups et n’a eu la vie sauve que grâce à l’intervention des sapeurs-pompiers.

Suite aux nombreux appels à l’allègement de ces sanctions jugées trop sévères, en dépit de la gravité des fautes et faisant suite à la médiation initiée par des personnalités morales de la région du Centre Ouest, le Gouvernement burkinabè a organisé une mission d’évaluation de la situation à Koudougou le 15 octobre 2012. Elle était conduite par le Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, M. Jérôme BOUGOUMA, et du Ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Pr Moussa OUATTARA.

Cette équipe s’est entretenue tour à tour avec les corps constitués de la Région et les chefs d’établissements, avec la communauté universitaire et enfin avec les forces vives de la Région. La tendance générale qui se dégage de ces concertations est que les fautes dont les 16 étudiants se sont rendus coupables sont très graves. Mais il est souhaitable que le corps professoral accepte, dans un souci d’apaisement du climat social, de réviser les sanctions à la baisse (voire même les supprimer si les étudiants incriminés se repentent) et que les parties puissent se pardonner.

C’est sur ces appels au pardon et à la tolérance que l’équipe gouvernementale a achevé sa mission du 15 octobre, en promettant de repasser avant la fin de la même semaine pour constater sur place le niveau d’avancement des négociations.

Ainsi donc, les 17 et 18 octobre, le Ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Pr Moussa OUATTARA a séjourné de nouveau à Koudougou où il a rencontré des personnalités morales engagées dans la médiation de la crise. Le ministre s’est ensuite entretenu avec le corps professoral de l’UK. Il a expliqué que sa mission s’inscrivait dans une démarche de paix et qu’il n’était pas venu à Koudougou pour donner des instructions au conseil de discipline. Son souhait était que les professeurs, ses collègues, acceptent au nom de la paix sociale et eut égard aux nombreux appels des moralités de la Région, de convoquer de nouveau le conseil de discipline pour réviser les sanctions à la baisse. A la suite du corps professoral, le Ministre Moussa OUATTARA a rencontré le personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien (ATOS). A ce personnel, il a répété le même appel à la paix et à la tolérance. Il les a en outre félicités et remerciés pour leurs efforts au travail, toutes choses indispensables à la bonne marche de l’université.

A la suite des ATOS, ce fut au tour des clubs, associations à caractère syndical, et délégués élus d’être reçus. Comme il fallait s’y attendre, les positions étaient divergentes. La tendance qui se dégage cependant est qu’il faut faire en sorte de ramener un climat de paix au campus.

Au cours de ces entretiens, le Ministre Moussa OUATTARA a tenu à apporter quelques précisions sur les sanctions prononcées par l’UK. Le ministre reconnaît que les procédures ayant conduit à l’exclusion des étudiants ont été régulières et conformes aux textes en vigueur.

Quant aux sanctions elles-mêmes, elles sont aussi conformes aux termes du décret N°2012-646/PRES/PM/MESS du 24 juillet 2012 portant régime disciplinaire applicable aux étudiants et aux candidats aux examens et concours organisés par les universités publiques du Burkina Faso (Lien avec le décret joint en fichier pdf). Qu’elles soient jugées sévères et sans appel (cf article 33 du décret ci-dessus cité) cela pourrait se comprendre. Mieux, au regard des nombreuses interpellations, ce décret peut être relu. Mais il faut, a précisé et soutenu le ministre Moussa OUATTARA, admettre que l’UK a travaillé conformément aux textes en vigueur.

L’ensemble des rencontres se sont très bien déroulées et, comparativement aux entretiens du 15 octobre, on a pu aisément constaté que les cœurs se sont beaucoup apaisés. Et c’est sur une note de satisfaction générale que le ministre et sa délégation ont regagné Ouagadougou. Les activités académiques se poursuivent normalement à l’UFR / LSH et connaissent une forte participation des étudiants.

Direction de la communication et de la Presse ministérielle / MESS

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Vos commentaires

  • Le 22 octobre 2012 à 15:55, par un fils de KOUDOUGOU En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    Bsr il faut dire la verité rien que la verité car c’est votre mensonge qui creer les problemes. Les etudiants ne peuvent pas etre exclu et les cours se deroulent normalement. Il y ’aura boycott du 11 decembre si on y prend garde. A bon entendeur salut

  • Le 22 octobre 2012 à 16:05, par kaka En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    Ce qui est arrivé à autrui peut également nous frapper un jour. Mais il ne faudrait pas que la révision à la baisse de ces sanctions ou de leur annulation soit une source de bravour de ces étudiants et collateraux qui brandiront le flambeau de la victoire. Quoiqu’il advienne, il faut qu’ils reconnaissent qu’ils sont en faute et en même temps interpeller les autres camarades pour que des actes irresponsables ne se reproduisent plus, si non.....

  • Le 22 octobre 2012 à 16:05 En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    Vous aussi, Messieurs du Ministère, pourquoi voulez vous pas reconnaitre la faute du président de l’UK. On ne pouvait prendre des sanctions sans avoir au préalable entendu la version des étudiants. Vous ne pouvez dire le contraire. Je crois qu’on gagnerais tous à la jouer modeste. Il y a un malaise dans nos universités, il faut le reconnaître. Ouatt Mouss, si tu tombes dans le jeu, je crois que tu vas pas durer comme ministre. Dans tous les cas, vous pouvez vous essayer au bras de fer ! Qu’advienne que pourra, vous l’aurez cherché !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 22 octobre 2012 à 16:16, par la verité En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    si la levée des sanctions pouront apaisser les tensions.il faut encourager le ministre.

  • Le 22 octobre 2012 à 16:40 En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    Mr le ministre,
    Chaque étudiant en faute doit être sanctionner, et à la hauteur de la faute. Où mettez-vous les droit civiques des uns et des autres ? il n’y a pas de super étudiant. Si le climat social se trouble, fermez l’université ainsi que les cités et chacun retourne à la maison. Aucun sentiment à ce niveau.
    Il est temps que vous montrez aux étudiants qu’une faute est passible d’une sanction. La grève est une activité mais ne signifie pas délinquance.
    Si ces bandits reviennent à l’université, cela est une insulte au corps enseignant que l’on doit bien respecter.

  • Le 22 octobre 2012 à 16:47, par S DIALLO En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    Nous les africains nous nous infantilisons et on s étonne que le reste du monde nous considère comme n étant pas assez rentrés dans l histoire ou que nous avons besoins d institution forte dans nos états. Les règles et les lois que nous avons mis en place sont faits pour être appliqué et quand ils sont appliqués conformément au texte je ne comprend pas pourquoi il faux tordre les textes pour eviter les conséquences de leur application. Au Burkina j ai le sentiment que l on gère les humeurs de ceux qui se donnent de la voix même au mépris de nos lois. Si l’UK à respecté les textes et que les sanctions sont sans recours par le biais de quel mécanisme républicain et légal peut on réviser ces sanctions. Pauvre de nous. À quand les instituions fortes pour notre pays ?.

  • Le 22 octobre 2012 à 16:59 En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    Il faut arrêter d’encourager le desordre. La décision de l’UK est correcte et mérite d’être défendue !!!! Il faut éduquer les syndicats universitaires à plus de respect envers les profs !!!

  • Le 22 octobre 2012 à 17:37 En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    je suis déçu par vos réactions. Lisez bien le décret "décret N°2012-646/PRES/PM/MESS du 24 juillet 2012 portant régime disciplinaire applicable aux étudiants et aux candidats aux examens et concours organisés par les universités publiques du Burkina Faso" un décret qu’ils ont formaté juste cette année pour faire mal aux étudiants. Sans la lutte de nos prédécesseurs j’imagine ce que nos universités allaient devenir aujourd’hui. A tous ceux qui ont lutté pour de meilleurs conditions de vie dans nos universités, Merci beaucoup, Merci. Le Professeur qui a été violenté je le connais bien depuis le collège car il y travaillait. Je ne dirai pas trop de mal le concernant, mais c’est un mauvais esprit car je l’ai fréquenté pendant 6 ans. Que c’est bête d’applaudir un décret qui vient d’être adopté pour faire du mal à nos frères et soeurs. C’est dans le sang que nos grand parents ont obtenu la liberté afin que puisse aller à l’école un jour. De plus il faut que l’ANEB demande la suppression pure et simple de ce décret car ce pays nous appartient tous. Vive la lutte, vive la liberté et abat les vendus, voleurs et les ingrats.

    • Le 23 octobre 2012 à 07:14, par LECRAM En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

      Et alors, faut il laisser les étudiants continuer à violenter leurs professeurs ; Vous étudiants, savez vous que votre avenir que vous defendez tant depend de la motivation du corps professoral à vous aider à l’assurer ; Ce pays est devenu un bordel où n’importe qui fait n’importe quoi à n’importe qui. Comment peut on concevoir qu’un professeur soit pouchassé par un élève ou étudiant dont l’age n’atteint pas celui de son fils ; Pour une question d’humeur qu’on brule nos route et nos feux tricolores. Il faut que ces étudiants comprennent qu’ils ne sont pas plus intelligents que leurs parents qui les ont mis à l’école ; On est où là ? Merde !!!!

  • Le 22 octobre 2012 à 17:41, par QUID En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    "C’est une erreur de croire que le salut public puisse commander une ijustice" Condorcet.
    Les "etudiants" ont été punis à la hauteur de leurs fauorfaits.
    Si le politique se mele, les profs de tout bord iront en greve generale et on verra ce qui va se passer.
    Il serait mieux de laisser ces sanctions en l’etat et passer a autre chose.
    Qu’ont fait le MBDHP, les syndicats affiliés a la coalition contre la vie chere (CCVC), etc. lorsque des centaines de militaires et de policiers ont été rayés des effectifs des forces de defense et de securité ?
    Il est temps de prendre les mesures energiques afin que les citoyens sachent et comprennent que force reste a la loi.
    Selon les 1é sages de SIOn, il suffit de laisser u peuple se gouverner lui meme un certain temps (DEMOCRATIE) pour qu’il se transforme e populace ou regne le chaos... ; No comment !

  • Le 22 octobre 2012 à 17:56, par Logique En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    Il faut les sanctionner à la hauteur de leur acte. Ce sont des indisciplinés. Les professeurs peuvent être considérés comme leur papa ou leur grand frère. Il ne faut pas encourager l’indiscipline. Si des militaires ont été sanctionnés pour leur faute, ce ne sont pas eux qui seront en reste. Dans un état de droit force reste à la loi et rien qu’à la loi. Pour quoi ceux qui les soutiennent n’ont pas posés des actes similaires, on ne saurait tolérer la délinquance dans un pays comme le notre.

    • Le 22 octobre 2012 à 18:41 En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

      ce même gouvernement etait oû quand leur collegue ex-ministre de la justice avait eu un problème avec le mecanicien, c’etait beaucoup plus facile d’assoire l’exministre de la justice et le mecano pour qu’ils se demandent pardon non ? le PF a limogé le ministre pour son comportement je pense ! donc on doit maintenir la sanction nul n’est au deçu de la loi. Monsieur le Président UK je te demande de demisioner au cas si ces etudiant reinter l’UK. on vera qui va respecter les lois et les règlements, puisqué c’est facile de demander pardon

  • Le 22 octobre 2012 à 21:59, par Le veteran En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    je suis vraiment desolé de votre analyse

  • Le 22 octobre 2012 à 23:01, par Tôôlo En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    On ne peut pas s’attendre à mieux que cet incivisme caractérisé avec des autorités qui ont eux même tellement à se reprocher. Sinon en vertu de quoi devrons nous soutenir des étudiants qui ne savent pas se qu’ils veulent ? Et de sur quoi mettent les autres en retard ? Autant le dire l’ANEB c,est la merde..

    • Le 23 octobre 2012 à 08:19, par DV En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

      il faut que l’ANEB et l’UGEB reviennent aux vrais principes du syndicalisme, savoir que le syndicat ne peut en aucun cas imposer une pensée unique. alors, même si ces sanctions sont illégales ou excessives, elles auaraient eu le mérite d efaire réfléchir les étudiants quant à leurs façons de mener leurs combats au sein des universités burkinabè.

    • Le 23 octobre 2012 à 09:47 En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

      Arrêtons de délirer ...! On est où là ; dans la "raison du plus fort" ? Au Burkina, iil faut restaurer l’autorité de l’Etat enfin...! Il faut "un CHEF" - même mauvais - dans toute communauté humaine vraiment. Dans le cas contraire, ça fait desordre n’est-ce pas ...? En conséquence, les lois sont faites pour être appliquées. leur efficacité ou même effectivité, est qu’elles sont assorties de sanctions. Qui dit mieux ...?! "La loi est dur mais c’est la loi".

  • Le 23 octobre 2012 à 07:58, par Phil En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    Rappelez vous de la citation de Paul VALERY "Si l’Etat est fort, il nous écrase. S’il est faible, nous périssons."
    Bien qu’aucune des deux situations ne soit idéale personnellement si je devais choisir j’opterai pour la première. Nous avons trop vu les conséquences d’un Etat faible.

  • Le 23 octobre 2012 à 08:46, par bidiore En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    Hier lundi 22 et aujourd’hui 23 octobre, les stagiaires de l’ENS/UK n’ont pas eu cours et pour cause, les éléments de l’ANEB sont venus très tôt bloquer l’entrée à toutes les salles de cours. Lorsque l’on sait qu’à partir du 24 jusqu’au 25 il y a la grève de l’UGEB, c’est déjà une semaine perdue de cours. A cela s’ajoutent les 2 jours perdus suite à la grève des 11 et 122 octobre. Tout cela, personne n’en parle et quand des sanctions vont tomber, on se met à crier que les autorités sont allées un peu trop lourdement. De grâce, la bravoure doit aller jusqu’au bout

  • Le 23 octobre 2012 à 09:45, par Pythagore En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    A quoi ressemblera le conseil de discipline de l’UK si le gouvernement fait pression pour qu’il revienne sur les sanctions ? Franchement, respectons nous car je ne vois aucun respect dans cette démarche du gouvernement. Tout ce qu’il cherche c’est de faire leur 11 décembre même si l’UK doit fermer après. Soyons vigilants et SI LA PRESSION DU GOUVERNEMENT PASSE, QUE TOUS LES ENSEIGNANTS D’UNIVERSITÉ SE MOBILISENT CAR C’EST LEUR CALVAIRE QUI COMMENCE.... D’ailleurs c’est ce que les étudiants critiquent de nos gouvernants qu’eux mêmes défendent aujourd’hui : l’impunité ! bizarre non ?

  • Le 23 octobre 2012 à 10:14, par Wenaam Soongdo En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    Je pense que la situation qui prévaut dans nos universités en particulier celle de KOUDOUGOU mérite une analyse profonde. Moi je pense que cette situation a été préparée et mûrie et vise à casser de l’étudiant. Si vous vous rappelez, pendant la crise de 2011, ce sont les étudiants qui étaient les meneurs de la lutte. Et cela le régime ne peut pas les pardonner, eux qui ont fait vaciller le régime. Pour parer à toute situation pareille et pour punir ces empêcheurs de tourner en rond, un décret a été pris, le décret N°2012-646/PRES/PM/MESS du 24 juillet 2012 portant régime disciplinaire applicable aux étudiants et aux candidats aux examens et concours organisés par les universités publiques du Burkina Faso. Cet décret visait dans un premier temps les étudiants frondeurs de l’UK si nous regardons sa date de signature. A cette date, le bras de fer était déjà engagé entre les autorités de l’université et les étudiants. Les étudiants n’ont pas été vigilants et sont tombés dans le piège en ne rejetant pas ce décret ; voilà qu’ils récoltent les pots cassés. Puisque les sanctions sont conformes à ce décret. A ce stade, chacun devrait jouer à l’apaisement pour sauver l’année. Après les deux parties peuvent concevoir des textes consensuels pour le bon fonctionnement de nos universités.

  • Le 23 octobre 2012 à 10:42 En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    Il faut restaurer l’autorité, quelle qu’elle soit. On ne peut pas éduquer sans sanctionner et punir. Les étudiants sont en faute ? OUI. Ce sont les textes qui leur ont été appliqué ? OUI. Alors ? Vous voulez quoi ? Je ne comprends pas que le gouvernement veuille faire pression sur l’université afin de modifier les sanctions. Si l’objectif c’est de sauver le "11 décembre", il s’agit alors d’une faute grave parce-que de la va donner l’impression aux étudiants qu’ils peuvent tout faire. Ce sera en effet la preuve que la vie ne fonctionne pas selon des règles mais selon les situations. Et comme ils pourront toujours prendre quelque chose en "otage", bonjur les dégâts.

  • Le 23 octobre 2012 à 10:49, par etudiante En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    c st mè camarad mè il n doiv plus resté à kdg.leur impolitess è sorti d leur derrière jusko grd dehord.on v etudié,on n v pa d violence.on a pa c kon apel l’art d la communication.la decision final:ils st exclus

    • Le 23 octobre 2012 à 21:17, par fasobiiga En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

      etudiante, tu merite vraiment pas d l’etre ma chere. Sache une chose : Nul ete la lutte de ceux qi t’ont devances, tu n’auras pas acces a l’ecole superieure burkinabe. Continue avec tes raisonnements plats ou tu voudras. Mais arete de les exposer au grand jr sur ce site car tu ternis l’image des etudiants. Amicalement....... Merci

  • Le 23 octobre 2012 à 12:11, par Yam luc En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

    Les fleurs de demain sont dans les semences d’aujourd’hui.
    Il ne faut pas encourager la médiocrité dans nos université.
    Ces sanction sont à saluer.
    Il ne faut pas associer ce fait divers à la célébration du 11 décembre. Quiconque qui venait à vouloir poser des actes dans le sens à gâcher cette fête, l’état doit agir avec la plus grande fermeté, si non , nous allons prendre nos responsabilité à KDG.
    Si ces délinquants sont repris, que les enseignant aillent en grève. du même que les militaires radiés soient réintégrés et les autres libérés.
    Au faso il n’y a pas de super individu. Force est à l’état seul.

    • Le 23 octobre 2012 à 18:35 En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou : Le ministre Moussa OUATTARA joue la médiation

      Le conseil de discipline de l’UK a appliqué les textes,je le félicite. Les étudiants sanctionnés peuvent aller voir un juriste ou le médiateur du faso pour prendre des conseils dans ce cas d’espèce, mais non, ils préferent troubler la paix social qui est si chère pour le gouvernement et tout le peuple.Tout le monde regarde le 11 décembre, je pense que l’essentiel est que Koudougou ait ses infrastructures achevées et cela est un acquis.Laissez les étudiants aller jusqu’au bout et fermer les universités comme la côte d’ivoire pendant un bon moment, le temps de construire des batiments pédagogiques en nombre suffisant et on revient à un bon départ.

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