Les fausses doctrines qui détournent de la voie de Dieu sont légion de nos jours. Le peuple de Dieu doit donc être conséquemment outillé pour y faire face. Cela passe la qualité de la formation des serviteurs de Dieu. De cette vision naît le CITAF. Mouvement des institutions théologiques pour s’entraider, s’encourager dans différents domaines de la formation, le Conseil des institutions théologiques d’Afrique francophone (CITAF) a pour mission essentielle d’assurer une formation de qualité aux pasteurs. Pour y arriver il est une impérieuse nécessité d’harmoniser les programmes enseignés dans les différentes écoles de formation théologique.

En plus de la formation théologique, le CITAF s’occupe également de la mobilité et des échanges d’enseignants entre les écoles en vue d’éviter les ruptures. La production littéraire, la communion fraternelle, la recherche des fonds pour faire fonctionner les institutions de formation théologique et l’encadrement des doctorants dans des écoles de théologie en Afrique sont également dans l’escarcelle du CITAF.

Vue du Commentaire Biblique Contemporain qui sera présenté ce vendredi

« Nous appuyons les professeurs de théologie à écrire des articles, à publier des livres. La présente assemblée générale de Ouagadougou décéléra les théologiens qui ont le don d’écrire pour les encourager à le faire », nous confie le coordinateur du CITAF, le docteur Abel Ndjerareou.

Preuve que le travail de production littéraire est sur de bons rails, cette rencontre de Ouagadougou sera l’occasion du lancement officiel du Commentaire biblique contemporain, un document de référence écrit par 70 théologiens africains. La cérémonie de lancement a lieu ce vendredi 6 août à partir de 16h à l’hôtel de conférences Ouind Yidé (ex CACS) à quelques encablures des échangeurs de l’Est.

Koundjoro Gabriel Kambou

Lefaso.net