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VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

Publié le vendredi 6 juillet 2012 à 00h42min

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Socio-anthropologue, l’homme est plutôt réputé pour être un politologue tellement a influencé la vie politique nationale. En effet, Valère Dieudonné Somé a été un des théoriciens de la Révolution démocratique et populaire (RDP) enclenchée à partir du 4 août 1983. Sous la Révolution qui porta le capitaine Thomas Sankara à la présidence du Faso, Valère Somé fut ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de septembre 1986 à septembre 1987. Après les événements tragiques du 15 octobre 1987, avec notamment l’assassinat de son grand ami Thomas Sankara, il fut arrêté et torturé. Même après sa libération, Valère Somé qui ne se sentait toujours pas en sécurité, alla rester en exil, de 1988 à 1994, dans un premier temps au Congo Brazzaville, puis en France.

Après avoir participé activement à l’animation de la scène politique nationale durant tout ce temps, Valère (ainsi qu’on le nomme communément) s’est finalement retranché, préférant se mettre hors des partis politiques, ce depuis 2002, pour mener désormais un combat solitaire. Quelles sont les raisons de ce retrait ? Valère aurait-il encore des projets pour son pays ? Telles sont, entre autres, les préoccupations qui nous poussé à aller à la rencontre de l’homme. L’interview que nous vous proposons a eu lieu le vendredi 29 juin à son bureau à l’institut des sciences des sociétés (INSS).

Elle est très longue et il nous serait difficile de pouvoir la publier en une seule édition. C’est pourquoi nous vous proposons dans le numéro qui suit, la première partie. La suite interviendra certainement dès la prochaine parution. Quelle est regard Valère porte-t-il sur l’actualité politique nationale ? Valère dont on dit avoir le verbe rebelle, n’a rien perdu de cette réputation. Toujours est-il que, dans ses déclarations, Valère ne va pas du dos de la cuillère pour sortir des invectives aux acteurs de la scène politiques burkinabè d’aujourd’hui, toutes tendances confondues.

Le Quotidien : On ne vous voit plus sur la scène politique et on entend très peu parler de vous ces temps-ci. Que devenez-vous donc ?

Valère Somé : En effet, depuis pratiquement 2002, je me suis retiré des activités dans le cadre d’un parti politique. Ceci ne veut pas dire que j’ai tourné le dos à la politique. La politique se fait aussi ailleurs. La politique ne se résume pas dans le cadre des partis politiques. Comme je me sens incapable de m’épanouir dans le cadre de la lutte des partis politiques, j’ai préféré choisir le domaine où je peux m’épanouir librement et clairement. Quand des questions nationales m’interpellent, je m’exprime, je donne mon point de vue, quand j’estime que c’est nécessaire. Ainsi je continue de m’exprimer. Je donne des interviews à des radios, à des chaînes de télévisions, à des journaux.

En dehors de cela, quelles sont les activités que vous menez quotidiennement ?

Quotidiennement, je suis un chercheur, socio- anthropologue à l’Institut- des sciences des sociétés (INSS). J’ai un champ de réflexion, de thèmes de recherches, je m’y investis. En plus, lorsqu’on m’interpelle pour donner des conférences sur des thèmes divers, je le fais. J’anime des cercles de formation politique de jeunes qui viennent me solliciter mon concourt. Ces cercles sont au nombre de trois au moins et les dimanches, une fois par mois, selon le calendrier des jeunes, je m’occupe de leur formation. Je me dis que c’est un devoir pour moi d’instruire les jeunes sur des expériences politiques qu’ils n’ont pas vécues. Il faut assurer la relève. Et je me dis que si parmi 100 jeunes, il y en a un seul que j’arrive à influencer par mes idées, j’aurai donc fait œuvre utile. Voilà à peu près comment je m’occupe. En lisant, en écrivant… Les écrits ne sont pas encore publiés, mais j’espère que le moment viendra où je pourrai les publier. Bref ! C’est pour dire que je ne dors pas.

Et sur quel écrit êtes-vous présentement ?

L’écrit sur lequel je travaille, est surtout d’ordre anthropologique. Sinon, les écrits politiques sont terminés depuis longtemps et n’attendent que des éditeurs. Mais, j’ai déjà donné un avant-goût de l’écrit sur lequel je suis présentement et qui a été publié dans « Sciences et techniques » qui est une revue de l’INSS-CNRST. Le titre était « De la tribu à l’Etat. Introduction à une Anthropogenèse des sociétés précoloniales du Burkina Faso ». Sinon, j’ai un roman qui est achevé et qui n’est pas encore publié, mais qui est prêt à entrer sous presse. Il porte sur mon séjour en prison, à la gendarmerie, les tortures que j’y ai subies. Bientôt, je le mettrai à la disposition du public. Au-delà des faits réels que je traite dans ce roman la réalité des choses, j’y mets une dose de fiction, pour ne pas identifier les acteurs, puisqu’ils sont encore vivants.

Connaissant votre franc parler et le ton du discours, cela paraît quand même contre-nature que vous fassiez de la fiction pour votre prochain livre…

Effectivement, ce n’est pas ma nature. Mais, si je sortais le livre en citant nommément les tortionnaires, ce serait comme si je les jetais à la vindicte populaire. Donc, je suis obligé de chercher parfois des synonymes, d’enrober un peu. Mais, c’est la réalité. La fiction, qui est un genre littéraire, ne veut pas dire forcément qu’on dit des choses qui ne sont pas vraies. C’est juste pour faire élever le message au-delà des. Ce ne serait pas bon aujourd’hui de présenter certaines personnes comme des tortionnaires. Aujourd’hui, à l’ère de la démocratie, personne n’aimerait qu’on lui colle ce passé. Et comme je ne suis pas vindicatif, j’essaierai de noyer le poisson dans l’eau.

Tantôt présenté comme étant l’homme qu’il faut absolument écarter sous la IVe République, on vous retrouve quand même à l’INSS aujourd’hui. Comment donc votre réintégration professionnelle s’est faite ?

Je ne savais pas qu’il fallait m’écarter définitivement, même si effectivement dans les faits je le vis tous les jours effectivement. De toutes les façons, vous connaissez la caricature de la démocratie qui est en cours actuellement. L’appareil d’Etat est politisé. Quand vous ne faites pas allégeance, jamais vous ne serez nommé en Conseil des ministres, jamais on ne va vous confier des directions techniques et autres. Si c’est de ce point de vue qu’on m’écarte, donc ils passeront toute leur vie à m’écarter parce que je ne leur ferai jamais allégeance. Je suis ce que je suis, je crois ce que je fais. Sois on me prend tel que je suis, soit on me laisse. Et comme aujourd’hui, pour être quelqu’un dans ce pays-là, il faut faire allégeance, montrer patte blanche, il faut être du CDP (ndlr, Congrès pour la démocratie et le progrès, parti au pouvoir), ou être l’homme de Blaise (ndlr, Blaise Compaoré, président du Faso), ou bien être de la FEDAP/BC (ndlr, Fédération associative pour le développement et la paix avec Blaise Compaoré), de ce côté-là, ils ne m’auront pas et je ne me plains pas.

On dirait que vous êtes plutôt bien casé, pour quelqu’un qui est contre le régime…

Qu’on chasse donc tous les enseignants de l’université et ne maintenir que les gens du CDP ! C’est la fonction publique. Ma fonction actuelle, ce n’est pas un truc (ndlr, sic) gouvernemental ni du CDP. Je suis dans la recherche pour faire de la recherche et j’y suis entré avec un titre universitaire, le doctorat. Je suis aujourd’hui chargé de recherche. Ce n’est pas une nomination gouvernementale. Je suis passé au CAMES (ndlr, Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur), j’ai valorisé mes connaissances et c’est le CAMES qui m’a élevé au rang de chargé de recherche. Cela n’a rien à voir avec la politique. Au contraire, si on m’empêche d’être à l’INSS, là on me fait une injustice administrative, une injustice politique. En ce moment, je prends la rue. Même si je suis seul à marcher avec ma pancarte, je vais marcher pour réclamer mes droits. Je suis là en tant que fonctionnaire, j’ai le droit de travailler, non !? Vous pensez que parce que je suis là, c’est une sinécure ? Au contraire, je suis content d’être là parce que cela me sécurise. Je fais tranquillement ma recherche, je n’ai pas affaire au public, je n’ai pas à faire le lèche-botte vis-à-vis du ministre ou je ne sais quoi. Je fais mon travail, un point, deux traits. Je suis indépendant et c’est pour cela que j’aime le boulot que je fais actuellement. Cela me donne toute ma liberté d’agir et de penser.

C’est cela l’avantage que j’ai ici. Si ce n’est ici, c’est que c’est à l’université. Il n’y a pas de diplôme pour entrer à l’université ni à l’INSS. C’est au Burkina Faso, s’ils ne veulent pas de moi, je traverse la frontière, je valorise mes connaissances ailleurs. Je vais au Niger, je vais au Mali. Je suis docteur, ce n’est pas Blaise Compaoré qui m’a donné le doctorat. Ce n’est pas un doctorat honoris causa. C’est un doctorat académique, universitaire que je peux valoriser dans n’importe quel pays de la sous-région. Et si je suis rentré dans mon pays, c’est parce que je ne veux pas travailler en France. Si maintenant je ne peux plus vivre ici, si ici on ne veut plus de moi, je ne vais pas mourir de faim, je vais vendre mes connaissances ailleurs. Mais j’y suis et j’y reste.

Vous continuez à flageller le président Compaoré dans vos déclarations tandis que certaines langues prétendent qu’après la mort de votre grand ami Thomas Sankara, vous avez signé un pacte avec lui. Quelles ont été les conditions de votre retour de l’exil ? Quelles garanties Blaise Compaoré vous a-t-il données ? Sinon, quelles relations entretenez-vous avec le président du Faso ?

Vous vous jetez directement dans l’eau. D’abord, pourquoi suis-je allé en exil ? Ainsi, vous pensez que je devais vivre éternellement dehors ! Vous ne savez pas que les conditions d’exilé sont pires que lorsque j’étais en prison. Etre exilé, pour un homme qui aime son pays, c’est la plus grande des punitions. Toutes les nuits, tu pries que les conditions se réalisent pour que tu puisses rentrer. Arrivé à un certain moment où le régime se passait pour un régime démocratique, j’ai été à maintes fois approché. Blaise Compaoré, lui-même, a envoyé des gens pour venir me proposer de rentrer. Mais, il ne suffit pas de rentrer, j’ai refusé parce que je n’étais pas sûr des conditions de sécurité. Et c’est à ce moment que, dans le cadre de ma thèse, j’ai pris un billet d’avion pour aller au Ghana. Puisque ma thèse porte sur l’anthropologique économique des Dagaras du Burkina Faso et du Ghana et à défaut de me rendre au Burkina Faso, j’ai décidé de descendre au Ghana pour faire l’enquête de terrain. Et comme je ne vivais pas un exil doré en France, je me suis débrouillé et j’ai pris un billet charter. Je suis descendu au Mali et là-bas, j’ai demandé à mes camarades de Ouagadougou si nuitamment ils pouvaient venir me prendre et me faire traverser le pays et me déposer à la frontière du Ghana, à Hamélé. Deux semaines d’attente, et personne n’est venue.

C’est ainsi qu’un opposant malien, d’entre mes amis, Me Mountaga Tall, président de la CNID (ndlr, Congrès national d’initiative démocratique) m’a invité à manger et lors de notre entretien, s’est investi à me convaincre qu’il était temps de rentrer dans mon pays. Alors, comme je refusais toujours, il m’a demandé l’autorisation de rentrer au Burkina pour négocier ma rentrée, en me disant que tant mieux si cette tentative marchait et que dans le cas contraire, je pouvais continuer ma traversée clandestine vers le Ghana. Il estimait que si lui n’a pas été président du Mali, c’est simplement parce qu’au moment où Moussa Traoré avait été mis en mal, on l’a exfiltré du Mali, c’est cela qui lui a couté le pouvoir, et que désormais, même si le Mali brûlait, il n’allait plus quitter le pays. Selon lui, si je continuais d’être en exil, la jeune génération qui monte aurait vite fait de m’oublier. Et il pensait qu’avec le vent de la démocratie qui soufflait, la crainte pour ma vie n’était plus une crainte sérieuse. Et pendant que nous discutions, un de ses lieutenants, Me Diabaté, le célèbre avocat qui a défendu le dossier Ibrahim Coulibaly (IB), le mercenaire ivoirien, est arrivé et l’a aidé à me convaincre. Dès le lendemain, Mountaga Tall a pris son avion. Arrivé au Burkina, il s’est fait introduire par Roch Marc Christian Kaboré chez Blaise. Et Blaise lui a dit qu’il y a bien longtemps qu’il a demandé à ce que je rentre.

Alors, s’il pouvait se porter garant, il n’avait qu’à m’amener. Après, à bord de sa Mercedes, lui, sa femme, moi et un de ses amis qui s’est fait chauffeur, nous sommes rentrés au Burkina. A notre arrivée, nous avons logé à l’hôtel Indépendance (ndlr, actuel Azalaï hôtel). Comme vous aimez les anecdotes, je vais vous raconter quelle a été ma peur durant mon séjour à l’hôtel. Mountaga Tall a pris une chambre pour lui et sa femme et pour moi, une chambre en face. Mais, je ne pouvais pas dormir du tout et finalement, je suis entré dans leur chambre, refusant de dormir tout seul dans une chambre où on allait venir « me faire » et personne n’allait être au courant. Pendant que lui et sa femme étaient couchés, moi, j’ai dû dormir sur une chaise. Et c’est ainsi que Roch Marc Christian Kaboré et Salif Diallo sont venus me voir à l’hôtel et nous avons échangé. Dans nos échanges, je leurs ai affirmé que nous étions arrivés au Burkina Faso, à un point où on ne pouvait plus faire un pas en avant dans le sens d’un progrès économique et social. Le pays était bloqué : plus un pas en avant sans réconciliation nationale. C’était le premier contact avec Roch et Salif au bord de la piscine de l’hôtel Indépendance.

Mais, je me rappelle que Roch et Salif ont tout fait pour me convaincre que j’étais coupé des réalités, du fait de ma situation d’exilé, et qu’il y avait longtemps que le pays s’était réconcilié. Et à 20h, Roch est venu nous chercher, Mountaga Tall et moi, à l’hôtel Indépendance, pour aller voir Blaise. Pendant que nous étions assis, Blaise est arrivé et nous nous sommes embrassés. Ce que vous avez oublié, c’est que Blaise et moi avons été des amis, non ! Nous avons fait nos 400 coups ensemble, nous avons géré le pouvoir ensemble. Et ce soir-là, Blaise m’a taquiné en me disant : « Alors, Valère, je constate que tu as pris du poids ! ». Alors, j’ai aussi plaisanté en répondant que ce n’était pas seulement du poids que j’ai pris, mais que j’avais aussi grandi. C’était pour le devancer, parce que comme vous le savez, on m’appelait « le petit » et Blaise est connu pour aimer faire les jeux de mots pour taquiner les gens. Donc, nous nous sommes assis et avons causé de tout et de rien, de sa médiation qui avait cour au Togo… Mountaga Tall a été ahuri de constater qu’apparemment il n’y avait rien de grave entre Blaise et moi et que nous étions des vieux amis qui s’étaient retrouvés. A la fin, Blaise m’a proposé de prendre la température du pays, parce que je venais d’arriver et il a dit à Roch de mettre une voiture et un chauffeur à ma disposition. Et le lendemain je suis allé dans mon village et à mon retour, j’au pu avoir un tête-à-tête avec Blaise. J’étais sur le point de repartir en France.

Comment s’est faite cette deuxième rencontre ? Est-ce lui qui est venu vous voir ?

Il m’a fait appeler, je suis allé chez lui, à sa résidence d’alors, derrière l’Assemblée Nationale. Une fois à deux, j’ai dit à Blaise que j’estimais que ce pays était bloqué et qu’il ne pouvait plus faire un pas en avant sans la réconciliation. Alors, je lui ai proposé de prendre l’initiative pendant qu’il était temps, parce qu’il n’était soumis à aucune pression, d’engager un processus de réconciliation nationale. En faisant un discours à la Nation et où il allait demander pardon au peuple, au nom de tous les régimes et leurs présidents qui l’ont précédé, selon le principe de la continuité de l’Etat. Il devait demander aux Burkinabè de se réconcilier avec eux-mêmes, il devait décréter une journée de réconciliation nationale, demander à toutes les communautés religieuses de faire des prières. Je lui ai dit que Thomas Sankara a été élevé par ses soins, au rang de héros national. Et que je trouvais que la tombe qui lui a été réservé à Dagnöen n’est pas la digne d’un héros. J’ai suggéré à Blaise Compaoré d’ériger un monument particulier au héros national qu’est Thomas Sankara. Sous la Révolution comme sous le Front populaire, il y a eu des exécutions, des gens ont été enterrés en cachette.

Qu’on fasse les recherches, pour trouver les corps de ces victimes pour les rendre à leurs familles auxquelles on les moyens nécessaires pour faire leurs funérailles. Qu’on érige un monument des martyrs en l’honneur de toutes ces victimes des régimes d’exception. J’ai proposé que l’on débaptise la Place de la Révolution pour la rebaptiser « Place de la concorde », comme en France, ou « Place de la réconciliation nationale », etc. C’étaient mes conditions pour ma rentrée au pays et une éventuelle collaboration avec Blaise Compaoré. Il s’est retourné, m’a regardé, et sans aucune hésitation, m’a dit : « D’accord, vas prendre ta famille et viens nous allons faire ce que tu préconise ». Où est donc le pacte, médisants que vous êtes ! Alors, je suis allé prendre ma famille, et je suis rentré. Mon retour a été pris en charge par l’Etat burkinabè. Roch qui était l’intermédiaire, en tant que ministre d’Etat, m’a envoyé de l’argent pour que je puisse m’acquitter des frais occasionnés par mon retour. Et quand je suis rentré, je n’ai jamais occulté ce fait. Et les camarades de mon parti ont été les premiers à être informé de ce fait.

Les méchantes langues disent qu’on m’a donné beaucoup d’argent ! J’ai eu l’occasion de répondre à cette calomnie mensongère lors de mon passage à Impact TV. C’est tout juste mon transport pour le retour qui a été pris en charge. Quand je suis rentré, Blaise m’a reçu, il a choisi Simon Compaoré et Salif Diallo avec lesquels je devais travailler pour mettre en marche ce processus la réconciliation nationale. Nous avons eu deux séances de travail à la Caisse générale de péréquation dont Simon Compaoré était le directeur général à l’époque.
C’est cet accord entre Blaise et moi qui a motivé ma rentrée et c’est cela que vous appelez « pacte », comme s’il s’agissait d’un pacte occulte, satanique ou malhonnête. C’est un pacte clair et net. Pendant que nous étions en train de travailler pour mettre le dossier en marche, une circonstance s’est produite. L’auto dissolution de la CNPP- PSD (ndlr, Convention….) du radical Pierre Tapsoba dans l’ODP/MT (ndlr, Organisation démocratique populaire- Mouvement du travail), par l’entremise de Marc Yao et Yé Bognessan. Ce qui a donné naissance au CDP.

Désormais, avec ce méga parti, Blaise s’est cru pouvoir se passer de la réconciliation nationale telle que je l’avais préconisée Et lui et ses acolytes m’ont tourné le dos. Plus de contact. Terminé ! Ils m’ont trahi. Ils ont dénoncé notre accord. Je me trouvai ainsi piégé. C’est à partir de là que je tournais en rond comme un lion en cage. J’ai eu des déboires et à l’époque on a dit que je m’adonnais à l’alcool et bien d’autres choses malveillantes à mon sujet. A cela aussi, j’ai eu à répondre sur Canal 3 en disant qu’il y a des gens qui boivent une bière et qui ne supportent pas, et je suis de ceux-là, tandis qu’il y a des gens qui boivent des tonneaux de whisky et qui s’ils baillent sur toi… Bref ! Mais au moins, dans cette négociation pour rentrer, j’ai pu obtenir ma réintégration, ma réhabilitation. Moi et certains camarades, Fidèle Toé notamment, avons pu être, dans cette opération, réhabilités, grade pour grade, et j’ai demandé à être affecté ici à l’INSS pour faire la recherche. Voilà donc les acquis de cette négociation. Puis, ils m’ont oublié pendant un moment. Et patatras ! On commet l’erreur, on assassine Norbert Zongo. Le pays est en effervescence. On n’a jamais vu une crise aussi profonde, qui a secoué le pays. Les voilà qui sortent, mon projet du tiroir et on le remet au collège des sages. Ce n’est pas mon seul dossier qu’on a remis au collège des sages. Il y a le projet de Frédéric Guirma (ndlr, candidat à la présidentielle de 1998) consigné dans un document intitulé « Pour une régénération nationale dans la réconciliation ». Document infecte et abjecte s’il en fut et qui a inspiré les Sages du Collège dans la partie la plus faible de leur Rapport.

Donc, le collège des sages était divisé entre les démocrates qui ont partagé mon projet et les réactionnaires qui ont adhérés aux idées de Frédéric Guirma. D’ailleurs lorsque le rapport a été publié, je l’ai apprécié positivement, tout en dénonçant également les aspects négatifs portant la marque de Frédéric Guirma. Et comble de l’ironie, lors de la tenue de leur Journée de réconciliation nationale, je n’ai même pas été invité. J’ai suivi les cérémonies, assis chez moi devant la télé. Voilà la trahison de Blaise Compaoré, voilà la trahison de son équipe vis-à-vis de moi. Mon retour de mon exil s’est fait de façon transparente. Quand je l’affirme, on a vite fait de crier à la vantardise. Mais observant le silence, on m’accuse d’avoir fait un pacte obscur, un pacte sordide ! Je le dis aujourd’hui, haut et fort. Je n’ai pas à observer une fausse modestie. Mais c’est la simple et pure vérité. Si l’on pense que c’est faux, que quelqu’un ose me contredire. Voilà pour ce qui est de votre pacte diabolique !

Est-ce que depuis tout ce temps vous avez encore rencontré le président Blaise Compaoré ? Quelles sont vos rapports aujourd’hui ?

Avant 2002, au moment de la crise consécutive à l’assassinat de Norbert Zongo, il a demandé à me voir et nous nous sommes vus. Et comme je suis toujours direct, je lui ai dit ce que je pensais de la crise. Je lui ai dit de recevoir le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques, pour une discussion, afin de trouver une sortie à la crise. C’était d’ailleurs devant témoins. Depuis cette rencontre où j’ai profité lui dire un certain nombre de vérités, je ne l’ai plus revu jusqu’à nos jours. Cela n’empêche pas les médisants de raconter à qui veut les écouter, que chaque matin Valère prend le café avec Blaise. Cela est propre à une catégorie de Burkinabè qui ne vit que du colportage et de la calomnie. C’est des êtres misérables, pour qui je n’éprouve que du mépris. Ce qu’ils ne voient pas, c’est ce qu’ils disent. Ils fantasment, ils s’asseyent devant leurs bouteilles de bière et quand une idée traverse leur esprit, ils se laissent aller à des élucubrations. Je me rappelle aussi que j’ai reçu le coup de fil de Blaise, quand j’ai échoué aux élections législatives de 2002. Il m’a appelé rien que pour se moquer de moi. Mais chaque fois qu’il m’a été donné de le, c’est toujours comme si on s’était quitté seulement hier. Vous savez, Blaise est un acteur de cinéma. C’est un homme qui sait être charmant et qui sait vous mettre à l’aise. En tout cas, chaque fois que j’ai eu l’occasion de le rencontrer, je n’ai jamais vu d’animosité dans ses propos ni dans son comportement. Au contraire, je vois mon ami d’avant le 15 octobre 1987.

Et à tous les coups, vous vous faites avoir…

Non, pas à tous les coups. Il m’a eu un coup. Mais à part cela, dans quel autre coup m’a-t-il eu encore ?

N’est-ce pas que vous avez dit qu’il sait être sympathique, chaque fois que vous vous voyez ?

Moi, je n’ai pas d’ennemi. Même si je rencontre celui qui cherche à me tuer, s’il me tend la main, je lui tends aussi la main. S’il me sourit, je lui souris. Ce n’est pas seulement avec Blaise Compaoré. Contrairement à ce qu’on pense, s’il y a une chose que je n’ai pas fait d’effort pour acquérir, c’est la haine. Je ne sais pas haïr, je ne sais pas garder rancune. Mais attention ! Tu piétines mon pied, tu as la réplique qu’il faut. Mais, une fois que je finis de répliquer, je m’en vais avec le cœur léger et l’âme tranquille. Donc je n’ai pas de problème avec quelqu’un, encore moins avec Blaise avec qui j’ai partagé quand même une tranche très importante de ma vie. Pourquoi voulez-vous donc que j’ai de l’animosité ? S’il me laisse en paix, je le laisse en paix. Notez que je n’ai jamais été le premier à agresser quiconque. J’ai toujours aimé être en position de la légitime défense. Comme le dit le comédien Camerounais Jean Miché Kankan, « tu m’attaques, je t’attaque ». Je ne suis pas Jésus qui tend l’autre joue quand on me gifle. Tu me gifles sur une joue, moi, je claque tes deux joues.

Dans votre livre, « Thomas Sankara, l’espoir assassiné », vous semblez occulter les conditions vie de votre exil brazzavillois. Pouvez-vous nous en parler un peu ?

Mon livre « Thomas Sankara, l’espoir assassiné », a été une réplique à une œuvre commandité par les dirigeants du Front populaire. Il faudrait tenir compte du contexte. Quand je suis allé au Congo, durant mon exil, je n’avais aucune intention d’écrire. Sennen Andriamirado, le journaliste malgache de Jeune Afrique, est venu me voir à Brazzaville. Et je lui ai donné les manuscrits que j’avais. C’est ce qui lui a permis d’aller écrire « Il s’appelait Sankara ». Je me suis dit à l’époque qu’à défaut d’écrire moi-même, si Sennen le faisait, il rendait service à notre cause. Et voilà que je tombe sur livre du mercenaire Ludo Martens, « Sankara, Compaoré et la révolution burkinabè » commandité les hommes de Blaise Compaoré (ndlr, Ludo Martens, homme politique communiste, belge et historien). Dans ce livre, Arsène Bognessan Yé, et autre Kader Cissé, serviteurs du régime, se sont adonnés à défigurer les faits à leur convenance. On aurait pu simplement intituler ce livre « Valère et la révolution burkinabè ».

Lorsque j’ai fini de lire livre, mon sang n’a fait qu’un tour, j’ai pris la plume et à main levée, j’ai répondu. Donc celui qui sait faire une analyse critique, en lisant le livre de Ludo Martens et le mien, il saura que je n’ai fait que répliquer. Je ne peux pas être encore vivant et voir comment on travestit l’histoire et me taire. Si je me taisais, ce serait de la lâcheté. Je n’ai pas écrit mon livre pour montrer comment je vivais dans mon exil. Quand j’ai fini d’écrire le livre, la deuxième partie qui porte sur les tortures que nous avons subies était également prête, je voulais la publier, mais entre-temps, mon ami et camarade Guillaume Séssouma venait de mourir dans les geôles du Conseil de l’entente. Moi qui voulais témoigner de mes tortures physiques, mon camarade lui a été torturé et en est mort. Alors, mon témoignage devient superfétatoire. Moi, j’ai été torturé, lui a perdu sa vie. C’est pourquoi ce livre n’a pas été publié. Sinon, il est là sous ma main. D’ailleurs, c’est déjà dans les mains des amis en Europe et si jamais on pense qu’on va me tuer pour ne pas qu’il soit publié, c’est déjà trop tard. Il sera publié à titre posthume. Quant au troisième tome, je l’écrirai alors pour parler de mes conditions d’exil.

Chaque chose en son temps. Maintenant, si vous voulez savoir comment je vivais au Congo, à mon arrivée, j’ai été accueilli par le président Denis Sassou Nguesso qui m’a hébergé, qui a mis une villa et des subsides à ma disposition. J’étais là et je donnais quelques cours à l’université en tant que vacataire. Et je suis allé au Ghana chercher Fidèle Toé. Nous vivions ensemble avec ce que l’Etat congolais mettait à ma disposition. Mais, c’est moi qui ai demandé au président Sassou Nguesso de me permettre d’aller en France, pour sortir de cette vie monotone, et pouvoir faire ma thèse de doctorat et en même temps mener mes activités politiques. Il nous délivré des passeports congolais, à moi et ma à famille. Mais en France, j’ai vécu à la sueur de mon front, j’enseignais comme maître auxiliaire à 600 km de chez moi. J’étais tout le temps sur l’a route pour aller enseigner. Je quittais à 5h du matin et rentrais à 20h.

Même étant en exil, vous étiez politiquement actif. Comment donc faisiez-vous, sans moyens suffisants, tel que vous semblez le dire, pour activer votre réseau ?

Nous en tout cas, avec le peu de moyens, nous arrivons toujours à nous faire entendre. On bricolait. Par exemple, du Congo, j’ai publié Le Manifeste sankariste qui a été clandestinement diffusé au pays. En France, j’animais mon parti, le PDS. Tous les 15 octobre, nous cotisions pour louer des salles, dans le but de commémorer cette date. Voilà comment, nous bricolions. Car, même si je dis que je travaillais, c’était une année sur deux. Je travaillais pendant une année et pendant une année, j’étais au chômage. Heureusement que dans le système français, lorsque tu arrives à travailler pendant une année, tu as quand même droit à une indemnité de chômage qui te permet tout de même de vivre. Avec cela, je pouvais tenir. Voilà comment nous nous débrouillons, sans aide. Mais ensuite, est arrivée la période des Conférences Nationales en Afrique. Et nous les exilés qui avions une certaine renommé, nous nous sommes retrouvés dans un café, le professeur Joseph Ki-Zerbo, le colonel Antoine Dakouré et moi. C’est nous qui impulsions de l’extérieur le mouvement qui était favorable à la conférence nationale. Nous cotisions encore, avec les militants qui étaient là, pour louer des salles pour nos conférences où nous invitions aussi des journalistes. Si j’avais des soutiens à l’époque, nous n’en serions pas là où nous en sommes aujourd’hui.

Durant votre exil, quels ont été vos rapports avec Boukary Kaboré dit « Le lion » qui est quand même une des grandes figures de l’ère révolutionnaire et de la classe politique burkinabè d’aujourd’hui ? Il semblerait que vous ayez eu des querelles de leadership avec lui pour diriger le mouvement sankariste à l’extérieur.

Effectivement, ce genre de propos m’est revenu. Il semblerait que Le Lion tient ce genre de discours, comme quoi, entre lui et moi, il y a eu un problème de leadership pour diriger la résistance. Je tiens à dire que c’est faux. Je tiens à dire à l’intention du Lion que je n’ai jamais été celui qui attaque le premier, mais lorsqu’on m’attaque, on me trouve. Que Le Lion sache que la cassette que j’ai enregistrée à Accra lors d’une réunion avec tous les Burkinabè qui résidaient là-bas, réunion au cours de laquelle il a été confondu, n’a pas été effacée et je l’ai soigneusement conservée. On oublie qu’il y a des témoins qui sont encore vivants, dont Fidèle Toé et le soldat Réné Yoda. Et s’il continue dans sa mégalomanie, je serai contraint de tout dévoiler et de diffuser la cassette. En ce moment, il ne restera plus qu’il retourne dans sa tanière en lion édenté, sans griffe, à la crinière avachie et jaunie. Chaque fois que les gens ont faim, ils vocifèrent contre Blaise, afin que celui-ci leur tendent des subsides. C’est dans ce jeu, pour satisfaire leurs intérêts égoïstes, qu’ils trompent et abusent du bon peuple. L’escroquerie, a assez duré ! Aimant la posture de la légitime défense, qu’il ose seulement réagir publiquement et non comme il le fait dans mon dos. Et on saura qui est qui, qui a fait quoi et pourquoi.

L’escroquerie, ça suffit… !

J’ai dit que je m’arrêtais là. S’il veut, qu’il avance et j’avancerai. C’est pour dire que Le lion prend ses folies pour de la réalité. Et de toute façon, c’est parce que les gens ne savent pas analyser. Ce n’est pas un type (ndlr, sic) à qui l’on doit accorder sa confiance. Ce n’est pas un leader politique qu’on doit suivre. Je m’arrête là, pour le moment espérant un jour pouvoir étayer tout ce que j’avance ici.

Si vous parlez de folie…

J’ai dit que je m’arrêtais là !

Mais aujourd’hui, quels rapports entretenez-vous avec la classe politique burkinabè ?

Je l’ai fréquentée, j’ai vu et j’ai tiré des leçons. La politique telle qu’ils le font, moi, je ne peux pas le faire. Je n’ai pas pu faire la mutation. Je ne suis pas un politicien, je déteste d’ailleurs ce mot. Je suis et je demeure un militant. Aujourd’hui, faire la politique, c’est ruser, c’est calculer selon son intérêt égoïste, c’est tromper son camarade, c’est bêler avec les agneaux, pour aller ensuite composer avec les loups. Cette politique-là, je ne peux pas la faire. C’est pourquoi je me suis retiré. Quand les enjeux seront plus nobles, peut-être que je m’y engagerai de nouveau.

Voulez-vous dire que vous n’aimez toujours pas faire de compromis ?

Il faut faire la différence entre compromis et compromission. Mais, j’ai de bons rapports individuels, avec bon nombre de leader politique de l’opposition. Il y a des gens avec qui je ne suis pas d’accord, mais je ne les considère pas comme des ennemis. Chacun doit savoir évoluer dans le domaine qui est le sien. Il y en qui excellent à faire de la politique politicienne, il y en a qui sont des agitateurs, il y en a qui sont des propagandistes et il y en a qui sont des théoriciens. Ce n’est pas donné à tout le monde d’être comme Lénine, agitateur, propagandiste-théoricien. Ce sont les génies, les grands hommes, les grands leaders qui savent faire cela. Comme je suis d’avance perdant dans l’arène politique, ne sachant pas faire de la politique politicienne, alors je m’adonne à ce que je sais faire le mieux : me consacrer à la formation des qui ont recours à moi.

N’est-ce pas un aveu d’impuissance ou tout simplement de la démission de votre part ?

J’ai été plusieurs fois interpellé par des jeunes sur cette question. Mais j’ai toujours répondu que ce genre de politique tel que pratiqué désormais au Burkina, il faut avoir de l’argent. Votre démocratie et une démocratie des puissances d’argent. Ce n’est pas une démocratie d’idées, ce n’est pas une démocratie d’excellence ni de mérite. C’est de la médiocratie. Le tyran est en haut, les tyranneaux en bas et ça continue avec les larbins. Si c’est cela, j’en suis un incapable. Et je serai incapable encore pour de longues années. Lorsque des jeunes viennent me voir pour que je les aide à comprendre la politique au sens vrai du terme, je me mets à leur disposition. Sinon, il faut avoir de l’argent. Est-ce que je peux animer un parti avec mon salaire ? Et quels sont ceux qui ont de l’argent ? Comme on le dit, il n’y a pas d’argent propre. Ou il faut être financé par l’impérialisme et lorsque tu es président tu deviens le valet de l’impérialisme. Ou bien je me fais prendre en main par les magnats de la place et je serai à leur solde.

Pour faire une simple campagne, il faut de l’argent. Ce n’est pas la vérité que les gens sont prêts à entendre aujourd’hui, ce sont les espèces sonnantes et trébuchantes. Tous ces députés qui nous représentent, en quoi ils ont de la valeur intrinsèque ? Non seulement ils sont cooptés par la volonté du président, le président choit ses candidats, au CDP, ces candidats et les élire députés et ils viennent approuver à l’Assemblée nationale ce que le président veut. Dans cette histoire-là, où ai-je ma place ? Si c’est cela l’incapacité, je l’assume. Sincèrement, je suis incapable dans cette faune d’hyènes et de loups. Je n’en ai pas les armes.

Pas non plus les arguments ?

J’ai assez écrit. Mon dernier article politique qui a été publié dans L’Observateur paalga (ndlr, n° 6503 du vendredi 21 au dimanche 23 octobre 2005, pp. 8-10) et intitulé « Le droit a été dit et bien dit ! » porte justement sur cela. J’ai invité la classe politique a boycotté l’élection présidentielle. J’ai dit à tous les candidats à cette élection qu’ils partaient juste pour faire valoir Blaise Compaoré. J’ai dit que le premier des tocards allait s’en tirer avec au maximum 6% et que Blaise Compaoré passerait avec un score qui se situera entre 70% et 94 % au premier tour. Les choses se sont passées ainsi. J’ai dit qu’en participant à cette élection, l’opposition se refusait toute initiative de lutte. Cela s’est vérifié et quand ils ont voulu faire un meeting pour exiger le départ de Blaise Compaoré, ils n’ont même pas réuni 100 personnes. Donc, ils n’ont plus l’initiative de la lutte. Parce qu’ils ont participé à l’élection présidentielle, ils ont valorisé les différentes révisions constitutionnelles.

Que peuvent-ils faire aujourd’hui ? Ils se sont discrédités aux yeux du peuple. En plus, ils n’ont même plus de terrain de bataille. C’est ce que j’ai écrit et ce n’est même pas encore fini. Mon silence s’explique donc par le fait qu’il n’y a rien de nouveau sous le ciel burkinabè. Je me suis déjà prononcé sur la révision constitutionnelle. La seule chose sur laquelle je ne me suis pas encore prononcé c’est peut-être le régime dynastique que l’on tente d’instaurer au Burkina Faso. Ceci dit, que ce soit théoriquement, en 2002 quand j’étais président de la CDS (ndlr, Convention pour la démocratie sociale), j’ai publié les 14 thèses de la CDS, mon programme politique. Ensuite, après avoir communiqué le document à toutes les formations politiques dont le CDP, j’ai dans L’Observateur paalga invité toute la classe politique, y compris Laurent Bado, à un débat politique.

J’ai demandé à tous les partis une confrontation de nos idées, pour que le peuple ait de la lumière. Silence ! Même Laurent Bado a gardé le silence. On peut prendre connaissance de ces 14 thèses en allant sur mon Blog (ndlr, valere-some.net). J’attends que quelqu’un me démontre que ces thèses ne sont pas valables. Depuis 2005 jusqu’à aujourd’hui, il n’y a pas un élément nouveau qui mérite que j’intervienne dans le débat.

Et quels rapports avez-vous avec les politiques se réclamant de l’idéal sankariste ?

Mais, j’étais dans un parti sankariste et je me suis retiré. J’ai dit que je n’étais plus sankariste, pour me démarquer de ces sankaristes du temps de paix. Au moment où il fallait être sankariste et mourir, où étaient-ils tous ces leaders politiques qui s’autoproclament sankaristes ? Tapis dans l’ombre, untel faisait ses affaires, ses choux gras. Et depuis qu’a eu la Baule, ils pullulent comme champignon après pluie, pour se proclamer sankaristes. Ces sankaristes faciles-là n’ont qu’à garder leur sankarisme. J’ai dit dans la presse que je n’étais pas un sankariste. Pas que je renonce aux idéaux que j’ai défendu avec le président Sankara sous la révolution. Si je devais créer un parti politique aujourd’hui pour me revendiquer de l’idéal de révolution d’août, je chercherais un autre nom. Je dirais par exemple, « parti thomiste ». Parce qu’il y en a qui croient que s’appeler Sankara çà suffit pour se déclarer révolutionnaire. Ce n’est pas Sankara qui a fait la révolution, c’est la révolution qui a fait Sankara. Je le répète donc, je reste attaché aux idéaux de la révolution que nous avons partagés, Sankara, moi et bien d’autres camarades.

Vous vous targuez de l’idéal révolutionnaire alors qu’on reproche à vous autres civils révolutionnaires d’avoir été ceux qui étaient contre la révolution. Est-ce vrai ?

Et c’est là que je déplore le niveau de vous autres journalistes. On ne peut pas faire du journalisme encore moins de la politique si on ne connaît pas l’histoire de son pays. J’ai entièrement publié le n°8 du Prolétaire sur mon blog. Un numéro qui est sorti au mois de mai 1987, donc 5 mois avant l’assassinat de Thomas Sankara. Là-dedans je fais le point, de façon prémonitoire, sur comment l’opportunisme ambiant était en train d’étouffer la révolution, comment l’opportunisme était en train d’attaquer la révolution de l’intérieur, j’ai dit que si on ne barrait pas la route à l’opportunisme, l’opportunisme tuerait la révolution. Comment après avoir publié ce numéro, on me dit que c’est nous qui avons tué la révolution ! J’ai démontré que nous marchions tout droit à la Restauration, ce qu’on a appelé « La Rectification », et les acteurs ont été identifiés.

Allez le lire d’abord, avant de venir dire que nous les civils avons tué la révolution. Autant il y avait des restaurateurs, des thermidoriens, pour parler le langage de la révolution française, les petits bourgeois infiltrés en notre sein, en tête Blaise Compaoré, qui voulaient arrêter la révolution, autant il y avait des gens, des civils, et des militaires, pro- sankaristes. Autant il y avait les Etienne Traoré qui ont œuvré avec Blaise Compaoré pour restaurer, autant les Valère Somé étaient avec Sankara. Comment pouvez-vous me mettre dans un magma collectif !

Dans votre livre « Thomas Sankara, l’espoir assassiné », on a l’impression que seul Valère a raison. Ne pensez-vous pas qu’il aurait fallu relativiser un peu les choses ?

C’est Valère qui parle. Valère dit sa vérité. Pourquoi vais-je dire la vérité de quelqu’un d’autre dans mon livre ? Je dis ma vérité et ma vérité, je la pense vraie. Et dans l’introduction de mon livre, j’ai prévenu que tout ce que j’ai écrit dans ce livre, je l’ai dis de bonne foi. Même s’il y a des choses qui sont fausses, c’est qu’au moment même où je l’écris, je crois que c’est cela la vérité. C’est ce que je crois être vrai. Et s’il m’est démontré que je me suis trompé, je ferai mon mea culpa publiquement. Et quand je suis rentré, j’ai commencé à mettre cette déclaration en application. J’ai écrit quelque chose sur Pierre Ouédraogo. Lorsqu’on m’a signalé que ce n’était pas vrai, je l’ai signalé noir sur blanc. Dans ma polémique avec Basile Guissou, j’ai profité faire mon mea culpa vis-à-vis de Pierre Ouédraogo. Lorsque j’écris que la balle assassine a été tirée par Hyacinthe Kafando, cela aussi je l’ai corrigé, à l’occasion d’une émission à Canal 3, et je me suis excusé.

Donc, si vous avez lu mon livre, vous n’avez rien compris. Le livre montre quelles ont été les faiblesses de la révolution. Je dis que l’aigle peut descendre au niveau de la poule, mais la poule ne peut jamais s’élever à la hauteur de l’aigle. L’aigle Sankara peut descendre bas, picorer dans la cour, mais il y a des gallinacés qui ne pourront jamais voler et se confondre à l’aigle. L’action de Sankara n’est pas exempte ni d’erreur ni de faute, ni de mea culpa. Je suis le premier à le dire. Et je dis aussi que même si dans l’analyse, le contenu du DOP (ndlr, Discours d’orientation politique) est vrai, il y a lieu, compte tenu de l’évolution de la situation, de rectifier certaines déclarations qui y figurent. Ce que j’ai dit dans mon livre, c’est ma vérité. Un homme doit avoir une conviction, je ne suis pas un équilibriste.

On ne relativise pas pour relativiser et d’ailleurs, le relativisme ce n’est pas la vérité. Je n’écris pas pour plaire aux gens, je suis un homme engagé. Je m’engage jusqu’au fond de mes idées et je meurs pour mes idées, parce que je pense que c’est la vérité. Le livre est sorti depuis bientôt vingt ans maintenant. S’il y a quelqu’un qui estime qu’un passage est faux, il n’a qu’à prendre sa plume pour rétablir la vérité. Tout n’a pas été encore dit sur la révolution. Si demain, il y a des gens qui disent des contrevérités, je me ferai le devoir de réagir. Comme je l’ai dit ailleurs, je ne suis pas tenu de dire tout ce que je pense, mais on ne me fera pas dire ce que je ne pense pas.

Vous reprochez à feu Sannen Andriamirado, le journaliste malgache de Jeune Afrique, de se tromper dans son récit sur certains détails concernant Thomas Sankara. Qu’en est-il au juste ? Ni même votre ancien compagnon de lutte, Basile Guissou, n’a été aménagé à travers vos écrits et vos déclarations. Quelles relations entretenez-vous finalement ?

Il ne faut pas mélanger les serviettes et les torchons. Laissons Basile de côté. Parlant de Sennen, je ne me souviens pas lui avoir reproché de biaiser la vérité. Seulement, j’ai montré ma divergence avec Sennen lorsque celui-ci dit que Sankara est irremplaçable et qu’il laisse des orphelins. J’ai estimé que c’était trop osé et c’est seulement sur cette partie que j’ai amicalement critiqué mon ami Sennen. Et même ce que je dis aujourd’hui, si Sennen était encore là, avec le recul, j’allais lui demander des excuses en reconnaissant que Sankara a en effet laissé des orphelins. Mais dans ma fièvre de ma passion de l’époque, j’ai trouvé que cela était inconcevable.

Parlons donc de Basile Guissou…

Je ne parle pas de Basile Guissou, j’en ai déjà parlé. Basile a écrit son livre et dans ma réponse, j’ai dit que c’était la première fois de ma vie où j’ai passé trois nuits blanches à me demander s’il fallait répondre ou pas. Je suis un joueur d’échec et un joueur d’échec ne sait pas hésiter. Mais c’est à mon corps défendant que j’ai été obligé de prendre ma plume. Et comme je sais que plus tard les langues vont se délier et à ce moment on me reprocherait de n’avoir pas réagi à l’écrit de Basile Guissou en son temps, j’ai par conséquent réagi pour l’histoire. Ma réponse est claire et c’est la vérité que je devais dire. Aujourd’hui, il y a de la courtoisie dans nos relations, mais comme on dit, « les paroles sont volages, les écrits serfs ». J’assume mon écrit comme il assume le sien. Mais, à part cela, chacun essaie de prendre de la hauteur pour entretenir des rapports convenables. Il y a des choses qu’on fait sous contrainte. Quand tu as le couteau sous la gorge, on peut te faire dire n’importe quel mensonge.

Est-il vrai que vous étiez le penseur au sein du CNR et que c’est vous qui rédigiez les discours officiels de Thomas Sankara ?

Vous me faites trop d’honneur pour moi. C’est faux. Que je sois l’auteur du DOP, voilà ce que je ne refuse pas. Mais à part un ou deux discours où j’ai pu apporter quelques petites contributions, je ne peux me targuer d’être celui qui écrivait tous les discours de Thomas Sankara. Thomas Sankara avait beaucoup de nègres et lui-même avait la plume alerte, du reste. Cela, je le dis très sincèrement et très modestement. Que j’ai écrit le DOP, ce n’est pas une prouesse. Le DOP, c’est tout ce que j’ai toujours défendu quand j’étais étudiant. Vous verrez d’ailleurs, en lisant mon blog, que le DOP n’est qu’un abrégé des théories que j’ai développées dans maints écrits. C’est tout. Je ne tire aucune gloire d’avoir écrit le DOP parce que ce n’est pas le top des écrits que j’ai fait dans ma vie. Je m’en tiens à cela, parce que je ne peux plus le nier et il y a des témoins qui sont là, dont Blaise Compaoré et bien d’autres. Mais à part cela, je sais avec qui, par exemple, il a écrit son lumineux discours à l’Organisation des Nations unies. Mais, je ne le dirai pas, ma main n’est pas dedans.

Sankara, un monsieur avec qui vous travaillez toute la nuit sur son discours et le lendemain, dès qu’il lance ses slogans et que la foule reprend en chœur, il empoche le papier et il y va selon son inspiration ! En ce moment, il est en communion avec la foule… (ndlr, à l’évocation de ce souvenir, Valère Somé ne peut s’empêcher de sourire). Et ce que Sankara dira ensuite est même mieux que le texte écrit. C’était un génie en son genre. Ce n’est pas parce que tu écris le discours du président que tu es plus intelligent que lui. Croyez-vous que Mitterrand fût moins intelligent que ceux qui écrivaient ses discours. Etre président, c’est gérer les cerveaux des autres et l’homme intelligent c’est celui qui gère les cerveaux des autres. Actuellement, même Blaise est plus intelligent que Valère parce qu’il gère les cerveaux des autres. Les mercenaires intellectuels, les plumitifs de service sont à sa disposition. Il y a des informations qu’il a et que je ne peux pas avoir. Tous les experts du monde sont à ses pieds. Je préfère m’arrêter là. Car, tout ce dont je peux me prévaloir, c’est le DOP. Et même que l’histoire du DOP a aussi fait des jaloux sous la révolution. Comme je le disais, tout n’est pas encore dit. Mais un jour, j’y reviendrai.

A 62 ans presque, vous ne vieillissez pourtant pas, apparemment. Comment faites-vous pour vous maintenir toujours rajeunissant ?

Il faut toujours avoir l’esprit jeune. Même quand je suis en train de causer avec un jeune étudiant, je ne me vois pas dans la peau de l’ancien ministre Valère Somé. Mais je me mets toujours dans leur tête quand je suis avec les plus jeunes. Je suis à tu et à toi, sans même sentir la différence d’âge. Je débats franchement. C’est un état d’esprit, la jeunesse c’est dans la tête. L’esprit détermine la matière, et inversement. Ils sont dans un rapport dialectique. Mais, sincèrement, je n’arrive pas à comprendre, je me confonds toujours aux étudiants quand je suis avec eux. Je me sens à l’aise et c’est comme si je n’avais jamais cessé d’être étudiant. Du reste, dans les faits, je le suis, puisqu’à 4h du matin, je suis toujours assis en train d’étudier, en train d’apprendre dans les livres.

Tous les jours j’étudie. Une fois que vous cessez d’étudier, c’est qu’à ce moment, vous êtes satisfait et si vous l’êtes, il ne reste plus qu’à vous encroûter. Voyez-vous, quand un homme estime qu’il a réussi, il ne travaille plus, alors il s’épaissit, son esprit s’encroûte et il pousse du ventre. Cela veut dire que l’esprit s’endort et le corps pourrit. Mais quand l’esprit est toujours en éveil, parce qu’il a toujours faim, le corps aussi reste dynamique. Remarquez la longévité des grands savants, des grands chercheurs. C’est qu’ils poursuivent toujours un objectif qu’ils n’ont pas atteint.

Vous suivez sans doute la polémique qui a lieu présentement autour de l’article 37 de la Constitution burkinabè. Quelle est donc votre position dans ce débat ?

Il y a au moins quatre écrits que j’ai déjà faits contre les révisions en catimini, les révisions officielles et autres. J’ai toujours dit que 30 ans de pouvoir c’était trop, puisque depuis le 4 août 1983 jusqu’au 15 octobre 1987, Blaise partageait le pouvoir avec Sankara, et il est encore là. Ma position vis-à-vis de Blaise Compaoré a toujours été claire et elle est invariable. Est-il Mobutu, lui ? Il a rusé avec tout le monde pour être toujours là. Donc, ce n’est pas un débat clos. Mais Blaise, lui-même, est convaincu qu’il doit partir. La question de l’article 37 est dépassée. Car, le débat qui est posé, c’est de savoir si le pouvoir est une question de succession familiale ou une question de toute la nation. Est-ce une dynastie de Compaoré qu’on veut instituer, de sorte à ce que son frère le remplace à son départ, ou bien est-ce qu’on démocratise le pouvoir ? C’est là le débat. Est-ce qu’en tant que démocrates, nous sommes pour qu’une seule famille nous dirige toute notre vie ? Si tel est le cas, invitons donc le Moro Naaba à venir prendre sa place. Lui au moins, la royauté, c’est de naissance.

Et en ce moment, nous autres qui appartenons aux ethnies minoritaires sauront que nous devons subir le diktat de l’ethnie majoritaire, en adhérant à l’institution d’une monarchie constitutionnelle, d’un régime dynastique où le pouvoir se transmet de père en fils, ou de frère en frère. C’est cela le débat qui nous place véritablement à la croisée des chemins, où tout Burkinabè doit montrer s’il est un homme ou pas. Et pour moi, venant d’une société dite « anarchique », et parce que je suis un « indépendantiste », la démocratie me convient très bien. Tous les citoyens naissent égaux et je ne veux pas de cette société où il y en a qui sont plus égaux que d’autres. Ça suffit !

Comment donc voyez-vous l’avenir du Burkina, eu égard à la bagarre de succession qui se déroule au sein du CDP ?

Comme dit le dialecticien, les contradictions naissent, évoluent, grandissent et meurent. Il y a eu un moment donné où la contradiction principale pour le peuple misérable, c’était de barrer la route à toute cette clique (ndlr, sic) du CDP, je veux dire Blaise Compaoré, Salif Diallo, Roch Marc Christian Kaboré, etc. Il s’agissait de les mettre aux rancarts. Pendant 30 ans, les fondements de la république ont été sapés. Donc le problème fondamental n’est même plus de sanctionner les prébendiers. Voilà une république qu’on a eu de la peine à instituer et qu’une famille vient s’en accaparer pour instaurer une dynastie ! Donc, aujourd’hui la principale contradiction c’est celle qui oppose le peuple à une minorité de serviles qui soutiennent les Compaoré (ndlr, Blaise et François) dans leur volonté d’instituer une dynastie au Burkina Faso.

Si Dieu fait que le CDP implose, sur la base des divergences sur cette question, alors c’est la démocratie qui sortira renforcée dans notre pays. Tous les démocrates à quelque parti qu’ils appartiennent doivent taire leurs contradictions devenues secondaires, pour trouver une solution à la contradiction principale de notre démocratie. Et j’invite toute la classe politique, toutes tendances confondues à bien considérer la question : voulons-nous restaurer notre république en une dynastie monarchique ou bien garder le peu de démocratie que nous avons et l’approfondir ? C’est dans ces termes que se pose la contradiction principale et c’est en fonction de cela que les gens se rangent. L’avenir dépend de la solution à donner à cette contradiction. De ce point de vue donc, je considère que toutes les contradictions qui m’opposaient aux uns et autres, au sein de la classe politique burkinabè sont devenues secondaires. Sauvons la république.

Main dans la main, adversaires ou ennemis d’hier barrons la route à la dynastisation du pouvoir dans notre pays. En nous mobilisant pour empêcher cette dynastisation du pouvoir nous ouvrons la voie à l’alternance. En laissant s’instaurer la dynastie, il faudra subir une « démocratie » verrouillée à jamais. Je prends un exemple : tous les Zéphirin Diabré et autres réclament l’alternance. Mais, si on laisse la dynastie s’instaurer, plus d’espérance pour une alternance quelconque. Mais si le CDP implose et donne naissance à un parti issu de son sein, et comme on le susurre, Rock Kaboré et Salif Diallo en prennent la tête, toute la physionomie de notre microcosme politique change du tout au tout et cela nous fera avancer. Donc, on déverrouille un peu la démocratie et en ce moment, tout le monde se mettant derrière un seul homme contre les monarchistes dynastiques, alors notre pays comme le Sénégal avec Macky Sall, pourra espérer instaurer un régime véritablement démocratique. Démocratie ouverte contre démocratie verrouillée. Chacun sera mis devant ses responsabilités. Nous sommes à la croisée des chemins. Voilà donc l’avenir qui nous interpelle, au pays que nous voulons pays des hommes intègres, dignes, fiers et courageux.

A vous entendre, on a l’impression que vous faites la cour à ce prétendu front de refus CDP dont on entend parler ces temps-ci…

Je ne fais pas la cour à personne, je fais une analyse froide, qui envisage l’avenir de ce pays. Un avenir sombre ou radieux ? Que les frondeurs du CDP le veuillent ou pas, s’ils ne prennent pas les responsabilités qui sont les leurs, ils seront comptables de leur forfaiture, cependant que l’histoire leur donne la chance de se racheter aux yeux de notre peuple. Ce n’est pas une question d’individu. L’histoire met l’homme devant une tâche. S’il refuse, l’histoire le met alors de côté et d’autres personnes vont apparaître. Je ne fais donc la cour à personne, je fais une analyse froide, mathématique, scientifique.

L’Assemblée nationale vient d’adopter une nouvelle loi se rapportant notamment à l’amnistie à accorder aux anciens chefs d’Etat burkinabè. Qu’en pensez-vous ?

Dans un de mes articles sur l’article 37 et la révision constitutionnelle, j’ai dit qu’un jour les députés auront à répondre devant le peuple. Ils ont été élus par le peuple pour défendre les intérêts du peuple, ils n’ont pas été mandatés pour défendre les intérêts d’un individu. Dans leur première révision de l’article 37, ils se sont retirés toute légitimité. Donc, c’est nul et non avenu tout ce qu’ils font et ils n’ont pas le pouvoir d’amnistier qui que ce soit. C’est une assemblée nationale qui a amnistié, donc une autre assemblée nationale pourrait mettre en accusation. Il appartient au peuple seul d’amnistier. Si Blaise, à la fin de son mandat, s’illustre par des actions positives qui rectifient toutes ses erreurs et manquements, ce qui lui vaudra la reconnaissance de notre peuple, il peut être assuré que personne n’osera toucher à un seul de ses cheveux. Le peuple se portera garant de lui. En dehors de cela il n’y a pas de salut !

Vous ne vous en prenez qu’à Blaise Compaoré seulement, tandis que cette loi ne concerne pas que lui seul…

Attention ! Je croyais que vous aviez quelques considérations pour moi. Alors ne me confondez surtout pas à un homme de la rue. Nti kunfing yé (ndlr, expression jula qui signifie « je ne suis pas un ignorant ») Qui doit-on amnistier ? Sankara est mort, il s’en fout. Sankara est déjà amnistié. Il y a prescription pour les fautes qu’il a pu commettre. Alors, allons-y droit au but ! Dans toute cette mascarade c’est à Blaise que profite le crime perpétrés pas nos honorables députés. Je dis qu’il appartient au peuple seul d’amnistier Blaise. S’il gère bien, s’il se rachète aux yeux de son peuple, s’il n’a rien à se reprocher, il ira vivre tranquillement à Ziniaré comme un poisson dans l’eau. Le peuple sera l’eau et lui sera le poisson. Mais, s’il s’amuse, il sera un poisson dans le désert, sans eau, dans l’argile craquelant, livré à toutes les vindictes. Ils n’ont qu’à faire tout ce qu’ils veulent. Ils n’ont qu’à inscrire tout ce qu’ils veulent dans la Constitution. Ce qu’ils oublient, c’est que la Constitution peut être elle-même dissoute.

Au regard des efforts qu’il a aujourd’hui consentis, notamment les médiations qu’il mène pour le retour de la paix dans certains pays de la sous-région, ne pensez-vous pas que Blaise Compaoré mérite d’être amnistié, par rapport aux crimes dont on l’accuse ?

J’ai une autre conception de la paix. Parlons de la paix dans notre pays que je connais. Là où certains peuvent construire des bunkers à coup de centaines de millions sinon de milliards de F CFA, et que nombreux sont ceux qui ne peuvent avoir un taudis pour dormir, on ne peut parler de paix. Ça c’est la paix des hypocrites, il n’y a pas de paix. Mettre les canons dans la rue pour ne pas être contesté, pour se targuer d’avoir la paix dans son pays, ça c’est la paix imposée, c’est la paix terrorisante. Mais si les gens pouvait s’exprimer librement, faire triompher la justice, on ne verrait pas des gens voler en toute impunité. De quelle paix parle-t-on, lorsque les gens volent sans crainte, lorsque que les gens volent et sont félicités en les nommant encore à des postes où ils peuvent aller encore voler ? Cette paix-là, je ne suis pas dedans. Et dire que nous sommes dans une situation proche de l’état de nature, où c’est la guerre de chacun contre chacun, ce ne serait pas faux. C’est une guerre des riches contre les pauvres. Il ne peut parler de paix dans une telle situation. C’est une paix imposée au plus grande nombre qui la subit en attendant le jour pour donner libre cours à sa colère contenue.

La paix sociale veut dire qu’il y a équité, que chacun est content de vivre dans son pays sans être agressé, sans qu’on attente à sa vie, sans qu’on lui fasse subir l’arbitraire. Quand vous circulez dans la ville de Ouagadougou, ne sentez-vous pas la colère qui gronde dans le peuple ? Ne lisez-vous pas dans les yeux des gens que d’un moment à l’autre qu’une étincelle peut mettre le feu dans tout le pays ? Ne voyez-vous pas le regard des gens du peuple de l’exaspération, de l’intolérance, et même de la hargne ? C’est comme un volcan en travaille dans les profondeurs et qui attend son moment pour cracher ses laves enflammées. Il faut d’abord balayer devant sa porte avant d’aller mettre de l’ordre chez le voisin.

Monsieur Somé, je vous cite des noms, qualifiez-les en moins de dix mots.

- Thomas Sankara : il a marqué définitivement l’histoire de ce pays, il fait partie de ces héros éternels du Burkina Faso. N’en déplaise à ses détracteurs impénitents.
- Blaise Compaoré : il a encore du temps devant lui pour ne pas sortir de l’histoire.
- Soumane Touré : c’est lui qui a guidé mes premier pas en politique révolutionnaire.
- Salif Diallo : que tu l’aime ou pas, c’est une bête politique et je le respecte.
- Roch Marc Christian Kaboré : je n’arrive pas à éprouver de l’animosité contre lui parce que c’est un ami, c’est mon ancien camarade. Chez lui, tout le monde il est bon, tout le monde il est gentil.
- Fidèle Toé : comme son nom l’indique, il est le fidèle des fidèles à Thomas Sankara !
- Etienne Traoré : Voilà quelqu’un qui a entrepris de faire une autocritique pour son engagement aux côtés de Blaise Compaoré lors de la date fatidique du 15 octobre 1987, parce qu’il estime que Blaise les a floués. Mais dans cette autocritique, il est resté à mi-chemin. Il reste encore des pas à faire.
- Arba Diallo : je crois qu’il excelle plutôt dans le domaine des organismes internationaux.
- Hermann Yaméogo : c’est le fils de son père.
- Me Bénéwendé Stanislas Sankara : le nom Sankara ne fait pas de quelqu’un un révolutionnaire.
- Gilbert Diendéré : le sphinx, l’énigmatique.
- Luc Adolphe Tiao : Fait partie de la dernière garde que Blaise a appelé à la rescousse. Mais on l’usera comme tous les autres.
- Zéphirin Diabré : il fait partie de ces ouvriers de la onzième heure, qui pensent que l’heure est venue pour eux de venir tirer les marrons du feu.

Propos recueillis par Lassina Fabrice SANOU

Le Quotidien

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Vos commentaires

  • Le 6 juillet 2012 à 02:26, par zenozunu En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Franchement, chers journalistes, ayez au moins la décence de relire vos articles avant de les publier svp. Le nombre de fautes est inadmissible dans un article qui peut être lu de l’extérieur sur le net et qui, pour nombre de compatriotes se fiant avec naïveté à votre niveau d’instruction, s’en trouveront entraînés à commettre des fautes aussi grossières.

  • Le 6 juillet 2012 à 03:03, par Icéliman En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Formidable,Valère valeur, bref vous avez encore d’énormes ressources à nous les rendre en sources intarissables...Vous au moins n’aviez pas eu les bourses pas inutilement...

    • Le 6 juillet 2012 à 23:07, par yako En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Salut "petit" affectueusement,tu ne viellit pas tjrs fidèle à lui meme moi j’ai eu l’occasion de le cotoyer dans les années 90 dans sa galère française j’avoue qu’il reste lui meme homme de combat des idées jamais attiré par l’argent et le racourci il pouvait avoir tout avec Blaiso à la manière de Basile qui,à un moment donné fatigué a estimé qu’il fallait faire allégenge et manger tranquille le petit n’est pas de ce genre cependant,j’estime qu’il est reste trop théorique sur certains aspects dans la conduite de la vie publique et de par ce fait il n’a aucune chance d’avoir un destin national car la vie politique est faite de compromis pour une démocratie temperée !néamoins gardons l’espoir à 62 ans il a encore le temps.

      • Le 7 juillet 2012 à 20:50 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

        Ca depend de ce que tu appeles destin national. Si destin national veut dire qu’ il risque de ne pas pouvoirenvoyer son fils au canada avec une bourse nationale ou construire dix duplex, tu peux compter sur ton genie que tu as frappe dans le mil. Il n’ aura pas de ton destin national come Ki- Zerbo n’ a jamais eu de destin national, Sankara n’a jamais eu de destin national.C’est le monde a ’ envers ou les zerros sont les heros. Apres avoir suffisammenrt affame le peuple, ce dernier a perdu le sens correcdt du jugement et est venu a l’ etape des urgences. Ce qui presse d’ abord, c’est manger et se soigner. Donc ceux qui parlent a notre intelligence, a notre conscience n’ auront jamais de destin national. Meme toi qui dis l’avoir cotoye sans avoir jamais reellement appris au travers de ce contact, tu detestes la theorie comme si la theorie etait separee de la pratique. C’est a l’ intention d’ 1 dividus comme toi que la maladie infantile du gauchisme a ete ecrite. Mais tu ne le savais pas.
        Valere, tu as tout dit. Il n’ y a meme plus un mot a ajouter a cette brillante interview qui va donner de l’ urticarie a ceux qui ont assassine la revolution et qui se repaissent de sa carcasse. Ca fait honte que , il y a une trentaine d’ annees de cela, on etait tous au soleil, suant a grosses gouttes, fustigeant l’ imperialisme alors que l’ imperialisme etait meme en nos seins alors qu’ on regarde ce monstre au loin. Voila nos revolutionnaires d’ hier multimililliardaires aujourd’ hui sans jamais avoir herite du moindre kopeck de leurs geniteurs.Nos reactionnnaires du RDA et du PRA, s’ ils avaient gere la chose publique de cete facon, il y a longtemps que le pays serait parti en lambeaux. Mieux, il parait que eux au moins avaient encore la notion du partage mais il parait qu’ aujourd ; hui, c’est manegr laisser l’autre meme au sein du meme camp. En somme, les loups ont perdu le sens de l’ honneur au point ou ils peuvent meme se manger entre eux.

        Jean Marie Vianey Fayama, Toronto, Canada

        • Le 8 juillet 2012 à 16:40 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

          HEYYYY ! Esclave là il reflechit dèèè ! Eh Béé ! Non c’est ton maitre qui t’a redu si intelligent ! c’est pas ton bangui
          SOME (c’est pas valere)

          • Le 11 juillet 2012 à 18:14 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

            Espece de faux SOMe, ouais. Si tu es vrai SOME tu dois etre Valere, c’est- a- dire Valeur. Dans tous les cas, vous les dagari-lobi, vous etes tous des tricheurs. Vous n’etes pas intelligents car c’st le dolo qui vous fait reflechir comme ca. Donc si c’etait en sport, un petit test allait demontrer que vous avez utilise des subsatances qui augmentent artificiellemnt le regime de votre cerveau comme les anabolisants augmenent la performance des muscles. Si tu reveilles un Dagari a 3 heurs du matin, il est zero parce que le sang a baisse dans son dolo, ou pardon, le dolo a baisse dans son sang.Mais tu vas faire comment pour qu’ il soit en trin de dormir a ette heure- la alors qu’ ily a le dolo a cote ? Quand j’etais en fac, j’ ai connu un dagari qui disait qu’ il n’ y a jamais de dolo couche, de dolo d’ hier parce que c’est quand tu dors laisser le dolo que le lendemain il est dolo d’ hier. Mais si vous avez veille ensemble, comment il va etre dolo d’ hier ? Moralite : Tu vas faire quoi meme pour qu’ un dagari n’aie pas la bonne dose dans le sang ? C’est pourquoi l’ autre dagari- la, probablement l’ un des meilleurs chirurgiens a Bobo ici dans les annees 70-80, pour t’ operer, il se mettait d’abord dans 6 bibines et il entre ouvrir ton ventre mais il n’ oublie pas ds ciseaux dans ton ventre come Dr. Fatchie. Valere n’existe pas dans le dictionnaire. L’ infirmier de garde qui a transcrit le nom etait soul encore le jour ou Valere fut ne. Vous avez bien devine juste : C’est un dagari.Au lieu d’ecrire valeur il ecrit Valere, comme Galere. Valere a travers la galere mais il reste une Valeur sure. Mes esclaves sont des gnoleurs mais ils ont le sens de la dignite avec eux. C’est pourquoi c’est moi seul qui ai eu les vrais esclaves. Je dois les surveiller sinon gare au syndrome Hegelien dialectique du maitre- esclave.
            Webmaster, faut censurer tous les Dagari- lobi pour qu’ ils ne lisent pas ce message.

  • Le 6 juillet 2012 à 03:19 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Ce numero -la devrait se vendre a 1000f pour ce joli entetien. Valere, j’ai vraiment beaucoup de respect pour vous. Je vois en vous un genie politologique. Valere a de la valeur Et de l’ Integrite. Il reste entier. Je suis sur que le regime va faire de cette interview leur lecture de chevet. Tres profond, tres veridique. Je suis fier qu’ au Burkina, il y en encore des hommes qui ne parlent pas pour manger. Ces gars- la, tu les achetes maintenant avec quoi ? Merci, Grand- Pere. Ton petit- fils s’efforcera de te ressembler.
    Gnon ming ya rawa koeh !

    Sompagdo Gerard Ouedraogo

  • Le 6 juillet 2012 à 03:58 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Esclave, je te tire mon chapeau ! Ca, c’est un integre !

    • Le 6 juillet 2012 à 16:28 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Qui est l’esclave maintenant ? La tete qui pense comme Valere ou le corps qui suit comme toi vilain Gbin /Karaboro/Toussian, etc. avec ta tete on dirait noix de coco de ronier du paysan noir comme s’ il pouvait etre paysan blanc. Prochainement, si je te vois suspendu au ronier comme un petit singe rouge, tu seras bonne soupe. Tu sais que quand moi Tikpente, quand je tire, je ne rate point.

      Tikpente Kambou

    • Le 6 juillet 2012 à 20:43 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Honnetement, je rentre en juillet pour un mois de conges. Je serai au pays avec toute ma famille. Je ferai un tour en pays dagari. Valere, pardon, je suis le boss, mais attends moi. On va aller a Diebougou pour que tu m’amenes dans les cabarets dagari afin que je puisse faire abreuver tous mes enfants de votre dolo. Il parait que c’est du wack qui rend courageux comme toi et qui rend aussi intelligent. C’est moi seul qui ai eu des esclaves. Un gars qui a le crane pour convertir la pauvrete en luxe et qui refuse. Voila des Socrate nouveaux style.

      Jean Vianey Fayama, Toronto, Canada
      Maitre de tous les Some & SOME et tout buveur de dagaridan
      car les oeufs de la poule, la poule et ses intestins
      appartiennent a son prioprietaire.
      Don nous les Gbins, on reste les meilleurs.

      • Le 7 juillet 2012 à 08:21, par Tapsoba En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

        Bonnes vacances au pays des hommes intègres ! J espère que vous vous êtes bien préparé car le Burkina de 2012 n est plus celui de 2010 encore moins de 2008 ou 2006,vie chère oblige.J en ai fait l expérience en un mois et demi de fin mai au début de ce mois de juillet alors que j y étais seul.

        • Le 9 juillet 2012 à 17:35 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

          Merci, mon frere Tapsoba. On va se rencontrer un jour en chair et en os car je suis sur que tu utilises un nom d’ emprunt comme moi. On ne cachera jamais le soleil avec un doigt maigre. Je rentre au pays avec ma famille en ordre disperse. Il leur faudr a beaucoup d’ intelligence—qu’ ils n’ ont pqas— pour me connaitre. A moins qu’ ils n’aillent directement au IP number, ce qui erst trop vague encore car nous sommes des centinesa de Burkinabe a Toronton.

          Vianey, Toronton

  • Le 6 juillet 2012 à 04:52 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Un debat avec le Pr BADO ?.....Valere Some sil te plait. Et puis zepherin nest pas un ouvrier de la derniere heure.

    • Le 6 juillet 2012 à 16:17 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Bado crie pour intimider les gars avec qui il discute. Cet anarchiste n’est qu’ un extremiste de l’ extreme - droite chretienne. Il commet toujours le peche d’ orgueil de se croire toujours le plus intelligent meme a la Fac de droit ou brillent des sommites du genre Filiga, Ibriga, Yonaba, et dans une moindre mesure leur jeune frere Loada. Quand il a rencontre un autre suffisant du genre Poda Rogacien, un opportuniste qui n’est ni de la gauche ni de la droite(ayant ete AEVO, PCRV, puis ADF, ensuite ADF/RDA), c’etait la flamme et il a ete oblige de peser de tout son poids pour lui refuser le poste d’ enseignant plein a l’ UFR/SJP. Le monsieur qui est aussi gonfle que Bado a integre l’ENAREF pour finir a la BCEAO. Ne vous laissez pas impressionner si facilement. Bado n’est pas a comparer a des gens qui ont mis la main a la pate comme ce "petit" qui n’est pas comme l’ autre petit qui est "insignifiant".
      Quant a Zephirin, je respecte le technocrate en lui mais il n’ est pas un ouvrier tout court. Ila su profiter d’ une situation "restoratrice" reactionnaire et a fait le plein de magot et de relations. On ne peut pas lui en vouloir pour ca mais il n’ est meme pas un ouvrier d’ une quelqconque heure. Il n’ a jamais ete un ouvrier mais un petit bourgeois fier de l’ etre. Les burkinabe sont vraiment eblouis par les reflets de l’argent !!! Valere, avec cette interview, meme si tu meurs aujourd’ hui, tu es entre dans le pantheon des hommes d’ action et de reflection de ce pays. C’est eux qui commettent les erreurs, pas ceux qui ne font rien et laissent faire. La revolution a commis des erruers, mais tu as reconnu ta part d’erreurs tout en precisant que tu as pu les comettre de bonne foi. On ne demande pas plus a un homme. Les lectuerus sont "vigilents" comme ces hommes armes vigilants pour la mauvaise cause.

  • Le 6 juillet 2012 à 06:11 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    VOUS AVEZ FAIT OEUVRE UTILE EN ALLANT INTERVIWER CE MR MAIS VOTRE INTERVIEW EST TROP FLEUVE ET RISQUE DE NE PAS AVOIR DE L’AUDIENCE, IL FALLAIT ALLER A L’ESSENTIEL AVEC LUI ;

    • Le 6 juillet 2012 à 08:50 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Par tes propos,tu dois être de la génération zappeur,trop pressé à avaler tout,vite fait et souvent mal fait car contrairement à toi qui trouves que l’interview est trop fleuve,je le trouve trop court.J’attends même impatiemment la suite comme mentionnée.
      Pour moi il trop intéressant et trop passionnant parceque l’Homme est de qualité qui n’a jamais renié ses idéaux.C’est ce qu’on appelle un Homme intègre à l’image de Thomas Sankara.
      Merci Somé et longue vie à vous et à tous vos proches

    • Le 6 juillet 2012 à 08:50 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Par tes propos,tu dois être de la génération zappeur,trop pressé à avaler tout,vite fait et souvent mal fait car contrairement à toi qui trouves que l’interview est trop fleuve,je le trouve trop court.J’attends même impatiemment la suite comme mentionnée.
      Pour moi il trop intéressant et trop passionnant parceque l’Homme est de qualité qui n’a jamais renié ses idéaux.C’est ce qu’on appelle un Homme intègre à l’image de Thomas Sankara.
      Merci Somé et longue vie à vous et à tous vos proches

    • Le 6 juillet 2012 à 16:33 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Lis ce que tu peux lire et arrete le reste. Cette interview, c’est pour ceux qui n’ ont pas la paresse de cultiver leur intellect, de nourrir leur ame, de savoir pourquoi certaines choses se passent de la maniere qu’ elles se passent. Tu n’est pas oblige de lire. Nous, on en redemande. La mort n’attend pas et Valere et les journalistes ont bien fait.
      C’est avec une telle jeunesse que Blaise et Compagnie sont en train de n... le pays nuit et jour. Cultives- toi petit inconscient. N’ oublie pas que l’ instruction est la seule chose qu’ on ne peut pas t’ enlever. Sinon, tout ce qui est visible est prenable : Villas, voitures, compte en banque, postes, femmes, etc. Qu’est-ce que ce regime aurait pu laisser a Valere s’ il avait des biens, "tetu" qu’ il est. Meme ceux qui nous forniquent vont s’ acheter des doctorats. C’est preuve qu’ ils savent que la vraie valeur imprenable, c’est l’ instruction. Meme s’ ils passsent par les manieres les plus superficielles pour s’ affubler de cette valeur. Mais ca ne trompe pas.

  • Le 6 juillet 2012 à 06:56 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Tres bonne interview !ce genre de travail informe et cultive informe.Pour ce qui est du Lion je suis tout a fait d’accord avec toi.Il a sa place dans l’hemicicle car peut etre porte parole de sa region.Mais au dela,ce serait la honte de notre pays,il n’est pas ideologue ni assez instruit pour gerer plus d’une caserne.
    Courage a toi journaliste

    • Le 6 juillet 2012 à 16:37 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Si Boukary gere au- dela d’ un peloton, c’est la catastrophe. Je rappele qu’ un peloton compte 30 hommes. J’ oubliais qu’ il a gere un regiment a Koudougou. Et dites moi si ce ne fut pas la catastrophe ? Il a conduit ses hommes a l’ abattoir et est devenu herbivore au moment crucial ou il fallait affronter ses ennemis. Sans meme dire a ses hommes de se chercher. Sans honte, aujourd’ hui, c’est lui qui veut diriger ce pays. Aucune strategie. Ca montre qu’ il n’etait pas une lumiere a part ses mouvements physiques comme courir et pomper car plus maitre de gym qu’ autre chose.

  • Le 6 juillet 2012 à 07:32, par Kôrô Yamyélé En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    - VALÈRE, ce sont toi et les autres avec vos théories brumeuses et fumeuses qui avez fait reculer ce pays ! ! !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 6 juillet 2012 à 07:38, par Kôrô Yamyélé En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    - Ahhhhh !!! Valère, pardon pour ma réaction. Je croyais que étais aussi un béni oui-oui comme les Guissou-là. Pardon !

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 6 juillet 2012 à 10:46 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Ha non kôro ne t’excuse pas valère comme les autres au pouvoir ou aux aguets sont tous de la même moule des gens qui font l’éloge de la trahison , des indignes d’êtres camarades et surtout de conduire un peuple "vers l’horizon du bonheur à la conquête de la liberté et du progrès"... qui ont surtout la phobie de mourir pour la patrie.

      • Le 7 juillet 2012 à 19:47 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

        Je suis d’accord avec ce que tu relèves au fameux Koro que je constate amnésique tout comme Valere lui-même. Ses explications d’aujourd’hui ne sont de mon avis qu’un "mea-culpa" vain qu’il tente de manifester à l’endroit de ceux "qu’il a trahi", "qu’ il a lâché " et "sacrifiés". Nous autres qui, sans être des philosophes lunatiques, ni des sociologues et encore moins des politologues comme lui et ses camarades qu’il dénigre aujourd’hui, nous les avons suivi parce que nous avions cru en eux et aux possibilités de développement de notre dont la charge croyait à notre génération qui trouvait que nos aînés ne faisaient pas ce qu’ il fallait parce que "ignorants". Mais que n’avons-nous pas vu et vécu ? Le même Valere Some, n’a-t-il pas été l’initiateur de la liquidation des "Enseignants grévistes" qui me revendiquaient que leurs droits légitimes ? N’est-ce pas encore lui avec son parent Thimote de la Justice qui tardait le cou au Droit pour condamner à tord les honnêtes citoyens ? (condamner tout, sauf un dagara). Enfin, n’est-ce pas lui qui avec le Colonel PALM J.P., avec leurs amis de collège que furent les Dignité Seydou, Nappe Mamady, Cassoulet Djibril etc. faisaient arrêter les citoyens qi’ils faisaient torturer à la Gendarmerie pour des fautes ou raisons par eux seulement imaginées. De grâce, s’il n’a pas réussi à se travestir comme les autres pour manger, qu’il ne nous fatigue pas avec ses explications qui n’ont aucun sens. Ce qu’il dit est bon pour les enfants nés après la Révolution. Je me demande si ce n’est pas ce.qu’il recherche. Mais attention à lui car le retour d’une Révolution au Burkina n’est pas pour demain. Et même si cela devait arriver, ce seront lui et ses anciens camarades dont Blaise Compoare qui avec seront au poteau comme au sortir de la Révolution Française.

        • Le 8 juillet 2012 à 02:30 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

          Mon frere, ecoute quand on n‘est pas a la hauteur, on se tait (je reste poli). Tu as le droit de faire tes interpretations, mais debiter des elucubrations n’est pas reflechir, ni analyser. Tu tentes de denaturer les choses parce que ce qui est dit te gene un peu, ca te gene meme trop. Ta vision des evenements qui eurent lieu lors de la revolution, c‘est ton droit, mais reste OBJECTIF (mais le peux-tu, je fais plus que douter). Qui a trahi qui, qui a sacrifié qui ? qui a laché qui ? Sais tu ce que Valere a vecu dans son exil ? Demandez a Basile ce qu’il a vecu ave ses tortionnaires : ceux qu ont torturé et tué pensent que ca toujours ete comme ca, teellement c’est normal pour eux !

          De toute facon tu ne peux meme pas l‘inferer de ses propos. Ca vole trop haut pour toi, tellement tu reste borné. Quand Valere est rentré de son exil forcé, qu’ont fait ses anciens camarades ? Ils ont fonctionné avec blaise pour istaller la tactique du Tuguuli (l’encerclement) pour endiguer et neutraliser Valere, car n’ayant pas pu l’eliminer physiquement, il fallait le contenir comme l’enseigne l’Oncle Sam. Alors qui a trahi qui ?

          Comme tu es pretetieux ! Tu as suivi les grands freres et c’est toi le petit frere qui sais mieux qu’eux comment mener le pays ? quelle etait LA politique QU IL FALLAIT mener…Vu ton raisonnement, que Dieu et/ou les ancetres nous sauvent de toi, ... et au plus vite. On voit aujourd’hui les résultats de ta Rectification.

          Ecoute ! va trouver autre chose que la greve des enseignants dont tu parles, sans en connaître les tenants et aboutissants (a moins que tu ne les occultes a dessein). Comme tu le laisses entendre tu as fait de l’entrisme pour mieux dynamiter la revolution de l’interieur car tu estimais que tes AINES (je souligne) NE FAISAIENT PAS CE QU IL FALLAIT. Aujourd’hui de tu as appliqué la bonne politique qu’il fallait, le peuple se regale et est heureux.

          Tu parles de Jean Pierre Palm, SOME Thimotée, etc qui est J P Palm aujourd’hui ? Ou est le pauvre timothée ? …mort empoisonné par… Ca coute moins cher, n’est ce pas ? A tout point de vue !).

          Mais ce que je refuse ABSOLUMENT, alors là ABSOLUMENT, ce sont tes PROPOS TRIBALISTES. Contre cela, justement le peuple burkinabe se levera comme un seul homme (meme si cette formule te fait herisser les cheveux) pour t’éradiquer, cette chienlit, hors de la terre du Burkina. Ni le voltaique, ni le burkinabe, jamais, au grand jamais, n’ont été tribalistes : « …N’est-ce pas encore lui avec son parent Thimote de la Justice qui tardait le cou au Droit pour condamner à tord les honnêtes citoyens ? (condamner tout, sauf un dagara). » (mis en gras par moi). Je rappelle a ta memoire bien selective que le colonel SOME Youoryaon Gabriel est l’oncle direct de SOME Valere, appartenant à la meme concession familiale. Je ne te citerai pas d’autres cas.

          Si aujourd’hui Compaore a distillé le poison du tribalisme et gouverne par le tribalisme, ne pense pas que tout le monde est tribaliste comme toi ou comme VOTRE regime. Si VOUS aujourd’hui vous considerez le Burkina faso comme un bien appartenant a la famille Compaore et sa clique, n’essaie pas de lire trop subjectivement les evenements de la revolution. De toute facon tu ne l’as jamais comprise, car tu n’étais pas un camarade sincere. Rien de surprenant ! Tu t’es infiltré

          D’ailleurs tu n’as meme pas le courage de t’afficher, pas meme sous un pseudonyme. Pour mieux commettre tes forfaits. Affiche toi et on saura qui es qui et qui fait quoi et pourquoi ? Justement le peuple se levera toujours contre les racistes, les tribalistes de votre espece. Au moins Valere et ses « sbires » IMAGINAIENT des fautes ou raisons ; vous aujourd’hui vous ne prenez meme pas la peine d’IMAGINER des raisons : ON TE FAIT ET IL N’YA RIEN. L’arbitraire, l’impunité, l’injustice, c’est ca le burkina d’aujourd’hui.

          Mais tu crois avoir bloqué la roue de l’histoire du Burkina pour t’enfermer dans ton autisme. Le retour de la revolution au burkina n’est pas pour demain. Peut etre ! Je te rappelle tout simplement que tu n’es ni Dieu, ni le peuple burkinabe. Le peuple decidera de son avenir, malgré toi… Et contre toi. C’est le peuple seul qui decide. Tout ce que tu as retenu de la revolution francaise c’est les poteaux d’execution !!! Pour les revolutionnaires sous thomas sankara et valere et basile etc c’est autre chose ; mais cela tu ne peux pas le voir.

          Je comprends que le succes rencontré par cette interview de Valere, votre enemi mortel, t’agace, car meme apres 25 ans de destruction systematique des idees de la revolution et de ses acteurs vous vous rendez compte que Valere, et par-dela la revolution, est resté populaire et aimé, contrairement a vous. Vous avez peur ! Mais la peur, c’est l’enfer de l’homme.

          Vous pensiez que tout le monde allait se travestir et se prostituer a votre regime. Eh ben ! Non ! le peuple burkinabe reste integre et vit d’ideal Et tout ce qui sort de l’imaginaire humain (c’est ca l’ideal aussi) est realisable. Vous pensiez pouvoir exhiber Valere et d’autres comme des trophées, comme vous avez gagné Basile a force de le torturer… Certains en veulent a Basile Guissou ; certes c’est rageant, mais comprenez que ce qu’il a vécu comme torture…C’est pas du tout facile pour lui.

          Tuez sankara et ils leveront 1000 autres sankara car le peuple burkinabe est un peuple de convaincus et non un peuple de vaincus comme vous vous flattez pour vous rassurer. Il a fallu un simple interview et ca fait peur. Alors si valere pouvait parler… alors Valere, enseigne tes enfants, tes petits freres, perpetue cette memre qu’o tente d’effacer par tous les moyens et retabis la verité est revoltionnaire et la verité nous rendra libres.
          SOME

          • Le 10 juillet 2012 à 15:55, par DUOLO En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

            Je suis désolé de répondre à cet internaute qui a osé poster ce message intellectuellement minable. Vous parler de tribalisme ? En quoi ce que Mr Somé a dit profite à son etnie du sud ouest. Ne revoltez pas toute une région qui plutôt est victime de tribalisme honteux. Tenez, toute cette région qui compte quatre provinces n’a même pas un seul représentant au gouvernement actuel de LAT et vous traitez un simple citoyen qui a dit la vérité crue, qu’il est tribaliste ? Ceux ou celui qui a composé ce gouvernement lui n’est pas tribaliste ? Le Burkina est encore sur pied grâce à ces gens qui osent malgré tout dire la vérité au grand jour. La population de cette région ne sait pas triché, volé ni trahir. Alors je te demande de ne plus jamais écrire des mensonges éhontés de ce genre car Mr Somé Valère a été Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur sous la révolution et n’a jamais songé en homme intègre à ériger un CEG ou un Lycée au Sud ouest. Aujourd’hui, même une toute petite région comme Banfora aura son Université et le sud ouest cherche encore vainement à construire des CEG pour ses enfants. Où se trouve donc le tribalisme ? Assez de vos mensonges indignes !

            • Le 11 juillet 2012 à 18:25 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

              Mab mai mais ces esclaves la sont gonfles maintenant, hein ! Donc, vous alliez meme etre tranquilles si on construisait une universite dns votre royaume de dolo la et laisser Banfora chez vos maitres ? mais mais, c’estun monde en l’ envers. vraiment l’ independance- la a amene la pagaile meme quoi. Pour une fois le gouvernement a vu juste.On peut pas construire une universite dans une foret de cabarets. Vous croyez que tout le monde boit comme vous ? Est-ce que quand on dit universite on dit tchapalosite ? On dit aux jeunes d’etudier, pas de boire, d’ apprendre l’ univers, pas le tchap et de porter vos gros boubous de feticheurs.

        • Le 8 juillet 2012 à 07:30 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

          A te lire on te voit venir. Tu es l’ un des ces petits types qui ne meritent meme pas le qualificatif noble de burkinabe parce que tu es aux antipodes des ideaux qu’ incarnait Sankara et que Valere continue d’ incarner. Tu as un probleme avec les dagari en particulier et les gens du sud- ouest en general. Malheureusement, le burkina est un et unique. Tu n’ y peux rien. Nous vivons en symbiose dans ce pays et nos malheurs ne proviennent pas des autres. Nous ne nous meprenons pas sur nos contradictions principales. Il y a deux regions, deux ethnies, deyux familles en fait dasns ce pays : Les honnetes et les malhonnetes, les pilles et les pilleurs, les nepotises et les nepotistes, les travaileurs et les profiteurs. Tu n’aura aucune sympathie car les burkinabe ont compris que c’est ceux d’ en haut qui sont reellement la source de nos problemes. Tu as un probleme avec certains individus, certaines ethnies et c’est toi qui va maigrir puisque ca ne fait ni chaud ni froid a ces ethnies. Si meme tu voudrais t’attaquer aux dagari- lobi, je te dirai que tu as pete plus fort que ton anus. Tu les connais mal. C’est naissance. Des plus temeraires ont tente mais ont lamente echoue. Est-ce que Timothee etait ministre de la justice en mars 1984 ? Tu ne sais pas que c’est le meme Blaise radical d’ acier dans des dehors e velours qui a ordonne le licenciement de nos braves instituteurs tres instruits qui ont ete remplaces pour la plupart par des voyous dont le meilleur diplome sur etait leur profession de foi verbale a la revolution ? Si tu ne le sais pas. laisses- moi te dire que Palm lui meme a failli etre zigouile en Septembre 1989 avec le vrai faux coup d’etat dans lequel Lingani et Zongo ont ete passes aux armes sans pitie par leur jadis compagnon d’armes pour ne pas le nommer. Tu tentes de distraire les lecteurs devant cette gourmandise que Valere nous a servie mais tu vas prendre la poussiere.

          A bas le tribalisme. Le Burkina n’a pas d’ ethnies mais des Burkinabe. Construisons ce pays dans la difference culturelle.

          Un Cousin a plaisanterie des dagari- lobi

    • Le 6 juillet 2012 à 10:48 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Mon Kôrô Yamyélé,je ne te comprends pas car en moins de 6mn,le temps de ton premier post à 7h32,tu casses Somé de théoricien brumeux et à 7h38 il devient intègre,un anti-Guissou qui est ce béni oui oui.Certes l’un n’excluant pas l’autre mais s’il n’était qu’un simple théorien fumeux,pourquoi ce méga parti présidentiel que tu supportais avant de te voir exclu comme un mal propre,a plagié honteusement sans même l’avoir averti ses idées lumineuses que Blaiso a dû les sortir de son tiroir pour les remettre au collège des sages après l’assassinat de Norbert Zongo ?
      Un méga parti sans penseur,sans théoricien,sans idéologue,rien que des moutons suiveurs.
      Alors je préfère mille fois un Somé ou un Sankara qui pense,réfléchit,innonve,travaille,fait ce qu’il dit et dit ce qu’il fait au lieu de nous faire naviguer à vue en faisant une chose et son contraire à la fois.
      Ayant pris un grand plaisir à lire cette interview de ce vaillant et digne fils de ce pays,je lui dis merci

    • Le 6 juillet 2012 à 11:06 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Ha non kôro ne t’excuse pas valère comme les autres au pouvoir ou aux aguets sont tous de la même moule des gens qui font l’éloge de la trahison , des indignes d’êtres camarades et surtout de conduire un peuple "vers l’horizon du bonheur à la conquête de la liberté et du progrès"... qui ont surtout la phobie de mourir pour la patrie.

    • Le 6 juillet 2012 à 15:28 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      donc t’avais meme pas lu l’article avant d’intervenir...
      SOME

    • Le 6 juillet 2012 à 16:41 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Est-ce a dire que ce pede de Yamyele reagit aux messages des internautes avant de les lire ? Mais ce grand bebe ne murira jamais. Je t’ai deja dit sur ce net, qu’ il faut eviter de te meler de debats qui font appel a l’ intellect. Tu es un beau amuseur de la galerie mais quand il s’ agit des affaires serieuses, tiens- toi tranquille. Tu n’es pas oblige. Meme le cdp qui est un parti de fourre- tout qui a horreur de la reflection et de l’ intelligence a trouve que tu etais trop bas pour lui, d’ ou tes deboires. Donc, meme un cochon ne voudrait pas de toi. Je suis fache que des soit- disant adultes soient aussi epidermiques que ca. Est-ce que tu merites meme de cultiver du mais pour nos populations ? J’ ai peur de la maniere que tu vas doser les produits chimiques. Nos vaillants paysans ont l’ intelligence.

    • Le 7 juillet 2012 à 00:49 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Pouvez- vous me dire qui est Koro Yamyele ? Je respecte son age mais il ressemble a un plaisantin. Que savez- vous de lui ? Vous ne pensez pas qu’ il a manque une bonne ocasion de se taire ? Je m’arrete la parce que si je parle on va dire encore que nous les enfants d’ aujourd’ hui on respecte pas les grands- freres. Mes grand- freres, y a en vraiment qui ne donnet pas l’exemple, quoi !

    • Le 7 juillet 2012 à 07:59, par Katibwita En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      A koro ranb waa ! (lire en moore) si tu ne dis rien ça fait quoi ?

  • Le 6 juillet 2012 à 08:16 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Wow....ma journée commence très bien,elle est gagnée.Je commence à revivre en lisant un homme de cette dimension.Comme quoi dans ce pays désintégré,il reste quelques espèces rares qui ont encore une dignité,un honneur,un idéal et les mots me manquent pour te qualifier,toi digne fils de ce pays.
    La vérité rougit les yeux mais prend la comme tu veux mais je dis que tu es un homme parfait comme Thom Sank notre digne fils éternel.
    Merci Valère Somé

    PS:Au fait l’interview est terminé ?J’attends la suite et tout de suite

  • Le 6 juillet 2012 à 08:57, par Demo En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Salut à tous,oufff...quel bel entretien....j’ai suspendu mon travail pour tout lire pendant 30mn et je vais telecharger et garder pour que mes enfants le lisent plutard...je savais Valère un grand de notre pays mais là je suis depassé par les qualités de l’homme qui commencent par son franc-parler et sa modestie.Longue vie à toi grand-frère(revolutionaire) et laisse les coquilles vides faire leur violon...le temps est bientôt arrivé.A bon entendeur,salut.

  • Le 6 juillet 2012 à 09:38, par Koumacan En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Valère, j’apprécie bien ton franc parler digne d’un fils authentique du Sud-Ouest. Je pense que tu pourrais te réconcilier avec tes anciens camarades et rejoindre le PCRV pour ne pas être toujours à l’écart. Parce que le "magma", "volcan" ou "étincelle" (nom du journal du PCRV) dont tu parles ne peux venir que tu PCRV. Au PCRV d’être ouvert pour faciliter l’aplanissement des divergences. Vivement ce retour !!!

  • Le 6 juillet 2012 à 10:01 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    je pense que les allégations de V. Somé à l’endroit du lion montre jusqu’à quel point lui non plus n’est crédible. d’ailleurs ils sont tous comme des chiens de garde qui sautent sur les os lachés par le Blaise COMPAORE !!!

  • Le 6 juillet 2012 à 10:16 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    je suis impressionné par ce temoignage. SOME tu fais bien de te retirer de la classe politique actuelle. Tu es de ceux la qui ont du vecu et qui ont donc beaucoup à transmettre. je te propose alors de t’engager dans la société civile ou encore de donner des conférences qui permettront d’éléver le sens de responsabilité du peuple ;

  • Le 6 juillet 2012 à 10:19 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Plein d’interet, cet ecrit ! Que Dieu te protege !

  • Le 6 juillet 2012 à 10:21, par Fasobiga En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    On ne dit pas de quelqu’un comme Zéphirin Diabré qu’il est un ouvrier de la onzième heure. Il a été député et ministre à à peine 33 ans, il n’a cessé depuis d’occuper de hautes fonctions nationales et internationales, il est de nouveau depuis qu’il réside de nouveau à Ouagadougou depuis quelques années tout le temps sur les routes du Burkina Faso à la rencontre des Burkinabè.
    S’il faut de l’argent pour réussir en politique ce n’est pas Diabré qui l’a décidé. Et s’il a beaucoup d’argent il l’a gagné par son travail.
    Zéphirin Diabré sera président, il a tout ce qu’il faut et il fait et fera tout pour réussir. Les Burkinabè et les Républicains sauront reconnaître cela. Il ne peut pas perdre à devenir président.

    • Le 7 juillet 2012 à 05:50, par Toukatanever En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Je suis d’accord que tu adules Zephirin Diabré ;mais dire qu’il serait président parce qu’il a été député a 33 ans ou qu’il a de l’argent ça c’est trop fort.n’ayons pas la mémoire courte Zephirin est un produit du système actuel ;c’était le système qui faisait et défaisait les députés,ne l’oublie pas il n’y a pas si longtemps.Il est ce qu’il est parce que le système a voulu qu’il soit.il a été propulsé parce le système qu’il a loyalement servi .Ce n’est pas un militant de la onzième mais de la douzième heure.Bref parlons des valeureux fils de ce pays comme les Valère Somé :Félicitation grand frère tu es un EXEMPLE

  • Le 6 juillet 2012 à 10:32, par Levasseur En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Pour un journaliste, le français est exécrable. Ne relisez-vous pas vos copies avant la publication ?

    • Le 7 juillet 2012 à 06:03, par Toukatanever En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      j’aurais compris cela s’il écrivait dans nos langues locales.
      y’en a marre de vos perfections pour une langue étrangère, ou est le problème ? tu comprend ou pas ce qui est écrit ? défaites vous un peu de vos chaines !! tu n’as rien vu dans l’interview que les fautes d’orthographe ; nous sommes au Faso pays de 60 langues et dialectes pas en France des Français.Au Sénégal il valorise le Wolof ; Au Mali le Bambara .Ici au Faso c’est faute ;faute ;faute ;relire ;relire ;français de France.

  • Le 6 juillet 2012 à 10:38 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    M.Some toi et les autres tous des caïmans d’une même marre qui depuis la nuit du Août 83 ont ont perturbé à tout jamais ce pays . En vérité une révolution non aboutie est une perturbation . Maintenant il faut une nouvelle génération des ouvriers de la 11 heure ou mieux ceux de la 12éme seront préférables , meilleurs car non maculé par votre drôle d’amitié de camaraderie et de vos idéaux révolutionnaires à la con.

    • Le 6 juillet 2012 à 18:34 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Tu as une reaction a la con.

    • Le 6 juillet 2012 à 20:20 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Si une revolution non aboutie est une perturbation, tu devrais t’ en prendre a ceux qui ont decrete l’arret de mort de la revolution parce qu’ ils gardaient la securite de l’ homme fort de la revolution. Il est plus fort de gater que de reparer. aintenant qu’ ils ont gater, on les a vus a l’ ouvre. Les burkinabe ne mangent meme plus a leur faim et se soignnet dans les plus grands hopitaux du pays" , notamment a Nagreongo pour ceux qui ont mille francs de transport et achetent leur medicamenmts les les plus grandes pharmacie, Pharmacie Par Terre.

  • Le 6 juillet 2012 à 10:59, par vivien En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Vous les journalistes, on ne vous comprend pas souvent:nous sommes tous burkinabè et nous connaissons quelle est la valeur de Valère SOME. Vous avez une occasion en or pour éclairer le peuple mais vous n’allez pas à l’essentiel. J’espère me retrouver dans la suite de votre publication,à defaut je vous reviendrai. Quand à l’homme,je vous informe qu’il est l’incarnation des idéaux du progrès,la bibliothèque intellectuelle et historique pour l’avenir, du fait de sa bibliomanie légendaire,en somme une solution pour notre pays...Prochainement cherchez à comprendre pourquoi le niveau de vie du burkinabè en est là, les solutions éventuelles...Cela aidera vos dirigents boiteux.

  • Le 6 juillet 2012 à 11:02, par leyou En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    TRÈS GRAND MERCI AU JOURNAL POUR CETTE INTERVIEW. MERCI A VALERE SOME DE PARTAGER SES ANALYSES PERTINENTES A LA JEUNESSE BURKINABE. POURRAIS JE AVOIR DES INFORMATIONS SUR SES ACTIVITÉS D’ÉCHANGE AVEC LA JEUNESSE.

  • Le 6 juillet 2012 à 11:04, par arso En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Belle article ! on apprend beaucoup de chose mais je trouve que l’interview a été trop longue

  • Le 6 juillet 2012 à 11:14, par TONDYELE En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Cet entretien est très intéressant et riche en informations. J’invite le journaliste qui a réalisé l’interview à corriger les coquilles du texte afin de rendre la lecture plus facile. Déjà que le texte est long...
    A l’intention de M. SOME, je dirai que le temps n’est pas infini quand on le conjugue à l’échelle d’un individu. Chaque chose doit être faite en son temps c’est vrai, mais les "vérités" qu’il nous sert doivent être connues. Et moi je veux connaitre ces vérités aujourd’hui pour ne pas me tromper sur mes choix. Le "GRAND" Valère ne devrait nous rationner les vérités selon ses désidérata.
    Je suis par ailleurs intéressé par son école politique (sens noble) et donc qu’il m’attende sur son blog.

  • Le 6 juillet 2012 à 11:14 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    pourquoi ce Mr dit debat avec le Pr BADO ? de mon point de vue en dehors des injures qu’il faut craindre il n’y a rien ! c’est vrai que Valère semble un peu dépassé car j’ai eu l’agréable surprise de retrouver les termes impérialismes,et autres réferences à LENINE qui sont oubliés !

  • Le 6 juillet 2012 à 11:25, par Tiéfotiè En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Je dirais plutôt le contraire. C’est un des gars qui détient à ce jour, l’énigme des évènements du 15 octobre 1987 et j’aurai souhaité qu’il dise les choses in extenso ; ou on est en démocratie ou on ne l’est pas ; courage mon gars, nous avons soif d’en savoir plus.

    • Le 6 juillet 2012 à 16:24 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Meme en democratie, il y a toujours la strategie. Certaines verites dites maintenant manqueraient beaucoup de leur punch. Valere n’est pas brouillant comme Bado qui ose betem,ent dire en public qu’ il a pris 30 millions du president pour renforcer la democratie, qui renforcee allait nuire a Blaise le donneur de 30 millions. Et c’est ce monsieur avec qui on veut que Valere discute. Disuctez de quoi s’ il melange serviettes et torchons, s’ il confond vitesse et precipation, amputer une jambe et enjamber une pute, et pire, comme le parangon de la vulgarite, les folles de messse et les molles de fesse.

  • Le 6 juillet 2012 à 11:36, par Bouglass En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Je salue le franc parler et l’esprit de sacrifice et le degré élevé de patriotisme de Monsieur Valère Somé. Il est, à n’en pas douter, une des valeurs de notre pays.

    Ce qui édifie de plus dans sa trajectoire est ce réalisme qui lui a permis de se replier sur soi-même au lieu de naviguer au gré de compromissions et d’hypocrisies nuisibless à son pays. C’est là un courage que j’honnore. Ce n’est pas évident qu’hors la scène politique, bien d’avocats, de médecins, de chercheurs...de formation initiale pourront être autres choses que des albatros pris et gauches au ras du sol.

  • Le 6 juillet 2012 à 12:51, par changeons En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Bravo, Valère et merci au journaliste d’avoir pris l’initiative d’aller vers cette source intarissable de l’intégrité. cet article est une bonne référence et mérite d’être lu par nos enfants, qui actuellement n’ont de repères que les "gourous" corrompus qui ne jurent que sur l’argent.

  • Le 6 juillet 2012 à 12:58 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Très bonne interview, nous attendons impatiemment la suite. Document à archiver pour alimenter les débats dans les cercles de réflexion. Nous souhaitons connaître les cercles de M.Valère

  • Le 6 juillet 2012 à 13:15, par LE CAPABLE En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    grand merci au journaliste car ce genre d interview constitue un abrevoir pour nous jeunes en matiere de l histoire du burkina.
    Encore merci.

  • Le 6 juillet 2012 à 13:29, par Incoherence En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    L’histoire met l’homme devant une tâche. S’il refuse, l’histoire le met alors de côté et d’autres personnes vont apparaître. Et bien vous semblez être parmi ceux qui ont mis à côté !
    J’ai prévenu que tout ce que j’ai écrit dans ce livre, je l’ai dis de bonne foi. Même s’il y a des choses qui sont fausses, c’est qu’au moment même où je l’écris, je crois que c’est cela la vérité.
    Toute vérité semble appartenir à son auteur. Vous avez raison, Blaise a raison aussi.
    Que Le Lion sache que la cassette que j’ai enregistrée à Accra lors d’une réunion avec tous les Burkinabè qui résidaient là-bas, réunion au cours de laquelle il a été confondu, n’a pas été effacée et je l’ai soigneusement conserve.
    Est-ce du chantage faite au lion ?
    Notez que je n’ai jamais été le premier à agresser quiconque. J’ai toujours aimé être en position de la légitime défense. Tu me gifles sur une joue, moi, je claque tes deux joues. Moi qui voulais témoigner de mes tortures physiques.
    Avez-vous égorgé ceux qui vous ont torturé ?
    Je ne sais pas haïr, je ne sais pas garder rancune. Mais attention ! Tu piétines mon pied, tu as la réplique qu’il faut.

    • Le 6 juillet 2012 à 16:46 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Ou sont les incoherences dont tu parles/ Tu fais pitie. Relis le nombre de reactions positives et tu sauras que tu n’es pas le plus intelligent des intervenants. Merde. Qui t’a branche, Kpakpato ? C’est toi le Lion ? Le lion l’ a attaque. Tout Lion qu’ il est, Valere le met en garde. Dis au Lion de continuer, et en public, et il va prendre la honte. Blaise a monopolise les biens de ce pays pour lui et sa famille et veut meme passer le pouvoir a son petit frere alors que ce pays n’est pas un royaume mossi. Tu trouves que cette maniere de faire, merite d’etre appelee une verite ? Tui n’es pas digne d’ avoir une patrie.

    • Le 7 juillet 2012 à 17:45 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Je connais un General de cette republique ue l’ hisoire a commissionne mais comme il aime les femme et le wiski plus que son pays, il a refuse de faire naamou et l’ histoire l’a mis au garage, sans pitie. Suivez mon regard. C’etait juste pour illustrer la these de Valere, ce grand homme que je respecte.

  • Le 6 juillet 2012 à 13:48, par phenixxx1313 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Respect Mr SOME !!!

    • Le 6 juillet 2012 à 14:03 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Merci GRAND FRÈRE pour ce cours d’histoire politique de notre pays. Suis très fier de te lire. Une requête cependant, ne rationnez pas les vérités, libérez les au maximum pour que le peuple, surtout la jeunesse, connaisse l’histoire politique du pays. En effet, vous avancez en âge et vous n’avez pas votre vie en main, sait-on jamais. Ce que vous avez à dire, dites le maintenant, publiez les écrits que vous avez, l’histoire te le revaudra.

      DABIRE

    • Le 6 juillet 2012 à 20:13 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Ce n’est pas Monsieur Valere Some. C’est Valere Some. Ce n’est pas un medecin Bac +8, djo. lol. Il a son doctorat these unique, bon sang, 6 tomes, pas 46 comme Lenine mais c’est tres proche, quand meme. Valere, je t’adore, au risque de t’enerver car tu n’ aimes pas le culte de la personnalite. Et plus tu vieillis, plus tu es mignon. Aucune ride, aucune bidoche. Tu sais pourqwuoi ? Tu manges du propre. Pas des cochonneries qui encroutent la dignite humaine.

  • Le 6 juillet 2012 à 14:33 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Que chacun reflechisse profondément sur ce qui est dit dans l’interview ; qu’est ce que nous voulons pour ce pays ? On peut croiser les bras et penser que ça va aller un jour, mais sachons que comme Norbert ZONGO le disait : "Personne n’a un avenir dans un pays qui n’en a pas". C’est sur cette réalité qui nous sommes tous appelés à reflechir ; des gens comme Valère, il y a en plus beaucoup dans ce pays. Il faut pouvoir décoder le message qu’il veut faire passer dans l’interview. Ce regime va nous conduire droit au mûr si nous ne nous réssaisissons pas.

  • Le 6 juillet 2012 à 15:19, par le lynx En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Ceux-là ont donné de leur jeunesse et de leur vie pour un "idéal révolutionnaire" sans rien attendre en retour. Ils étaient ambitieux et fougueux. Je pense qu’ils étaient dans la trentaine d’age en moyenne. On peut leur reprochés d’avoir échouer, mais une chose est sûr ils ne ce sont pas tromper. J’imagine ce que Valère a dû traversé durant son exil en tant que fugitif. Mais il est revenu et toujours égal a lui même comme pour dire à son "ami" Blaise : c’est pas parce que tu m’a aidé à rentrer que je vais garder ma langue dans ma poche. Après tout je mange pas chez toi. Quand j’y pense, combien sont-ils d’exilés politique du fait de Blaise et de sa bande d’enragés qui ont toujours une peur bleu de rentrer au pays ??? La "journée nationale de pardon faite, est-elle vraiment de cœur ??? ou c’était juste pour ne pas perdre son pouvoir à la suite du crapuleux assassinat de Norbert ??? En tout les cas, on peut trompé tout le Peuple un certain temps, mais gars à la suite...
    Bon vent Valère, bois ta bière quand tu veux et dis haut ce que tu pense, tu as et tu es de la Matière rien à voir avec ces falsificateurs de l’histoire comme Guissou.
    Aussi, pour celui qui dit de Valère qu’il est dépassé parce qu’il fait référence au "Dieu Lénine" ne sait pas ce qu’il dit et je lui pardonne de son blasphème. Valère sait de quoi il parle quand il le cite...

  • Le 6 juillet 2012 à 15:21 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Un premier pas est fait, nous attendons la suite.
    Nous jeune Burkinabè sommes à la recherche d’informations fiables sur l’histoire politique du Burkina car comme qui dirait si tu ne sais pas d’où tu viens tu ne sauras pas où aller.

    Mr Some de grâce écrivez pendant que vous avez encore la force n’attendez pas la dernière minute, car on ne sait jamais. Beaucoup comme vous sont déjà partis avec leurs connaissances et ce n’est pas juste pour nous (jeune).
    Le peuple Burkinabè est en droit de savoir ce qui s’est exactement passé.

    Vous faites déjà beaucoup mais il y a tant de chose à dire, ne nous privez d’une partie de notre histoire.
    Je ne juge point de la véracité de vos écris à mon humble et comme vous le soutenez dites votre vérité et ceux qui auront des remarques à faire les feront si telle est qui ont le courage
    Merci

  • Le 6 juillet 2012 à 15:38, par zampos En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Merci Mr VALERE pour certains éclaircissements, longue vie à toi car ....

  • Le 6 juillet 2012 à 16:10, par JMK En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Mes respects Mr SOME.
    Pour nous la jeune génération, vos propos même si c’est votre vérité sont empreints d’une honnêtété et d’une vie et la vraie.

    Que Dieu vous donne longue vie pour nous aider à comprendre l’histoire de notre chèr PATRIE.

    La Patrie ou la mort, nous vaincrons !!!!!!

  • Le 6 juillet 2012 à 16:15, par LeFURIEUX En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Valère tu as mal terminé. A ta place je dirai Zeph= l’homme de la situation (la solution) comme ADO.

    • Le 6 juillet 2012 à 20:25 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      attends ton tour, quand on te fera l’ honneur de t’ interviewer. Pour le moment, c’est son interview et il dit ce qu’ il pense. Remarque que l’ homme ne cherche pas ses mots. Alors, te fais pas du mauvais sang. Il dit ce qu’ il veut et veut ce qu’ il dit. C’est toi qui lui a suggere les autres mots ? J’ai envie de dire que tue s un Finkountan ou un kounfin. Adore tes Diabre, libre a toi mais il n’est pas l’ ADO solution de Valere qui est petris d’experiences et qui ne laisse pas sa vigilance politique s’endormir par l’argent. Il voit clair dans la fange. C’est pourquoi il reste lui- meme, pauvre mais heureux. Beaucoup de faux grands de ce systeme savent qu’ ils ne sont que comme les tombeaux. Propres au dehors mais bien sales a l’ interieur.

  • Le 6 juillet 2012 à 16:37 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Kôrô de Valère j’a lire l’interview. Felicitation. Tua vu juste concernant Etienne Traoré Bado Laurent et le Lion du Burkiemde qui dormi au conseil et dansé la rumba avec Chantal Compaoré. Courage pour la suite !

  • Le 6 juillet 2012 à 16:52, par Liberté D’Expression ! En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Ce monsieur Valère je ne le connaissait pas ! Voila qui m’apprend des choses !

  • Le 6 juillet 2012 à 16:56, par sri amos En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    salut c’est l’interview de l’année pour moi.M. SOME je m’incline devant votre sagesse.

  • Le 6 juillet 2012 à 17:23, par Lepaysan En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Je dirai simplement Merci à toi Valère.

  • Le 6 juillet 2012 à 17:24, par Douma En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Bravo pour cet article voila quelque chose de bien dit surtout pour les jeunes qui ignorent complètement l’histoire de la révolution burkinabe et surtout de thomas sankara.On en a marre de lire tous les jours les querelles de chefferies et des actes de vandalisme dans ce pays.BRAVO à MR Valère SOME que je RESPECTE beaucoup pour son franc parler et sa connaissance des hommes politiques qui nous dirige.MERCI MR SOME VALEUR vous avez de la VALEUR.

  • Le 6 juillet 2012 à 18:15, par DM En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Je comprends que vous soyiez plus preoccupes a relater l’interview avec fidelite.Mais vous avez sacrifie la qualite formelle de l’article. Il y a bien trop de lacunes que je ne reconnais pas au journal Lefaso.net. Si cet article bon dans le fond doit etre archive, je vous prie de bien vouloir le peaufiner. Merci cependant d’avoir fait parle une voix.Que vous l’ayiez approche parce qu’il fut revolutionnaire, ca me dit peu ;qu’il ait parle parce qu’il est apolitique ca m’emeut tres peu.Je vois en lui une qualite humaine, un Burkinabe qui apporte des solutions ; il est moins geignard. Ma recommandation serait d’approcher tous les autres "grands hommes" inconnus, tombes dans les oubliettes ou qui cherchent mais qui n’ont jamais eu une plateforme comme lefaso.net pour partager leurs experiences, leurs connaissances, et proposer leurs solutions aux Burkinabe.

    • Le 6 juillet 2012 à 20:16 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      lefaso.net n’a pas attendu cette recommnedation qui vient certainement d’ un oublie geignard a sa fcon. Mais il fallait bien commencer par les plus importants. Desole, attends ton tour meme s’ il risque d’etre bien long. Voila un pays ou tout le monde reclame les honneurs a cor et a cri, sans meme le merite. On ne t’a pas encore aborder parce que tu ne dis pas grand chose. C’est quelle partie tu n’as pas compris ? Tu veux un croquis pour ca ?

  • Le 6 juillet 2012 à 18:18 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Que l’on veuille ou pas, nous apprenons des choses dans cette interview du Dr Somé. Que chacun lise bien pour découvrir la valeur réelle de l’homme. Merci au journal.

  • Le 6 juillet 2012 à 18:23 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Quand je rencontrais Valere, je croyais qu’ il etait un plaisantin parce que le Monsieur, s’ il a bu deux bieres, il parle au hasard et il se fache vite comme il begaie. Djaa, c’est du beton. Koro, tous mes respects. Tu es BALEZE. Comme les dagaris aiment a le dire, tu ne manges pas chez quelqu’ un. Tu es un Homme Libre. Tu manquer souvent de whisky et de chamapgne mais ton ame est libre et liberee. J’en connais beaucoup dont l’ame etouffe dans la prison des richesses acquises sur compromission et vente de leurs ames. Ils souffrent en silence et tentent miserablement de compenser ca par une demonstration ostentatoire de materiels. Mais le materiel ne comblera jamais nos trous psychologiques et psychiques.

    Les Malheureux de la Comprom.

    • Le 10 juillet 2012 à 12:44 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      moi honnetement, depuis 2002, quand Valere a donne une bonne claque a Fidele Kientega, a l’ epoque Ministre, moi je ne cesse de lui faire chapeau bas. En 2001, Valere aurait pu entrer dans le gouvernalement Protocolaire pour manger comme un affame mais il a envoye deux nabots en la personne de Fidele Kientega et Zezouma, cet rhinoceros qui ne sait pas discerner sa main droite de sa main gauche en politique car taille comme dans du bloc. Fidele Kientega qui pensait coment terminer son mur, s’ etait coupe de la base et quand on lui a reproche ca, il a dit qu’ il etait ministre du peuple, pas du parti. Comme Valere savaity comment ilavait bataille pour le mettre la ou il etait, il a gifler Boum gnayne.On envoie en mission et ensuite tu oses dire que toi tu es le ministre du peuple ? Sous l’ere du Manger yariyari comme ca ? Toi meme comme le dirait un ancien combattu.

  • Le 6 juillet 2012 à 18:24, par TONTOIN En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    ET TOI TU ES LE FILS DE QUI, c’est facile de revenir 30 ans apres et se venter de la sorte. CCEUX QUE VOUS AVEZ TUER PENDANT LA REVOLUTION ETAIT DES ANES NON §. VOUS PASSEREZ TOUS DEVANT LE TRIBUNAL DE L’histoire. POLITICIENS POURRIES

  • Le 6 juillet 2012 à 18:25 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Bougnan-yye. Ca, c’est comme de l’ huile sur les feux. Valere a parle et les parvenus vont maigrir. Ils ne pourront pas se mirer dans la glace au moins pendant six mois. Car, contrairement a ce qu’ on pense, ils ont toujours une conscience et ils savent que leur image est hideuse.

  • Le 6 juillet 2012 à 18:27, par "On vous connais" En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Valère, on a bouffer te laisser et tu es devenu aigri. Tu attaque tout ceux qui ne peuvent pas te donner à manger.

    Vous avez certes été l’un des principaux acteurs de la révolution mais cela ne vous confère le monopole de l’héritage de Sankara. Loin de moi l’idée de soutenir Me Bénéwendé Sankara mais il n’a jamais dit qu’il est Sankariste parcequ’il se nomme Sankara. et puis tu t’en prend au lion dis au Burkinabè une fois pour toute ce qu’il a eu à faire ou à dire qui est aussi grave. "On vous connais"

    • Le 7 juillet 2012 à 06:12, par Toukatanever En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      cheveux dans soupe ;il s’agit de critiquer pour juste critiquer,relis l’interview il y a des vérités qui en découlent .Cet homme est l’un de ceux qui ont forgé l’intégrité de ce pays et qui ne s’est jamais compromis.
      Pour tous les deux qui tu as cité là ,c’est Zallem ;rien ;fouie ; vent ; flatter manger.

  • Le 6 juillet 2012 à 18:44, par babi En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Oh la rancune,quand tu me tiens.

  • Le 6 juillet 2012 à 18:45, par Incoherence En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    L’histoire met l’homme devant une tâche. S’il refuse, l’histoire le met alors de côté et d’autres personnes vont apparaître. Et bien vous semblez être parmi ceux qui ont mis à côté !
    J’ai prévenu que tout ce que j’ai écrit dans ce livre, je l’ai dis de bonne foi. Même s’il y a des choses qui sont fausses, c’est qu’au moment même où je l’écris, je crois que c’est cela la vérité.
    Toute vérité semble appartenir à son auteur. Vous avez raison, Blaise a raison aussi.
    Que Le Lion sache que la cassette que j’ai enregistrée à Accra lors d’une réunion avec tous les Burkinabè qui résidaient là-bas, réunion au cours de laquelle il a été confondu, n’a pas été effacée et je l’ai soigneusement conserve.
    Est-ce du chantage faite au lion ?
    Notez que je n’ai jamais été le premier à agresser quiconque. J’ai toujours aimé être en position de la légitime défense. Tu me gifles sur une joue, moi, je claque tes deux joues. Moi qui voulais témoigner de mes tortures physiques.
    Avez-vous égorgé ceux qui vous ont torturé ?
    Je ne sais pas haïr, je ne sais pas garder rancune. Mais attention ! Tu piétines mon pied, tu as la réplique qu’il faut.
    Qu’avez-vous fait à ceux qui vous ont torturé ? (pas de sagesse !!!) Gandhi disait : que si la politique de l’œil pour l’œil devait s’appliquer alors il n’y aura que des aveugles sur la terre.

    Sous la Révolution comme sous le Front populaire, il y a eu des exécutions, des gens ont été enterrés en cachette.
    J’espère qu’on saura vraiment la vérité un jour sur les morts de la révolution et du front populaire et vous n’avez certainement rien à vous reprocher sinon …… Tu me gifles sur une joue, moi, je claque tes deux joues

    • Le 6 juillet 2012 à 20:36 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Valre a dit la verite vraie et voila que tous les oiseaux fangeux et les serpents de la pire espece se remuent dans leur cage. Je comprends. Mais le peuple a deja compris. Vous ne continmuerez pas a arnaquer ce peuple pendant longtemps. La prise de conscience est en marche. Changez de maniere de nosu gouverner, enfants de mauvaise engeance qui mordez le doig du peuple qui a fait de vous ce que vous etes. La loi du peuple est dure mais c’est la loi du peuple. Merci Valere, de redonner courage et foi dans un peuple pietine par des moins que rien. Quand la revolte legitime d’ un peuple placide tarde a venir, c’est qu’elle est allee loin, tres loin pour chercher un gros fouet pour corriger les vilains et les affreux. Alors, le jour J., il y aaura beaucoup de grincement de dents. Je passerai mais ces paroles ne passeront pas car il n’est pas pnsable que le peuple se laisse sucer sns reagir. Sauf les nabots peuvent croire que ce peuple se laissera faire sans une moindre prise de conscnience. La resurecction a commence par la revelation d’ hommes qui pouvaient de diluer dans le systeme mais qui refusent. Si Valre voulait rejoindre la horde des loups et hurler comme le reste, il l’ aurait fait. Guissou n’est pas plus doue que lui mais il l’ a fait en un quart de tour, bon sang. Il n’a pas voulu trop parler de lui mais on a compris. A demi- mots. C’es le comportement de gens comme Guisou qui est incoherent si tu comprends le sens de ce mot. C’est pourquoi quand Guissou participe a un debat, il est deja pret pour le gnaga car c’est dna sl gnaga qu’ il peut se sentir a l’aise. Dans des debats civilises, ila honte. parce que se trouvant lui- meme aujourd’ hui dans une situation d’ INCOHERENCE. Meme les menteurs ont une conscience.

  • Le 6 juillet 2012 à 21:30, par AO En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Chapeau bas Valère Somé car à part le passage sur le Lion que je n’ai pas apprécié puisque lui aussi quand on lui offre l’occasion dans la presse il crache ses vérités au bourgeois monarque,pour le reste c’est du pur bonheur.Tu es dans le vrai car tu as toujours été vrai,intègre et là où se trouve actuellement Thom Sank,il doit être très fier de toi.
    Courage et ça sera avec plaisir que je consulterai dorénavant ton blog

  • Le 6 juillet 2012 à 22:50, par JMJ En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Oui Valère ! Quand on circule en ville on sent la pression collective qui monte. Les visages des gens sont pleins de questionnements. Mieux, les un regarde les autre de haut avec des visages pleins d’inquiétudes, et les autres les regardent d’en bas avec les yeux bien rouges, comme s’ils attendent une occasion pour en découdre avec ces gens d’en haut. Oui, la paix au Burkina n’est qu’une apparence, et un jour viendra ou nous allons « nous manger » comme l’a prédit Bado. C’est inévitable !!! Quelque chose va se passer, et dans les délais les plus brefs. On se réveillera un beau jour, et vous verrez. Valère, SVP faite de votre blogue une espace de restitution de vérités historiques.

    • Le 7 juillet 2012 à 17:40 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Les petites revoltes de gauche a dorite dans ce pays, c’est du a quoi ? Les gens onrt le sentiment que leur avenir a ete confisque.

    • Le 12 juillet 2012 à 16:32 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Valere lui- meme il m’a insulte en circulation. On a eu des incomprehensions en circulation et il m’a coince au bord de la route avec sa Mercedes. Ensuite il descendu m’ insulter proprement. Je voulais le frapper mais mon ami m’a dit que c’est Valere, que c’est pas la peine. Valere, tu te rappeles ? Le jour- la ton wackman etait bon. Sinon j’ allais te travailler mal parce que je ne te connaissais pas dans les annees 2000 comme moi meme je suis rentre tard de Dakar ou j’ai grandi. J’ai dit mais quel est ce gniak mossi qui se permet d’ insulter les gens comme ca ? Or, c’est un homme qui a vraiment de la valeur. Je te respecte encore plus avec cette interview qui est une veritable profession de foi politique et ideologique. Mais Valere, il faut controler tes emotions. Tu es un Grand. Faut pas t’ enerver dans la rue de Ouaga car un vendeur de toupayeet un voleur de phares de velos peut te mettre la honte.

      J.C. Kabore

  • Le 7 juillet 2012 à 00:47 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Korotchie, encore une fois, ani tchie. Merci de nous informer que tu n’es pas encore fini et que tu continueras de titiller la conscience des mauvais jusqu’a leurs sales jours. Petit marteau casse gros caillou.

  • Le 7 juillet 2012 à 01:02 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Valere, comme tous les petits hommes(dixit Laurent Bado de Pare Emile)doit etre tres gros actuellement. Il doit savourer son petit lait, fier d’avoir jeter un pave dans la mare. Au regard de la quantite et de la qualite des interventions, des voix approbatrices, je suis sur que cet rabougri de dagari buveur de dolo serait l’ homme de l’ annee de la Presse au Burkina. Si tu passes a Toussiana, arretes- toi. Je te soule bien bon au banji. Tu le merites, djon-denni.

    Fatchie Coulibaly

  • Le 7 juillet 2012 à 08:17, par Kinte En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Bravo ! Respect ! Honneur ! Hommage !
    Un grand homme me meurt jamais ! Je suis un fils de la révolution. J’avais 11ans quand La révolution est née. J’étais en 2nd quand le Président Sankara, idéal de la vertu, idéal de la vertu d’homme d’état a été assassiné. Aujourd’hui, comme des milliers de ceux qui constituent la classe moyenne, tapis dans les entreprises, dans l’ombre, dans des organisations internationales, á l’extérieur comme au pays, on observe, on analyse et on sait faire la différence. Sankara n’est pas mort ! Il est vivant. L’idéal revolutionnaire nous commande de gagner correctement notre vie, de travaillet pour meriter notre pain. Le temps viendra où il y aura tout pour LUI, Sankara, oui, tout, rien pour les corrompus, ceux qui ont pillé, volé, tué. Cher SOMÉ, rassurez vous. La graine semée, a germé, grandi et va très bientôt produire des fruits. Et le Burkina sera la lumière pour le monde. En dehors des bourgeois arrivistes, regardez bien ceux qui gouvernent depuis. Ils ne sont pas jeunes. Ils étaient avec Lui. Ce ne sont pas les enfants de la révolution. Les adolescents d’hier qui adoraient l’idéal révolutionaire sont aujourd’hui des adultes aussi bien dans leurs têtes que dans leur vie. Le volcan s’éveillera et explosera lorsque la faille sera suffisante, elle est déjà ouverte. Je suis très fier de savoir que des aînés, comme Valère Somé, tiennent á leurs idéaux nobles. La république devra être refondée. Sankara nous fait comprendre, contrairement à ceux qui l’imaginent, qu’il ne faut faire couler le sang inutilement. Ses valeurs commandent la réserve, la retenue, la discipline, l’humilité.

    • Le 8 juillet 2012 à 03:54, par Vision En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Il manque "la patrie ou la mort nous vaincrons"dans ses propos pour que je dise Thomas Sankara a ressuscité.moi je croyais que le pays est foutu djaa ya un Thon Sank caché.Tonton Somé venez à tèma bokin pour une conférence.je suis presentement à tougan dès que ma doleance est prise en compte je rentre au village natal.Thom Sank disparaissait quand j’avais 7 ans.Kamba yam baoda anda ?revolution yam baoda anda ?revolution i d rata tenga manegre.

  • Le 7 juillet 2012 à 08:19, par PS En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Bonjour
    Je remercie beaucoup le journaliste qui a fait oeuvre utile en
    faisant cet interview avec Mr Somé.
    Je voudrais que Mr Somé organise souvent des conférences pour éclairer les jeunes,les former pour qu’ils puissent assurer la relève.
    Merci.

  • Le 7 juillet 2012 à 08:41 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    jai lu cet article hier a la première heure !!! je lai imprimé et relire dans la nuit !!! jai bcou apris et ca sera un grand honneur pour moi de participer au rencontre avec les jeunes. je m’incline devant votre sagesse.grand merci , meme si cet interview fait 100 pages, ca ne peut ke nous apporter un plus !!!
    ke chacun de nous se demande kel es ou sera sa place dans l’histoire avant de critiquer SOME.
    Au journaliste, cè des articles ainsi kon a besoin !!

  • Le 7 juillet 2012 à 10:57, par Joukov En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Je felicite ce Mr pour son ITW. felicitation egalement au Quotidien pour cet article et au lafaso.net pour l’avoir publié. Seulement, j’ai une chose à dire à Mr Valère. Le réalisme et le pragmatisme ne sont ils pas aussi des idéologies de vie. L’evolution au plan Darwinien du terme ne fait il pas parti de l’evolution de l’histoire des pays. (Je n’aime pas le Darwinisme mais c’est un outil pour comprendre le monde tel que le créateur de toute chose l’a créé). L’argent et la création de richesse ne font ils pas parti de ceux pourquoi vous avez sacrifié votre jeunesse à écrire et écrire quand d’autres se donnaient du bon temps en sirotant qui une biere, qui une boisson sucrée ou en de belles compagnies. L’aboutissement de la révolution etait de sortir le burkina de la misère. Que signifie sortir de la misère, si ce n’est créer de la richesse, la créer pour qui ? Pour nous les Burkinabès tout de même. Ou bien vous voulez qu’on crée de la richesse pour que les autres viennent en faire main basse pour aller contruire leur pays comme ça été le cas de la CI. Je suis allé en France, j’ai vu les plus petits villages avec leur niveau de developpement qui n’a rien à voir avec celui nos capitales. J’ai vu le Liban à la TV grace à la guerre de 2006. Où ont ils eu de l’argent pour se construire en un temps deux mouvements depuis la fin de leur guerre civile en 1991. Si l’argent s’est introduit dans la politique içi, c’est un peu grace au travail que vous avez fourni quand vous etiez aux affaires. C’est un peu l’evolution normale des choses. Il ne faut absolument pas te mettre à coté surtout que vous savez et vous l’avez dite, la malhonnété intellectuelle est une des choses les mieux partagées chez nous. Mais c’est comme ça il faut faire avec. Rien qu’avec la petite ITW que vous avez donné, voyez vous combien de gens tombent des nues. Comment se fait il que l’histoire de ce pays ait été ecrite dans un rayon de 5 km autour du centre ville sans que 20 ou 25 ans après beaucoup ne puissent rien savoir. Nous connaissons mieux la revolution française que ce qui s’est passé içi. Je connais mieux ce que le roi Salomon ou son père David faisait que ce qui s’est passé içi. Pourquoi ? A cause du goût du secret qui vous a perdu aussi car le peuple ne savait pas ce qui se passait entre vous. Aussi le plus futé vous a roulé tous dans la farine. Alors corrigez,tous, le tir. Parlez, parlez, ecrivez des livres de temoignagnes, des verbatims. J’espère n’avoir pas été trop long

    • Le 7 juillet 2012 à 17:39 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Merci Joukov. J’aimerais simplement ajouter que ce n’est pas exact de croire que peu degens connaissent l’ histoire de ce pays et de sa revolution. Le burkinabe n’est pas un analphabete politique. Crois- moi. Mais c’est le jour qui n’est pas arrive. Ne confond pas le decouragement cree par les hommes politiques qui s’ opposent, amassent un peu de momentum et vont faire allegeance avec Blaise pour finir leur mur a de l’ ignorance. Le jour ou ca va exploser dans ce pays, et ca va exploser gros, tu verras. On ne pourra jamais continuer avec ce rythme ou une famile s’accapare de tout dans ce pays. Combien sont- ils qui peuvent encore lancer une affaire sans se faire avaler par la famille et autre tour de passe - passe ?. Ce oays n’est quand meme pas le Compaore- Faso mais bien le Burkina Faso. Moi je suis Ouedraogo et je ne peux pas changer mon nom e compaore pour avoir un avenir. C’est la la plus grosse bombe que Blaise a fabriquee pour ce pays. La trop grande exclusion.

    • Le 8 juillet 2012 à 01:54 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      MERI mon frere !
      SOME (ce n’est pas valere)

  • Le 7 juillet 2012 à 11:58 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Toutes ces réactions montrent bien que la Révolution d’Août recouvre une grande partie de l’histoire de notre pays. Il y a des sujets actuels qui ne pourraient même pas avoir autant d’audience auprès des forumistes. Quel domage pour notre Révolution !

    • Le 7 juillet 2012 à 13:37, par Le Sage En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Merci à M. SOME pour sa contribution à l’orientation politique de notre pays. J’ai toujours soutenu que la patrimonialisation du pouvoir par le clan COMPAORE (qui n’est pas forcément le fait du Président COMPAORE lui-même) était un mauvais choix. Si Monsieur François COMPAORE ne te choisit pas, personne ne peut te choisir. Peut-on fonctionner durablement sur un tel registre. Il faut corriger très vite le tir afin que toutes les bonnes volontés soient mises à la contribution au développement du pays. Je crains qu’une marche arrière ne soit plus accessible. Et là, vlan, droit dans le mur. Mais il est grand temps de se ressaisir pour l’entourage du Président du Faso. C’est un conseil gratuit.

  • Le 7 juillet 2012 à 12:33 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    bravo,mr some vous avez suscité la soif de la jeunesse à connaitre l’histoire du pays ,j’ose espérer que ce n’est pas le dernier interview.ce système n’a pas intérêt que le peuple soit conscientisé . que toutes les personnes éprises de paix et d’amour pour ce pays s’accordent pour conscientiser le peuple.les politiciens ont échoué .

  • Le 7 juillet 2012 à 14:40 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    MERCI VALERE UN JOUR VIENDRA ILS VONT TOUS REPONDRE DEVANT L’HISTOIRE ET SERONT COMPTABLE DE TOUT

  • Le 7 juillet 2012 à 15:40 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Valère SOME, tu es profond !Vraiment enrichissant comme interview.J’imagine que tu as beaucoup souffert de la trahison et du reniement de Blaise COMPAORE par rapport a l’ accord qui a sous tendu ton retour d’exil . Il ya eu surtout ces méchantes langues, qui convaincues qu’elles ne pourraient t’atteindre en hauteur et probité, ont décidé de trainer ton nom dans la boue des"tubes digestifs".
    Cher patriote, toi qui est mû par l’intérêt du peuple Burkinabè et la réconciliation entre tous ses fils, saches que tu n’as pas fait œuvre inutile. Rassure toi, le mensonge a beau partir à la vitesse d’une éclair, il finira par être rattrapé par le mensonge !

  • Le 7 juillet 2012 à 19:05, par Master En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    cet interviem me sert de chapelet que je reciterai chaque jour. merci

  • Le 7 juillet 2012 à 20:15 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Je comprends à travers les reactions les frustrations de certaines personnes qui n’ont pas vu la revolution en marche dans ce pays car peut être très jeunes en son temps ; vous devez comprendre seulement une seule chose, le regime de Blaise COMPAORE a voulu travailler à effacer tout ce qui a été positif dans la revolution. Dans ce processus d’effacement on a été obligé de tronquer l’histoire de notre pays, resultat, pour connaitre certaines realités de la revolution et surtout son apport dans la conscientisation des masses il faut aller hors du pays. Il faut surtout encourager des gens comme Valère à parler ; vous comprenez bien que des gens comme Jean Pierre PALM et autres Salif DIALLO ont été des tortionnaires dans le passé dans ce pays. Comme dirait l’autre, DIEU n’est pas Yorba et chacun va payer pour ce qu’il a fait. Kôrô Valère nous sommes fiers de toi et nous te savons capable de sursaut ; longue vie à toi.

  • Le 7 juillet 2012 à 21:06 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Je vais me faire insulter mais je vais dire ce que je panse. Sankara et sa clique voulait tuer Blaise et son camp. Il a devancer et l’ autre est mort. Lui meme il a fallu se tuer apres ca mais on ne peut pas tout vous dire. Donc estce que lui il devait sa’sseoir l’autre va venir le taper tuer ? Vous aussi il faut se mettre a la place de Blaise un peu. c’est les memes Valere et Guissou- la qui montaient les militaires et apres ils crient encore.Depuis quand vous avez vu une revolution et puis il n’ ya pas de purge ? J’ etais jeuen militaire a l’ epoque et j’ai bien suivi le probleme. Donc ne tirer pas la couverture devant vous, Mr. Valere. ce n’est pas parc que tu comprend gros francais que tu doit fabriquer l’ histoire, C’est pas bon Valere.

    Un temoins privilige de la Revolution d’ aout et de la rectification.

    • Le 6 août 2012 à 11:29, par desperado En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      si tu es sûr de ce que tu dit, dit le à visage decouvert au lieu de te cacher derriere ton ecran à dire des mensonges à dormir débout. Valere lui, assume ce qu’il dit et toi ? petit insposteur sache que Blaise ne reconnaitra ici pour filler le diamant.
      un temoin priviligié aussi qui sait qui tu es.

  • Le 7 juillet 2012 à 21:19 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Monsieur Valère SOME, tu fais oeuvre utile. Bravo, honneur, paix et victoire à toi. Quand, on voit un homme qui aime son pays et son peuple, ça ne trompe pas. Tu es digne d’avoir été le compagnon du Capitaine Thomas SANKARA, l’homme humble et intègre ! ton discours confond tous les réactionnaires corrompus qui sucent le sang du peuple burkinabé, d’où les vociférations insensées que l’on rencontre dans ce forum !!!
    Mais, je termine, Fier Burkina, tu vaincra ! n’en déplaise !!!!

  • Le 7 juillet 2012 à 23:24 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    On sera ce voir.

  • Le 7 juillet 2012 à 23:38 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Mr Valere Some, j ai bien apprecie votre entretien, il donne encore de l’espoir aux gens qui en la verite, la justice,la paix !!
    je souhaite tout de meme que vous pensiez des a present a la posterite, en ecrivant !!! cela est tres important, nous qui sommes de tradition orale, ou en sommes nous de nos jours ??!!! rappelez vous le discours de sarko a dakar...
    Hommage au president Sankara et tous ceux qui luttent pour la justice,l’independance (la vraie)et la paix.

  • Le 7 juillet 2012 à 23:48, par BIM (Burkinabe-Ivoirien-Malien)- Unis En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Imaginant(comparativement) votre revenu et les vécus, vous êtes resplendissant et portez bien votre respectable âge(et votre conscience) avec toute la sagesse recquise(on a tous des manquements, nul n est blanc...Bible).

    Sachez que des personnes seront prêtes à vous soutenir pour vous donner une force démocratique legitime et legale pour proposer vos idéaux(sans violence) : vos amis de réseaux sociaux ! On fera connaissance réelle en temps opportun !

    Surtout gardez bien ce message !

    On n’a plus besoin de violences, mais la seconde phase de la REVOLUTION a sonnée : elle sera...!

    On peut assaniner des hommes, mais pas les idées !

    Naturellement, que l’on sait de qui vient ce message, grâce aux (IP/sans serveur proxy)technologies informatiques : intentionnel de ma part !

    Soyez pas comme Gaspard et Jonas(ils ont payé...) ou le C. K.D. ou le C. S. M.!

    • Le 8 juillet 2012 à 07:33 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Meme s’ ils sasvent, ils vont tuer tout le monde ? Y a trop de frustres et de revoltes. Il ne peuvent meme pas tuer tout le monde sinon c’est pas la volonte qui manque a ces gars. on diraiot ils n’ ont plus de coeur.

    • Le 11 juillet 2012 à 19:03 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Qund je vois un Valer qui vit de son revenu modeste relativement parlant, les chercheurs ou les profs d’ universite n’ ont meme pas le niveau de vie d’ un agent categorie D des impots dans le Faso Impuni, je me laisse convaincre que bien vivre n’est pas necessairement proportionnel a l’ immensite ou a la colossalite des moyens. Faites une comparaison physique avec nos neo- milliadaires qui n’ ont meme plus de forme exacte du visage, le tronc difforme en plus. C’est le cholesterol ou bien ? c’est les multiples virus ramassees a gauche a droite/ Vous savez que la misere a fait que a Ouaga ici maintenant, les femmes mariees font maintenant la concurrence deloyale aux filles.Cheres mamans, pardon, faut pas faire ca a vos filles. C ;est leur moment de faire les 400 coups. Vous avez deja fait pour vous avant le mariage. Pourquoi vous leur livrer cette bataille concurencielle sordide surtout avwc ce grand soleil de vih ? sI C’EST A CAUSE DE NOURRITURE, C’EST QUAND TU VIS QU’ IL Y A NOIRITURE, NON ?

      Gemisseur Jeremie.

  • Le 8 juillet 2012 à 07:03 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Juin 1984 !!!!!!!!!
    Didier T !!!!!!!!!!

  • Le 8 juillet 2012 à 10:39, par Noumou En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Chers journalistes, grd merci pour votre travail. Les intervenants avant moi ont tt dit. Je voudrais seulement ajouter à l’intention de ceux qui accusent Mr. V. SOME de "théoricien" que tous système (social, politique, technique et financièr etc.) qui fonctionne de façon durable est le fuit d’une Théorie (Modèle). Quand le Modèle (la théérie qui soutien le système) est bien pensé, la mise en pratique devient facile et cohérant. La preuve : la Révolution Burkinabè, malgré ces fautes et erreurs, a fait avancer le BF seulement en seulement 4 ans plus que les 25 ans des Compaoré. C’est tout simplement parce qu’il y avait des idéologues (c’est à dire les Inventeurs du Modèle, les Théoriciens du Système Révolutionnaire Burkinabè) de la valeur des SOME et autres. Ces théoriciens manquent criardement au Système Compaoré, entouré d’opportunistes, donc le « modèle » est de s’accrocher au pouvoir d’Etat, comme des poux. Car la mort du chien occasionnant celle des poux (accrochés au chiens). Donc sans Modèle (base théorique) solide, pas de développement. On tourne alors en rond, comme chez les Compaoré, depuis 25 ans. Résultat : chacun a peur du lendemain. La paix étant aujourd’hui menacée. Respect, Mr. V. SOME.

    • Le 11 juillet 2012 à 02:24 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Toi aussi ? Comment tu peux dire que la Revolution a fait en quatre ans ce que Blaise n’a pas fait en 25 ans ? Tu vois pas Ouaga 2000 qui brille ? Et puis nous avons des miliardaires maintenant. On ne les avait pas en 1985. Les mionistres etaient reduits a des pauvres types qui roulaient en R5, voitures que meme les enfnts de minsitres aujourdh’ ui veulent pas. C’est ca on appele le Progres. Ne me demande pas dans quel sens.

  • Le 8 juillet 2012 à 10:42 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    "Sankara, un homme avec qui tu travaille toute la nuit sur son discourt, et le lendemain quand il est en "communion" avec la foule, il met le papier de cote et ...
    Ca me rappelle quand Tom Sank est venu ds mon village ! J’etais a l’ecole primaire.

    Pouvoir, au peuple !
    Gloire, au peuple !
    Savoir, au peuple
    Dignite, au peuple !

    L’imperialisme, a bas !
    Le colonialisme, a bas !
    Le neocolonialisme, a bas !
    La maguis, a bas !
    La bourgeoisie, a bas !
    La bourgeogie comprendor, a bas !
    Les cameleons aux yeux rouges, a bas !
    Les tortues a double carapasses, a bas !

    La patrie ou la mort, nous vaincrons !

    Lorsque le peuple se met debout, l’imperialisme tremble !
    Lorsque le peuple se met debout, . . .
    La patrie ou la mort, nous vaincrons !

    Peuple du Burkina, debout pour le combat !

  • Le 8 juillet 2012 à 10:51 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Digne d’interet ! Non seulement j’ai lu tt l’article (generalement je ne fini pas les articles longs meme s’ils st importants) mais j’ai lu ttes les reactions aussi ! Tu es vraiment un SOME ! Le faso, pour les nous autres la, pouvez vous numeroter les rections svp ? De 1 a 1000...

  • Le 8 juillet 2012 à 14:52, par somslau En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    En tant que Dagari le courage et la franchise de Valère ne m’étonnent pas,c’est le contraire qui m’aurait étonné ;néanmoins je lui tire mon chapeau pour cela. Le Dagari prie Dieu et non l’homme. Depuis le 15 octobre 1987,le Burkina Faso est pris en hotage par Blaise et son entourage ;même dans le plus petit service public les honnêtes travailleurs sont mis de côté concernant tout avantage(formations,missions,décorations...)par leur supérieur hiérarchique au grand profit de ceux qui font la courbette sans rien faire. C’est donc dire que le laxisme et la corruption sont à leur summum au BF. Le pays n’est pas seulement pourri, il est faisandé ; veillons à ce que le pays soit débarrassé de ces porritures en 2015. Grand merci à Valère SOME pour ses franches révélations, courage et bon vent à lui.

    • Le 11 juillet 2012 à 18:46 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Mon frere, il ne faut plus dire dagari comme ce vilain Gbin de Fayama qui vit chez les blancs au Canada. Il st totoc pour parler ma comme ca de ses patrons parce qu’ il a fait trois ans sans boire la seve d’ un rhonier. Lds gbins sont tellemnt paresseux qu’ ils ne peuvent meme pas preparer du dolo. Donc ils vont coupe le corps d’ un abre pour boire son sang. C’est un crime contre l’ environnement.Arretz de traumatiser les arbres. Le mot dagari n’existe pas. Un dagara, deux dagara, une dagara, la langue dagara. Le blanc, dans sa naivet, a cru que la langue dagara fonctionnait come celle de nos petits fils, les mosse (un moaga, deux mosse, la langue moaga).

  • Le 8 juillet 2012 à 19:49 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Quand on est honnête, on ne peut que dire UN GRAND BRAVO à cette interview qui n’est qu’une partie de l’histoire récente du Burkina. Valère reste égal à lui-même et c’est ce qui est très appréciable dans cet entretien.Il faudrait que d’autres acteurs témoins de cette période de l’histoire de notre pays réagissent avec autant de courage que Valère. Je pense notamment à Etienne Traore qui a d’ailleurs été égratigné dans cette interview.Valère Somé considéré comme l’idéologue de la RDP et Etienne Traoré à tort ou à raison comme celui de la rectification, quelle belle confrontation des mémoires !

    • Le 9 juillet 2012 à 17:51 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Tous les deux on ete honnetes, ou du moins, de bonne foi. Etinne Traore, on a beau dire, n’est pas un mangeur. Etienne Traore eswt bwaba et Valere Some est Dagari. Tous amoureux du dolo, mais tres honnetes dans leurs convictions. Etienne a meme du laisse des plumes sous sa Rectification dans les annees 90. Demandez a son cousin de Bonborokuy qui lui ressemble comme deux poux sur une tete. Ila recu un coup de machette. Grosse meprise puisqu’ on s’ attendait a Etienne. En fait, si Etienne avait a recommencer son travail de negre qu’ il n’ imaginait pas, il croyait obeir a sa propre conscience, il aurait agi autrement. Il a lui meme dit que lui et Blaise dormaient dans le meme lit comme des homosexuels alors que Blaise s’est comporte comme un Bi- sexule, avec d’ autres reves. Donc la ou je suis d’ accord avec toi, si Etienne et Valere ont ete cocus par Blaise , ils n’ ont qu’ a s’ entendre pour faire mal a l’ homme qui trompe ses compagnes. Mais j’ai peur que les femmes n’ aient jamais ete capables de se reuinir pour punir les hommes de leurs infidelites.lol.

  • Le 8 juillet 2012 à 22:37, par Wilguima En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    J’ai quelques soupçons. Pourquoi cette apparition maintenant ? ce monsieur là semble s’entendre avec Blaise. Il est utilisé pour liquider politiquement, à travers cette interview, le Lion. En tous cas,son apparition n’est pas fortuite.

  • Le 9 juillet 2012 à 13:13 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    C’est ça un intellectuel. Oser dire la vérité et rien que la vérité devant ses camarades de luttes toujours en vie contrairement aux rectificateurs du 15 Octobre 1987, qui ont assailli le Président du CNR et du Faso d’injures indignes qui les ont vite rattrapées du reste. C’est le cas de la valise d’argent du Président Sankara après le coup d"Etat du 15 Oct 1987. Aujourd’hui, combien de mallettes d’argent il y a dans les maisons à Ouaga 2000 ? Même chez les douaniers ont trouve des malles d’argent et le peuple "mouton" du Burkina continue de les applaudir.
    Mr Somé, là où je ne suis pas d’accord avec vous, c’est vous dites de donner le puvoir au Moro Naba. Désolé, mais si cela arrivait, alors bonjour la partition du pays. Il ne faut pas donner de tels exemples dans une interview de tel niveau intellectuel à l’avenir. Du courage à vous car des hommes de ton niveau et surtout de courage politique sont quasi inexistants actuellement au Burkina Faso laissé orphelin par le Président du CNRet du Faso depuis bientôt 25 ans maintenant. Bon vent à vous.

    • Le 12 juillet 2012 à 17:13 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

      Quand il dit de donner le pouvoir au moro-naba, moi je crois que c’est le sommet de l’ ironie. Comme ce n’est pas un pouvoir Nabal, on doit se comporter comme dans un pouvoir republicain. Tout le monde n’est pas mossimeme si j’admire beaucoup d’elements de la culture mossi tres riche et le burkina est un pays multiethnique. Alors, pourquoi appliquer informellement des realites politico- culturelles mossi sur tout le monde ? Chez les Valere par exemple, tu vas aller voir que tout le monde est pareil dans le village.On te respecte par rapport a ton comportement. Tout le monde est chef. Le chef, c’est celui qui a quelque chose de bien a apporter a la societe. Si tu es travailleur, bon type, genereux, tu souties la communaute, tu es un chef. Si tu es travailleur et tu es aussi empoisonneur public qui tue les gens, meme si tu es riche, personne ne s’ occupe de toi parce que tu es mauvais. Voila des gens qui appliquent sans jamais avoir lu les gros livres de politiqueou de philosophie, ceux qui savent qu’ ils ne savent pas, comme La Republique de Platon. Le chef d’ une communaute ne doit pas etre le plus mechant des chefs - bandits mais le plus vertueux des philosophes parce qu’ on ne peut pas diriger une communaute sans appliquer la morale. Puisqu’ on cherche le bien de la communaute. A moins que ce ne soit pas le bien de la communaute qu’ on cherche en realite. Alors, nos presidents nos ministres et nos en haut de haut africains, etes- vous les plus mechants des chefs bandits ou cherchez vous a ameliorer votre communaute ? Si tel est le cas, servez votre communaute, ne vous servez pas. Ministre veut dire serviteur. Et le president est normalement le Premier des Ministres du Peuple qui administre tout. Julius Nyerere etait un serviteur de son peuple. Tous ces enfants ont fait leurs etudes dans les ecoles regulieres de la Tanzanie. Il est mort avec une maison ordinaire que n’ importe quel professeur(il avait un Master’s en biologie) peut construire et justifier au regard de ses revenus. Il a ete tres honnete mais son socialisme Self- Reliance(Compter sur ses Propres Forces) a echoue et il a fait son mea culpa en 1985. L’environnement international n’etait pas en sa faveur. Mais il a trace une voie pour son peuple. De bonne foi. Comme Valere, mieux, comme Tom Sank.
      J.M. Vianey, Toronto, Canada

  • Le 11 juillet 2012 à 22:17 En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Webmaster, une question si je puis. Je lis souvent lefaso.net et j’aime beaucoup de cadre d’expression. Longue vie a vous. Ou sont passes les grands noms qui animaient lefaso.net ? Des noms comme fangfmenga, LeRiche, Me Kere, Paris Rawa, Kaa Ya Woto, LOP, Burkina_LeStatois, Burkinabe de Chicago ? J’espere qu ; ils n’ ont pas ete victime de votre exces de censure. Je trouve que le debat est un peu trop pauvre actuellement sur lefaso.net. Quand ces gars - la intervenaient, il y avait au moins une vie sur le net car on sentait que le debat etait la meme si tu n’es pas d’accord avec l’un ou l’ autre. Maintenant je trouve que c’est fade. Moi je crois que c’ est du a la censure. S’il vous plait, revoyer la copie. Ne prenez pas ca comme une critique mais une humble suggestion. Je n’ ignore pas que c’est facile de relever ce qui ne va pas sans savoir que la realite sur le terre est souvent plus compliquee. Mais au dela de tout, je vous assure du respect que j’ai pour lefaso.net et ses journalistes qui sont au premier rang de l’ information pour nous qui vivons ici en france et hors du pays en general.

  • Le 6 août 2012 à 11:35, par desperado En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Les blaisistes sont toujours là... mais ils ne pourront rien changer, chef valere, sait-tu qui t’appelle ainsi ? alors je me met à l’imiter "on ne peut pas plaire à tout le monde"

  • Le 17 novembre 2014 à 23:52, par SANOU En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    C’est agréable d’écouter un homme qui sait de quoi il parle.
    Maintenant que nous sommes dans une dynamique de changement, on devrait donner plus de place à de tels hommes pour animer les débats (socio ou socio politique) et aider la jeunesse à mieux amorcer le changement en cours.

    Que Dieu bénisse tous ceux qui ne ménagent aucun effort pour donner le meilleur d’eux-mêmes afin d’aider à construire les bases d’une vie qui se résume par les Paroles du Seigneur Jésus : "AIME TON PROCHAIN COMME TOI MËME... CE QUE TU VEUX QUE LES HOMMES FASSENT POUR TOI, FAIS-LE DE MËME POUR EUX).

  • Le 23 juin 2015 à 17:28, par pagnimdi En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Revoyez la date de l’interview cela prouve que valere ne vaut plus rien ; ou sont les autres je ne citerais que kambire de la direction de la formation au SGN/ CDR et autres toujours en exile. CDR du Burkina unissez vous sinon nous allons patir pour une seconde fois ; adams CDR mais pas brouette.

  • Le 24 décembre 2015 à 18:39, par tionou En réponse à : VALERE SOME : « Le Lion n’est pas un leader politique qu’on doit suivre »

    Quesqui sais passer le11-6-1984

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