Les membres de la famille, le prenait donc pour un coéquipier du technicien et celui-ci croyait aussi qu’il était de la famille car, c’est lui le servait en repas et en boisson et lui donnait les instructions. Aux DJ venus pour la circonstance, c’est ce monsieur qui donnait les noms des membres de la famille pour les éloges.

A la fin de la cérémonie, aux environs de deux heures du matin, il expliqua au chef de la famille qu’il va rester un peu attendre sa moto que l’un des DJ en location dans la cour a emprunté pour une course à Ouaga 2000. Dans cette attente, il s’est introduit dans le salon. Pour une des filles de la cour, ce monsieur serait un ami du chef de famille.

Aussi, ferma-t-elle la porte à clé laissant notre intrus dans le salon. Mais elle n’avait pas enlevé la clé de la porte. Profitant de la nuit, il ouvrit la porte, s’empara de deux ordinateurs portables et d’un téléphone portable avant de disparaître. C’est au petit matin, que la famille constata les vols.

D’abord outré, le chef de famille fit appel au chauffeur qui a conduit le technicien, aux deux DJ et au technicien pour retrouver le monsieur, la surprise fut total .Aucun d’euxi ne connaissait le monsieur.

Les déboires au commissariat de police de Bogodogo

Face à cette situation, les DJ, le technicien et le chauffeur se rendirent au commissariat de police de Bogodogo pour la déclaration du vol. Un rendez-vous leur fut donné pour le lundi 7 février à 9heures. Au jour du rendez-vous, les policiers sur place, leur expliqua que la déclaration de vol n’a pas été visée par le commissaire parce que le policier qui a enregistré la déclaration avait plutôt marqué lundi au lieu de dimanche.

Un autre rendez-vous est pris séance tenante pour ce lundi à 15 heures. Mais à l’heure du rendez-vous, les policiers leur fait savoir encore que la déclaration n’a pas été visée par le commissaire.

Lorsqu’ils voulurent se plaindre ceux-ci leur répliqua que s’ils étaient pressés ils pouvaient retirer leur déclaration pour aller dans un autre commissariat. La patience des victimes de l’invité intrus aux fiançailles fut récompensé par un policier consciencieux qui fit signé la déclaration par l’adjoint du commissaire et le dossier fut confié a un autre de ses collègues pour la recherche.

Le voleur retrouvé

Dans la matinée du mercredi 9 février, les deux victimes du vol vont se rendre chez un réparateur de matériels informatiques au quartier Koulouba, non loin du Boulgou bar pour réparer une imprimante et un scanneur. Sur les lieux, ils trouvèrent le réparateur marchandant un ordinateur de marque Toshiba à 250.000 fcfa avec des clients.

C’est là que l’un des victimes reconnu son ordinateur et la police fut saisis. Le réparateur reconnu avoir reçu cet ordinateur d’un ami au théâtre populaire. Ce dernier dit l’avoir reçu d’un de ces amis à l’aéroport. Celui de l’aéroport dit l’avoir reçu d’un frère.

Ce frère reconnut avoir acheté les deux ordinateurs à 240.000 fcfa dans la matinée du dimanche chez un monsieur. C’est à Bobo-dioulasso que la police a mis la main sur le voleur qui s’appellerait Dimitri Hien. Quant au deuxième ordinateur que le réparateur avait déjà expédié à Bobo, il fut retourné. Les objets retrouvés ont été remis aux propriétaires au commissariat de police de Bogodogo le lundi 15 Février.

PAUL DRABO

Sidwaya