Pour Blaise COMPAORE, « la croissance doit se maintenir au dessus de 6% cette année 2012, mais il reste encore à franchir des pas pour permettre à l’intégration économique d’être encore plus forte, notamment sur la finalisation du processus Tarif Extérieur Commun, de l’Union douanière ».

Il a également souligné que d’importantes discussions ont lieu avec les partenaires européens pour un Accord de partenariat économique avec l’Europe, sans oublier les questions de convergence, et les piliers de la croissance dans la région (infrastructures, agriculture, énergie).

Cependant, tout cela ne peut se construire que dans la paix. C’est ainsi que pour les grandes questions de crise comme celles du Mali et de la Guinée Bissau, « nous avons orienté notre politique en matière de gestion de ces crises, à savoir une implication plus grande et plus forte de la communauté auprès de ces deux pays », a indiqué Blaise COMPAORE.

Le Médiateur dans la crise malienne a par ailleurs laissé entendre qu’il invitera incessamment la classe politique et les forces vives maliennes à une rencontre avec le Groupe de contact de la CEDEAO, « afin de pouvoir fixer plus clairement les objectifs que nous voulons atteindre compte-tenu de l’évolution très tragique que nous avons observée ces derniers temps à Gao ».

Répondant à une question sur la saisine du Conseil de sécurité de l’ONU par l’Union Africaine, sur la crise malienne, le Président du Faso a expliqué que le Conseil a bien pris note, et se propose de prendre une résolution sur les dimensions politiques de cette crise. « Le Conseil de sécurité attend que nous puissions affiner notre propre plan opérationnel et conceptuel sur l’intervention possible pour arrêter cette grande détresse que nous observons dans le nord Mali, avant de prendre une résolution qui va l’engager à nos côtés pour le traitement global de cette crise », a-t-il par ailleurs précisé.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso.

www.presidence.bf