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France : Les Girondins à la rencontre des artistes de la diaspora africaine

Publié le lundi 26 juillet 2010 à 11h03min

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Après le Burkina Faso, la Mauritanie, le Mali, la côte d’ivoire, le Niger, le Sénégal, l’Agence de Médiation Culturelle des pays du sahel met le cap sur les artistes musiciens, danseurs, comédiens et conteurs issus de la diaspora africaine de France. Du 31 Juillet au 1er Août 2010, elle organiser le 9ème Festival des pays du Sahel à la gare cycliste de Saint Médard en Jalles dans la région de Bordeaux.

Créée en 2000, l’Agence de Médiation Culturelle des pays des pays du Sahel a pour vocation première la promotion des cultures africaines. Pour cela elle met l’accent sur le développement des échanges du SUD au NORD, dans des domaines comme les arts vivants, la littérature, l’artisanat d’art, le cinéma et la mode… Depuis 2001, année de lancement officiel de ses activités, elle permet à de milliers de jeunes et adultes en Gironde et en Aquitaine d’aller à la rencontre des talents africains. C’est ainsi qu’ils ont pu découvrir l’immense talent des artistes noirs à travers des chefs d’oeuvre qui donnent à voir une Afrique en mouvement, une Afrique qui crée. D’autres activités, telle que la Biennale des littératures d’Afrique noire, sont aussi organisées par l’Agence de Médiation Culturelle des pays du Sahel.

Pour mener ses activités, l’association bénéficie du soutien de partenaires comme la Mairie de Saint Médard en Jalles, l’Organisation Internationale de la Francophonie, le Conseil Général de la Gironde, le Conseil Régional d’Aquitaine, l’ACSE (l’Agence nationale pour la Cohésion Sociale l’Egalité des chances), les Services de l’action culturelle de l’Inspection académique de la Gironde et du Rectorat de Bordeaux, la DRAC Aquitaine, le Centre d’Etudes Littéraires et Linguistiques francophones et africaines, l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, la Ligue Girondine de l’Enseignement, et le Ministère Burkinabè de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes.

Chaque année, le premier week-end du mois d’août, la gare cycliste de Saint Médard en Jalles se transforme en baobab géant ( en arbre à palabre) pour accueillir les danses contemporaines d’Afrique, le théâtre africain, les contes, les causeries/conférences sur des sujets de l’actualité africaine, un marché d’artisanat, et des spécialités culinaires. Pour la présente édition, l’Afrique indépendante est à l’honneur avec les artistes issus de sa diaspora en France.


Au programme :

- 31 Juillet : Journée de l’éducation au développement / Nuit des danses et musiques africaines

Au cours de cette journée, une table ronde se tiendra à 17h30 autour du thème suivant : « diaspora africaine de France, posture et contribution à la mémoire de demain ». Au delà du nécessaire travail historique et pédagogique sur la « mémoire du passé », des in¬tel¬lec¬tuels africains et des membres de la so¬cié¬té ci¬vile (philosophe, sociologue, politologue, citoyen engagé dans l’action associative) partageront avec les festivaliers leurs réflexions sur les apports des diasporas africaines à la fabrication de la « mémoire de demain » ici en France et là bas en Afrique.

A partir de 19h, cette 1ère table ronde sera suivie des contes du Congo avec le conteur et danseur Jorus Mabiala, puis de la Nuit des danses et musiques africaines avec des artistes de la diaspora : Abou Diarra le virtuose du Ngoni, Koto Brawa (afro-beat), Faso Denya (danses et percussions du Burkina Faso), Seyni et Yéliba (reggae/mandingue).

- 1er Août : Journée africaine de l’art et de l’artisanat / Nuit du théâtre francophone d’Afrique

Un 2è moment de réflexion est proposé aux festivaliers à 17h30, sur le thème « Danseur africain toujours...ou créateur tout court...? ». Danseurs, chorégraphes, programmateurs, professionnels des métiers du spectacle palabreront sur cette question à laquelle certains auteurs africains ont déjà répondu par le refus de l’appellation « écrivain africain », pour réclamer le statut « d’écrivain tout court ». Le danseur chorégraphe Béninois et Bordelais Norbert SENOU ouvre déjà le débat en proposant de parler tout simplement de « LA DANSE, mode d’expression chez tous les peuples et de tous les temps, celle qui nous touche, celle qui pose des questions, celle qui nous émeut, celle qui s’inscrit dans le développement culturel, social et économique mais surtout dans la création ».

A partir de 19h, cette causerie laissera la place aux contes du Burkina Faso avec Adama Traoré, au groupe Benkadi (Balafons et percussions du Burkina), puis à la Nuit du théâtre francophone d’Afrique avec Diarétou Kéïta dans « l’écho … du pas de l’homme », une libre adaptation du texte de Ahmed Ghazali « Tombouctou, 52 jours à dos de chameau » . Les super anges du Bénin et le Bal poussière clôtureront le 9è festival des pays du sahel.

Pendant ces deux journées à forte valeur culturelle, les festivaliers pourront faire leurs courses sur le marché d’artisanat africain et se restaurer sur place (vins d’Afrique, Sahélienne de Bourguignon, poulet Yassa, Aloco, Bissap, jus de gingembre, Exotica de fruits, … sont proposés).

La 9è édition du festival des pays du sahel s’annonce comme un cru de grand millésime à ne pas rater.


Informations Pratiques

Lieu du Festival : Gare cycliste de Saint Médard en Jalles.
Accès par la sortie rocade n°9 ou par les bus 53 et 3, arrêt place de l’Eglise.

Contact : Madame Safiatou FAURE
Agence de Médiation Culturelle des Pays du Sahel
5 centre Pierre Mendès France – 33165 Saint Médard en Jalles
Tel : 06 60 38 86 37
Mail : mediation.culturelle@wanadoo.fr

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