Depuis 2004 qu’elle a été créée, l’Université Saint-Thomas d’Aquin a fait son petit bonhomme de chemin dans la réalisation des objectifs qu’elle s’est fixés : faire de l’établissement une référence dans le monde de l’enseignement supérieur.

Quelque 5 ans après, les résultats commencent à être palpables dans cette université classique où l’on retrouve les Facultés des sciences juridique et politique (FSJP) ; des Sciences économiques et de gestion (FASEG) ; de médecine, et l’Institut supérieur des métiers du tertiaire (ISMT).

Dans toutes ces facultés, informe, dans sa déclaration liminaire, le Pr Jacques Simporé, recteur de l’établissement, les premières promotions ont atteint le niveau de maîtrise après avoir obtenu leurs diplômes de DEUG et de licence. Mais des parchemins pourquoi faire s’ils ne reçoivent pas l’onction de l’instance suprême qu’est le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) ?

Cette préoccupation, qui hantait l’esprit aussi bien des élèves, des enseignants que les responsables de l’université, a désormais trouvé réponse. En novembre 2009, lors du 24e colloque sur la reconnaissance et l’équivalence des diplômes, le CAMES a accrédité les diplômes soumis à lui par l’USTA.

Une caution de taille qui vient renforcer les efforts des dirigeants de l’établissement qui ambitionnent d’aller plus loin. Lesquels envisagent, déjà en 2011, d’entrer dans le système conseillé de Licence-Master-Doctorat (LMD).

Ils entendent également construire un centre hospitalier universitaire (CHU), étendre la cité universitaire, ouvrir des filières scientifiques (SVT, SEA, pharmacie) ainsi qu’une faculté des sciences humaines, et ouvrir d’autres masters en Fiscalité, en bioéthique et en droit des affaires.

Les questions de sécurité dans cette zone située à Saaba sont de plus en plus maîtrisées, soutiennent les conférenciers, avec le recrutement de vigiles et l’appui de la gendarmerie universitaire.

Bien que fondée par la Conférence épiscopale Burkina-Niger, la religion catholique, à les en croire, n’influe pas sur la formation des étudiants, même si dans les années à venir, l’USTA entend construire un département de théologie.

En attendant donc l’inauguration de la bibliothèque et la sortie des étudiants dans cette université qui n’a pas connu de perturbations jusque-là, le Pr Jacques Simporé invite les populations à faire confiance aux enseignements dispensés. Il exprime sa gratitude aux structures qui leur apportent les soutiens financiers, humains, didactique, matériel...

Nankoita Dofini

Des résultats encourageants

De sa création à aujourd’hui, l’USTA a obtenu les taux de réussite suivants :

 2004-2005 : 84,50 %

 2005-2006 : 79,73 %

 2006-2007 : 95,74 %

 2007-2008 : 80,24 %

 2008-2009 : 85,79 %

Ces résultats ont été obtenus grâce à l’abnégation de 59 enseignants titulaires et de 139 vacataires, et aussi à la détermination des 1315 étudiants de l’établissement provenant de 15 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

L’Observateur Paalga