Deux bandits et un complice ont été arrêtés et mis sous les verrous du commissariat de police de Dédougou. Selon le DRPN/BMH, Alain Joachim Bonzi, cette arrestation fait suite à une plainte d’un usager qui s’est présenté aux services de police le 28 mai dernier aux environs de 22 h. Il dit avoir été victime d’un braquage à la sortie sud de Dédougou précisément sur une piste rurale menant au village de Fakouna (17 km de Dédougou). Après plusieurs investigations et au regard des difficultés rencontrées vu que la victime ne connaissait pas le numéro d’immatriculation de sa moto (sa carte crise ayant été emportée par les braqueurs présumés), le directeur régional a affirmé avoir privilégié l’information et le renseignement.

C’est ainsi que dans la matinée du 8 juin 2010, les services de police de Dédougou ont été saisis par un informateur pour leur faire part qu’une personne l’aurait appelé pour lui demander d’informer une autre personne de venir enlever sa moto qui lui avait été confiée pour vente. Sur la base de cette information, des recherches ont été entreprises et ont permis d’aboutir à l’interpellation de deux auteurs présumés de braquage, les nommés K.H résidant dans le village de Kamandena/département de Dédougou et G.D résidant à Dédougou (les deux sont des repris de justice). Elles ont aussi permis la récupération du vélomoteur de marque Sanili TS 125-6 grâce à la collaboration de la police nationale de la région du Centre et de la brigade ville de gendarmerie de Boulmiougou. L’arme qui a servi au braquage n’a pas été formellement retrouvée. Mais des recherches sont en cours, a fait savoir le commissaire Bonzi.

Cependant, les informations recueillies laissent croire que l’’arme en question n’est qu’un jouet (pistolet) qui émet des détonations pouvant faire croire à une vraie arme surtout la nuit. Saisissant l’opportunité du point de presse, les responsables de la police nationale de Dédougou ont rappelé à l’endroit des populations quelques règles de conduite fort utiles. Il s’agit de relever et de conserver en lieu sûr les numéros de série des téléphones portables, des plaques d’immatriculation et autres matériels pouvant faire l’affaire des voleurs. Ils ont également recommandé à la population d’éviter de se déplacer avec une forte somme d’argent, d’éviter les routes peu fréquentées à certaines heures. La collaboration police-populations qui a été sollicitée lors du point de presse permettra sans nul doute de baisser de façon sensible le taux d’insécurité et de criminalité dans la région de la Boucle du Mouhoun.

Yves BARRO (Collaborateur)

Le Pays