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Enseignement supérieur privé : L’ISIG riposte contre les changements climatiques

Publié le lundi 22 mars 2010 à 02h45min

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Chaque année, l'ISIG met sur le marché de l'emploi africain des ressources humaines dont la compétence est indiscutableDans le souci d’offrir sans cesse des réponses appropriées aux nouveaux défis du monde actuel, l’Institut Supérieur d’Informatique et de Gestion (ISIG-INTERNATIONAL) a lancé deux programmes de troisième cycle à savoir , le « Master en Management de l’Environnement et Développement durable » et le « Master en Réformes, Développement institutionnel et Renforcement organisationnel », qui ont été ouverts, lundi 22 mars dernier avec leurs premiers cours. Ces nouvelles offres de formation de pointe qui seront soumises à l’autorisation du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES) selon les règles et les délais prescrites par cette institution (à savoir au moins une promotion de sortie avant la demande d’accréditation), viendront compléter les cinq (5) Masters accrédités lors du 24e Colloque du CAMES tenue en novembre 2009 à Bamako au Mali, consolidant ainsi la notoriété de cette grande école dans l’enseignement supérieur privé en Afrique.

Ceci révèle, une fois encore, les capacités de l’ISIG-INTERNATIONAL à construire des ressources humaines dans le sillage des besoins de développement notamment celui de la lutte contre les changements climatiques.

Il a été longtemps reproché au système éducatif africain de ne savoir pas adapter ses programmes aux différentes mutations dans le monde et répondre efficacement aux besoins de développement des Etats du continent. L’Institut supérieur d’Informatique et de Gestion (ISIG-INTERNATIONAL) est en passe de démentir une telle appréhension avec ses deux nouveaux diplômes de Masters. Par ces nouveaux programmes de troisième cycle, l’ISIG propose au Burkina Faso et aux pays africains une batterie de connaissances devant les aider à mieux concilier les exigences du développement durable avec la gestion optimale des ressources naturelles et partant de l’Environnement tout entier.

Chaque année, l’ISIG met sur le marché de l’emploi africain des ressources humaines dont la compétence est indiscutable

D’autant plus que l’ « Apocalypse environnementale » est annoncée pour demain. Dans le rapport de juin 2009, du Forum mondial humanitaire présidé par l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, le changement climatique serait déjà responsable de plus de trois cents mille (300 000) morts. Mais l’hécatombe se trouve dans un futur proche si des mesures ne sont pas prises pour la contrecarrer. Et comme d’habitude, l’Afrique en générale et sa zone ouest en particulier paierait un lourd tribut : « Plus du quart des quarante (40) millions d’Egyptiens vivant dans le delta du Nil habitent dans des zones risquant d’être englouties, dès 2050 sous un à deux mètres d’eau. Cette partie du pays perdrait 1,5 million d’hectares de terres cultivées qui engendrerait de graves problèmes d’alimentation. L’Afrique de l’Ouest dont 65 % des terres cultivables sont déjà touchées par le phénomène d’érosion verrait se multiplier des sécheresses dramatiques ». Il y a donc des craintes fondées pour la survie de l’humanité et du continent. Avant que le péril ne prenne la demeure, il faut agir en prenant les taureaux par les cornes.

Le Fondateur de l’ISIG, Gnantant Isidore Kini, entend apporté la contribution de son école à la lutte contre les changement

Face à cette équation difficile posée aux pays pauvres, le Président-Directeur-Fondateur (PDF) de l’ISIG, Isidore Gnatan Kini, met son établissement à l’avant-garde de la recherche et de la formation de haut niveau en vue de rassembler pour son pays et pour son continent des ressources humaines possédant les armes nécessaires à cette bataille contre l’ « Apocalypse environnementale » afin que l’Afrique se fraie en toute quiétude le chemin du progrès dans un monde menacé par des intempéries de toute nature. Une audace propre à un pionnier. « Les changements climatiques ne sont pas un conte de fée comme des Africains le perçoivent malheureusement. Ils s’imposent aujourd’hui à eux à travers la persistance des aléas climatiques, la recrudescence des inondations et des sécheresses.

La seule évocation du 1er-septembre donne une idée et ouvre la réflexion sur les changements climatiques au Burkina Faso. Il faut alors trouver les moyens d’assurer une quiétude à notre survie sur cette planète en améliorant le mieux-être. La création d’un Master en Management de l’Environnement et Développement Durable pour outiller les chercheurs et les professionnels de l’Environnement, résulte de ce souci et de cette prise de conscience », soutient le Président-Directeur-Fondateur.
Dans le sillage des besoins de développement, un parchemin contre le pire
Pour cette nouvelle aventure éducationnelle contre les changements climatiques, le pionnier de l’enseignement supérieur privé au Burkina Faso est animé de la même conviction autour du nouveau « Master en Management de l’Environnement et de Développement durable » dans le processus de développement en Afrique que celle qui l’a poussée dans les années 1990 à abandonner son poste de cadre d’ingénieur-informaticien à la représentation de la firme informatique américaine « IBM » à Abidjan en Côte D’Ivoire pour se lancer « dans la fabrication locale d’informaticiens africains » dès les années 1990.

Le lancement des Masters s’inscrit dans un souci de mettre en adéquation les profils des diplômés avec les sollicitations du marché de l’emploi. Leur mise en œuvre requiert alors une double préoccupation du point de vue académique et professionnel. Les diplômes délivrés sont ainsi la somme de diverses connaissances dispensées par d’éminents enseignants-chercheurs des universités et de professionnels chevronnés dans les métiers reflétant les Masters. La garantie et le suivi de la qualité de cette nouvelle filière professionnalisant de troisième cycle comme de toutes les autres sont assurés par une Direction « Business School » exclusivement en charge de la bonne conduite de leur processus.

Le premier responsable, Dr Faustin Gnoumou, coordonne avec le Directeur Général de « ISIG-International », Pr Samuel Yonkeu, par ailleurs point focal du « Master en Environnement et Développement durable » à la mise en place effective des outils et à l’exécution du contenu de la formation. « Le CAMES ne se contente plus du seul document physique pour accorder une homologation. En plus de cela, le Conseil diligente une inspection dans les établissements postulants aux nouveaux diplômes pour s’assurer de la conformité du dossier avec les équipements, le personnel enseignant, la qualité des cours dispensés (contenu des modules et volumes horaires) avant de donner son acquit. L’autorisation définitive est donc le couronnement d’un gage de valeur académique interne », souligne, Dr Gnoumou, Directeur du « Business School ».

Le premier ministre Tertius Zongo remettant le diplôme d’une lauréate de l’Institut

Il indique que l’ISIG a suffisamment prouvé un savoir faire reconnu tant au niveau national qu’international au point que cet établissement constitue en lui-même aujourd’hui un label dans le domaine de l’enseignement supérieur. Malgré cette renommée, le Fondateur et ses collaborateurs ne perdent pas de vue, un seul instant, que le lancement de tout nouveau programme représente un enjeu. Dans le cadre des Masters en « Management en Environnement et Développement durable », ils se sont attaché comme toujours de l’expertise de sommités en la matière répertoriées en Afrique, Europe, Amérique. La formation s’adresse à des diplômés (étudiants et travailleurs) nantis d’une licence pour le Master I (Recherche) et d’une maîtrise pour le Master II (Recherche et Professionnel).

« En ce qui concerne le Management en Environnement et Développement durable, les inscrits en Master I sont outillés, pendant la formation, d’une forte approche théorique en matière de recherche pour emprunter le chemin de la thèse. Et en deuxième, ils rejoignent les étudiants en Master II dont les cours reposent sur des fondements professionnels afin de nourrir en eux des ambitions de consultants en ouvrant des cabinets d’études ou de praticiens de l’Environnement pour pouvoir rédiger, évaluer et apprécier des études, des rapports et des termes de références », explique Pr Samuel Yonkeu, Coordonnateur du Programme. Toutes les questions de l’environnement sont traitées dans divers modules : Gestion de l’environnement et environnement international (GEI), Etude d’impact environnemental et social (EIE), Economie de l’environnement (ECE), Droit de l’environnement (DRE), Systèmes de management environnemental (SME), Audits environnementaux, écobilans et analyse du cycle de vie (AUE), Gouvernance environnementale des entreprises et des banques (GEE), Evaluations environnementales stratégiques (EES) , Projets (PRO) et Mémoire (MEM). Ces unités d’enseignement sont déclinées en une trentaine de titre de cours parachevés par des projets techniques et des mémoires de fin d’études. Le décor est tout planté pour fabriquer de compétents lutteurs des changements climatiques de tout horizon.

Un label au Burkina Faso et en Afrique

L’ISIG ne cesse d’exprimer la fierté du Burkina Faso sur le terrain si exigent de l’enseignement supérieur et le renforcement des capacités de haut niveau. En dix-huit (18) ans d’existence, cette grande école s’est bâtie une renommée dans l’enseignement supérieur privé en Afrique. Elle accueille aujourd’hui trois mille (3000) étudiants d’une vingtaine de nationalités et propose plusieurs diplômes dont cinq Masters professionnels déjà fonctionnels validés par le CAMES dans les filières suivantes : « Gestion des ressources humaines », « Gestion des projets », « Marketing », « Comptabilité, contrôle, audit », « Finance et banque ». A ces programmes dont l’engouement est certain et sonnant l’adhésion de l’ISIG6INTERNATIONAL au système « Licence-Master-Doctorat » (LMD) se sont ajoutés les deux autres Masters, « Environnement et Développement durable » et « Réformes, Développement institutionnel et Renforcement organisationnel » dont le contenu participe à l’émergence de la promotion de la bonne gouvernance. Les cours pour l’obtention de ces deux nouveaux diplômes ont commencé en mars 2010 avec les premiers étudiants de ces filières.

Le siège imposant de l’Etablissement dans les 1 200 Logements ainsi que les équipements pédagogiques et didactiques modernes reflètent la quête d’un travail de qualité. La culture de l’excellence et le sens de l’innovation par lesquels l’Institut s’est distingué depuis son ouverture en octobre 1992 lui ont valu des partenariats sur les plans académiques et la formation de pointe avec des universités au Burkina Faso, au Ghana, en France, au Canada, en Chine-Taïwan, etc. « L’ISIG est l’une des rares écoles supérieures d’Afrique noire francophone à présenter des offres éducatives qui n’ont rien à envier à certaines structures de formation occidentale. C’est quand on se trouve sur le marché de l’emploi avec d’autres concurrents qu’on mesure et reconnaît la vraie valeur de cet Institut », témoigne un ancien étudiant congolais aujourd’hui en poste dans une Multinationale à Brazzaville.

Les échanges de programmes et d’étudiants ainsi que les missions d’enseignement ont donné une caution internationale de savoir faire à cette école dont les nombreux diplômés occupent de hautes fonctions dans l’administration publique et privée en Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Océan indien. Son rayonnement national et international a entraîné l’ouverture d’une filiale dans la capitale économique, Bobo-Dioulasso et d’une annexe à quelques encablures du siège.

Bilal Simplice BASSE : (bilalbasse@gmail.com)

TOP’AFRICA VISION

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Vos commentaires

  • Le 22 mars 2010 à 12:02 En réponse à : Enseignement supérieur privé : L’ISIG riposte contre les changements climatiques

    L’ISIG vient par ces dipômes confirmer sa place dans l’Enseignement supérieur privé. Rien que l’évocation dans l’article des noms des Dr Gnoumou Faustin et Pr Yonkeu Samuel très connus dans les milieux universitaires sont une caution de qualité. Pour celui qui connaît bien le fondateur de l’ISIG, un trait le caractérise parmi tant d’autres : l’abnégation au travail doublé d’une obsession de la qualité.Monsieur Kini fait partie de cette intelligentsia convaincue que des acteurs privés serieux dans notre système éducatif peut efficacement relever le défi de la formation de la formation des ressources humaines en Afrique. C’était son rêve d’étudiant à l’INSET de Yamoussoukro quand nous y étions, c’est son ambition d’aujourd’hui. C’est tout à l’honneur de son pays. Dans ses projets, il n’a jamais ignoré les cadres nationaux et africains dont il s’est toujours entouré et sollicite l’expertise. Chapeau cher aîné,pour avoir fait comprendre qu’on peut construire sur place une élite compétente rien qu’avec la volonté.

  • Le 22 mars 2010 à 12:11, par NDIADEM En réponse à : Enseignement supérieur privé : L’ISIG riposte contre les changements climatiques

    Quand de nombreux promoteurs africains prendront conscience de la pertinence de tels investissements dans le développement du continent, l’Afrique aura aussi son Cambrdge, son Oxford, son Havard... Il faut arrêter les gros discours et emprunter la bonne voie qui sauve, celle de la recherche et de la formation. Ce sont les fondamentaux du progrès. Merci à M. KINI et à toute son équipe de l’ISIG d’y avoir songé. Il appartient à l’Etat et aux entreprises de saisir cette opportunité pour engager le vrai combat contre un phénomène dont personne ne peut prétendre échapper : les changements climatiques

  • Le 22 mars 2010 à 12:12, par NDIADEM En réponse à : Enseignement supérieur privé : L’ISIG riposte contre les changements climatiques

    Quand de nombreux promoteurs africains prendront conscience de la pertinence de tels investissements dans le développement du continent, l’Afrique aura aussi son Cambrdge, son Oxford, son Havard... Il faut arrêter les gros discours et emprunter la bonne voie qui sauve, celle de la recherche et de la formation. Ce sont les fondamentaux du progrès. Merci à M. KINI et à toute son équipe de l’ISIG d’y avoir songé. Il appartient à l’Etat et aux entreprises de saisir cette opportunité pour engager le vrai combat contre un phénomène dont personne ne peut prétendre échapper : les changements climatiques

  • Le 22 mars 2010 à 12:23, par PATRON En réponse à : Enseignement supérieur privé : L’ISIG riposte contre les changements climatiques

    Ha, ce bobo là est un sacré veinard comme un vrai peulh. Faisant partie de ses premiers étudiants, je constate avec joie qu’il a suivi mes sages conseils de maître. Son nouvelle bergerie constraste aujourd’hui avec son ancien tchapolodrome de Charles-De-Gaulle où il nous a positivement abreuvé d’informatique et de gestion. Je suis obligé aujourd’hui de reconnaître à contre-coeur aujourd’hui que c’est grâce à un bobo que j’ai de meilleures connaissances qui me valent admiration dans mon boulot. Trève de plaisanterie. Je suis très heureux de savoir que l’ISIG qui m’a ouvert la voie de la réussite professionnelle continue en quantité et en qualité sa lancée. Je suis très fier de vous, Papa padon Esclave.

  • Le 22 mars 2010 à 12:38, par MICHOU En réponse à : Enseignement supérieur privé : L’ISIG riposte contre les changements climatiques

    Avant de rejoindre le Canada pour mes études, il a fallu une mise à niveau. Mes parents étaient sceptiques qu’un établissement local puisse le faire. Et pourtant, après un bain de deux ans à l’ISIG, j’ai intégré mon université à Montréal sans la moindre difficulté. Mieux, j’ai appris plus qu’il n’en fallait pour mon bain.Ce n’est pas jeter des fleurs mais témoigner ma reconnaissance à un homme qui se bat pour un idéal. Il joue à fond sa partition pour ne pas que son pays et son continent paraisse toujours ridicule en matière de ressources humaines compétentes.

  • Le 22 mars 2010 à 23:18 En réponse à : Enseignement supérieur privé : L’ISIG riposte contre les changements climatiques

    Je suis passee par l’ISIG ou j’ai fait deux ans de formatiotion en informatique. J’etais decu apres mes 2 ans car j’ai rien appris. De ma promotion rare sont ceux qui pouvaient ecrire un programme de 2o lignes correctement. L’isig c’est plus le nom la realite est tout autre. N’oublie pas qu’il ya une promotion qui dans le temps avait greve et pour faire peur aux autres generations ont les a empecher de se reinscrire a L’isig. Quand je suis allee a l’exterieur j’ai decide de tout reprendre a zero et je l’ai pas regrette car s’etait mieux ainsi. Au faso tout est politique et tant quand on a les relations null n’ose critiquer ce qu’on fait.
    J’espere que les choses ont change maintenant sinon les etudiants de l’isig ne seront pas du tout competitifs a l’exterieur.

    • Le 2 décembre 2010 à 17:46 En réponse à : FELICITATION

      SLT frangin tu as parfaitement raison j’ai été aussi dans cette situation a cause de cette universté là.

      • Le 15 août 2011 à 11:55 En réponse à : slt

        parai aussi j sui vraimen decu par cette etablissement

  • Le 23 mars 2010 à 00:39, par Burkinabè vivant au Faso En réponse à : Enseignement supérieur privé : L’ISIG riposte contre les changements climatiques

    Félicitation et Merci à Mr. Kini pour tout ce qu’il fait pour l’éducation au pays. Mais, pour l’instant l’ISIG est réservé aux fils à papa. est ce que l’État pourrait aider aussi nous autres pour y avoir accès. Par example comme au secondaire avec les écoles catholiques, où lEtat affecte souvent des élèves méritants. pourqoi pas au supérieur ? Merci

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